Psychologue – Mme Delphine Gilman
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 54 96 32
La solitude décisionnelle est un trouble méconnu mais omniprésent, qui touche une multitude de dirigeants, cadres et entrepreneurs en province de Liège. Ce phénomène s’insinue sans faire de bruit, s’accentue siècle après siècle, et pèse de plus en plus lourdement sur les épaules de ceux qui sont supposés “avoir la main” : managers, chefs de PME ou responsables d’équipes. À la périphérie liégeoise, ce mal silencieux s’exprime à travers l’isolement, le stress, la pression de devoir avoir raison et l’impression d’un gouffre entre la personne qui décide… et tous les autres.
Mais d’où vient ce sentiment de solitude extrême chez le décideur, même entouré ? Quels en sont les rouages psychologiques ? Comment repérer le piège de l’isolement alors que l’extérieur n’en perçoit souvent rien ? Surtout, comment sortir de cette impasse psychologique sans altérer son autorité, son leadership… ni sa santé mentale ?
Dans cet article approfondi, à destination des chefs d’entreprise, dirigeants, cadres supérieurs et entrepreneurs de Liège, nous proposons un décryptage scientifique et des pistes d’action concrètes, pour comprendre et rompre la solitude décisionnelle, cette compagne invisible des leaders performants.
Prendre des décisions de taille, souvent dans des contextes d’incertitude, représente la mission quotidienne des dirigeants. Or, plus les responsabilités augmentent, plus le sentiment d’isolement s’installe. Ce phénomène, nommé solitude décisionnelle, se définit par un isolement subjectif vécu lors de la prise de décisions importantes. Il s’agit d’une difficulté à trouver des pairs, un espace de réflexion neutre, ou un soutien émotionnel à la hauteur des enjeux.
Selon une enquête menée auprès de managers européens, près de 70% des dirigeants admettent souffrir de solitude face à des décisions cruciales dans leur carrière (Sydoryk, et al.). À Liège, la taille humaine des structures et la proximité relationnelle ne prémunissent pas contre ce phénomène, au contraire. Les attentes élevées, la confidentialité, la nécessité de protéger ses collaborateurs rendent le processus décisionnel particulièrement solitaire.
Ce sentiment, loin d’être anodin, se manifeste par :
À Liège et en Belgique, la culture locale peut renforcer ce phénomène : volonté d’effacement de ses états d’âme (pour rester crédible), souci de préserver ses équipes, crainte de se montrer vulnérable. Les dirigeants se placent ainsi en observateurs isolés, sur leurs propres décisions – ce qui met en péril leur santé mentale à long terme.
Plusieurs facteurs expliquent la prévalence du phénomène parmi les entrepreneurs et managers liégeois :
Plus la hiérarchie est verticale et les enjeux lourds, plus la responsabilité pèse sur une seule personne. Le dirigeant porte la vision, l’identité et parfois la survie de l’organisation, ce qui rend le partage décisionnel delicat.
L’imaginaire collectif et les mythes entrepreneuriaux valorisent la figure du chef “aux commandes”. Pourtant, ce modèle héroïque est contreproductif : il crée une pression interne pour tout maîtriser, être infaillible – accentuant l’isolement (“si je doute, c’est que je ne suis pas à la hauteur”).
À la tête d’une PME ou d’une équipe à Liège, il est difficile de se confier à ses collaborateurs sans risquer de semer l’incertitude ou de se retrouver déstabilisé dans sa posture de leader. Nombreux sont ceux qui n’osent évoquer leurs doutes, de peur d’abîmer leur autorité, leur image, voire leur légitimité.
Si, en province de Liège, il existe de nombreux réseaux business et entrepreneuriaux, les espaces neutres, bienveillants et confidentiels spécifiquement dédiés à l’expression des doutes et questionnements des décideurs restent peu visibles, voire absents.
À force d’endurer ce sentiment d’isolement, un dirigeant expose sa santé mentale à des risques majeurs :
Des études scientifiques confirment le lien étroit entre solitude décisionnelle et altération du bien-être psychique chez les managers (Reknes, et al.).
La première difficulté réside dans la capacité à identifier le problème. Beaucoup de dirigeants, en province de Liège comme ailleurs, banalisent ces sensations désagréables ou considèrent qu’il s’agit là “du prix à payer”. Ils attribuent leur mal-être à une surcharge ou à une fatigue passagère. Voici quelques indices à surveiller chez soi :
En province de Liège, cet isolement décisionnel peut, à terme, se traduire par une baisse d’engagement au travail, des comportements d’évitement ou, à l’inverse, un hypercontrôle sur les processus.
Derrière ce malaise se cachent plusieurs mécanismes psychologiques :
Certains sujets (fusions, licenciements, arbitrages stratégiques) requièrent une discrétion absolue, rendant impossible la recherche de soutien parmi les collègues, amis, voire la famille. Le dirigeant se retrouve seul face à des choix qui engagent l’avenir de toute une structure.
Très courant chez les chefs d’entreprise liégeois, ce mythe du self-made-man ou de la self-made-woman intensifie la solitude. On pense ainsi protéger les autres, tout en se condamnant à l’isolement.
Nombre de dirigeants relatent une pudeur, voire une culpabilité à se tourner vers des pairs ou des experts extérieurs, par peur d’être jugés incompétents ou faibles.
Confier ses doutes à un membre du personnel, même fidèle, peut exposer à des rivalités, à des difficultés relationnelles ultérieures. Le chef privilégie alors le silence… au risque de s’enfermer dans la boucle de la rumination.
