Logopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux SprimontLogopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 95 90 51
Vous avez parfois ce doute, au coin de la table du petit déjeuner, vous entendez votre enfant aligner des mots... mais le message semble brouillé, incomplet ou maladroit. Vous vous demandez : “Est-ce normal à son âge ?” ou plus encore : “Suis-je le seul à remarquer que ses phrases sonnent parfois à côté de la plaque ?” À Liège, comme partout ailleurs, les troubles du langage peuvent s’immiscer tôt dans le quotidien d’un enfant. Parmi eux, le trouble de la syntaxe, ce “chef d’orchestre” interne qui permet de bien construire ses phrases. Mais comment mettre le doigt dessus, reconnaître ce qui relève d’un simple retard ou d’un trouble persistant ?
Avant d’aller plus loin, si vous cherchez une expertise locale, voici une ressource de confiance :
Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
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Dans cet article, nous allons plonger au cœur du trouble de la syntaxe, croiser les témoignages, expliquer les manifestations précises chez l’enfant, donner des repères d’âge fiables, explorer ce que les spécialistes de Liège observent au cabinet. Le tout, avec des réponses concrètes à la question clé : “Comment savoir si mon enfant a vraiment un problème de syntaxe, ou s’il est juste, comme tant d’enfants, en pleine construction linguistique ?”
Commençons simple : la syntaxe, c’est un peu le plan d’architecte du langage. Cela détermine l’ordre des mots, la façon de relier les idées, le bon usage des petits mots (prépositions, articles), la conjugaison des verbes… Bref, la mécanique invisible qui fait qu’une phrase « tient debout ». Imaginez les mots comme des briques. Sans plan, la maison s’effondre : les phrases de l’enfant aussi, si la syntaxe fait défaut.
Chez l’enfant, le trouble de la syntaxe se glisse discrètement. Souvent, on remarque d’abord des mots disséminés, des phrases mal construites, des inversions (“Maman partir l’école”, “Le chat il dort sur tapis”, des omissions de mots importants…). Parfois, cela amuse. Mais si ces erreurs persistent bien après 4-5 ans, il faut se poser la question d’un trouble, surtout si la compréhension orale est aussi bancale.
Ce trouble, inclus dans la grande famille des troubles du langage oral (ou “troubles développementaux du langage”), touche principalement la capacité à organiser les mots selon la logique de la langue. Il existe une grande variabilité : certains enfants s’embrouillent sur toutes les phrases, d’autres seulement sur les courtes ou les longues, certains omettent des petits mots, d’autres inversent tout. Ce n’est ni un manque d’intelligence, ni une question d’effort. Leur système fonctionne simplement autrement.
En Belgique, les professionnels de santé appellent aussi cela un trouble morphosyntaxique, ou encore “dysphasie syntaxique” dans certains cas sévères. Mais inutile de se noyer dans les termes. Ce qui compte pour une famille, ce sont les signes concrets.
Les premières alertes ? Voici ce qu’on observe souvent :
On pourrait croire à une “langue étrangère” apprise maladroitement. Sauf que, dans ce cas, il s’agit bien de sa langue maternelle.
Certains parents s’interrogent : « Mais mon enfant comprend presque tout ce que je dis ! ». Il est vrai que beaucoup maintiennent une bonne compréhension orale. Mais, souvent, dès que l’enfant doit restituer ou reformuler, il s’emmêle.
Et ce flou ne s’arrête pas à l’oral : plus tard, lors de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, les enfants présentant un trouble syntaxique peuvent aussi multiplier les fautes de grammaire, d’accords, écrire de manière “télégraphique”. D’où l’importance d’identifier tôt ce trouble.
Aux alentours de Liège, plusieurs logopèdes rapportent ce type d’évolution. “Certains arrivent au CP en sachant parfaitement raconter une histoire oralement, mais sur papier, l’orthographe s’effondre, la ponctuation disparaît, les accords volent en éclats !” Cela a des conséquences sur la scolarité, mais aussi sur la confiance en soi. Ce n’est pas qu’une question de grammaire. C’est la capacité à s’exprimer, à interagir, à demander, à défendre son point de vue. Les enfants peuvent se sentir à la traîne, voire incompris.
Il est donc essentiel de bien repérer les signaux, pour aider son enfant à “remonter dans le train du langage”. Mais à qui s’adresser ? Quand s’inquiéter ? C’est ce que nous allons voir.
Pas facile parfois de démêler entre simple retard de parole et trouble syntaxique. L’apprentissage du langage n’est jamais une ligne droite : chaque enfant avance à son rythme. Mais, passé un certain âge, certaines erreurs deviennent vraiment inhabituelles.
Dans les cabinets de Liège, une anecdote revient souvent : “On consulte parce que l’instituteur ou la crèche signale que l’enfant ‘parle mal’ ou ‘fait des phrases bizarres’. Souvent, les parents pensaient que ça finirait par rentrer. Mais l’écart se creuse avec les copains…”
Alors, à partir de quand faut-il s’inquiéter ?
