Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Lorsque des parents se séparent, le bouleversement pour les enfants est souvent aussi profond qu’invisible. Derrière les changements d’adresse ou de rythme de vie, une véritable tempête émotionnelle peut s’installer. Le soutien psychologique en cas de séparation parentale devient alors un pilier fondamental pour aider l’enfant – ou adolescent – à traverser cette période délicate, préserver son équilibre émotionnel, prévenir l’apparition de troubles et rétablir un climat de confiance propice à son développement. Dans cet article, exclusivement consacré à ce thème central de la psychologie de l’enfant, vous découvrirez pourquoi, comment et quand solliciter un soutien professionnel, les effets positifs d’un accompagnement adapté, et les ressources disponibles en Belgique pour épauler les familles concernées.
La séparation parentale n’est jamais anodine dans la vie d’un enfant. Quel que soit son âge, il vivra la rupture de l’unité familiale comme une rupture de repères, de sécurité et de confiance. L’enfant peut ressentir une profonde tristesse, de la colère, de l’angoisse ou de la culpabilité, et se poser mille questions sur son avenir. Ces réactions sont naturelles mais, sans un soutien psychologique adapté, elles peuvent s’installer de manière pathologique.
De nombreuses études en psychologie montrent que les enfants et adolescents confrontés à la séparation de leurs parents présentent davantage de troubles anxieux, dépressifs ou d’agressivité que ceux évoluant dans une famille unie. Ils peuvent aussi manifester des difficultés scolaires, des problèmes relationnels ou une baisse générale de l’estime de soi. L’accompagnement psychologique vise justement à limiter ces risques et à offrir un espace d’expression rassurant.
Dans la région à Liège, un nombre croissant de familles sont concernées par cette problématique et cherchent à se tourner vers des spécialistes, comme Psychologue – Mme Ariane Humblet, pour un suivi adapté à l’enfant.
Les réactions psychologiques de l’enfant varient selon sa maturité : un enfant de maternelle exprimera plus volontiers par le corps, le dessin ou le jeu ce qu’il ne peut dire. Un adolescent, plus mûr, peut avoir du mal à parler de ses émotions et préférer s’enfermer, voire « saboter » la relation avec ses parents par des conduites à risque. D’où l’importance d’un accompagnement spécialisé, en combinant écoute, guidance parentale et techniques thérapeutiques adaptées à chaque tranche d’âge.
Face à un divorce ou une séparation, l’enfant essaiera parfois de « faire bonne figure » ou d’être fort pour rassurer ses parents. Mais certains signes doivent alerter : troubles du sommeil, repli sur soi, irritabilité, chutes des résultats scolaires, manifestations somatiques (maux de ventre, de tête), expression de tristesse persistante ou changement radical de comportement. Ces symptômes indiquent que l’enfant a besoin d’aide.
Un danger majeur lors des séparations est d’imposer à l’enfant un conflit de loyauté, l’obligeant à « choisir » un parent ou à trahir l’autre. Cette pression, même involontaire, favorise les troubles psychologiques et les difficultés relationnelles à long terme. Le psychologue aide à repérer et désamorcer ces situations, tout en maintenant la neutralité bienveillante si précieuse à l’enfant.
Les recherches mettent en avant la nécessité de redonner à l’enfant des repères stables, un climat éducatif cohérent et un espace d’expression où il n’a pas à prendre parti. Le rôle du soutien psychologique est alors d’accompagner l’enfant, mais aussi de guider les parents dans l’ajustement des nouvelles règles relationnelles et éducatives.
La prise de rendez-vous avec un psychologue spécialisé dans la prise en charge des enfants et adolescents permet d’offrir un espace d’écoute et de parole neutre, extérieur au cercle familial. L’enfant a ainsi la liberté d’exprimer ses ressentis, ses peurs et ses colères, sans craindre de blesser l’un ou l’autre de ses parents. Le professionnel pourra aussi proposer des outils adaptés pour mieux gérer l’anxiété, pacifier les émotions et restaurer l’estime de soi.
Le rôle du psychologue ne se limite pas à la relation d’aide individuelle avec l’enfant : il peut aussi accompagner les parents, les frères et sœurs. Des séances ponctuelles avec tous les membres, sous forme d’entretiens familiaux, peuvent faciliter le dialogue et la gestion du quotidien. L’objectif est d’aider chaque membre à exprimer son ressenti et à trouver sa place dans la nouvelle organisation familiale.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Sachez que des professionnels comme la psychologue Ariane Humblet sont formés spécifiquement à ces problématiques aux alentours de Liège et proposent des parcours individualisés selon l’âge, la dynamique familiale et les spécificités de chaque situation.
Ces entretiens, réguliers ou ponctuels, sont l’occasion d’échanger sur ses ressentis immédiats, ses peurs, ses colères, et de mettre des mots sur son vécu. Le psychologue utilise des médias adaptés à l’enfant : dessin, jeux, histoires, jeux de rôles, pour encourager l’expression spontanée.
