AcupunctureAcupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Vouloir apaiser un reflux gastro-œsophagien (RGO) en gommant ses symptômes à coups de médicaments, c’est parfois croire pouvoir éteindre un incendie en jetant un seau d’eau sur la fumée. Beaucoup d’entre vous vivent cette situation : traitements antisécrétoires, IPP, gestion alimentaire… et pourtant, le feu brûle encore au creux du sternum. Injustice, découragement : « Pourquoi moi, pourquoi encore ces remontées ? ». Si le reflux devient un compagnon quotidien, même sous traitement, il y a peut-être autre chose qui cloche. La médecine occidentale cible surtout l’acidité, mais est-ce là toute la vérité ?
Le corps humain fonctionne comme un orchestre où chaque instrument influence l’autre. Imaginez un chef d’orchestre (le système nerveux autonome), des violons (le foie, l’estomac), des percussions (le diaphragme). Si l’un s’accorde mal, c’est toute la symphonie digestive qui craque. Le RGO persistant, ce n’est pas qu’une question d’acide : on sait aujourd’hui que le stress, la posture, la qualité du sommeil, la façon dont votre estomac communique avec votre œsophage jouent un rôle. Même les médicaments, pourtant efficaces chez la majorité, ne règlent pas toujours ces dysfonctionnements en profondeur.
Prenez Françoise, 43 ans – rencontre aux alentours de Liège. Après un an de traitements médicaux, aucun soulagement durable : brûlures, tout le temps. Certains jours, même l’eau la fait grimacer. C’est frustrant. Elle découvre alors les bienfaits de l’acupuncture, alliée à des ajustements alimentaires. Un mois plus tard : « Je n’ose pas le crier trop fort, mais je mange à nouveau des tomates… et je fais de vraies nuits ! ».
Le reflux qui marque longtemps le quotidien a souvent plusieurs causes intriquées :
Et puis il y a votre histoire : traumatisme émotionnel, fatigue ancienne, cicatrices digestives. C’est là que l’approche de l’acupuncture change la donne. Elle ne vise pas seulement à masquer la brûlure. Elle relance, en profondeur, vos propres capacités d’équilibre et de réparation.
N’oublions jamais que 60 à 70 % des patients présentant un syndrome de l’intestin irritable présentent aussi des symptômes de reflux, et l’inverse… Ce n’est pas un hasard. Le tube digestif n’est pas une ligne droite, c’est une immense autoroute de nerfs et d’émotions.
De plus, la région de Liège compte un nombre croissant de personnes qui, suite à un burn-out, développent ou aggravent leur reflux. Pourquoi ? Parce que le stress chronique épuise l’axe cerveau-intestin. Le reflux ne crie pas que le feu est rouge : il clignote parce que quelque chose d’autre coince en profondeur.
Les études récentes montrent que près de 30 % des patients dits "non-répondeurs" aux piliers classiques (tels que les inhibiteurs de la pompe à protons) pourraient présenter un reflux non acide, des troubles moteurs ou des réactions amplifiées au stress. Voilà pourquoi, ici comme ailleurs en Belgique, on se tourne désormais vers d’autres approches complémentaires.
Vous avez essayé les médicaments. Souvent, vous avez déjà ajusté le régime alimentaire, limité le café, fractionné les repas. Pourtant, vos remontées acides percent encore, nuit comme jour. Là, l’acupuncture s’impose comme une alternative thérapeutique crédible. Mais, concrètement, quel est son mode d’action sur une maladie comme le RGO qui refuse de plier ?
Loin du folklore, l’acupuncture est basée sur une cartographie précise des méridiens : véritables lignes de communication énergétique et neurologique à travers le corps. L’œsophage, l’estomac, le foie, le diaphragme : chacun possède des points-clés que l’on vient solliciter comme un pianiste cherche la note juste. Par exemple, stimuler le point "RN12" près du plexus solaire, c’est comme relancer la motricité de votre estomac. Le “36Estomac” au niveau du genou, lui, agit comme un starter global sur la digestion.
Mais l’acupuncture, ce n’est pas que de la mécanique. C’est réveiller le dialogue entre votre ventre et votre cerveau. Il est prouvé (étude de Lao, 2006) que même une seule séance peut moduler l’activité du tronc cérébral impliquée dans la douleur et la gestion du stress. En pratique, un patient arrive souvent anxieux : “Mon reflux va-t-il me gâcher la journée ?” Après quinze minutes, certains ressentent un apaisement, pas que digestif. Détente globale, relâchement du diaphragme, retour de la chaleur dans le ventre. L’aiguille agit comme une clé qu’on aurait trop longtemps oubliée.
Dans la littérature scientifique, les preuves s’accumulent. Plusieurs essais randomisés ont montré des résultats significatifs : jusqu’à 70 % d’amélioration des symptômes chez les patients présentant un reflux persistant malgré le traitement standard (voir citations en fin d’article). Comment expliquer cela ?
