Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
La séparation amoureuse, qu'elle soit le résultat d'une décision mûrement réfléchie ou d'une rupture soudaine, bouleverse en profondeur l'équilibre psychique et corporel. La sexualité, au même titre que l’estime de soi, s’en trouve fréquemment fragilisée. Pourtant, une dynamique positive peut émerger de cette tourmente : l’épanouissement sexuel après une séparation est non seulement possible, mais il peut même devenir un axe d’émancipation et de redécouverte de soi. Pourquoi ce sujet mérite-t-il l’attention d’une sexologue ? Quels sont les freins, les motifs de consultation fréquents et les leviers pour retrouver une sexualité épanouie ? Découvrez un tour d’horizon scientifiquement posé, concret et profondément humain.
Après la fin d'une relation, certain·es vivent une période d’inertie érotique, tandis que d’autres oscillent entre quête effrénée de plaisir et absence totale de désir. Les statistiques montrent que la plupart des adultes font face à des questionnements sexuels après une séparation (Mark, K. P., et al., 2021). La libido vacille, le corps est marqué : de nouveaux schémas inconscients se dessinent. Qui suis-je sans l’autre ? Qu’est-ce que je désire, moi, désormais ?
Dans une relation longue, la sexualité répond souvent à des habitudes, des compromis et des codes implicites. La séparation vient parfois révéler une sexualité insatisfaite, voire atrophiée sous le poids des routines ou de la saturation émotionnelle. Après la rupture, la personne doit souvent se réapproprier un corps qui s'est adapté à un·e partenaire, en redécouvrir les contours, les réactions, les besoins. Cette phase d’exploration peut prendre des formes diverses : expérimentation, lecture, auto-érotisme repensé… Le challenge ? Transformer la solitude ressentie en opportunité d’intimité retrouvée avec soi-même.
Stress, tristesse, ambiguïté, liberté… Le panel émotionnel post-séparation interfère directement avec le désir sexuel. Selon la sexologue Charlotte Cession, de nombreux patients consultent pour comprendre pourquoi leur appétit sexuel fluctue si brutalement : « La question du désir — si fragile face au deuil amoureux et à la culpabilité — occupe la place centrale de mes premières séances ». L’accompagnement sexologique aide ici à distinguer ce qui relève d’une réaction contextuelle (deuil, peur de l’avenir) de ce qui pourrait révéler des blocages plus anciens, parfois antérieurs à la dernière histoire d’amour.
Qu’apporte une première consultation avec une sexologue, telle que Charlotte CESSION – proche de Liège ? Voici les thématiques les plus fréquemment rapportées :
La perspective de retrouver une sexualité avec un nouveau partenaire (ou simplement avec soi-même) peut susciter de véritables paniques, héritées parfois du passé ou d’expériences sexuelles douloureuses. « J’ai peur d’être jugé·e, de ne plus savoir comment faire, de ne pas être assez… » : ce type de discours reflète la profonde vulnérabilité des corps et des imaginaires à la suite d’une rupture.
La sexologue aide à nommer ces hésitations, à comprendre leurs racines, et à créer des outils pour conquérir, à son rythme, une sexualité choisie.
Quelle est la « bonne période » pour renouer une vie sexuelle après une séparation ? Il n’existe pas de norme, mais la culpabilité est un motif de consultation extrêmement fréquent. La société véhicule de nombreux mythes sur la libido post-rupture. Il arrive, par exemple, que certain·es s’interdisent tout plaisir, percevant le sexe comme une trahison vis-à-vis de l’ex partenaire, ou comme un acte prématuré. À l’inverse, d’autres se lancent à corps perdu dans une aventure physique, espérant atteindre dans un orgasme le soulagement du manque affectif.
De nombreuses personnes expriment la disparition soudaine de leur confiance corporelle : « Je ne me sens plus désirable, je ne séduirai plus jamais personne. » L’image de soi, souvent altérée par la séparation (surtout en cas d’infidélité ou de dévalorisation dans le couple), devient un frein majeur à la reprise d’une sexualité épanouie.
L’accompagnement permet ici de reconstruire un regard bienveillant sur son corps, de restaurer l’estime de soi érotique, et d’oser l’intimité sans crainte du jugement. L’objectif : réactiver son propre désir, pour soi, avant d’envisager une relation.
Après 40, 50 ans (et plus), la séparation suscite la crainte d’un « désert » sexuel, associé à des inquiétudes variées : baisse de la libido, crainte de troubles de l’érection ou de sécheresse vaginale, peur de ne plus correspondre aux canons de la séduction… Les consultations abordent souvent aussi la reconnaissance de soi dans une orientation sexuelle nouvelle ou mal assumée jusque-là. Pour explorer en profondeur ce sujet, consultez notre article dédié à l'identité de genre et à la sexualité.
