Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Après une chirurgie, l’image que l’on porte sur soi se fissure. Un peu comme un miroir que la vie, un geste médical, une maladie ou un accident a éclaté. D’un coup, ou doucement, c’est selon. Ce bouleversement peut toucher les femmes ayant subi une mastectomie, une reconstruction mammaire, une ablation, de la chirurgie pelvienne, ou les hommes opérés de la prostate, du pénis, voire après une stomie digestive, voire certains accidents de la vie.
Mais pourquoi cette nouvelle donne vient-elle gripper la sexualité ? Le rapport au corps et à la sensualité se trouvent, disons-le, bouleversés. Parfois, on ne reconnaît plus cette enveloppe de chair et d’os dont on avait pourtant l’habitude. Là où, avant, on se sentait plutôt à sa place, aujourd’hui c’est le doute qui est au rendez-vous. C’est le grand saut dans l’inconnu…
Sexualité post-opératoire ne signifie pas toujours « absence de sexualité ». Mais ce qui est systématique, c’est ce face-à-face obligé avec le miroir, les cicatrices, les sensations nouvelles, la peur que le partenaire ne regarde plus comme avant. Là, ce sont des montagnes russes émotionnelles. On craint l’épreuve du regard de l’autre. On peut éviter les miroirs. Ou, quand ils sont là, on détourne le regard.
Dans le cabinet de Sabrina Bauwens, sexologue à Esneux, on entend souvent cette phrase : « Je ne me reconnais plus. Mon conjoint non plus, je crois… » Ces mots, ils en disent long. Sur la difficulté à apprivoiser ce nouveau corps, ces peaux modifiées, ces sensations parfois absentes ou trop présentes.
Pourquoi une opération vient-elle si souvent toucher la sexualité ? La réponse est multiple. D’abord, parce qu’on ne s’appartient plus vraiment après un geste chirurgical. La médecine nous a réparé ou soigné, oui, mais la réparation extérieure n’efface pas la tempête intérieure. Ensuite, la peur de la douleur, du rejet, du ridicule parfois, s’invite. La honte… ou la comparaison (avant/après) s’insinue dans le couple. Et enfin, parce que, pour beaucoup, la sexualité est encore taboue. On n’en parle pas aux médecins, ni même parfois au partenaire. Alors la frustration s’accumule en silence.
Imaginons, par exemple, la patiente soignée pour un cancer du sein en Belgique. Mastectomie totale : plus un sein, mais une prothèse. Certaines retrouvent vite leurs marques, d’autres s’expriment en cabinet : « Je me sens mutilée ». Pour l’homme opéré de la prostate à Liège, pareil : « J’ai l’impression d’avoir perdu ma virilité. » C’est ce jeu de domino. L’estime vacille, la libido aussi. Parfois pour un temps… Parfois plus longtemps.
C’est ici que commence l’accompagnement en sexologie. On travaille autant les pensées que les sensations. Pourquoi ? Parce que le plaisir (ou son absence) n’a rien de mécanique : il descend aussi dans la tête, dans le regard que l’on porte sur soi. C’est le fameux « Je ne me plais plus à moi-même donc, difficile de me livrer à l’autre ».
Et ce n’est pas réservé à quelques personnes. Plus d’un tiers des patients opéré·es pour un cancer signalent des troubles sexuels dans l’année qui suit. Une étude – que l’on verra plus loin – évoque même jusqu’à 80 % de troubles du désir après certains actes chirurgicaux. Mais, souvent, la gêne fait taire ces maux. Or il existe des solutions. C’est le cœur de la consultation en sexologie.
Cet état des lieux, c’est aussi ce que trouve la sexologue Sabrina Bauwens dans sa pratique chez des patients concernés par des troubles sexuels après un événement physique ou psychique. Sans dramatiser. Mais sans minimiser non plus.
📢 Petite parenthèse avant d’aller plus loin : si vous habitez aux alentours de Liège, n’hésitez pas à consulter une spécialiste. Il suffit parfois d’oser demander de l’aide pour inverser la tendance. Vous y pensiez ?
Quand le corps change, c’est un peu comme devoir habiter une nouvelle maison dont les murs auraient changé de place. Certains jours, on ne sait plus très bien où sont la porte ou les fenêtres. On avance à tâtons. Difficile d’allumer la lumière…
La reconstruction de l’image de soi n’est ni linéaire ni rapide. Elle se fait par étapes, comme la remise à flot d’un bateau après la tempête. Mais quelles sont ces marches à gravir ? Peut-on les accélérer ? Et qui peut aider dans ce singulier cheminement ?
