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Ronflements pendant la grossesse : ce que personne n’ose vous dire (et pourquoi il faut agir)Erica Marcondes - ORL

ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Ronflements pendant la grossesse : ce que personne n’ose vous dire (et pourquoi il faut agir)

On connaît tous cette scène au cinéma : le sommeil, paisible, d’une future maman. Mais la réalité est parfois toute autre. Vous êtes enceinte, épuisée… et pourtant, chaque nuit, ce sont les ronflements qui rythment vos heures. Pourquoi ce bruit soudain alors que ce n’était pas le cas avant ? Est-ce dangereux ? Que faire ? Dans cet article, on va plonger sans détour – et sans tabou – au cœur de ce phénomène courant, souvent minimisé. Les ronflements pendant la grossesse sont loin d'être anecdotiques. Pour certaines, c’est l’affaire de quelques semaines. Pour d’autres, cela devient le fond sonore de chaque nuit : un complice insidieux de la fatigue. À quoi s’attendre, concrètement ? Je vous propose de démêler ensemble ce sujet qui concerne énormément de femmes – oui, même à Liège, même en Belgique. Et si vous pensiez être seule, détrompez-vous : vous êtes loin d’être la seule à partager ce petit “grogne-ronfle”. Prêtes à lever le voile ?

Pourquoi ronfle-t-on davantage pendant la grossesse ?

Commençons simple. Avant la grossesse, peut-être n’aviez-vous jamais ronflé. Mais voilà, en quelques semaines, les choses changent. D’abord, il faut se souvenir qu’enceinte, le corps devient un orchestre symphonique totalement déréglé : hormones, circulation sanguine, tout bouge. Une des premières responsables ? La prise de poids, naturellement attendue, qui va modifier la tonicité des tissus du cou et du pharynx. C’est mécanique : plus de volume = plus de pression sur les voies respiratoires. Quelques kilos pris, et c’est parfois suffisant pour modifier le flux d’air dans la gorge.

Ce n’est pas tout. Les fameuses hormones de grossesse jouent aussi un rôle d’orchestre… un peu désaccordé. L’augmentation de la progestérone et des œstrogènes provoque un relâchement des muscles, y compris ceux du pharynx. Voilà qui favorise la vibration des tissus (et donc, le bruit “ron-fle-ron-fle” la nuit !).

Un autre facteur : la congestion nasale. Eh oui, en portant un bébé, vos muqueuses nasales deviennent souvent plus gonflées, comme si elles étaient constamment “en veille d’alerte”. Résultat ? Le nez se bouche, forçant à respirer par la bouche. Le flux d’air est alors moins bien orienté et provoque ce fameux bourdonnement nocturne. Une étude américaine a démontré que plus de 25% des femmes enceintes souffrent d’obstruction nasale nette au 3ᵉ trimestre.

Vous ajoutez à cela la fatigue extrême, parfois l’apnée légère due à la position sur le dos, et vous avez tous les ingrédients du cocktail parfait pour que la ronflette s’invite à la fête.

Petite anecdote : une patiente me confiait la gêne de “déranger” son partenaire, alors qu’au fond, c’est souvent elle qui paye le plus lourd tribut en terme de fatigue. Le sommeil, pendant la grossesse, ce n’est pas du rab’ de repos : c’est une donnée essentielle, pour la santé de maman et bébé.

On parle trop peu de la réalité quotidienne. Se réveiller avec la gorge sèche, mal dormir malgré la fatigue, avoir parfois la voix enrouée le matin… Ce sont des conséquences très concrètes, et il ne faut pas hésiter à en parler avec un professionnel.

Et si vous vous demandez “mais, pourquoi moi ?”, sachez que cela arrive autant dans les grandes villes qu’aux alentours de Liège. Les chiffres le prouvent : jusqu’à 35% des femmes enceintes déclarent des ronflements occasionnels. Et ce n’est pas réservé aux grossesses tardives : parfois dès le deuxième trimestre, les premiers signes apparaissent.

Quels risques les ronflements font-ils courir à la future maman et au bébé ?

On pourrait croire qu’un ronflement, ce n’est rien. Un petit bruit, voilà tout. Pourtant, la science vient bousculer cette idée reçue. Plusieurs études ont mis en évidence que des ronflements sévères ou persistants durant la grossesse ne sont pas sans conséquence. Regardons cela d’un peu plus près.