Le premier défi est d’accepter la tempête émotionnelle du post-rupture. Tristesse, colère, manque, peur : ces sentiments sont normaux et nécessaires à la reconstruction d’une identité érotique autonome. La consultation sexologique favorise l’expression sans tabou de l’ambivalence : « Je veux désirer, mais je culpabilise », ou « Je n’ai envie de rien, et ça m’inquiète ». Parfois, l’absence de désir s’explique simplement par le besoin de digérer la perte et de cicatriser avant d’envisager une nouvelle relation. La patience s’impose.
Une phase essentielle consiste à reconquérir son corps : réapprendre l’auto-érotisme, explorer ses plaisirs et ses envies, sans devoir se conformer aux attentes d’autrui. Les patient·es bénéficient d’exercices spécifiques, d’une réflexion sur leurs fantasmes, de conseils en pratiques (lecture érotique, masturbation consciente, etc.), tout en déconstruisant d’éventuelles croyances limitantes (« J’ai honte de mon plaisir seul·e », « Il est trop tôt pour prendre du plaisir », etc.). La sexologue invite à considérer cette période comme un laboratoire du plaisir, sans pression.
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Une séparation est souvent vécue comme un échec. En matière de sexualité, cela se traduit par la peur de ne « pas être à la hauteur » dans une future relation, ou la volonté de « prouver » sa capacité de séduction. Or, les études montrent que ce mythe de la performance nuit au plaisir : le stress nuit à l’érection ou à la lubrification, et la focalisation sur l’orgasme empêche la connexion au moment (Rosen, R. C., et al., 2016). La sexologue encourage à s’ancrer dans le plaisir, les sensations, l’écoute du corps, loin des scénarios normatifs.
Pour explorer une sexualité épanouissante avec un·e nouveau·lle partenaire, la communication est la clé. Il s’agit de partager ses envies, ses limites, ses craintes : « Je sors d’une longue relation, j’ai besoin de prendre mon temps » ou, au contraire, d’assumer son envie de découvrir. Beaucoup consultent pour savoir comment formuler ces demandes ou redéfinir leurs limites, surtout après un épisode de consentement flou ou mal vécu, sujet que nous explorons dans cet article sur le consentement écrit avec Charlotte Cession.
L’épanouissement sexuel après une séparation, c’est aussi accepter l’idée qu’on ne « recommence » jamais à zéro. On arrive chargé·e d’une histoire, de blessures, mais aussi de ressources. Aborder cette vulnérabilité avec bienveillance, y compris en couple, permet de sortir du cercle de l’auto-sabotage ou de la méfiance excessive. Parfois, la peur d’un nouvel abandon, ou d’être à nouveau blessé·e, paralyse. Ici, l’accompagnement sexologique peut prévenir l’installation d’évitements durables.
La littérature scientifique, à l’instar des travaux de Mark, K. P., et al. (2021), note une variété d’expériences après la séparation : certaines personnes déclarent un renouveau du désir et une satisfaction supérieure, d’autres entrent dans une phase de repli, voire d’anorgasmie ou d’anaphrodisie (absence totale de désir). Ces différences s’expliquent par les caractéristiques individuelles, mais aussi par le mode et le contexte de la séparation (mutuelle vs. conflictuelle), l’estime de soi préexistante, ou encore l’existence de violences ou de dépendances dans la relation précédente. Il est donc crucial de personnaliser l’accompagnement proposé et d’éviter la prescription de « recettes miracles ».
Parmi les retentissements notables explorés lors des consultations sexologiques :
Un autre article majeur, celui de Perel, E. (2016) et al., met en avant l’importance du sentiment de renouveau, d’exploration et de redécouverte après une séparation, avec un effet parfois libérateur sur la capacité à prendre du plaisir.
Toute personne ayant vécu une séparation issue d’un contexte de violences sexuelles, psychiques ou physiques peut voir sa sexualité profondément pertubée. Les consultations orientées « trauma sexuel » visent d’abord à restaurer un sentiment de sécurité intérieure, par un travail de réappropriation corporelle, progressive, alliée à une écoute active des émotions. Le soutien thérapeutique est alors absolument recommandé, la reprise d’une sexualité spontanée doit se faire sans pression, à son rythme, sans injonction à la performance.