Première étape : la phase du choc et du deuil. On ne parle pas de pleurs à chaque minute, mais d’un moment où le cerveau enregistre que les choses ont changé. C’est brutal ou insidieux : « Cette cicatrice ne partira pas. Je dois vivre avec. » Chez certains, la colère surgit. Chez d’autres, un certain fatalisme. « Je ne serai plus jamais comme avant… » Peut-être l’avez-vous déjà pensé ?
La deuxième phase, c’est celle – parfois très discrète – où l’on tente de reconstruire. Parfois, franchement. Parfois à la dérobée, comme en cachette. Cela passe par des petits gestes anodins haussés en exploits : oser se regarder dans le miroir, toucher la cicatrice, demander au partenaire un regard doux (et patient). Parler. Pleurer. Et recommencer. Certaines personnes-comptent même les jours sans câlin, d’autres évitent la sexualité. Tout est normal. Il faut du temps pour que cette peau redevienne sienne.
Troisième étape : la redécouverte sensorielle. C’est là que la sexologue entre en jeu. Comment refaire alliance avec ces sensations timides ou nouvelles ? Là on aborde des questions plus intimes : « Et ma libido ? Et la pénétration ? Et si je n’ai plus envie — ou plus confiance en moi ? » Ressentir du plaisir change, parfois même la façon « d’atteindre » l’orgasme. Ce n’est pas un échec, c’est un déplacement. Les sexologues le savent : la routine d’hier ne fonctionne plus aujourd’hui. Il faut inventer ensemble d’autres façons de vivre l’intimité.
Un exemple : une femme opérée du sein expliquait avec humour « Je dors maintenant côté cicatrice, justement pour ne pas oublier. Au début, je voulais la cacher, aujourd’hui elle fait partie de moi. » Certains hommes ayant une stomie digestive osent à nouveau enlever le t-shirt à la plage, ou expliquer à leur nouvelle compagne ce tube discret mais encombrant. Ces petits « exploits » sont des victoires.
Mais parfois la souffrance s’attarde. On se sent encombré de soi-même. L’angoisse revient. Face à ça, le rôle de l’accompagnement psychosexuel est capital. Il ne s’agit pas de donner des recettes, mais d’avancer à deux, voire à trois si le couple consulte. Travailler sur l’image corporelle ne se résume pas à « s’accepter ». C’est apprendre à vivre avec (un peu comme apprivoiser une bête sauvage). Apprivoiser… pas aimer tout tout de suite.
Pendant cette reconstruction, la parole est souvent difficile à libérer sans peur d’être jugée. C’est pourquoi la présence d’une sexologue expérimentée comme Sabrina Bauwens apporte un espace sécurisé pour déposer ces mots, ces peurs, ce chagrin, mais aussi – parfois – ces rires. Car c’est aussi dans la tendresse et l’humour que se libèrent les tensions, les tabous, et qu’on retrouve peu à peu son image. Le véritable frère humain n’a rien d’un modèle parfait de magazine : il a ses failles, ses cicatrices, ses histoires à raconter. Et c’est bien cela qui rend unique.
Enfin, c’est convaincu·e qu’on peut s’offrir la possibilité d’une sexualité heureuse après une opération. Si vous cherchez à travailler la question du regard sur soi et la sexualité, un accompagnement professionnel peut transformer radicalement le vécu.
Souvenez-vous : le regard que vous posez sur votre nouveau corps peut devenir bien plus doux qu’attendu. Mais il a besoin de temps, de bienveillance (et souvent d’un coup de pouce extérieur) pour s’installer.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Vous vous demandez à quel moment il est pertinent de consulter ? Ou bien si ce n’est pas « trop tôt », « trop tard », « exagéré », « inutile » ? Bonne nouvelle : il n’y a pas de mauvais moment pour demander de l’aide. Une question, cela se pose dès qu’elle s’invite.
En sexologie, la prise en charge post-opératoire est devenue, ces dernières années, un enjeu prioritaire. Les données sont claires : 40 à 80 % des patients opérés présentent une souffrance psychologique, une baisse de la confiance ou de la libido, voire des blocages sexuels plus ou moins marqués. Quelle soit la localisation : sein, prostate, utérus, stomie, chirurgie de l’appareil sexuel… La peur du rejet par le partenaire et le sentiment de ne plus être « désirable » sont presque systématiques. Et maintenant ? On fait comment dans la vraie vie ?
