Psychologue – Mme Delphine Gilman
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 54 96 32
Dans les bureaux modernes de la région liégeoise, au cœur d’entreprises dynamiques, une problématique insidieuse ronge bon nombre de dirigeants, cadres et entrepreneurs : le syndrome de l’imposteur. Ce phénomène, loin d’être marginal, touche de façon silencieuse ceux qu’on imagine souvent solides, confiants et “intouchables”. Pourtant, la peur d’être un “faux” s’invite partout, des conseils d’administration aux espaces de coworking proches de Liège.
Peur d’être démasqué, autocontrôle constant, minimisation des succès, recherche anxieuse de perfection, insatisfaction chronique malgré les compliments… Le syndrome de l’imposteur fragilise la santé mentale, l’engagement et la performance professionnelle. Surtout, il pèse lourd sur la qualité de vie et le leadership dans nos entreprises locales. Comment repérer ce syndrome, comprendre son impact spécifique sur les managers en province de Liège, et s’outiller pour en sortir ? Le point complet sur ce phénomène psychologique courant mais rarement verbalisé, ses enjeux scientifiques et les solutions ciblées pour celles et ceux qui œuvrent chaque jour à la réussite collective… mais doutent intérieurement de leur propre légitimité.
Le syndrome de l’imposteur désigne un ensemble de croyances et de ressentis qui conduisent une personne compétente à attribuer son succès à des facteurs externes : chance, malentendu, faveur providentielle… Plutôt que de reconnaître ses propres compétences, elle redoute en permanence d’être “démasquée” et de voir ses failles dévoilées au grand jour. Ce concept a été formalisé dès 1978 par Pauline Clance et Suzanne Imes, dont les recherches ont initié une prise de conscience à l’échelle internationale.
Chez les cadres, chefs d’entreprise, dirigeants et managers de la région de Liège, le syndrome de l’imposteur s’exprime souvent sous la forme de questionnements intenses sur leur valeur : « Suis-je vraiment légitime ? », « N’ai-je pas bluffé tout le monde ? », « Suis-je à la hauteur des attentes ? ». Ce doute n’est pas un simple manque de confiance, il s’ancre dans des processus cognitifs profonds, où l’individu ne parvient pas à intégrer et savourer ses succès, s’attribuant les échecs, mais jamais les réussites (Clance & Imes, 1978).
Le poids de la responsabilité, la sur-exposition au regard des autres, l’attente sociétale d’une perfection constante et la pression à faire croître une activité contribuent à exacerber ce syndrome, particulièrement dans un contexte entrepreneurial dynamique comme celui de la périphérie liégeoise.
Si toute personne peut ponctuellement douter d’elle-même, le syndrome de l’imposteur chez les dirigeants présente des spécificités notables : il se manifeste malgré des preuves récurrentes de succès (clients satisfaits, croissance financière, reconnaissance sociale) et peut rester caché derrière une façade d’assurance. À Liège, nombreux sont les managers et cadres supérieurs qui le confient lors de consultations : en dépit d’objectifs atteints et d’un parcours jalonné de victoires, l’impression de n’être “jamais assez” persiste.
Voici comment ce syndrome s’exprime fréquemment chez les postes à responsabilité en région liégeoise :
Ces mécanismes, en province de Liège comme ailleurs, épuisent psychiquement les leaders et grignotent progressivement leur bien-être, leur capacité d’innovation et, souvent, la qualité de leur prise de décision.
Longtemps banalisé, le syndrome de l’imposteur entraîne pourtant des répercussions délétères pour les acteurs économiques locaux : anxiété de performance, surcharge mentale, épuisement professionnel (voire burn-out), isolement décisionnel, difficulté à déléguer et perte de confiance. Des études récentes l’associent à une vulnérabilité accrue au stress chronique et à une moindre satisfaction au travail (Bravata, D.M. et al., 2020).
À Liège, ce syndrome peut mener à plusieurs dérives particulièrement préjudiciables au sein des entreprises :
À terme, ces comportements sapent aussi bien la santé mentale individuelle que la performance collective. Un manager rongé par le syndrome de l’imposteur hésite à faire valoir ses idées, se retire des “jeux d’influence”, freine l’innovation, voire refuse des promotions. Tout cela, dans une ville aussi portuaire et entrepreneuriale que Liège, pourrait représenter un manque à gagner humain et économique considérable, à l’échelle des PME comme des grands groupes.
Pourquoi certains dirigeants s’auto-persuadent-ils qu’ils « ne valent pas autant que leur titre le suggère » ? Les causes du syndrome de l’imposteur sont multifactorielles et s’enracinent dans l’histoire familiale, les normes éducatives, l’environnement professionnel et les stéréotypes sociaux. Mais plusieurs facteurs de vulnérabilité sont particulièrement fréquents chez les leaders en zone liégeoise :
Enfin, le syndrome de l’imposteur est souvent alimenté par le mythe du self-made leader, très prégnant chez les créateurs d’entreprise à Liège : vouloir incarner seul le succès parfait, sans failles ni hésitations, revient à nier l’apprentissage, le doute constructif et l’humilité, pourtant essentiels à la croissance réelle.
Le déni et la minimisation sont la règle parmi les dirigeants touchés. Pourtant, des signes récurrents devraient alerter :
Il n’est pas rare de rencontrer, en consultation psychologique à Liège, des professionnels qui n’osent jamais vraiment “célébrer” leur victoire, et qui cherchent en permanence un nouveau barème de réussite “ultime”. Cette spirale les maintient dans un état d’insatisfaction douloureux et, dans certains cas, de repli émotionnel.
