Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
Les miroirs ne sont pas toujours tendres. Un jour, vous remarquez une ride, un ventre moins plat, un regard fatigué. Ou alors, le désir ne vibre plus comme avant. Les corps changent, c’est une certitude. Mais comment accepter ces modifications sans honte ni angoisse ? Et surtout, comment préserver une sexualité épanouie, sans se sentir “abîmé” ou invisible ? Voilà le vrai défi. En consultation, la sexologue reçoit chaque semaine des femmes, des hommes, de tous âges, qui se posent ces fameuses questions.
Changer de corps, c’est d’abord changer de regard. Le sien, celui du partenaire, et parfois celui de la société… Pas évident. Les magazines, les réseaux sociaux, le médecin : chacun a son mot à dire. Mais la réalité, c’est la vôtre. Entre ce que vous ressentez (votre peau, votre libido, votre fatigue), et ce que l’autre attend… le fossé se creuse. Pas étonnant que tant de personnes, aux alentours de Liège et ailleurs, franchissent la porte d’un cabinet de sexologue avec cette phrase : “Je ne me reconnais plus”.
Problèmes d’image corporelle, perte de plaisir, bouleversements après une maladie, grossesse, séparation, ménopause ou simple passage du temps : accepter ces transformations demande du courage. Et un accompagnement professionnel peut faire toute la différence.
Dans cet article, on va plonger ensemble, sans tabou, dans le monde des changements corporels. Comment les aborder, comment les comprendre (au niveau hormonal, psychologique, sexuel), comment en parler à son partenaire ? Que faire de la culpabilité et de la tristesse ? Et quels outils concrets vous sont proposés, en Belgique, pour retrouver confiance et plaisir ? Suivez le guide pour tourner la page… sans tourner le dos à votre sexualité.
Consulter pour les difficultés relationnelles : comprendre l’intimité autrement
Les rides sont maigres face au bouleversement intime que certaines personnes traversent. Un ventre plus rond, une poitrine qui s’affaisse, ou cette cicatrice qui griffe la peau : à première vue, cela ne devrait toucher que l’estime de soi. Pourtant, en pratique, beaucoup découvrent que ces transformations rongent aussi le désir, la confiance, et le lien au sein du couple. Pourquoi le corps et la sexualité sont-ils si étroitement liés, surtout dans les périodes de changement ?
C’est d’abord une question d’identité. Votre corps, c’est la maison que vous habitez depuis toujours. Quand il change – malgré vous – c’est un peu comme si on repeignait les murs sans votre accord. Vous vous réveillez, et tout semble déplacé. C’est souvent le cas après une grossesse, un cancer, ou la ménopause. Mais aussi, plus subtilement, en vieillissant ou lorsque la fatigue chronique s’installe. Il faut un temps pour réapprendre à habiter ce nouveau “chez soi”.
Ensuite, il y a le poids de la norme. Nos sociétés occidentales glorifient la jeunesse, la minceur, le “corps parfait”. À la télévision comme sur Instagram, les sexualités montrées sont rarement marquées par la maladie, la grossesse ou l’âge. Si votre reflet en diffère, le doute s’invite : suis-je encore désirable ? Ai-je le droit d'avoir du plaisir ?
Ce questionnement nourrit la honte, l’angoisse, parfois la colère. C’est là que la sexualité cale. On s’enferme dans des vêtements amples (psychologiquement aussi), on évite la lumière ou la nudité devant l’autre. Parfois, on s’invente des excuses pour fuir l'intimité (“je suis fatigué ce soir”, “mal à la tête”).
Et puis, souvent, des changements purement physiologiques s'ajoutent encore :
Il y a donc une symphonie de facteurs. Corps, tête, hormones – tout se mélange. Et la honte fait le reste. Vous vous reconnaissez dans ce portrait ? Vous n’êtes pas seuls. Chaque semaine, des patient(e)s de tous âges partagent ce bouleversement avec leur sexologue, que ce soit en cabinet à Liège ou dans les environs.
À ce stade, un constat important : plus on cache le problème, plus il empire. Moins on ose parler de son corps, plus la distance avec l’autre s’installe. Le couple devient alors deux inconnus sous le même toit. Pourtant, le cycle peut s'inverser. Accepter de se faire accompagner, c’est déjà reprendre la main sur sa vie intime.
Quand le plaisir disparaît : comprendre la morosité sexuelle
La biologie a ses lois. En consultation, beaucoup imaginent que le désir “disparaît avec l’âge” ou que “le corps est abîmé et ne reviendra jamais”. Pourtant, la recherche en sexologie montre un tableau plus nuancé, plein de pistes concrètes pour retrouver confiance.