Voici quelques critères d’alerte, en fonction de l’âge :
Voici, en détail, les dix principaux signes que l’on peut retrouver chez un enfant avec trouble syntaxique :
Mais attention à ne pas dramatiser pour une faute isolée : les enfants font tous, à un moment ou à un autre, ces “gaffes” syntaxiques. Ce qui doit alerter, c’est la fréquence, la systématicité, et le fait que le trouble persiste alors que la majorité des enfants de son âge ont dépassé ces stades.
On peut se rassurer avec un exemple très concret. À la rentrée des classes, beaucoup de professeurs à Liège s’arrachent les cheveux devant le même genre de phrases : “Il a cassé tes lunettes hier” se transforme en “Hier lunettes cassé il” ou “Lui a cassé lunettes hier”, même à 6 ans. Si cela arrive encore très souvent, la question se pose.
Un chiffre clé pour se repérer : selon les recherches, à l’âge de 4 ans, un enfant devrait réussir à produire des phrases de cinq mots, avec au moins un sujet, un verbe et parfois un complément. Cela ne veut pas dire que tout est parfait (les exceptions, les subtilités viennent plus tard), mais si l’enfant reste bloqué à deux-trois mots, il faut demander l’avis d’un(e) logopède.
Vous hésitez encore ? La peur de “chiper l’enfant chez l’orthophoniste pour rien” est fréquente. Un conseil : mieux vaut consulter une fois de trop que trop tard. Plus l’intervention est précoce, plus la rééducation est efficace et l’enfant rattrape rapidement son retard.
Sans un repérage précoce d’un trouble de la syntaxe, l’enfant arrive souvent au CP (ou P1, pour les Belges) avec des difficultés déjà bien ancrées. Il aura du mal à structurer sa pensée, à écrire sans faute, à raconter. Cela peut miner la confiance : “Je ne veux plus lire à voix haute, on se moque de moi”, “Je ne comprends pas la consigne”, etc. Parfois, tout démarre d’une blague à la récré, puis l’enfant se renferme. C’est bien plus courant qu’on ne le pense.
Heureusement, reconnaître ce trouble est la première étape vers l’amélioration.
Qu’est-ce qui se passe vraiment, concrètement, lorsque l’on consulte un(e) logopède pour un trouble syntaxique ? Beaucoup imaginent une batterie de tests rébarbatifs. En fait, c’est plus subtil. L’évaluation est un moment clé, à la fois pour rassurer les parents et poser les bonnes fondations de la prise en charge.
Dans un cabinet spécialisé comme celui d’Esneux, l’accueil se veut bienveillant. Les enfants sont mis à l’aise, grâce à des jeux, des images, des livres. Rien à voir avec un examen scolaire ou une évaluation stressante.
La première étape repose souvent sur un entretien avec les parents. Le professionnel explore alors le “parcours de langage” de l’enfant : Quand a-t-il dit ses premiers mots ? Est-ce qu’il a eu des otites ou des difficultés de compréhension ? Y a-t-il des cas similaires dans la famille ? A-t-il changé d’école, rencontré une période compliquée (séparation, déménagement ?) Ces questions ne sont pas anodines. Elles aident à cerner s’il s’agit d’un trouble isolé ou d’un problème plus large.
Ensuite, place à l’observation directe. L’enfant est invité à :
Ce sont ces petites tâches, parfois déguisées en jeu, qui révèlent la finesse du problème. Un enfant qui a du mal à reproduire correctement une phrase longue (“Le petit garçon a rangé sa voiture bleue dans le coffre rouge de la maman”) ou qui oublie toujours les structures (“Il va… euh… il maman voiture coffre la mets”) peut faire suspecter un trouble syntaxique.
Les professionnels, surtout aux alentours de Liège, utilisent des outils normés, adaptés à la langue française, permettant de mesurer l’écart par rapport à la moyenne d’âge. Cela évite de confondre simple retard et pathologie.
Le bilan se conclut sur une discussion franche avec la famille. On y détaille les forces de l’enfant (vocabulaire, compréhension, expression…), mais aussi les points faibles repérés. Une orientation peut être donnée : vers une intervention spécifique, ou un simple accompagnement, selon la nature et le degré du trouble.
En sortant, nombre de parents témoignent d’un soulagement. Savoir, c’est déjà pouvoir agir.
Parfois, la famille repart avec quelques stratégies à appliquer au quotidien : “Parle lentement, reformule les phrases de l’enfant correctement, encourage-le à raconter, lisez des histoires ensemble…” D’autres fois, si le trouble est prononcé ou gêne l’apprentissage, un suivi régulier s’impose. Mais l’approche est toujours individualisée.
Et à ceux qui craignent que la prise en charge stigmatisera leur enfant, les logopèdes rappellent que les groupes de parole, les ateliers langage, existent de plus en plus à Liège, permettant de progresser dans un climat bienveillant. Il vaut mieux une intervention adaptée qu’une souffrance silencieuse.