Rompre l’isolement décisionnel n’implique pas de renoncer à sa place de leader, bien au contraire. Il s’agit de retrouver un équilibre entre l’exigence de la fonction et ses besoins psychiques. Voici des pistes.
L’auto-analyse, l’habitude de tenir un journal de bord ou un carnet de réflexion permet de prendre conscience de ses questionnements récurrents, des scénarios qui génèrent du doute ou de l’angoisse. Cette démarche ne signifie pas faiblesse : elle permet de mieux solliciter les aides adéquates au bon moment.
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L’une des solutions les plus efficaces est de participer à un réseau confidentiel de pairs (dirigeants liégeois ou entrepreneurs de la région). La constitution de groupes de mastermind ou l’accompagnement individuel par un psychologue du travail permettent de partager des enjeux stratégiques, de bénéficier d’un miroir bienveillant et d’outils de gestion du stress adaptés à la fonction dirigeante.
La confusion fréquenté entre le “je” du dirigeant et son rôle professionnel majore l’isolement. Prendre conscience que ses doutes, peurs, ou émotions n’altèrent en rien la compétence ni la valeur humaine du chef d’entreprise s’avère capital.
Intégrer la démarche du feed-back, non comme un signe de faiblesse, mais comme une démarche d’intelligence collective. Solliciter régulièrement un regard extérieur et lucide (board, coach, pairs) enrichit la qualité des décisions… tout en allégeant la pression interne.
Nombre de cadres liégeois oublient la nécessité de déconnexion (sport, expression corporelle, méditation). Ces plages coupées du travail permettent de renouer avec ses ressources internes. La prise de recul physique aide à relativiser l’enjeu dramatique, à calmer le mental et à clarifier les choix.
Développer son intelligence émotionnelle – à travers la prise de conscience de ses émotions, leur accueil, leur gestion – contribue à vivre la fonction de décideur sans s’y laisser enfermer ni submerger. Ce travail peut être accompagné par un professionnel formé en psychologie du travail à Esneux.
La consultation d’un psychologue spécialisé dans l’accompagnement de dirigeants et de managers n’est ni un aveu de faiblesse, ni le signe d’un “problème”. Il s’agit d’une démarche de prévention, d’optimisation et de croissance personnelle. Les bénéfices sont multiples :
À Esneux, proche de Liège, Mme Delphine Gilman accompagne de nombreux chefs d’entreprise, managers ou consultants englués dans la solitude décisionnelle. Par une écoute active, des outils issus des sciences cognitives et des mises en situation, elle leur permet de retrouver confiance en leur fonction et en eux-mêmes, de façon pérenne.
Dans la région de Liège, une dirigeante de PME témoigne : “J’ai l’impression d’être la colonne vertébrale de mon entreprise. Dès que le doute surgit, je n’en parle à personne. Cela me donne l’impression d’être la seule à tirer le bateau. Au fil du temps, j’ai développé une procrastination décisionnelle, de peur d’assumer seule une erreur… J’ai fini par oser évoquer cela en consultation, ce qui m’a permis de nommer et assouplir mes processus internes.”
Les dirigeants et cadres de la province de Liège aspirent à la performance, à l’innovation, mais aussi à l’équilibre et à la préservation de leur santé mentale. Admettre la solitude décisionnelle, la comprendre et la traverser, c’est ouvrir la porte au vrai leadership : celui qui conjugue lucidité, confiance en soi, et capacité à faire grandir la structure tout en préservant ce qui fait la force d’un chef – son humanité.
La démarche vers un soutien psychologique professionnel, tel que proposé à Esneux par Mme Delphine Gilman, permet d’aborder de façon confidentielle les risques d’isolement, de burn-out, et de construire des stratégies concrètes pour élargir son champ de réflexion et retrouver du plaisir dans la prise de décision.
La prévention et le dépistage précoce de la solitude décisionnelle sont essentiels. Inviter les dirigeants de la région liégeoise à nommer ce vécu, c’est leur permettre de :
Le recours à des professionnels de la psychologie du travail complète les dispositifs internes (coaching, mentoring, réseaux), prenant en charge le volet émotionnel, cognitif et symbolique de la fonction dirigeante.
De récentes études montrent que stress chronique et isolement psychique sont des facteurs majeurs de troubles somatiques : douleurs musculaires, tension cervicale, maux lombaires. Les chefs d’entreprise sollicitent parfois un ostéopathe à Liège pour soulager ces maux… sans soupçonner leur dimension psychologique. Il est donc essentiel de combiner prise en charge corporelle et accompagnement psychologique, notamment en cas de douleurs persistantes liées à la posture de décision.
Pour plus d’informations sur la gestion des douleurs corporelles associées au stress décisionnel, consultez également cet article : motifs fréquents de consultation chez l’ostéopathe à Liège.
Pour approfondir :
En définitive, la solitude décisionnelle est un symptôme du modèle classique du leadership, mais elle n’a rien d’une fatalité. À Liège, nombreux sont les cadres, entrepreneurs et chefs d’entreprise qui franchissent aujourd’hui le pas de l’accompagnement individuel. Ce travail psychologique, loin de s’opposer à la performance, la nourrit de façon durable, et contribue à la vitalité des organisations. S’autoriser un espace d’expression, s’entourer, se ressourcer, c’est investir dans la longévité de son projet professionnel… et dans son propre équilibre intérieur.
Pour une aide personnalisée, confidentielle et experte en province de Liège :
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