Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
La solitude persistante est l’une des problématiques psychiques les plus fréquentes mais aussi les plus silencieuses auxquelles sont confrontés de nombreux adultes à Liège et dans le monde entier. Contrairement à l’isolement temporaire, qui fait partie de la vie et peut même être bénéfique lorsqu’il est choisi, la solitude chronique s’installe insidieusement et grignote progressivement l’estime de soi, la motivation et la santé. Pourquoi la solitude est-elle si difficile à vivre ? Quels sont les risques psychologiques à long terme d’une solitude durable ? Et surtout, comment sortir de ce cercle vicieux pour retrouver des liens nourrissants ? Cet article s’adresse à toute personne sentant la solitude lui peser et désireuse de mieux la comprendre, qu’elle vive en province de Liège ou ailleurs.
La solitude peut être définie comme une expérience subjective de manque de contact, de soutien ou d’appartenance, indépendamment de la présence ou non de personnes autour de soi. Ce ressenti négatif ne dépend donc pas forcément de la quantité d’interactions mais de leur qualité et de la perception que l’on en a.
On distingue :
Les origines de la solitude persistante sont multiples, et souvent interconnectées. D’après une étude publiée dans « Personality and Individual Differences » par Victor et al. (2021), le risque de solitude chronique augmente avec certains facteurs :
À la lumière de ces facteurs, la solitude est rarement le fruit du hasard. Elle s’installe à la croisée d’événements biographiques, de traits de caractère et du contexte social. Dans la région liégeoise comme ailleurs, chacun peut y être confronté au fil des années.
Des recherches récentes, telles que celle de Holt-Lunstad et al. (2015), confirment que la solitude persistante n’est pas anodine. Elle multiplie par deux le risque de développer une dépression, un trouble anxieux ou des idées suicidaires. Mais son impact ne s’arrête pas à la sphère psychique :
Sur le plan social, la solitude chronique détériore petit à petit les compétences relationnelles, les rendant plus difficiles à réactiver. Ce phénomène d’érosion du tissu social forme un véritable cercle vicieux.
Certains signes doivent alerter, qu’ils surviennent chez soi, chez un proche, ou chez un patient en consultation à Esneux ou dans les environs de Liège.
Chez les adultes, il arrive que la solitude soit « masquée » derrière une façade sociale, rendant sa détection délicate, notamment dans la vie professionnelle ou parentale.
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Contrairement à d’autres souffrances (comme la dépression ou l’anxiété qui tendent à être mieux reconnues), la solitude persistante demeure enfouie sous le poids du tabou. Pourquoi ?
Pourtant, selon Victor et al. (2021), la solitude n’a rien d’une tare. Il s’agit d’un phénomène universel, traversé à différents moments de la vie, et qui peut être surmonté à condition d’être reconnu et partagé.
L’âge adulte est une période complexe : on attend de chacun qu’il soit autonome, épanoui, socialement intégré. Or, à partir de 30-40 ans et jusqu’à la vieillesse, la solitude prend des contours spécifiques :
Dans la périphérie liégeoise, ce phénomène se constate tant chez les personnes n’ayant pas déménagé que chez celles qui arrivent de l’extérieur. Les liens d’enfance s’effilochent, l’ancrage devient fragile et la capacité à nouer de nouveaux contacts s’émousse.
La crise liée au Covid-19 a amplifié la prévalence de la solitude persistante chez les adultes, selon une enquête publiée dans « The Lancet Psychiatry » (Loades et al., 2020). Les restrictions sanitaires, le télétravail généralisé et la réorganisation des vies professionnelles et privées ont coupé de nombreux liens autrefois entretenus naturellement (pause-café au travail, sorties associatives, participation à la vie du quartier aux alentours de Liège ou dans d’autres régions).
À l’heure actuelle, la reconstruction du tissu social demeure difficile : de nombreux adultes rapportent une « inertie sociale », faite d’habitudes prises (rester chez soi, limiter les interactions) et de peurs qui persistent (crainte d’être mal accueilli, peur d’oser la première démarche).
La première étape est souvent la plus délicate : accepter qu’on traverse une période de solitude (et qu’elle n’est pas honteuse ni immuable). Mettre des mots sur ce que l’on ressent (tristesse, vide, amertume, sentiment d’invisibilité) est déjà un pas vers la réparation.
Les psychologues en province de Liège ou proche de Liège recommandent d’utiliser l’écriture, le dessin, ou la parole en cabinet, pour apprivoiser ces ressentis. Certains commencent par écrire une lettre à eux-mêmes pour décrire leur souffrance, ce qu’ils tolèrent mal et ce qui leur manque.