Prenons la ménopause, qui touche chaque femme tôt ou tard : chute d’œstrogènes, sécheresse vaginale, baisses d'énergie, parfois bouffées de chaleur. Les patientes racontent ce malaise : “Je me sens flétrie, vieille.” Pourtant, certains couples découvrent une toute nouvelle tendresse ou complicité à cette étape – à condition de pouvoir accueillir la nouveauté, et de le faire ensemble. Ouvrir le dialogue, c’est déjà un pas. L’accompagnement thérapeutique chez une sexologue formée apporte alors soutien et outils précis.
Côté masculin, l’andropause existe aussi. Lentement, la testostérone baisse. Mais pas seulement avec l’âge ! Parfois, ce sont le stress, la fatigue ou l’insomnie qui s'en mêlent. Il arrive alors de consulter pour des troubles de l’érection ou une diminution du désir. Là aussi, la honte empêche d'en parler, ce qui accroît le malaise. Le saviez-vous ? D’après les études de l’Université de Louvain, près d’un homme sur deux rencontre un souci sexuel “au moins une fois dans la vie adulte”. Oui, 50 %. Plus courant qu’on l’imagine…
Autre situation : après une maladie ou une opération (cancer du sein, de la prostate, chirurgie de l’obésité, etc.), le corps porte des stigmates visibles – cicatrices, prothèses, stomie parfois. L’image de soi s’en trouve bouleversée, mais aussi la sensation (anesthésie, inconfort). Le couple doit, là encore, se réinventer. Pour certains, c’est l’occasion d’explorer autrement la sensualité : plaisir du toucher, caresses, regard différé sur le corps. Plus de performance : place à la tendresse et à l’écoute.
La société elle-même évolue, fort heureusement. La vision binaire, normative, laisse place à l’inclusion de tous les corps. Un adulte avec un handicap moteur, une personne non-binaire, des parents ayant adopté – toutes les histoires sont légitimes. Mais la pression reste là, invisible : “Il faut être désirable.” Or, le réel, c’est que chaque corps change, et que personne ne garde toute sa vie le même reflet dans la glace.
Sexualités et identités de genre : trouvez votre juste place
Ce que la science conseille, et que la sexologue encourage, c’est d’oser le dialogue (avec soi-même d’abord, puis avec l’autre). Et pourquoi pas, de se réapproprier son corps différemment : yoga, massage, sport “plaisir” (jamais contraint), dressing valorisant. Une étude emblématique publiée dans "The Journal of Sex Research" en 2019 montrait déjà : plus on met le plaisir au centre, plus l’image du corps s’améliore. Le cercle vertueux…
Au fond, il s’agit de désapprendre la comparaison. “Je ne serai jamais celui ou celle d’il y a dix ans, mais je peux aimer ce que je deviens.” Simple à dire, pas si simple à sentir. D’où le besoin, souvent, de consulter pour dénouer les fils. À Liège, comme ailleurs.
Tout d’abord, un point rassurant : la sexologue n’est pas là pour juger ni “corriger” votre apparence. Son rôle, c’est d’écouter comment vous vivez, dans votre chair, ce bouleversement. Chacun vient avec un vécu singulier : prise de poids subite, perte d’un sein, poils blancs, tristesse post-partum… Les motifs sont nombreux. Mais la démarche reste la même : accueillir, sans honte, la gêne ou la colère, puis observer comment ces émotions viennent interférer avec la sexualité.
En pratique, la première étape, c’est toujours le dialogue. Le cabinet offre un sas – un endroit où les mots se posent, sans censure ni gêne. “J’ai du mal avec ma cicatrice, je n’ose plus me montrer.” “Je ne ressens plus rien.” “Mon partenaire ne me touche plus, et je me sens abandonné(e)”. Ces confidences, effrayantes au départ, sont pourtant une libération. Donner des mots à la souffrance, c’est la première marche vers la réparation.
Ensuite, la sexologue Charlotte Cession (à Esneux, près de Liège) utilise différentes approches :
Parfois, la sexologue propose d’associer d’autres spécialistes (médecin, kiné, psychologue). Car le corps et l’esprit sont solidaires. S’il y a douleur ou pathologie, on ne la tait pas. On chemine à votre rythme. Le but ? Que la sexualité redevienne une source de plaisir, et non d’angoisse.
