Odorat Consultation📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Vous avez retrouvé une partie de votre odorat, mais il vous manque encore des senteurs ? C’est comme savourer un plat, mais sans les épices : le goût n’a pas la même magie. La crise sanitaire l’a révélé à beaucoup d’entre nous : perdre ou avoir un odorat revenu partiellement, c’est entrer dans un monde gris, privé de souvenirs olfactifs, de plaisirs et parfois d’alerte. L’odeur du café, d’un bouquet de fleurs, de la pluie sur le bitume, ou celle de votre parfum préféré... On croit souvent pouvoir s’y faire. Jusqu’à ce qu’on réalise ce qu’on perd.
Rassurez-vous, il existe des solutions. Oui, même si vous sentez “un peu” ou “de loin”. Ce guide complet vous accompagne pour comprendre pourquoi l’odorat revient partiellement, et surtout comment mettre toutes les chances de votre côté pour récupérer pleinement ce précieux sens. On parlera d’exercices à faire, des traitements à envisager et des erreurs à éviter. Prêt à humer à pleins poumons ? On y va, étape par étape.
Après une perte d’odorat – qu’on appelle dans le jargon médical une anosmie – il arrive souvent que les odeurs reviennent... mais pas comme avant. Peut-être avez-vous déjà remarqué que certaines odeurs sont présentes alors que d’autres restent absentes ou altérées. Vous captez le café, mais les fleurs vous échappent ? Ou alors une odeur familière semble soudain bizarre, un peu “déformée” ?
Il y a une raison simple (et complexe !) à cela : le système olfactif est comme un clavier de piano. Plusieurs touches, chacune sensible à une famille d’odeurs. Quand une partie des cellules sensorielles est abîmée, seule une portion des mélodies olfactives revient. C’est ce que vivent de nombreuses personnes en Belgique ou ailleurs qui se remettent d’une infection virale (type Covid-19, grippe, rhinovirus), d’une sinusite chronique ou même d’une allergie respiratoire.
Une étude récente montre que près de 15 % des patients ayant perdu l’odorat suite au Covid retrouvent une fonction olfactive “partielle” plusieurs mois plus tard. Ajoutez à cela l’âge, le tabac, les maladies neurodégénératives, et vous obtenez toute une mosaïque de situations. Pas étonnant que votre récupération ne ressemble pas à celle de votre voisin ou de votre tante de Liège.
Mais pourquoi ce retour partiel ? Plusieurs causes possibles :
Ce retour partiel de l’odorat n’est donc pas une fatalité. Bonne nouvelle, il existe maintenant des approches concrètes, validées par la science et déjà en place aux alentours de Liège !
Respirer, sentir... et entraîner son nez. Le secret d’une récupération complète, c’est la persévérance, doublée d’un “réapprentissage” du cerveau et des cils olfactifs. Car oui, l’odorat se travaille !
Une méthode simple et efficace : l’entraînement olfactif. Cette technique est prouvée scientifiquement. Elle consiste à renifler plusieurs fois par jour quatre odeurs distinctes, toujours les mêmes, pendant au moins trois à six mois. Un peu comme un coach sportif du nez. L’entraînement olfactif favorise la régénération des cellules réceptrices et réveille le « muscle » olfactif. Cela peut sembler basique, mais c’est étonnamment puissant.
Les huiles essentielles sont ici vos meilleurs alliés. Choisissez quatre flacons (citron, rose, eucalyptus et clou de girofle sont classiques). On ferme les yeux, on inspire profondément chaque senteur, en se concentrant dessus. Juste deux minutes, matin et soir. On note ses progrès dans un carnet, semaine après semaine. Comme une rééducation après un accident sportif. Ça prend du temps, mais les effets sont réels : selon les études, jusqu’à un tiers des patients récupèrent totalement leur odorat après cet entraînement.
Autre geste malin : traiter la cause sous-jacente. Un foyer infectieux ou allergique ? Il faut le prendre à bras-le-corps. Les corticostéroïdes nasaux ou en comprimés, les irrigations à l’eau salée, voire les biothérapies innovantes (médicaments ciblés tout récents en Europe), sont parfois nécessaires. On ne badine pas avec les inflammations chroniques, ces ennemis discrets mais acharnés du nez.
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Des solutions ? On en trouve aux quatre coins du pays, y compris dans des centres spécialisés ou chez des ORL expérimentés. Une évaluation complète du nez (fibroscopie, tests olfactifs, scanner si besoin) est souvent utile pour faire le point, et adapter la stratégie à chaque patient. Ce qui marche pour un adulte peut ne pas convenir à un enfant, et inversement.
L’erreur numéro un, c’est la résignation. On se dit : « C’est comme ça, ça reviendra tout seul ». Chez certains, oui – surtout si la gêne est récente et légère. Mais, au-delà de trois mois, la récupération spontanée n’est plus systématique. Il faut donc se donner toutes les chances.