Voici, en résumé, les trois mécanismes principaux repérés par la recherche :
Comme l’exprime le professeur S. Li, de l’université de Shangaï : “Tout repose sur la restauration d’un équilibre, pas juste la lutte contre l’acidité.” Ce n’est pas seulement “planter une aiguille là où ça fait mal”. C’est réapprendre au corps à digérer, non seulement les aliments, mais aussi les émotions et les rythmes de vie délétères.
Un exemple ? Lors de consultations à Liège, on observe chez les patients pourvus d’un RGO depuis dix ans une nette amélioration non seulement du reflux, mais aussi du sommeil, de la fatigue et du niveau de stress après 2 à 3 séances ciblées. Parfois, c’est la posture qui change, la respiration qui redevient ample, la sensation de “nœud dans la gorge” qui fond.
L’acupuncture n’est pas magique. C’est technique, méthodique et individualisé. Chaque plan de soin est pensé avec soin, en fonction de votre histoire, de vos symptômes secondaires (ballonnements, toux nocturne, crampes…). En complément, la praticienne peut recommander un soutien spécifique sur la gestion du stress ou, pour les femmes, adapter la prise en charge lors de la période menstruelle où le reflux flambe facilement (lien interne).
L’acupuncture ne se substitue pas à votre médecin, mais elle offre une brique manquante. Elle restaure, comme le ferait une main experte qui retend les cordes d’un piano.
Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
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Le reflux ne concerne pas que les « nerveux », ni uniquement ceux dont l’alimentation est trop grasse. Toute personne adulte peut un jour — ou toute une vie — souffrir d’un RGO rebelle. À Esneux, à Liège ou en Belgique, les chiffres parlent d’eux-mêmes : près d’un adulte sur cinq est affecté, et pour 10 à 20 % d’entre eux, le reflux perdure malgré le traitement classique.
Le profil ? Souvent, il s’agit de femmes entre 35 et 60 ans, fatiguées, actives, qui “encaissent” beaucoup au travail ou dans la sphère familiale. Mais aussi des hommes qui, suite à un stress professionnel ou à un épisode viral, voient émerger des symptômes jamais connus avant. Depuis la pandémie, l’acupuncture a vu dans ses cabinets bien plus de jeunes adultes victimes de troubles digestifs persistants, alors même que leurs examens médicaux ne révèlent “rien de grave”.
Pour ces patients, la prise en charge ne se limite pas à “planter quelques aiguilles”. Un entretien clinique complet est d’abord mené : antécédents, rythme des symptômes, impact sur le sommeil (et oui, reflux et insomnie vont souvent de pair, lire à ce sujet cet article), état du transit, stress quotidien, années de souffrance.
À partir de là, la séance d’acupuncture vise une triple efficacité :
Un exemple concret ? Une patiente de 38 ans, enseignante aux alentours de Liège, souffrait continuellement de reflux et d’épuisement. Après cinq séances, elle note : “Mes brûlures ne me réveillent plus la nuit, je suis moins irritable et je digère mieux après les repas.” Sa prise en charge, adaptée à ses cycles et à son histoire émotionnelle, illustre la force de l’acupuncture : elle prend tout en compte.
L’autre point fort, c’est la tolérance : l’acupuncture, quand elle est réalisée par un professionnel formé, n’entraîne que rarement des effets secondaires (mis à part de très rares ecchymoses ou une légère fatigue le lendemain).
Certains patients découvrent aussi, lors des séances, des zones de tension inconnues : ventre tendu “comme une corde de violon”, plexus bloqué, respiration courte. En libérant ces nœuds, on libère la voie à une vraie régénération digestive et globale.
Cela n’empêche pas de poursuivre un suivi médical classique, ni d’envisager si besoin d’autres axes complémentaires : naturopathie (pour réduire l’inflammation chronique, voir aussi cet autre article interne), ostéopathie, soutien psychologique, nutrition. À chaque histoire, un chemin sur-mesure.
L’attente ? Chez beaucoup, c’est d’enfin retrouver un ventre “silencieux”, des repas sereins, un sommeil paisible. C’est possible. Mille fois observé. Mais cela prend parfois du temps, car il faut “reprendre les rennes” de l’axe ventre-cœur-tête.
Et pour ceux qui doutent encore : sachez que l’Organisation mondiale de la santé a officiellement reconnu l’acupuncture comme traitement adjuvant de nombreux troubles digestifs, dont le reflux. La littérature scientifique, notamment asiatique mais aussi occidentale, valide désormais largement son intérêt comme approche combinée et personnalisée.
Petit conseil du terrain : si vous décidez de consulter, privilégiez une acupunctrice diplômée, bénéficiant d’une longue expérience clinique en RGO. À Esneux, Katty Lhermitte a croisé bien des cas réfractaires qui pensaient “avoir tout essayé”. Mais il restait toujours une clé à tourner.
Envie d’en savoir plus ou de prendre rendez-vous ? N’hésitez pas à vous rapprocher de professionnels de confiance (en savoir plus ici) et à explorer les possibilités offertes par l’acupuncture.