Tout d’abord, il y a la qualité du sommeil. Les réveils nocturnes, les apnées qui s’invitent (même quelques secondes), perturbent sérieusement une nuit déjà compliquée par les envies fréquentes d’uriner ou les mouvements du bébé. Résultat : une fatigue chronique s’installe. Et la fatigue, ce n’est pas juste être “dans le pâté” le matin. C’est aussi un risque augmenté de troubles de la concentration, de l’humeur, voire de dépression post-partum. Le burn-out maternel existe, ne l’oublions pas : c’est comme une pile qui se vide trop vite, et le repos réparateur devient impossible si les nuits sont hâchées par le bruit… et le manque d’air.

Venons-en maintenant à un point méconnu : l’apnée du sommeil. Chez les femmes enceintes présentant des ronflements importants, le risque d’apnées (ces arrêts brefs de la respiration la nuit) est nettement plus élevé. Or, les apnées sont associées à des hausses de la pression artérielle. Cela peut donc favoriser des complications telles que la pré-éclampsie (hypertension artérielle gravidique), surtout si la femme avait déjà des facteurs de risque. Oui, là, il faut être sérieux : la pré-éclampsie, c’est du lourd, ça touche 2 à 8% des grossesses. C’est donc bien plus qu’un simple désagrément !

Et pour le bébé ? Quelques travaux, notamment suédois, ont révélé un risque minime mais réel de retard de croissance intra-utérin chez certaines femmes avec apnées sévères. Les causes : micro-réveils successifs => moins d’oxygène => moins de repos efficace => retentissement sur le développement fœtal. Cela reste rare, mais les médecins doivent y penser.

Sans oublier l’impact indirect : en Belgique, la sécurité sociale prend très au sérieux l’accompagnement du sommeil chez les futures mamans, car la fatigue extrême multiplie les chutes domestiques, les petits accidents (mauvaise vigilance au volant, par ex.), et des risques de césarienne ou de prématurité accrus dans certains profils à risques.

Est-ce pour autant la catastrophe chaque fois ? Non. Mais fermez les yeux un instant : imaginez le sommeil comme une longue rivière. Les ronflements sont les barrages. Trop fréquents, ils troublent le cours de l’eau, et la vie qui s’y développe. Chaque femme enceinte mérite une rivière pure… ou au moins, un lit silencieux !

N’hésitez pas à consulter, même si vous hésitez ou pensez que ce n’est “pas très grave”. Les spécialistes ORL, notamment ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles , peuvent vraiment aider à prendre le problème au sérieux, éviter les risques cachés et retrouver des nuits plus paisibles.

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Que faire en cas de ronflements la nuit ? Conseils pratiques et solutions

Le soir vient, la maison se calme. Pourtant, impossible de trouver le silence à l’intérieur de soi. Le ronflement, on le croit insurmontable. Et si on se trompait ? Il y a des gestes simples pour limiter la gêne – et certains sont presque inattendus !

D’abord, le changement de position. C’est archi-classique, je sais, mais dormir sur le dos majore les ronflements, car la langue tombe en arrière et bouche la gorge. Essayez de dormir sur le côté gauche : non seulement c’est recommandé pour la circulation fœto-placentaire, mais cela réduit la pression sur les voies aériennes. Beaucoup de sages-femmes le répètent : parfois, un simple coussin (ou même la fameuse “ceinture anti-ronflement” qu’on trouve en pharmacie) suffit à changer la donne. Mission : faire barrage à la gravité !

Ensuite, la gestion du poids – sans tomber dans la psychose. Le but n’est jamais de “faire régime” enceinte, bien entendu ! Mais on sait qu’un excès de poids favorise le gonflement des tissus du cou et resserre la gorge, donc les femmes avec IMC élevé avant la grossesse auront souvent plus de ronflements. D’où l’importance d’un accompagnement personnalisé avec votre médecin ou nutritionniste.

La gestion de la congestion nasale est aussi essentielle. Humidifier l’air de la chambre, éviter les irritants (tabac, parfums), utiliser si besoin des sprays salins adaptés à la grossesse (demandez conseil à la pharmacie), ça aide vraiment. Un truc d’ancienne : surélevez l’oreiller pour soulager la respiration. Certains adoptent même une vieille astuce de grand-mère, la fameuse “coupe d’eau chaude sous le radiateur” pour faire une mini-vapeur !