Nombre de patients vivent ces difficultés de manière isolée, N’hésitez donc pas à consulter un professionnel ou à tester une thérapie de couple ou individuelle, même sans partenaire. Le but : reprendre doucement confiance, comprendre les mécanismes, dépasser la honte ou le blocage du désir.
Vous venez de subir une opération à Liège ? Parfois, la gêne sexuelle ne se déclare pas tout de suite, mais des mois (voire des années) après. Pas de panique : il n’y a pas d’échéance pour aller mieux. Le chemin de reconstruction est propre à chacun. Certains patients témoignent après un cancer, « la vie sexuelle s’est arrêtée pendant deux ans, puis elle s’est réinventée, différemment ». Pour d’autres, une nouvelle relation amoureuse fait ressurgir ce manque de confiance. Bref, il faut répondre présent à la demande du patient, pas du calendrier !
La consultation en sexologie, ce n’est pas qu’une question de sexualité telle qu’on l’imagine (acte physique, performance, érection, orgasme). Beaucoup moins technique qu’on croit. On y parle aussi (surtout !) du rapport au corps, de l’estime, de la possibilité de ressentir à nouveau du plaisir ou simplement du désir. Et ça ? C’est souvent le premier domino. Car entre l’attente et la réalité du terrain, il y a un monde.
Le rôle du ou de la sexologue est d’aider la personne à retrouver l’alliance avec son corps, à explorer de nouveaux moyens de vivre le plaisir – seul·e ou en couple. Oui oui, le plaisir n’est pas réservé à la sexualité « classique ». La redécouverte sensorielle, le toucher, le dialogue, la tendresse… Autant de facettes incluses dans la sexualité humaine. Parfois aussi, la prise en charge vise à dépasser les complexes masculins et retrouver une intimité satisfaisante, loin du stéréotype de la “performance”.
En pratique, plusieurs outils sont disponibles en cabinet de sexologie, selon le parcours et les besoins de chacun :
Soutien psychologique individuel centré sur l’image corporelle
Thérapie cognitivo-comportementale : repérer et modifier les pensées auto-dévalorisantes
Guidance sensorielle : réapprivoiser les caresses, les sensations, le plaisir hors de la « performance »
Travail sur le couple : restaurer la communication et la complicité, réinventer le désir
Accompagnement dans l’annonce au partenaire, gestion de la peur du rejet, de l’abandon
Décryptage des troubles sexuels spécifiques (sécheresse vaginale, absence d’érection, douleurs…)
Et vous ? Vous pourriez aborder l’un de ces sujets, ou un tout autre qui vous chiffonne. Rien n’est « trop bête ». L’accompagnement est toujours personnalisé. Le chemin n’est jamais linéaire. Mais chaque pas compte et c’est souvent le premier le plus difficile (oser parler !).
Les couples, dans ces situations, vivent souvent un « décalage » de rythme. Tandis que l’un souhaite revenir à une vie intime « comme avant », l’autre a besoin de temps, ou redoute l’acte sexuel. Il est crucial que la communication conjugale soit accompagnée pour sortir du schéma incompréhension/doute/blocage. Parfois, quelques séances suffisent à relancer le dialogue, l’estime mutuelle. Parfois, il faut plus longtemps et explorer le pourquoi du blocage (peur de la douleur, de la déception, ou du regard négatif ?). Mais la sexualité de couple n’a rien d’un long fleuve tranquille : c’est un terrain d’expérimentations, de renégociation, d’inventivité… parfois de fous rires aussi.
Vous habitez en Belgique et cherchez à “réinventer” un quotidien sexuel bouleversé ? Sachez-le : la majorité des patients retrouvent une forme d’équilibre (parfois inédit, inespéré) après quelques mois d’accompagnement. Osez franchir le pas : il n’y a pas d’âge, ni de blessure trop « petite » pour être prise en considération.
L’après-opération chamboule souvent la vie de couple. Parfois, la communication explose. Dans d’autres cas, le silence s’installe. Dans les deux cas, la sexualité se retrouve au centre de nombreux questionnements. « Vais-je encore plaire ? Sera-t-il/elle patient(e) ? Peut-on réapprendre l’intimité ensemble ? » Oui. Mais là encore, ce n’est pas magique : il faut de la patience, de la créativité, et surtout de l’écoute mutuelle. Et souvent, un coup de pouce professionnel.