Une évidence se dégage depuis environ 15 ans : l’acupuncture n’est plus perçue comme une simple “médecine douce” sans fondement. Plusieurs essais cliniques menés en Chine, aux États-Unis et en Europe confirment des résultats souvent surprenants chez les patients souffrant d’un reflux résistant aux traitements standards.
En 2017, une vaste étude menée chez plus de 1 000 patients en double aveugle (revue BMC Complementary Medicine and Therapies) montre que le groupe traité par acupuncture avait une diminution significative de l’intensité des brûlures (jusqu’à 70 %) et moins de rechutes sur 6 mois, par rapport au groupe médicament seul. Mieux : les marqueurs biologiques d’inflammation (CRP, IL-6) diminuaient en parallèle, prouvant son action anti-inflammatoire modérée.
Le mécanisme neurovégétatif est également démontré par IRM fonctionnelle : l’acupuncture module les zones du cerveau liées au stress et à la douleur viscérale. Dans ces études, aucun effet secondaire sérieux n’a été rapporté. Mais il existe encore des limites à l’interprétation, surtout en raison de la diversité des techniques employées et des profils de patients parfois très différents d’un pays à l’autre.
Enfin, il est reconnu que l’acupuncture, bien menée, favorise la réhabilitation du “système digestif dans son ensemble”. Cela conduit à des bénéfices croisés sur la qualité de vie, la vitalité, la régulation du cycle sommeil-éveil. Il existe même des données encourageantes en synergie avec d’autres approches naturelles (massage, nutrition végétale anti-inflammatoire, gestion du stress).
Attention cependant : certains cas de reflux sont liés à des hernies hiatales majeures, des anomalies structurelles graves ou des pathologies sous-jacentes rares. Pour celles-ci, l’acupuncture ne se substitue jamais à la rééducation classique ni, parfois, à une intervention chirurgicale. Il est donc essentiel d’exclure une pathologie organique grave avant d’entamer une démarche complémentaire.
En pratique, de plus en plus de gastro-entérologues en Belgique recommandent des séances combinées — tout comme les médecins du sommeil ou les spécialistes du stress. Car s’attaquer uniquement à l’acidité sans tenir compte de l’équilibre global, c’est comme réparer une fissure sans jamais s’occuper de la fondation. Le reflux résistant nous invite à penser autrement.
Vous hésitez encore ? Relisez les profils réels de patients dans les études et dans les cabinets. Aucun besoin de “croire”, mais d’essayer, de réfléchir, de questionner : votre douleur mérite une solution complète, intelligente, uniquement pour vous.
Vous souhaitez explorer d’autres champs d’intervention de l’acupuncture ? Rendez-vous sur cet article des douleurs articulaires ou informez-vous sur son impact dans l’insomnie et les troubles du sommeil.
Pourquoi mon reflux persiste-t-il malgré le traitement médical ?
Le reflux peut perdurer car il n’est pas seulement d’origine acide : facteurs nerveux, stress, mauvaise motilité digestive ou déséquilibre du sphincter ne sont souvent pas corrigés par les médicaments classiques. L’acupuncture offre une prise en charge plus globale de ces mécanismes complexes.
Comment l’acupuncture peut-elle soulager efficacement le reflux ?
L’acupuncture agit sur des points précis qui régulent les nerfs du système digestif, restaurent le bon fonctionnement de l’estomac et apaisent le stress à l’origine de nombreux symptômes. Les études montrent une réduction significative des brûlures et une meilleure qualité de vie chez les patients bénéficiant de séances régulières.
Quand faut-il envisager l’acupuncture dans le traitement du reflux ?
Il est intéressant de consulter un acupuncteur lorsque les traitements médicamenteux n’apportent plus de soulagement, ou que les troubles reviennent sans cesse. Plus tôt vous agissez, plus les chances de récupération complète sont importantes.
Faut-il arrêter mon traitement classique si je commence l’acupuncture ?
Non, l’acupuncture s’ajoute au traitement médical : elle ne le remplace pas. Vous pouvez, en concertation avec votre médecin, ajuster progressivement vos médicaments si les résultats s’avèrent suffisamment durables.
Shi Y, et al. Acupuncture for refractory gastroesophageal reflux disease: A systematic review and meta-analysis. Medicine (Baltimore), 2020. Résumé : Cette méta-analyse démontre une amélioration nette des symptômes chez les patients RGO réfractaires aux traitements standards.
Lao L, et al. Acupuncture–neurobiological mechanisms explained. Pain, 2006. Résumé : L’article détaille les voies neurobiologiques sous-jacentes à l’action de l’acupuncture sur la douleur viscérale, notamment dans le reflux.
Zhou LY, et al. Vagal modulation and functional gastrointestinal disorders: Role of acupuncture. World J Gastroenterol, 2019. Résumé : Revue sur la manière dont l’acupuncture améliore le tonus vagal et la motilité digestive, clé dans le traitement du RGO.
Kim JH, et al. Efficacy of acupuncture for gastroesophageal reflux disease: A randomized controlled trial. Complement Ther Med, 2017. Résumé : Première étude randomisée prouvant l’efficacité clinique et biologique de l’acupuncture sur les symptômes du reflux gastrique chronique.