Pensez aussi au rituel de sommeil. Se coucher à heure régulière, éviter écrans et stress juste avant dodo, prendre un moment rien que pour soi (lecture, relaxation, douche tiède). Votre corps encaisse beaucoup, il mérite ce petit supplément de soin. Et là, c’est l’ensemble qui gagne : moins d’anxiété, sommeil plus profond.

N’oublions pas le partenaire. Communiquez ! Beaucoup de tensions naissent autour du ronflement : la culpabilité de gêner, la tentation de dormir dans une autre pièce… Pour certains couples, parler franchement du problème (et, pourquoi pas, essayer des boules Quies !) dédramatise, apaise, et permet une recherche de solutions à deux. Dormir ensemble, c’est aussi partager ce genre de petits combats.

Et quand cela ne suffit pas, il faut en parler à son médecin traitant ou à son spécialiste (ORL). Un bilan clinique simple permet d’exclure un problème plus grave (apnée sévère, hypertension…), d’adapter les traitements si besoin, et d’orienter si nécessaire vers une prise en charge multidisciplinaire (sage-femme, nutrition, spécialistes du sommeil…).

Petit zoom sur les aides médicales : dans certains cas, des dispositifs nocturnes (orthèses d’avancée mandibulaire, traitements locaux nasaux) existent, mais ils seront évidemment adaptés à votre profil médical spécifique, surtout pendant la grossesse où tout traitement est strictement encadré.

À Liège, plusieurs équipes spécialisées proposent des programmes dédiés à la gestion du ronflement chez la femme enceinte. Il suffit parfois d’un diagnostic, d’astuces personnelles, pour que le silence retrouve sa place dans vos nuits.

Le cas particulier des femmes déjà sujettes au ronflement avant la grossesse

Parmi toutes, il y a celles pour qui le ronflement n’a rien de nouveau… mais qui, enceinte, voient le phénomène exploser. Si vous étiez déjà concernée avant, soyez vigilante. Vous faites partie d’un profil “à risque” : plus de 50% de ces femmes développent des apnées du sommeil dès le second trimestre. Insomnie + ronflement = double peine, mais aussi double vigilance de la part du médecin.

Dans ce cas, le suivi médical est indispensable. L’objectif ? Éviter l’épuisement, mais surtout détecter à temps une hypertension débutante, un diabète gestationnel, ou tout signe de souffrance fœtale potentielle, même rare. Dans ce cas précis, le recours à une polysomnographie nocturne peut être proposé (examen de sommeil, non douloureux, fait à l’hôpital ou à domicile). Pourquoi ? Car ces patientes ont un risque plus élevé de complications.

Retenez ceci : ce n’est pas une question de “faire du bruit”. C’est un marqueur de santé. Un peu comme un voyant lumineux sur le tableau de bord. Si vous ronfliez avant la grossesse et que cela empire, consultez sans attendre un professionnel, qui pourra juger de l'urgence ou non, sans dramatiser.

À quel moment consulter un spécialiste ? Savoir repérer les signaux d’alerte

On a toutes entendu l’ami(e) dire : “Oh ça passera après la grossesse”. Oui… et non. La grande majorité des ronflements s’estompe en effet quelques semaines après l’accouchement. Mais il reste une part (environ 10-15%) de femmes chez qui la ronflette s’installe durablement si rien n’est fait. Alors, comment savoir ? Quand faut-il vraiment consulter ?

Voici les signaux qui doivent faire “tilt” :

  • Votre partenaire vous signale que vous arrêtez parfois de respirer quelques secondes (“apnées”) ;
  • Vous vous réveillez souvent en suffoquant ou avec l’impression de manquer d’air ;
  • Vous êtes épuisée le matin, sans explication par ailleurs ;
  • Vous souffrez de maux de tête, d’hypertension, d’œdèmes, surtout si vous étiez déjà à risque ;
  • Vous constatez une prise de poids rapide ou difficile à stabiliser, associée à des saignements de nez fréquents, des sautes d’humeur inhabituelles, ou des palpitations nocturnes.

