ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 277 00 74
Dans la vie de famille, certaines questions surgissent comme un doute sourd. Un enfant qui ne parle pas – ou peu – à deux, trois ans… Faut-il y voir un simple retard de langage ou s’alerter d’une mauvaise audition ? Cette interrogation, beaucoup de parents l’ont vécue. Entre inquiétude, culpabilité et envie de trouver la bonne solution, on se sent parfois perdu. Surtout qu’à Liège, plusieurs structures médicales proposent diagnostics et suivis : vers qui se tourner, comment s’y retrouver ? Là encore, tout n’est pas toujours limpide. Et puis, il y a ce mot, ce diagnostic parfois prononcé trop hâtivement : dysphasie, surdité, trouble du spectre autistique... On imagine le pire. Pourtant, la réalité est souvent bien plus nuancée.
Dans cet article, on vous invite à prendre le temps d’y voir clair. On va parler d’indices, de mécanismes simples à comprendre (pas de jargon), mais aussi d’histoires vécues. Parce que, pour des milliers d’enfants, un dépistage précoce permet de mettre en place une aide qui change tout. Alors, retard de parole ou problème d’oreille ? Parfois les deux… Faisons le point ensemble – pour la sérénité des petits et des grands.
Un enfant qui tarde à prononcer ses premiers mots, ça peut sembler anodin. On a tous entendu autour de nous ces phrases rassurantes : “T’inquiète, il va parler d’un coup !”. Oui… mais parfois, le coup ne vient pas. Ou alors, il tarde. Parmi les plus fréquentes préoccupations parentales, on retrouve :
— Un tout-petit qui babille peu ou pas du tout.
— Vers 18 mois, pas de “papa”, “maman”.
— À 2 ans, moins de 20 mots connus et utilisés.
— Peu de phrases à 3 ans.
— Une difficulté à associer deux mots (“veux gâteau”).
— Un enfant qui comprend mal les consignes (“va chercher tes chaussures”) alors qu’il entend pourtant son prénom.
Souvent, on hésite à consulter, pensant que “chaque enfant avance à son rythme”. C’est vrai… mais jusqu’à un certain point. Les études montrent que 10 à 15% des tout-petits présentent un retard de parole à 2 ans. La plupart rattraperont confortablement, à condition d’être stimulés. Mais pour d’autres, le retard persiste et peut annoncer des troubles plus spécifiques. Comment le savoir ?
La première étape consiste à observer votre enfant au quotidien, en mode “détective”. Il pointe, il mime ? Il cherche à communiquer autrement ? Les gestes précèdent souvent la parole. Parfois, le langage corporel dit ce que la bouche ne sait pas encore prononcer. Mais un manque d’intérêt pour l’échange (pas de regard, pas de sourire-réponse) doit alerter.
A Liège, plusieurs professionnels recommandent les bilans systématiques : lors de la visite des 24 mois chez le pédiatre, puis avant l’entrée à la maternelle. On y vérifie non seulement les mots dits, mais aussi la compréhension, l’imitation, l’écoute. C’est important : un enfant qui semble dans sa bulle doit être observé plus attentivement.
Cas concret : Jules, 2 ans, ne parle que par gestes. Pourtant, ses parents affirment “il comprend tout, mais il se fait juste comprendre autrement !”. Entre 2 et 3 ans, le suivi rapproché montrera vite s’il s’agit d’un simple retard, ou si d’autres signes s’ajoutent (difficulté à jouer avec les autres, isolement, absence de contact visuel…). Là, le relais vers un(e) orthophoniste s’impose.
Mais pour tous les enfants, la règle d’or reste celle-ci : si l’on doute, on consulte. Personne n’a jamais regretté d’écarter un souci plus grave trop tôt. Un dépistage vaut toujours mieux qu’un regret tardif. Et si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir un premier rendez-vous d’ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles pour donner un coup de projecteur sur la situation.
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“Il n’écoute jamais !”, grogne-t-on dans les couloirs des crèches et garderies. On pense à un caractère, à de la distraction… Mais parfois, il s’agit tout simplement d’entendre moins bien. Or, l’audition est au cœur de l’apprentissage oral chez l’enfant. Pour parler, il faut d’abord bien entendre. C’est aussi simple que ça.
Souvent, les troubles de l’audition passent inaperçus, car ils ne sont pas toujours totaux. Beaucoup d’enfants présentent une perte auditive légère à modérée, liée par exemple à des otites à répétition, ou à ce qu’on appelle l’otite séreuse (liquide indolore derrière le tympan). Ce liquide agit comme un coton-tige dans l’oreille. Résultat ? On entend, mais le son est comme étouffé, voilé. Imaginez écouter la radio à travers un coussin : on capte l’essentiel, mais on rate les détails. Et pour apprendre à prononcer correctement, c’est dramatique !