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La région de Liège présente un tissu économique diversifié, où le leadership est souvent synonyme de polyvalence et de prise de risque. Les enjeux locaux — développement de la filière technologique, internationalisation, adaptation constante au marché — exposent la sphère dirigeante à de fortes fluctuations émotionnelles.
De plus, le sentiment de solitude décisionnelle est accentué en province de Liège, où le dirigeant doit souvent naviguer entre proximité humaine et nécessité de garder une posture forte. Ce double rôle insuffle parfois un paradoxe douloureux : incarner la réussite devant les autres, tout en doutant de sa propre crédibilité intérieurement.
Les facteurs socio-culturels locaux jouent également : le rapport ambivalent à la réussite (“ne pas trop se mettre en avant”), la méfiance envers l’arrogance supposée, la crainte du jugement dans un réseau professionnel de taille moyenne… Tous ces éléments peuvent renforcer, dans les esprits, l’idée que la place occupée est temporaire et menacée.
Un dirigeant touché par le syndrome de l’imposteur peut, sans le vouloir, transmettre ses propres doutes aux équipes. Le management devient alors hésitant, peu inspirant, et la délégation se fait rare. La confiance collective s’étiole, les talents interne se cachent à leur tour, ne voyant pas chez leur responsable de modèle de fierté assumée.
Les chercheurs Cokley et al. (2015) ont démontré que ce syndrome affecte les capacités de communication, accroît les tensions interpersonnelles et limite la créativité au sein des groupes. Dans les PME du bassin liégeois, les conséquences peuvent vite devenir tangibles : turnover, crises de confiance, baisse de l’attractivité pour de nouveaux talents, démobilisation rampante.
Dépasser ce syndrome requiert un accompagnement spécifique, idéalement auprès d’un psychologue du travail expérimenté à Liège. Derrière chaque cas, c’est une histoire unique de formation de soi, d’environnement de travail et de rapport à l’autorité qu’il faut écouter. La prise en charge s’articule autour de trois axes principaux :
À Esneux ou à Liège centre – mais aussi à distance, via les consultations proposées par Delphine Gilman – ce travail de fond permet de réconcilier identité professionnelle et ressenti intime, pour enfin se sentir légitime, utile… et serein au quotidien.
La bonne nouvelle : le syndrome de l’imposteur n’est ni une fatalité, ni une pathologie irréversible. Les psychologues du travail à Liège disposent de plusieurs outils validés scientifiquement pour permettre aux dirigeants de redevenir acteurs de leur destinée :
Ce processus peut aussi inclure l’identification et la correction des causes secondaires, comme l’insomnie liée au stress professionnel ou la procrastination sous pression.
Les dirigeants et managers de la région liégeoise qui entreprennent ce travail rapportent, après quelques mois, une nette amélioration de leur confiance en soi, une relation apaisée avec les équipes, et même une capacité renforcée à prendre des décisions difficiles. Ils découvrent que la vulnérabilité, loin d’affaiblir le leadership, en constitue le terreau fertile. Cette authenticité crée un effet miroir : les collaborateurs, voyant leur supérieur s’autoriser des questionnements, osent à leur tour s’impliquer, innover, et proposer des solutions audacieuses.
Il n’est plus rare de voir, en province de Liège, des chefs d’équipes capables d’avouer certaines limites, de déléguer davantage, et de célébrer les succès – leurs succès et ceux du collectif. À la clé : moins de stress, une performance accrue, et un équilibre retrouvé entre vie professionnelle et épanouissement personnel, comme le montre la littérature en psychologie du travail (Londoño-Aguilar, et al., 2021).
Pour éviter de tomber dans l’engrenage de l’autodoute, plusieurs pistes de prévention existent :
Ces actions, simples en apparence, brisent le cercle vicieux du perfectionnisme, requalifient l’échec et réinvestissent la notion même de légitimité… dans une perspective constructive, humaine et durable.
A la périphérie liégeoise, le recours à un psychologue du travail spécialisé fait de plus en plus partie des pratiques managériales éclairées. Sur le long terme, ce soutien contribue non seulement à réparer l’estime de soi individuelle, mais participe aussi à l’évolution du système entreprise : moins de rigidité hiérarchique, meilleure gestion du stress, et émergence de leaders inspirants, capables d’assumer leur valeur sans crainte d’être “démasqués”.
La santé psychologique en entreprise est aujourd’hui reconnue comme un facteur crucial de succès, en particulier dans les écosystèmes innovants du bassin liégeois. Chaque dirigeant qui osera lever le voile sur son syndrome de l’imposteur contribuera à libérer la parole pour les générations suivantes : celle d’une économie humaine, agile, et profondément confiante en l’avenir.
- Bravata, D.M., Masharani, U., et al. (2020). "Prevalence, Predictors, and Treatment of Impostor Syndrome: a Systematic Review". Journal of General Internal Medicine, 35(4), 1252–1275. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31828796/
- Londoño-Aguilar, J., Campillo-Ferrer, J.M., Duarte-Hueros, A.M. (2021). “Impostor phenomenon in managers and its relationship with burnout and job satisfaction”. Frontiers in Psychology, 12:613538. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34367145/
Le syndrome de l’imposteur n’est pas un tabou, ni un échec : c’est une invitation à repenser les modèles de leadership, à renforcer l’accompagnement psychologique, et à choisir la route d’une réussite plus sereine et collective. S’autoriser à demander de l’aide, à sortir de la spirale du doute et à travailler sur ses schémas limitants est le plus beau cadeau qu’un dirigeant puisse s’offrir… et offrir à son organisation. Pour tout accompagnement, la psychologue Delphine Gilman, à Esneux et proche de Liège, vous accompagne pas à pas dans ce chemin de réconciliation intérieure et d’alignement professionnel. Vous n’êtes plus seuls.
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