Après une chirurgie, beaucoup de couples tombent dans un piège : ne rien dire. Par peur de blesser, d’inquiéter, de gêner. C’est humain : le silence peut sembler plus doux que l’expression des craintes. Mais il s’installe alors un non-dit qui emprisonne les deux partenaires. L’un souffre de ne pas être « désiré·e » comme avant, l’autre n’ose pas proposer de peur de raviver une douleur physique ou psychique. Puis, la distance s’installe. Plus on attend, plus le mur grossit.
Le rôle de la sexologue, ici, est d’ouvrir ce dialogue… dans un cadre neutre, sans jugement. Les outils sont multiples : jeux de questions, exercices de redécouverte sensorielle, travail sur le toucher non sexuel. Le but n’est pas le « retour à avant ». C’est la réinvention, ensemble, d’une manière de vivre la complicité. Et ça, c’est une aventure à deux !
Parmi les exercices proposés, on trouve souvent :
Prendre un temps pour parler chacun de ses ressentis, hors du lit, sans passer par la case reproche.
Faire l’inventaire des peurs : peur de la douleur pour l’un(e), peur du refus pour l’autre. Et si on les disait à voix haute ?
Oser introduire des nouveautés : caresses, massages, bain en duo, chansons, jeux visuels, paroles tendres… sortir du “script” connu.
Accepter que le désir puisse varier, osciller, revenir par surprise… ou pas. Rien n’est figé. Et parfois, ce n’est pas la sexualité qui revient en premier, mais simplement le plaisir du toucher, du contact, de la tendresse. Et cela, c’est déjà beaucoup !
On oublie trop souvent que la sexualité n’est pas une performance. Elle s’exprime aussi dans le plaisir simple d’être ensemble, de se sourire, de se sentir regardé avec amour ou tendresse. C’est ce filet qui retient le couple quand le reste vacille…
À l’inverse, si la frustration s’installe, si chaque tentative tourne court, si le partenaire refuse ou craint toute aventure sexuelle, il ne faut pas attendre d’être au bord de la rupture pour oser consulter. Trop de couples se replient par peur — du conflit, de la déception, ou du rejet. Là encore, il n’y a ni honte, ni pathologie. C’est un passage, parfois long, mais souvent guérissable (avec du courage… et un accompagnement). Si besoin, consultez un professionnel spécialisé sur la communication sexuelle dans le couple à Liège pour relancer le dialogue.
Dans le cabinet de Sabrina Bauwens, nombreux sont ceux qui le disent : « Je pensais que c’était fichu… et finalement, on a retrouvé une forme de complicité inédite. On a appris à faire autrement ! » Dans certains cas, la sexualité se réinvente, s’adapte, s’adoucit. Le plus dur ? Oser dépasser sa pudeur, dire ce qui fait mal, ce qui manque, ou ce qu’on ose à peine espérer. Le rôle du ou de la sexologue est là : proposer un espace hors jugement où chaque partenaire peut se dire et s’entendre.
Enfin, n’oublions pas que chaque étape franchie en couple est une victoire. Même un rapprochement « raté » peut rapprocher, pour peu qu’il fasse naître un rire, une tendresse, une complicité nouvelle. L’humanité ne réside jamais dans la perfection, mais dans la capacité à traverser les tempêtes… main dans la main.
Après tout ce que l’on a traversé : hospitalisation, douleurs, examens, peurs, fatigue… retrouver le plaisir sexuel n’est pas toujours la priorité. Pourquoi alors insister ? Parce que, pour beaucoup, « retrouver le désir » (ou le plaisir) signe la véritable guérison, celle de la vie qui reprend le dessus. C’est alors que le corps, pourtant cabossé ou différent, se remet (enfin) à exister pour le plaisir, pas seulement la survie.
Mais ici, la question nous brûle les lèvres : comment distinguer les attentes réalistes des faux espoirs ? Ce n’est pas un retour en arrière, mais bien une exploration de nouvelles routes (souvent insoupçonnées !). La peau peut être différente, la sensibilité modifiée, les gestes autrefois simples deviennent sources de gêne. Parfois, il faut désapprendre avant de réapprendre. Être curieux, tester, tâtonner… comme dans les premières fois.
Dans cette phase, la sexologue propose souvent des exercices sensoriels. Apprendre à reconnaître ce qui reste agréable, ce qui l’est moins. Chercher « là où ça fait du bien », sans s’imposer un but. Comment ? Parfois en posant simplement la main, en caressant la zone opérée, en réhabilitant les sensations « autres » (peau, mains, bouche, odeurs, souffle…). Chaque sensation nouvelle ou différente est une victoire sur l’abattement.