Quelques signaux devraient vous mettre la puce à l’oreille :
— Il parle fort, mais ne répond pas quand on le cherche à voix normale.
— Il fait souvent répéter, ou semble “zapper” certaines consignes (“viens, on met le manteau !”).
— Il monte le son de la télévision.
— Il sursaute quand l’environnement est silencieux, mais reste dans sa bulle en bruit de fond.
— Il a été suivi pour des otites plus de trois fois par an.
— Il prononce mal certains sons ou “avale” des syllabes (il dit “ton” pour “camion”).
Une étude belge a montré que dans 30% des cas de retard de langage repérés à l’école maternelle, une perte auditive passagère était en cause. Ces enfants entendaient bien par moments, mal en d’autres. D’où une parole fluctuante, parfois trompeuse.
La solution ? Un bilan ORL simple et sans douleur. Le médecin écoute, observe les oreilles, vérifie le tympan, propose un test d’audition adapté à l’âge de l’enfant. Rien de sorcier, ni d’effrayant. En Belgique, ce bilan est même recommandé lors de toute suspicion de retard de parole chez un jeune enfant.
Si une anomalie est repérée (bouchon, liquide derrière le tympan…), diverses solutions existent : surveillance, pose de drains (yoyos), traitements, etc. Parfois, les progrès sont fulgurants après une simple intervention. C’est un peu comme retirer le couvercle d’une casserole bouillante : le langage “s’envole”, d’un coup, libéré.
N’attendez pas : face à un doute, un passage chez l’ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles permet d’écarter – ou de confirmer – la piste auditive. Parfois, c’est là que tout se joue. Les parents gardent souvent ce souvenir d’un enfant, soudainement plus attentif, plus présent à la vie de la famille – comme si on avait ouvert une fenêtre sur le monde sonore.
La bonne route, c’est celle qui mêle observation et action. Vous l’avez compris : un enfant qui ne parle pas, ou mal, doit bénéficier très rapidement d’un double regard. À Liège et aux alentours de Liège, les parcours de soin sont bien rodés. Reste à savoir vers qui se tourner, étape par étape.
Première étape, le médecin traitant ou le pédiatre. Il connaît l’enfant, les antécédents familiaux, il fait le point sur les otites, les accidents de santé, repère les premiers signaux faibles.
Ensuite, direction l’orthophoniste. Ce professionnel effectue un bilan global, vérifie la compréhension, la gestuelle, les moteurs du langage. S’il suspecte une cause auditive, il oriente sans délai vers un médecin ORL.
Dans certains cas, le centre de guidance ou la consultation pluridisciplinaire en hôpital (CHU de Liège, par exemple) offrent des approches croisées. L’avantage ? Plusieurs spécialistes échangent sur le cas, affinent le diagnostic. On évite ainsi de perdre du temps, ou de multiplier les rendez-vous inutiles.
Côté parental, n’oubliez pas : vous êtes les meilleurs témoins du quotidien de votre enfant. Notez les mots prononcés, les gestes utilisés, comparez l’évolution sur 1 ou 2 mois. À chaque consultation, partagez vos questionnements : comportement à la crèche, intérêt pour les livres, goûts pour les sons… Chaque détail compte.
Et puis, il y a les écoles, qui jouent elles aussi un rôle fondamental dans le dépistage précoce. Les enseignants maternelles sont formés à repérer certains signaux (absence de réaction à l’appel, difficultés à suivre les consignes, isolement social). N’hésitez pas à solliciter leur avis. Dans de nombreux cas, c’est l’école qui alerte en premier.
À Liège, vous pouvez aussi trouver des associations dédiées aux troubles du langage. Elles proposent écoute, groupes de parole, documentation. Certains réseaux de soins pratiquent même le “bilan conjoint” (orthophoniste + ORL + psychologue) pour gagner en efficacité.
Enfin, ne négligez jamais l’environnement sonore de la maison. Un fond sonore continu, la télévision allumée en permanence, peut nuire aux apprentissages. À contrario, un temps dédié à la lecture, aux jeux de sons, aux chansons étoffe énormément le répertoire de l’enfant.
Bref, agissez en équipe, en mode “petit colibri” qui apporte sa goutte au grand feu : chaque action, même minime, accélère le retour au langage, ou l’accès au soin adapté !
Bonne nouvelle : dans la très grande majorité des cas, un retard de langage modéré se rattrape très bien. La clé, c’est d’agir tôt et d’adapter le suivi aux besoins réels de l’enfant.