La solitude persistante se nourrit souvent d’un dialogue intérieur négatif : il est essentiel de repérer les phrases récurrentes (« personne ne voudra de moi », « je ne sais pas entretenir de lien social », « je ne mérite pas l’amitié »…) qui minent la confiance en soi.
Un travail en psychothérapie adulte – cognitivo-comportementale notamment – aidera à les déconstruire progressivement en apportant des preuves du contraire, petit à petit.
Recréer du lien demande du temps, de la patience, et la capacité à tolérer l’incertitude du « non-réponse ». Il s’agit avant tout de rechercher non la quantité mais la qualité :
L’important est de se fixer de petits objectifs accessibles : un « bonjour » quotidien, une invitation par semaine, un message à une connaissance chaque mois. Progressivement, la confiance en soi et le sentiment d’auto-efficacité relationnelle s’améliorent.
Oser être vulnérable, reconnaître ses besoins, s’exprimer même maladroitement : telles sont les clefs d’une sortie réelle de la solitude. Le risque de refus ou de non-réciprocité existe, mais il s’agit surtout de donner à l’autre la possibilité de découvrir qui nous sommes vraiment.
De nombreux témoignages recueillis auprès de personnes hypersensibles (souvent plus sujettes à la solitude, par peur d’être jugées) montrent que le partage authentique, même à petite dose, a un effet réparateur et déclenche parfois une chaîne d’empathie.
Dans la région liégeoise, de nombreux organismes proposent des groupes de paroles, ateliers ou activités pour adultes isolés (café-rencontre, groupes de soutien, ateliers créatifs…). Pour ceux qui hésitent à se lancer seuls, un accompagnement en consultation psychologique peut être une première étape, où l’on apprend à reconstruire sa sécurité intérieure avant de renouer avec le collectif.
Psychologue – Mme Charlotte Cession, à Esneux, propose un suivi individuel ou familial adapté à chaque histoire (problématiques liées à l’attachement, aux traumas de relation, aux ruminations et anxiétés liées à la solitude).
La sortie de la solitude n’est pas toujours synonyme de retour à une vie sociale intense. Pour certains, trouver un équilibre entre moments en solitaire et espaces d’échange est la clef d’un bien-être durable. Voici quelques leviers pour transformer la solitude en ressource :
Ce parcours demande de la persévérance et, souvent, plusieurs tentatives avant d’aboutir à une réelle satisfaction relationnelle ou à une paix intérieure renouvelée. Mais il est à la portée de chacun.
Oui, la littérature scientifique s’accorde pour dire que la solitude persistante est un facteur de risque aussi sérieux que le tabagisme ou la sédentarité. Holt-Lunstad et al. (2015) montrent que le risque de mortalité prématurée est accru chez les personnes isolées. De plus, le stress chronique associé à la solitude favorise le développement de troubles de l’humeur, anxiété, troubles du sommeil, et impacte même le système immunitaire.
Non. Certaines sont choisies et permettent de se ressourcer, de se recentrer. Le problème apparaît lorsque la solitude devient contrainte, douloureuse ou subie, avec un sentiment de vide ou d’inadaptation qui perdure.
Consulter un psychologue à Esneux ou à Liège offre un espace neutre pour comprendre les causes profondes de sa solitude, exprimer ses ressentis, travailler sur l’estime de soi, identifier les croyances limitantes et retrouver des stratégies d’ouverture progressives.
Le soutien passe avant tout par l’écoute active, la non-jugement, la proposition d’activités partagées et l’encouragement à consulter, en respectant le rythme de la personne. Evitez les « tu devrais sortir plus » ou les conseils culpabilisants. Orientez vers du soutien professionnel ou des groupes adaptés en province de Liège ou ailleurs.
La solitude persistante chez l’adulte est une situation fréquente et lourde de conséquences, mais jamais inéluctable. En identifiant les mécanismes à l’œuvre, en s’autorisant à demander du soutien, en osant des premiers pas timides vers l’autre, il est possible de renouer peu à peu avec la confiance, la joie et l’appartenance. Les psychologues de la région liégeoise, comme Mme Charlotte Cession à Esneux, sont à disposition pour accompagner ces démarches avec bienveillance et expertise.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter : Cet article sur la dépression masquée ou à découvrir d’autres thématiques sur les motifs fréquents de consultation psychologique pour adultes à Liège.
Références scientifiques :
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