Ne croyez pas que “le sexe c’est fini”. Il existe mille et une façons de redécouvrir l’intime à chaque âge, et à chaque étape de la vie. L’important : écouter vos propres besoins. C’est parfois le vrai défi : reconnaître que vous avez changé (et c’est normal).
Dépasser l’anorgasmie féminine : pistes et solutions concrètes
Accepter, ce n’est pas renoncer. C’est apprendre à composer une nouvelle partition à deux. Mais concrètement : par où commencer ? Comment faire quand la gêne est là, tenace, qu’on se sent plus du tout à la hauteur ?
Premier conseil simple : cessez de lutter contre l’émotion qui monte. On ne chasse ni la tristesse ni la colère. Ces émotions sont des signaux précieux. Elles veulent dire quelque chose (écoute de soi). “Je regrette mon corps d’avant”, “Je me sens exclu.e du désir”, “J’ai peur d’être abandonné.e” – ce sont des phrases du quotidien en sexologie.
Parfois, parler seul.e à une amie ou en famille ne suffit pas. Il faut un lieu neutre, professionnel, qui accueille la gêne sans la juger. L’accompagnement par une sexologue est une des clés : tout le monde, à un moment ou l’autre, traverse une mue. Pourquoi s’infliger la solitude ?
Ensuite, il s’agit de changer de regard sur son propre reflet. Oubliez deux minutes le regard extérieur. Comment ressentez-vous votre corps ce matin ? Fatigué ? Fort ? Sensible ? Parfois, il suffit d’un moment d’auto-massages, de respiration ou d’un bain pour retisser des liens. L’image corporelle n’est jamais figée. Le cerveau est plastique. Avec bienveillance, chaque jour, vous pouvez rééduquer vos pensées.
Quelques astuces issu.e.s de la sexologie :
Le principal ? Évitez la comparaison. Votre histoire n’est pas celle du voisin, ni celle de la publicité. Sur Instagram, la lumière est souvent retouchée, dans la vraie vie le corps évolue. Accepter, c’est rarement un chemin tout droit – c’est plutôt une balade avec des bifurcations et des pauses.
À tous les âges, on peut se sentir en décalage. Mais avec du soutien, l’envie et la curiosité, vous pouvez réapprivoiser votre corps. Les preuves sont là : des centaines de patients osent en parler chaque année aux alentours de Liège. Pourquoi pas vous ?
Silence dans le couple : comment briser la glace sans se blesser ?
Retrouver du désir en couple : pistes pratiques et dialogue
Vous n’êtes pas le seul à changer. Dans la majorité des cas, votre partenaire vieillit aussi, se métamorphose aussi, doute aussi. Pourtant, un silence s’installe souvent. Par peur de blesser, par gêne (“ça va passer”) ou parce qu’on ne sait pas par où commencer… Les mots restent coincés dans la gorge. Mais le silence, c'est comme de la mauvaise herbe dans un jardin de couple : il étouffe tout sur son passage.
D’après les retours de terrain, un couple sur deux traverse une crise de confiance quand un.e partenaire connaît une transformation majeure (maladie, ménopause, prise ou perte de poids, etc.). Que peut apporter la sexologue ? Son rôle n’est pas de “sauver” une vie intime tombée en ruine, ni d’imposer une norme. C’est plutôt de proposer un cadre, une feuille de route pour réapprendre le plaisir à deux. Un peu comme un entraîneur de danse qui aide à retrouver le rythme ensemble.
Voici comment ça se passe, concrètement, dans un cabinet en Belgique :
Le plus important, c’est de retrouver de la complicité. Même si le corps a changé, le désir ne meurt pas. Il se transforme, se déplace. On découvre alors d’autres zones érogènes, d’autres rythmes, d’autres plaisirs.
Attention, la consultation ne consiste pas à “tout dire tout de suite”. La parole se construit par étapes. Il arrive d’ailleurs qu’on rit beaucoup au fil des séances, ou qu’on pleure. Que le couple s’offre une nouvelle séduction : un regard, une chemise neuve, et la capacité d’oser demander. “J’aimerais que tu me touches là ; pas ici”. Parfois, ça change tout.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un accompagnement de 6 à 8 séances permet souvent de rebooster la complicité, et de s’accepter ensemble dans la nouveauté. Aucune raison de s’en priver.
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Il existe mille et un chemins pour retrouver le goût de son propre corps. La sexologie contemporaine ne se contente pas d’écouter – elle propose des outils adaptés à chaque étape.