Dans tous ces cas, seule une consultation permet de faire la part des choses. Pas toujours besoin de traitements lourds, mais l’écoute et le diagnostic sont la clef. Les consultations en ORL sont votre allié. À titre d’exemple, lors d’un bilan, on peut vérifier l’état des fosses nasales, évaluer la tonicité de la gorge, et adapter les conseils à votre situation personnelle.

Le médecin généraliste est une première étape, mais dès les premiers signes sévères (fatigue majeure, apnées), l’ORL est l’interlocuteur privilégié. Pour les cas discutés aux alentours de Liège, les délais sont souvent courts en période de grossesse car les équipes savent l’urgence de la situation.

Pensez aussi à la période post-partum : si le ronflement persiste deux mois après l’accouchement, là aussi, bilan recommandé. Beaucoup de femmes négligent la poursuite de ce symptôme, pensant que tout reviendra “à la normale”. Or, chez certaines, le ronflement permanent signe l’installation d’une apnée chronique ou d’autres pathologies ORL nécessitant un suivi durable.

Vers qui se tourner concrètement ? Vous avez le choix : généralistes, gynécologues, spécialistes du sommeil, et bien sûr, ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles . N’attendez pas que la fatigue chronique vous gagne, que les disputes de couple explosent, ou que le doute s'installe sur la bonne santé de votre bébé.

Les femmes enceintes ont des priorités à gérer chaque jour : rendez-vous médicaux, travail, vie de famille… mais ne négligez pas ces signaux. Votre corps, pendant neuf mois, crie parfois plus fort que vous ne le pensez.

En résumé : le ronflement de la grossesse est un phare dans la brume. Parfois, il guide vers un simple changement d’habitudes. Parfois, il alerte d’une tempête à venir. Dans tous les cas, mieux vaut ouvrir l’œil… et les bonnes portes.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mes ronflements sont “normaux” pendant la grossesse ?

La majorité des ronflements occasionnels sont bénins durant la grossesse. Ils deviennent préoccupants s’ils s’accompagnent de fatigue extrême, de réveils en suffocation ou d’arrêts respiratoires signalés par le partenaire. En cas de doute, un avis médical permet de faire la part des choses.

Pourquoi est-il important de surveiller les ronflements la nuit quand on est enceinte ?

Parce que les ronflements peuvent révéler un trouble du sommeil plus sérieux, comme l’apnée, qui augmente le risque de complications pour la mère (hypertension, fatigue chronique) et, plus rarement, pour le bébé. Une bonne qualité de sommeil est essentielle à la santé des deux.

Quand faut-il consulter en urgence pour des ronflements pendant la grossesse ?

Si vous présentez des pauses respiratoires la nuit, des maux de tête au réveil, une fatigue inexpliquée majeure, ou des signes d’hypertension, il est recommandé de consulter rapidement votre médecin ou un spécialiste ORL. Une prise en charge rapide réduit les risques.

Faut-il obligatoirement traiter les ronflements de la grossesse ?

Non, la plupart des ronflements simples disparaissent après l’accouchement. Cependant, s’ils s’aggravent, deviennent quotidiens, ou s’accompagnent d’autres symptômes, des conseils personnalisés ou un traitement adapté peuvent être nécessaires pour votre sécurité et celle du bébé.

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Références scientifiques :

Facco FL, et al. "Sleep-disordered breathing: a pregnancy complication of increasing concern." Obstetrics and Gynecology, 2012. Montre le lien entre ronflements et complications materno-fœtales.

Chen YH, Kang JH, Lin CC, et al. "Obstructive Sleep Apnea and Risk of Adverse Pregnancy Outcomes." American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2012. Résume les risques pour le bébé d’une apnée du sommeil non traitée chez la femme enceinte.

Edwards N, Middleton PG, Blyton DM, et al. "Sleep disordered breathing and pregnancy." Thorax, 2002. Détaille la physiopathologie et les solutions spécifiques à la femme enceinte.

Louis JM, Auckley D, Miladinovic B, et al. "Perinatal Outcomes Associated with Obstructive Sleep Apnea in Obese Pregnant Women." Obstetrics & Gynecology, 2012. Prouve l’importance du bilan ORL chez les femmes obèses enceintes présentant des ronflements.

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