Parce que la séparation génère aussi une souffrance chez les parents, le soutien psychologique doit pouvoir leur proposer un espace où ils peuvent déposer leurs propres craintes, et recevoir conseils ou psychoéducation pour mieux accompagner l’enfant dans ce moment difficile. Les consultations peuvent tantôt être individuelles, tantôt rassembler parent(s) et enfant(s).
Dans certains cas, la médiation psychologique ou la participation à un groupe de parole composé d’enfants vivant une séparation parentale favorise la dédramatisation et l’ouverture. Le groupe permet de sortir du sentiment d’isolement, et d’apprendre à mettre en place des stratégies pour bien vivre cette transition.
Un accompagnement psychologique va donner à l’enfant des outils pour apprivoiser la tristesse, l’angoisse ou la colère qui accompagnent la séparation. Grâce à une attention bienveillante, le jeune apprend à reconnaître ses émotions, à les comprendre et à les exprimer sainement, sans culpabiliser.
Le suivi psychologique développe la résilience, cette capacité d’adaptation aux épreuves de la vie. Un enfant soutenu traversera plus facilement l’épreuve de la séparation et en tirera des aptitudes pour affronter d’autres difficultés ultérieures. Il sera à même de construire de nouveaux repères sécurisants dans sa vie familiale, amicale et scolaire.
Le principal objectif du soutien psychologique reste la prévention de l’installation de troubles dépressifs, anxieux, des conduites à risque ou de difficultés relationnelles à l’âge adulte. Investir dans l’accompagnement de l’enfant au moment de la séparation, c’est aussi miser sur son épanouissement futur.
Outre le bénéfice individuel, le travail psychologique permet fréquemment de restaurer un dialogue constructif entre les membres de la famille. Les conflits s’apaisent, les incompréhensions se lèvent, chaque parent reprend sa place dans la vie de l’enfant, même après la rupture du couple conjugal.
La prise en charge d’un enfant ou adolescent en situation de séparation parentale requiert une formation spécifique ainsi qu’une grande sensibilité aux enjeux familiaux. Le psychologue pour enfants joue à la fois le rôle de médiateur, d’accompagnateur et de thérapeute, en respectant la neutralité et la confidentialité du jeune patient.
En plus de l’entretien clinique, les psychologues spécialisés utilisent des outils validés – tels que l’analyse du dessin, les tests projectifs, les jeux thérapeutiques, les questionnaires d’anxiété et d’estime de soi – pour mieux comprendre la souffrance de l’enfant et suivre son évolution. Ces outils sont parfois combinés à des tests de QI lorsque des difficultés scolaires majeures émergent, comme expliqué dans cet article sur le bilan psychologique et le QI chez l’enfant.
Si la situation du jeune patient le requiert, le psychologue travaille en étroite collaboration avec d’autres professionnels (médecins généralistes, pédiatres, enseignants, travailleurs sociaux) pour garantir une prise en charge complète et cohérente. C’est notamment le cas lorsque le contexte familial est marqué par une souffrance psychique profonde ou l’apparition de troubles du comportement sérieux.
Le soutien psychologique ne s’impose jamais : il est proposé, présenté, et réalisé dans le respect du rythme du jeune. Le psychologue veille à ce que la démarche soit toujours volontaire, car l’efficacité de l’accompagnement dépend de la qualité de l’alliance thérapeutique.
Il faut parfois du temps à l’enfant pour faire confiance à un intervenant extérieur. L’accueil, l’écoute, la non-intrusion et l’absence de jugement sont alors essentiels pour permettre au jeune patient de « déposer » sa souffrance et de renouer avec la parole et la confiance.
Il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais » moment pour solliciter une aide psychologique. Mieux vaut consulter tôt, dès les premiers indices de souffrance (tristesse persistante, troubles du comportement ou du sommeil, repli sur soi, repli scolaire), plutôt que d’attendre que les problèmes s’aggravent et se chronicisent. Un soutien en amont permettra à l’enfant de traverser la séparation avec davantage de ressources.
La démarche peut être impulsée par les parents, sur avis du pédiatre ou de l’instituteur, mais aussi parfois à la demande de l’enfant ou de l’adolescent lui-même. Dans tous les cas, il est fondamental d’inclure l’enfant dans la décision et de le rassurer sur la nature bienveillante de l’accompagnement proposé. Comme rappelé dans cet article sur la parentalité et le sentiment de culpabilité, le dialogue et l’écoute sont des alliés précieux.
La Belgique dispose d’un réseau étendu de psychologues spécialisés dans la prise en charge des enfants et adolescents, y compris spécifiquement formés à la gestion des séparations parentales. Ces professionnels sont accessibles en libéral ou dans des structures publiques, à l’hôpital ou dans les maisons médicales. Les prises de rendez-vous se font généralement par téléphone ou via le site du praticien.