En voici certains, si vous vous sentez prêt à tester :
Anecdote : une patiente déclarait, à la sixième séance, “Je croyais que je n’aimais plus mon corps. Mais en fait, c’est la fatigue et la peur qui me fermaient. Dès que j’ai osé retrouver la lumière, je me suis vue autrement, et mon compagnon aussi.” Comme quoi, tout est affaire de permission intérieure.
Les sexologues travaillent aussi à déconstruire les clichés, la pression à “vouloir tout retrouver comme avant”. Car ce n’est pas possible, ni même souhaitable. Toute cicatrice, toute ride, chaque changement porte une histoire. Valoriser cette singularité peut devenir un moteur de séduction. Votre différence est un atout – pas toujours facile à croire, mais vrai !
En Belgique, de nombreux groupes de parole ou ateliers existent autour du corps et de l’estime de soi. Demander conseil à sa sexologue, c’est ouvrir la porte à ces rencontres et à l’expérimentation. Même chose pour le couple : des jeux de sensualité, des week-ends thématiques, ou simplement une escapade à deux pour “sortir du quotidien”. Beaucoup témoignent d’un regain de désir et de complicité en essayant… Pas besoin de changer tout, juste de réintroduire de la nouveauté.
Sexualités LGBTQ+ : accompagner chaque corps à sa façon
Enfin, il ne faut pas sous-estimer le rôle de l’humour. Rire de ses maladresses, partager une gêne sans gravité, c’est aussi guérir. Personne n’est parfait, pas même les sexologues ! Le plaisir n’est pas interdit aux “corps imparfaits” : tout le monde a droit à une vie joyeuse et vivante, dans son corps du moment.
Une dernière astuce : récompensez-vous pour chaque petit progrès, même minuscule. Un pas vers la lumière, vers la découverte, vers la parole, mérite célébration. Vous êtes déjà en chemin, et ça, c’est énorme.
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Comment la sexologue aide-t-elle concrètement à accepter les changements du corps ?
La sexologue offre un espace d’écoute et de dialogue, permettant de mettre des mots sur ses doutes et ses peurs liés à l’évolution du corps. Avec des exercices adaptés (relaxation, pleine conscience, dialogue de couple), elle aide à reconstruire une image corporelle positive. Le but est de retisser la confiance, le plaisir et la complicité dans la vie intime.
Pourquoi le corps qui change peut-il faire baisser le désir sexuel ?
Le changement corporel affecte bien souvent l’estime de soi, ce qui peut entraîner une perte de confiance et de désir. S’ajoutent à cela des facteurs physiques (hormones, douleurs, fatigue) et psychologiques (peur de ne plus plaire, honte). Avec un accompagnement, il est pourtant possible de retrouver du plaisir et du désir, même après une période difficile.
Quand consulter une sexologue pour accepter son nouveau corps ?
Il est conseillé de consulter lorsque le mal-être ou la gêne persiste, et que cela perturbe votre sexualité ou votre couple. Les moments-clés sont : après une maladie, une grossesse, la ménopause, une chirurgie, ou lorsque vous ressentez une baisse du plaisir durable. N'attendez pas que la situation devienne pesante au quotidien.
Faut-il nécessairement engager le partenaire dans la démarche d’acceptation ?
Ce n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé de dialoguer avec son ou sa partenaire. Cela permet de créer de la complicité et de réinventer ensemble la vie intime. Si ce n’est pas possible ou trop difficile, une démarche personnelle avec la sexologue peut déjà grandement aider à accepter son corps et à mieux vivre la sexualité à son rythme.
Bancroft, J., et al., “Sexual symptoms in the general population of British women and the impact of illness and health care provision,” British Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2005.
Cette étude montre la prévalence des troubles sexuels féminins liés aux changements corporels et l’importance d’un accompagnement professionnel centré sur le dialogue.
Simon, J.A., “Managing menopause: An update on symptoms, therapy and options,” The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2011.
L’article décrypte le retentissement psychosexuel de la ménopause et présente les outils thérapeutiques utiles pour favoriser l’acceptation corporelle.
Brotto, L.A., et al., “A mindfulness-based group psychoeducational intervention targeting sexual arousal disorder in women,” Journal of Sex Research, 2019.
Travail sur la pleine conscience et repérage des sensations corporelles pour favoriser la redécouverte du corps et du plaisir après des changements intimes.
Wylie, K., & Wood, D., “The impact of cancer and cancer treatment on sexual function and sexuality,” Psycho-Oncology, 2009.
Recherche montrant l’importance d’un soutien sexologique post-maladie, afin d’aider patients et couples à se réapproprier leur corps.