Psychologue – Mme Delphine Gilman
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 54 96 32
Dans un monde professionnel qui valorise sans cesse l’efficacité, la rapidité et la capacité à mener de front plusieurs projets, la surcharge mentale s’est imposée comme l’un des défis majeurs de la psychologie du travail. Les managers, cadres et dirigeants paient un tribut lourd à ce fléau silencieux : difficultés de concentration, troubles de la mémoire, irritabilité, épuisement, voire glissement insidieux vers le burn-out.
La surcharge mentale, aussi appelée “overload cognitif”, ne se traduit pas uniquement par une accumulation de tâches. Elle touche avant tout la faculté à traiter l’information, à maintenir l’attention, à prendre des décisions éclairées et à mener à bien des missions de plus en plus complexes.
Pourquoi tant de cadres et d’entrepreneurs expérimentent-ils ce sentiment d’être submergés, d’avoir “la tête pleine” — même lorsqu’ils semblent extérieurs parfaitement organisés ? Comment la reconnaître avant qu’il ne soit trop tard ? Et surtout, quelles stratégies concrètes de prévention et d’apaisement existent pour tendre vers une performance durable ?
Toute l’équipe de Psychologue – Mme Delphine Gilman accompagne les dirigeants, chefs d’entreprise, managers et responsables d’équipe pour comprendre les mécanismes sous-jacents à la surcharge mentale et les outiller afin d’y faire face au quotidien.
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Longtemps sous-estimée, la surcharge mentale est aujourd’hui largement documentée par les neurosciences et la psychologie du travail (voir Leclercq et al., 2022). Elle correspond à un état où les ressources cognitives (notre capacité à mémoriser, à planifier, à réfléchir) sont saturées par la quantité ou la complexité des informations à traiter. Cela peut provenir :
Dans ces conditions, le cerveau ne parvient plus à faire correctement le tri, le “bruit mental” prend le dessus et la fatigue cognitive apparaît. Les “penses-bête” s’accumulent, les oublis aussi. Et avec eux, la sensation de perdre pied. On se sent dispersé, stressé, au bord de l’implosion.
Il est essentiel de distinguer la surcharge mentale du véritable burn-out professionnel. La première est réversible si elle est prise en charge à temps. Le burn-out, lui, est un syndrome d’épuisement global, qui inclut une détresse émotionnelle intense et nécessite un temps long de reconstruction (Bianchi et al., 2015). La surcharge, si elle n’est pas reconnue, constitue une véritable porte d’entrée vers l’épuisement chronique.
Les postes à responsabilités cumulent des risques spécifiques :
À cela s’ajoute l’idée, largement ancrée chez de nombreux entrepreneurs, qu’ils doivent gérer seuls ces difficultés car demander de l’aide serait un signe de faiblesse ou d’incompétence.
Reconnaître la surcharge mentale n’est pas toujours évident : elle s’installe insidieusement.
Certains managers rapportent également des douleurs physiques diffuses (migraines, tensions musculaires), une augmentation de leur consommation de stimulants (café, sucre…), et un désinvestissement progressif de leurs loisirs ou de leurs relations sociales.
Négligée, la surcharge mentale peut aboutir à :
Plus la surcharge mentale persiste, plus il sera difficile de rompre le cercle vicieux. D’où l’importance de s’en préoccuper dès les premiers signes !
Une consultation spécialisée auprès d’une psychologue formée à la psychologie du travail, telle que Delphine Gilman, permet d’identifier précisément les sources de la surcharge, leurs modalités, et leur impact sur la vie professionnelle et personnelle.
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L’un des premiers axes de travail consiste à inventorier l’ensemble de ses tâches et responsabilités, puis à les classer selon leur importance et leur urgence. Cette pratique, inspirée de la matrice d’Eisenhower, permet d’identifier :
La surcharge mentale naît souvent d’un refus de déléguer… ou de la croyance erronée que tout est crucial et non-négociable. Le travail psychologique porte sur le lâcher-prise, la capacité à accepter que tout ne peut pas – et ne doit pas – reposer sur une seule personne.