L’humour a aussi sa place : certains couples testent mille positions, tentent des jeux « à l’aveugle », s’amusent à redécouvrir leur sensualité sur d’autres modes (parole, musique, fantasmes…). Pour d’autres, c’est par le toucher, le massage, la tendresse. On oublie trop souvent que l’orgasme n’est ni obligatoire ni le seul but. Pour beaucoup, la simple possibilité de se sentir « vivant·e » dans la rencontre de l’autre suffit déjà à retrouver confiance en soi.
Parmi les solutions les plus efficaces rapportées par les patients :
Créer des rendez-vous “d’intimité douce” hors du lit, pour réinvestir la sensualité
Apprendre à demander plus, ou différemment : « Peux-tu m’embrasser ici ? », « J’ai envie d’essayer, mais je crains… »
Prendre le temps de redéfinir ce qu’est “une bonne sexualité” : moins de performance, plus de découverte
Doser l’humour et l’imprévu pour briser la glace et relancer le désir
Accepter les périodes sans sexualité, mais valoriser chaque progrès, même minime
Ne pas réduire la sexualité à la pénétration ou à l’orgasme : la palette de sensations est infinie, il suffit d’oser la colorier d’une manière nouvelle
À retenir : la sexualité “après” n’est ni meilleure ni moins bonne, elle est différente. Mais dans cette différence, il y a place pour la curiosité, l’inventivité, la joie d’être là, simplement présent à soi et à l’autre. Si vous cherchez une consultation axée sur la gestion de la performance, la peur ou l’anxiété sexuelle, sachez que chaque histoire est unique et mérite un accompagnement à la carte.
En conclusion, la sexualité post-opératoire n’est ni une fatalité ni un handicap : c’est un champ de possibles, à redéfinir en douceur, soutenu, si besoin, par des professionnels formés. N’ayez pas peur d’en parler. Le bonheur d’une sexualité retrouvée, même différente, est à la portée de tous, pour peu qu’on s’en donne la chance.
Comment se réconcilier avec son corps après une opération impactant la sexualité ?
Il faut d’abord accepter la transition, prendre le temps de redécouvrir chaque sensation, sans pression. L’accompagnement par une sexologue et le soutien du partenaire aident à réapprivoiser l’image corporelle et à renouer avec l’estime de soi.
Pourquoi consulter une sexologue après une intervention chirurgicale touchant la sphère intime ?
Car le vécu post-opératoire bouleverse souvent le rapport à soi et à l’autre, générant parfois blocages, pertes de désir ou difficultés de communication. La sexologue propose des outils concrets pour surmonter ces difficultés et retrouver confiance et plaisir.
Faut-il attendre longtemps après l’opération pour s’occuper de sa sexualité ?
Non, aucun délai n’est imposé : chacun avance à son rythme, selon ses besoins et ressentis. Il est toujours possible de consulter, même longtemps après l’opération, dès l’apparition d’une gêne ou d’un blocage intime.
Quand faire appel à la thérapie de couple post-opératoire ?
Dès que la communication ou la complicité dans le couple semble fragilisée par l’opération, la consultation conjointe permet de renouer le dialogue et d’inventer de nouveaux modes d’intimité, adaptés à la situation de chacun.
1. Ussher J.M., Perz J., Gilbert E. – Perceived causes and consequences of sexual changes after cancer for women and men: A mixed-methods study. European Journal of Cancer Care, 2015. Résumé : L’étude analyse l’impact psychosexuel des traitements du cancer chez l’adulte, mettant en évidence l’importance de l’accompagnement professionnel dans la réadaptation sexuelle post-chirurgie.
2. Reese JB, Porter LS, Somers TJ, Keefe FJ. – Pilot feasibility study of a couple-based intervention for sexual concerns after localized prostate cancer treatment. Journal of Sex & Marital Therapy, 2012. Résumé : Un programme de thérapie de couple améliore l’adaptation sexuelle et relationnelle après chirurgie prostatique.
3. Fobair P, Spiegel D. – Concerns about sexuality after breast cancer. Breast Journal, 2009. Résumé : L’article discute les principales préoccupations sexuelles chez les femmes après un cancer du sein et insiste sur la nécessité d’une prise en charge multidisciplinaire.
4. Brotto LA, Krychman ML. – Sexual wellbeing of women with breast cancer. Maturitas, 2015. Résumé : Cette revue synthétise les effets de la chirurgie sur la sexualité féminine et les bénéfices de la sexothérapie dans l’amélioration du plaisir et de la confiance en soi.