Des associations de soutien parental, des centres de médiation familiale ou des groupes de soutien (associations locales, réseaux de parents, etc.) offrent également leur aide, parfois gratuitement ou à des tarifs préférentiels. Ces structures permettent de partager son vécu et d’avoir accès à des conseils pratiques pour mieux accompagner ses enfants dans l’épreuve.
L’enfant a besoin de structures et de règles, même (et surtout) après une rupture familiale. Maintenir des routines, des horaires réguliers et assurer la continuité de la vie scolaire ou extrascolaire est essentiel pour sa sécurité intérieure.
Quand cela est possible, il est crucial d’assurer une coopération minimale entre les parents pour le bien de l’enfant : choix éducatifs cohérents, règles similaires dans les deux foyers, absence de critiques envers l’autre parent en présence de l’enfant.
Un parent à l’écoute, disponible pour répondre aux questions de l’enfant, qui respecte son rythme sans chercher à tout contrôler, joue un rôle central dans la réussite de la transition. La patience, la communication et l’ouverture sont des armes puissantes pour aider son enfant à transformer l’épreuve en expérience de croissance.
L’un des enjeux psychologiques majeurs chez l’enfant est le deuil de la « famille idéale ». Il lui faut accepter qu’un pan de son enfance bascule, et qu’un nouvel équilibre est à construire. Le psychologue peut alors l’aider à mettre du sens sur ce qui s’est passé et à ouvrir la voie vers une construction positive de soi, dépassant la blessure initiale de la séparation.
Nouvelle garde alternée, arrivée d’un beau-parent, déménagement… Chaque changement est une occasion de renforcer les capacités d’adaptation de l’enfant, à condition qu’il soit accompagné et que la communication reste ouverte avec ses deux parents.
Le parcours de l’enfant confronté à la séparation de ses parents est jonché d’obstacles émotionnels. Sans un soutien psychologique adapté, il risque de voir ces blessures s’inscrire durablement dans sa personnalité et son rapport à autrui. Offrir à son enfant un espace d’écoute, d’expression et de guidance professionnelle, c’est miser sur sa capacité à se reconstruire, à tirer les leçons de l’épreuve et à s’épanouir dans sa nouvelle réalité familiale. Si vous êtes en quête d’un accompagnement spécialisé en psychologie de l’enfant, notamment à Liège ou dans toute la région environnante, n’hésitez pas à contacter un professionnel comme Mme Ariane Humblet, psychologue enfants et adolescents. Pour approfondir la question, retrouvez également nos ressources sur la psychologie de l’enfant.
Des signes comme des troubles du sommeil, des changements d’humeur, une baisse des résultats scolaires ou un repli sur soi sont des indicateurs à prendre au sérieux. Si vous constatez une souffrance persistante ou des perturbations dans le comportement de l’enfant, il est conseillé de prendre rendez-vous avec un professionnel.
Un psychologue spécialisé saura adapter les outils et techniques à l’âge de votre enfant, lui offrir un espace neutre pour exprimer ses émotions et vous guider en tant que parent. Cela permet de prévenir l’apparition de troubles émotionnels, d’aider l’enfant à reprendre confiance et de faciliter l’ajustement à la nouvelle organisation familiale.
L’idéal est de démarrer dès que des signes de mal-être apparaissent, ou même en prévention, avant que la situation ne s’aggrave. Un soutien précoce augmente les chances d’une adaptation harmonieuse et limite les risques de difficultés chroniques.
Il peut être utile d’informer l’équipe éducative que votre enfant traverse une période difficile, afin qu’ils soient attentifs à ses éventuels besoins. En revanche, le secret professionnel est respecté : le contenu du suivi reste confidentiel, sauf si vous décidez d’en discuter avec l’enseignant.
Kelly, J. B., & Emery, R. E. (2003). Children’s adjustment following divorce: Risk and resilience perspectives. *Family Relations*, 52(4), 352-362. – Cette étude décrit les facteurs de risque et de résilience des enfants confrontés à la séparation parentale.
Hetherington, E. M. (2003). Social support and the adjustment of children in divorced and remarried families. *Child Development*, 74(6), 1836-1851. – L’auteur examine le rôle du soutien social et psychologique dans l’adaptation post-divorce.
Walczak, Y. J., & Burns, S. M. (2004). Divorce and family mediation: Control and collaboration within therapeutic processes. *Journal of Divorce & Remarriage*, 41(1-2), 157-172. – Un article qui s’intéresse à la médiation familiale et à l’accompagnement thérapeutique après une séparation.
Amato, P. R. (2010). Research on divorce: Continuing trends and new developments. *Journal of Marriage and Family*, 72(3), 650-666. – Cette revue actualise les connaissances sur les effets du divorce parental et l’importance du soutien psychologique.