Quand une audition diminuée est pointée du doigt, l’intervention médicale change la donne (ablation d’adénoïdes, pose de drains, traitement des infections…). Les parents sont souvent rassurés en constatant, quelques semaines après, des progrès soudains : nouveaux mots, phrases, curiosité retrouvée.
Mais attention : une prise en charge orthophonique reste souvent indispensable. Pourquoi ? Parce que le cerveau de l’enfant a parfois pris de “mauvaises habitudes” (articulation approximative, vocabulaire restreint). Il faut réapprendre, consolider, dépasser les automatismes.
Voici quelques conseils concrets pour booster le langage à la maison :
— Privilégier l’échange face à face (se mettre à la hauteur de l’enfant, parler doucement).
— Utiliser les livres, même très simples, pour pointer du doigt, imiter, commenter.
— Chanter ensemble. Les chansons à gestes sont formidables pour l’articulation ET la compréhension.
— Ne pas faire répéter l’enfant de façon agaçante : préférez le modèle (“Tu veux le ballon ? Ah tu veux LE BALLON ?”).
— Favoriser les jeux de rôle (“on joue au magasin ? Tu me demandes une pomme ?”).
— Limiter l’exposition aux écrans (télé, tablette) : ils ne remplacent pas l’échange réel.
La patience, c’est le maître mot. Par expérience, à Liège, certains spécialistes affirment que la lutte contre la stigmatisation est aussi nécessaire que la prise en charge médicale. Un enfant silencieux, c’est un enfant qui observe et qui, tôt ou tard, “rattrapera” les autres s’il est bien accompagné.
Un dernier mot : les progrès du cerveau des enfants, c’est un peu comme l’éclosion d’une graine. Un arrosage régulier produit une explosion de bourgeons – parfois là où on ne l’espérait plus.
Et puis, il y a l’amour et la confiance. Un enfant encouragé, félicité au lieu d’être brusqué, atteint plus facilement ses objectifs. Les parents sont les premiers “orthophonistes du quotidien”, à la maison, juste en jouant ou en cuisinant ensemble.
N’oubliez pas que chaque parcours est unique. Certains enfants parlent par “sauts de puce”, d’autres avancent d’un coup. Restez confiant : à Liège comme ailleurs, vous disposez d’un réseau solide pour vous soutenir. La ville regorge de ressources, d’experts, de groupes d’entraide. Osez demander de l’aide, il n’y a aucune honte à ça.
Il est conseillé de consulter un ORL dès que l’on constate un retard significatif de langage chez un enfant, surtout si celui-ci a des antécédents d’otites ou montre des signes d’inattention à certaines sonorités. Le plus tôt est le mieux : une consultation rapide permet d’écarter une mauvaise audition éventuelle.
Un retard de langage se manifeste par une difficulté à utiliser ou assembler les mots, même si l’enfant comprend bien. Un trouble auditif s’accompagne souvent d’une incompréhension des consignes, d’une tendance à faire répéter ou à parler fort. Mais seul un examen audiométrique permet de trancher avec certitude.
Agir rapidement évite que le retard ne se creuse, notamment au moment où l’enfant rentre en maternelle et doit apprendre à communiquer avec les autres. Une prise en charge précoce augmente les chances de rattrapage complet et limite les risques d’échec scolaire futur.
Ce n’est pas toujours indispensable, mais un bilan précoce par un orthophoniste permet de différencier un simple retard d’une difficulté plus spécifique. Il pourra aussi orienter vers d’autres spécialistes (ORL, psychologue) si nécessaire et mettre en place des exercices adaptés.
DesGeorges J., Brosse C., “Le dépistage de la surdité chez l’enfant en France”, Archives de Pédiatrie, 2020.
Résumé : L’article met en avant les bénéfices du dépistage précoce de la perte auditive chez l’enfant et son impact positif sur le développement du langage lorsqu’il est organisé dès la petite enfance.
Boons T., et al., “Langage et surdité chez l’enfant : état des connaissances”, Revue de Médecine Périnatale, 2018.
Résumé : Cette revue résume les connaissances actuelles sur le dépistage, la prise en charge et le pronostic du retard de langage d’origine auditive chez l’enfant.
Léonard L.B., “Specific language impairment across languages”, Child Development Perspectives, 2014.
Résumé : L’auteur examine le trouble spécifique du langage (TSL) chez l’enfant, soulignant l’importance du diagnostic différentiel avec les troubles auditifs.
Gravel J.S., Wallace I.F., “Screening and assessment of auditory disorders in children”, Journal of Communication Disorders, 2000.
Résumé : Le texte explique les méthodes de dépistage et d’évaluation des troubles auditifs, leur impact sur le développement de la parole, et la nécessité d’une collaboration étroite entre audioprothésistes et orthophonistes.