De nombreuses recherches confirment les bénéfices de la méditation de pleine conscience dans la régulation du stress professionnel et de la surcharge cognitive (Hölzel et al., 2011). Prendre quelques minutes par jour pour se recentrer, respirer en conscience, ressentir plutôt que penser, diminue de manière significative l’anxiété et restaure les capacités d’attention.
L’auto-bienveillance — le fait de ne pas s’auto-flageller en cas d’erreur, d’accepter ses propres limites — constitue un facteur protecteur puissant, validé scientifiquement, pour maintenir l’équilibre et l’engagement sur le long terme.
Le flot permanent des mails, notifications et sollicitations digitales est responsable d’une part croissante de la surcharge mentale chez les cadres (Mark et al., 2016). Quelques gestes simples permettent de grandement l’atténuer :
La restauration de la capacité à déconnecter – le soir, le week-end, pendant les vacances – est probablement le facteur le plus déterminant dans la réduction de la surcharge mentale. Cela nécessite souvent un travail individuel sur les croyances personnelles (complexe de l’imposteur, peur de ne pas être indispensable, obsession du contrôle), qui peuvent s’enraciner profondément chez les dirigeants.
Il est parfois utile de s’inspirer des approches de psychologie positive, visant à renforcer le sentiment d’efficacité personnelle, la gratitude et la célébration des succès – aussi modestes soient-ils. Par le biais de l’accompagnement individuel, Mme Delphine Gilman développe avec chaque professionnel un plan de prévention personnalisé, alliant outils concrets et réflexion sur le sens du travail.
Beaucoup de cadres hésitent encore à franchir le pas de la consultation psychologique, de peur d’être jugés ou stigmatisés. Or, “parler”, organiser sa pensée avec une professionnelle expérimentée, c’est déjà avancer vers la prévention du surmenage et la reconquête de ses capacités.
La spécificité de l’accompagnement par une psychologue spécialisée en milieu professionnel réside dans la compréhension approfondie des enjeux propres à la gestion d’équipe, de l’innovation permanente, des attentes contradictoires ou des évolutions rapides de l’environnement de travail. L’espace de parole confidentiel, l’analyse des “angles morts” (croyances, schémas de pensée dysfonctionnels, stratégies d’évitement) permettent de dénouer des situations qui paraissaient inextricables.
L’approche de Delphine Gilman s’appuie, selon les besoins, sur :
Il est recommandé de consulter quand :
La surcharge mentale s’installe souvent à bas bruit ; il n’est pas rare de croire que l’on “tient le coup” jusqu’à la rupture. Au contraire, les professionnels qui font le choix d’un accompagnement régulier rapportent :
La surcharge mentale est aussi un enjeu collectif : plus l’organisation de travail est claire, équitable, transparente, plus les risques sont limités. N’hésitez pas à vous faire accompagner pour :
Des actions de formation ciblées, des temps collectifs de supervision ou d’analyse de pratiques sont autant d’outils au service de la prévention.
Si vous exercez dans le secteur des soins (médecins, infirmiers, cadres hospitaliers…), la surcharge mentale se double très souvent d’une forte charge émotionnelle et d’un exposant risque d’épuisement. Des consultations spécialisées pour le secteur soignant sont proposées par Mme Gilman. Vous pouvez également approfondir ce sujet en découvrant l’article “Burn-out à l’hôpital : pourquoi et quand il faut consulter une psychologue spécialisée”.
La surcharge mentale chez les managers, cadres et dirigeants n’est pas une fatalité, ni le prix à payer de la réussite. Il existe, aujourd’hui, des outils fiables pour s’en prémunir, la détecter à temps, et la traiter avec succès : accompagnement psychologique spécialisé, développement de nouvelles stratégies organisationnelles et individuelles, apprentissage de l’auto-bienveillance et de la pleine conscience.
Oser consulter, accepter de ne pas “tout contrôler”, apprendre à se connaître, déléguer, transmettre… Autant de leviers pour transformer ce fléau silencieux en moteur d’équilibre, de créativité et de santé durable.
Vous souhaitez en savoir plus ou prendre un rendez-vous ?
Les consultations sont assurées par Delphine Gilman, psychologue spécialisée en santé au travail, à Esneux (Liège).
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