Voici d’autres pièges à éviter, parfois contre-intuitifs :
Petite anecdote : un patient, Marc, 47 ans, a cru pendant six mois que tout était “foutu”. Finalement, l’identification d’une sinusite chronique et un changement de traitement lui ont permis de retrouver toute sa palette olfactive en quelques semaines. Comme quoi, la résignation n’est jamais la solution !
Si les méthodes “classiques” restent souvent efficaces, la médecine avance à grands pas. On assiste à une révolution dans la prise en charge des troubles olfactifs, en particulier lorsque l’odorat ne revient pas totalement.
Parmi les nouveautés les plus prometteuses : les biothérapies. Il s’agit de médicaments ciblant précisément l’inflammation du nez et des sinus, souvent utilisés chez les patients atteints de polypose nasale, un facteur majeur de perte olfactive. Le Dupilumab, par exemple, montre des résultats encourageants dans la récupération de l’odorat chez ces patients. Ce n’est pas encore pour tout le monde, mais pour les cas résistants, c’est une piste sérieuse.
Autre piste : le rôle du microbiote nasal. On découvre que l’équilibre des micro-organismes du nez influence non seulement la santé respiratoire, mais aussi la régénération des cellules olfactives. Quelques recherches testent actuellement l’intérêt de probiotiques nasaux (rien de commercialisé à ce jour, mais à suivre).
Enfin, n’oublions pas la composante psychologique. Perdre l’odorat, même partiellement, entraîne souvent stress ou isolement. S’accrocher à un protocole (par exemple, l’entraînement régulier et une prise en charge adaptée) restaure non seulement l’odorat, mais remonte aussi le moral. C’est un cercle vertueux !
Question qui taraude tous ceux qui sont passés par cette épreuve. “Combien de temps cela va-t-il durer ?” Si la récupération commence parfois en quelques jours après un coup de froid, elle peut durer plusieurs mois après une infection virale sévère, une polypose nasale ou un choc traumatique. On estime qu’après 6 à 12 mois, si l’odorat est revenu partiellement, 20 à 40 % des patients peuvent encore progresser avec une prise en charge adaptée. Parfois, une lenteur tenace subsiste. Mais chaque nez a sa propre horloge !
Le principal ? Garder espoir, s’entourer de professionnels compétents, et s’offrir les meilleures conditions pour “réveiller” complètement votre sens oublié. Vos souvenirs olfactifs et le plaisir de humer la vie vous attendent au tournant…
Comment récupérer plus rapidement un odorat qui est revenu partiellement ?
Pour retrouver son odorat plus vite, il est recommandé de pratiquer à la maison l'entraînement olfactif régulier (deux fois par jour), tout en traitant chez un professionnel les causes sous-jacentes comme les inflammations ou allergies. Une bonne hygiène nasale et une santé générale renforcée jouent aussi un rôle important.
Pourquoi mon odorat est-il revenu partiellement et stagne sans évoluer ?
Il peut arriver que certaines cellules olfactives soient encore abîmées ou que la régénération se fasse lentement, surtout en cas de sinusite chronique ou de polypose nasale. Un suivi médical et une prise en charge adaptée aident à accélérer la récupération et lever les freins à la régénération olfactive.
Quand faut-il consulter un spécialiste en cas de perte partielle de l’odorat ?
Consultez un spécialiste ORL si la perte persiste au-delà de trois mois, si l’odorat est distordu ou si vous avez d’autres symptômes nasaux associés. Une évaluation permet d’identifier la cause précise et d’initier les traitements adaptés pour favoriser la récupération totale.
Faut-il utiliser des médicaments pour retrouver complètement l’odorat ?
Dans certains cas, notamment en présence d’inflammation chronique, de polypose ou d’allergies, des traitements comme les corticoïdes ou des biothérapies innovantes sont nécessaires. Cela doit toujours se faire sur prescription médicale, en complément de l’entraînement olfactif.
Références scientifiques :
1. Hummel T, et al. "Effects of olfactory training in patients with olfactory loss." The Laryngoscope, 2009. Résumé : L'entraînement olfactif ciblé accélère et améliore la récupération de l'odorat après perte partielle ou totale.
2. Le Bon SD, et al. "Making scents of loss of smell in COVID-19: mechanism, diagnosis, and recovery." The Lancet Infectious Diseases, 2021. Résumé : Analyse des mécanismes de récupération et stratégies post-Covid pour étudier et traiter l’anosmie partielle.
3. Holbrook EH. "The role of inflammation in olfactory loss and recovery." Current Opinion in Allergy and Clinical Immunology, 2021. Résumé : L’inflammation chronique du nez ralentit la récupération de l’odorat et nécessite des traitements adaptés.
4. Philpott C, et al. "Olfactory dysfunction: a biomarker of neurodegenerative and inflammatory diseases." Nature Reviews Neurology, 2023. Résumé : La perte partielle d’odorat peut signaler des pathologies plus larges, soulignant l’intérêt d’une évaluation complète.