Redonner la parole à ses propres désirs, déceler ce que l’on recherche réellement dans la sexualité, sont des exercices clés. La période qui suit une séparation est propice à la réflexion : « Qu’attendais-je du sexe avec l’autre ? Qu’attends-je aujourd’hui ? » Le rôle du sexologue consiste également à faire émerger des attentes plus authentiques, libérées des schémas de soumission, d’hyper-contrôle ou d’évitement appris au fil de la vie conjugale.
Fréquente après une séparation, l’impression d’un « vide » ou d’un désintérêt total pour la sexualité inquiète souvent. Il s’agit rarement d’une fatalité : le vide, bien accompagné, peut précéder un vrai renouveau du désir. Une exploration plus poussée de cette thématique est proposée dans notre article sur le vide sexuel post-rapport, qui met en avant le rôle des émotions et la nécessité d’un cadre bienveillant pour retrouver une énergie érotique harmonieuse.
Oser s’écouter, éviter la pression sociale ou celle du « rebond » sexuel immédiat : c’est une base essentielle. Ce temps de réappropriation permet un retour progressif du désir, graduel et authentique.
Le sexe peut, dans certains cas, devenir un palliatif au manque affectif. Or, le plaisir éphémère ne résout jamais le deuil amoureux. La priorité reste l’écoute de ses véritables envies et le respect de ses propres besoins.
La consultation d’un·e sexologue à Liège, comme Charlotte CESSION – proche de Liège, s’avère un soutien précieux. Non-idéalisation des « débuts » avec un nouveau partenaire, chasser la peur d’être « trop abîmé·e » ou « trop vieux·vieille », structurer ses envies… Le suivi professionnel aide à poser les fondations d’une sexualité choisie, libre et épanouissante.
Découvrir de nouvelles pratiques, explorer de nouveaux supports (films, lectures, techniques physiques comme le yoga ou la danse), permet de se reconnecter à ses ressentis. Relancer l’imaginaire érotique, apprendre à aimer à nouveau son corps, c’est préparer la rencontre avec l’autre dans un climat plus serein et confiant.
La sexualité post-rupture n’est pas linéaire. Elle dépend de l’histoire personnelle, du vécu amoureux, mais aussi du genre ou de l’orientation sexuelle. Pour celles et ceux en questionnement ou vivant une double rupture (amoureuse et identitaire), la sexologue propose une approche inclusive, adaptée à chaque individu. Évoquer le coming out, le sentiment d’isolement, la peur du rejet ou l’envie de nouvelles rencontres : tout cela peut être abordé, sans jugement.
La lecture de l'article Sexualité inclusive et diversité peut également contribuer à un cheminement apaisé, pour retrouver confiance et respect de soi après une rupture.
Consulter une sexologue telle que Charlotte Cession à Esneux ne relève pas d’une « dernière chance », bien au contraire. En consultation, il n’existe aucun seuil de souffrance ou de dysfonction érigé en préalable : la sollicitation peut intervenir dès l’apparition de l’inconfort, du doute, de la perte de désir ou d’une difficulté relationnelle. La réaffirmation de l’autonomie sexuelle, la restauration de la confiance, la prévention du repli sont au cœur de cette démarche. Les patients soulignent souvent un effet libérateur, la possibilité de retrouver une dynamique vivante, non seulement pour leur vie sexuelle, mais aussi dans l’estime d’eux-mêmes.
Dans certains cas, la séparation n’est qu’un passage, ou la sexualité d’après se construit dans le cadre d’une famille recomposée : il peut alors être pertinent de consulter en thérapie de couple, pour (re)poser les fondations d’une communication saine et de nouveaux rites érotiques. L’article sur la thérapie de couple donne de nombreux repères pour mieux s’orienter dans ce parcours.
L’épanouissement sexuel après une séparation est à la fois un défi et une formidable opportunité. Il ne s’agit pas d’un « retour à la normale », mais d’une véritable transformation, où chaque individu peut choisir la manière dont il ou elle souhaite vivre, explorer et savourer son intimité. En tissant un lien apaisé avec son histoire, en acceptant d’osciller entre doutes et envies, en se donnant le droit de (re)découvrir sa sensualité, il devient possible d’ouvrir un nouveau chapitre, riche de promesses.
L’accompagnement par une sexologue, comme Charlotte CESSION – proche de Liège, favorise cette renaissance, dans le respect du rythme, de l’histoire et des besoins uniques de chacun·e.
Mark, K. P., Janssen, E., Milhausen, R. R. (2021). Emotional and sexual experiences following relationship break-up: A systematic review and research agenda. PubMed
Rosen, R. C., Bachmann, G. A., Leiblum, S. R., Brotto, L. A. (2016). Sexual desire and arousal disorders in women. PubMed
Perel, E. (2016). Mating in Captivity: Unlocking Erotic Intelligence.