En cas de doute, il vaut mieux demander un bilan. Les enseignants, les médecins généralistes et pédiatres à Liège peuvent aider dans la démarche.
Une fois le diagnostic posé, tout ne s’arrête pas là, bien au contraire. Il existe des solutions, des outils concrets, et surtout : chaque parcours est unique. La clé, c’est d’adapter l’approche à la personnalité, à l’âge et au degré de difficulté de l’enfant.
À Liège, la prise en charge d’un trouble syntaxique relève du savoir-faire des logopèdes. Quelles sont les méthodes les plus employées ? Petit tour d’horizon.
1. L’accompagnement individuel
C’est la méthode “classique” : l’enfant est reçu une ou deux fois par semaine, sur une période plus ou moins longue. On travaille sa syntaxe à travers des jeux, des histoires, des images à décrire, des constructions de phrases. On reprend patiemment les bases (accords, articles, verbes), on récompense chaque victoire. L’aspect ludique est essentiel : pour progresser, il faut que l’enfant prenne plaisir à parler, à jouer avec les mots.
Les séances alternent exercices structurés et improvisation, avec un objectif précis à chaque fois. Par exemple, “Aujourd’hui, on va apprendre à bien placer les petits mots – de, le, la – jusque ce que tu les utilises sans réfléchir.” Pas de pression, mais une progression régulière.
2. L’implication de la famille
C’est peut-être le “secret” du progrès durable : les parents jouent un rôle clé dans le développement du langage chez l’enfant. On leur donne des conseils adaptés : faire répéter les phrases correctement, reformuler sans gronder (“Tu as dit ‘manger gâteau’, c’est bien, on peut dire ‘Je veux manger le gâteau’ !”), encourager le dialogue, raconter ensemble les histoires du jour.
En Belgique, de plus en plus de logopèdes proposent des ateliers ou groupes pour les parents, permettant de transmettre les bonnes pratiques. Les livres jeunesse bien choisis, les jeux de société (Dobble, Qui est-ce ?, Imagidés…), les moments de lecture partagée servent d’appui pour renforcer les bases syntaxiques.
3. Travailler en collaboration avec l’école
Les enseignants ont un regard précieux sur l’évolution de l’enfant. Si le trouble génère des difficultés d’apprentissage (rédaction, compréhension des consignes, dictées…), le dialogue entre l’école et le thérapeute est indispensable. Parfois, des adaptations sont proposées en classe : consignes simplifiées à l’oral, remise à l’écrit, exercices différenciés. Tout cela vise à donner confiance à l’enfant, et à éviter le découragement.
4. Adapter les activités au quotidien
Pas question de transformer la maison en salle de classe ! Le plus efficace, c’est d’intégrer la rééducation dans le quotidien. Par exemple :
Ce sont souvent ces petites habitudes, répétées sans pression, qui font la différence.
5. Suivi régulier et évaluation des progrès
Le trouble de la syntaxe n’est pas une fatalité. Beaucoup d’enfants, bien accompagnés, rattrapent leur retard en une à deux années de prise en charge. L’important, c’est la régularité. Un bilan est refait tous les six mois pour ajuster l’approche.
Et si le chemin semble long ? Parfois, il faut savoir être patient. Comme pour apprendre à faire du vélo sans petites roues, certains enfants auront besoin de plus de soutien, d’encouragements et de temps.
Une chose à toujours garder en tête : un trouble syntaxique n’empêche jamais l’épanouissement, ni la réussite scolaire, à condition d’être bien compris et accompagné.
Pour terminer, si vous cherchez un appui local spécialisé, n’hésitez pas à contacter :
Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
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Retenez : dès les premiers doutes, prenez le temps de discuter avec un professionnel. Un diagnostic posé tôt, c’est une chance de donner à votre enfant toutes ses chances. Mieux vaut agir au plus vite, et voir son enfant progresser, que de laisser le trouble grappiller du terrain silencieusement.
Comment différencier un trouble de la syntaxe d’un simple retard de langage chez un enfant ?
Un simple retard de langage se rattrape généralement spontanément avec le temps, alors qu’un trouble syntaxique persiste et concerne l’organisation même des phrases. Si l’enfant omet fréquemment des mots importants, fait des erreurs systématiques d’accords ou d’ordre des mots après 5 ans, il est conseillé de consulter un professionnel.
Pourquoi est-il important de consulter rapidement si on suspecte un trouble syntaxique ?
Plus la prise en charge est précoce, plus l’enfant progresse vite et évite de prendre du retard à l’école ou de perdre confiance en lui. Un logopède peut proposer des outils adaptés pour soutenir l’apprentissage du langage.
Quand faut-il faire un bilan du langage oral à Liège pour mon enfant ?
Si votre enfant fait encore beaucoup d’erreurs de construction de phrases après 4-5 ans, ou si le contexte familial ou scolaire signale une difficulté persistante, il est recommandé de demander un bilan sans tarder. Les rendez-vous s’organisent facilement via un(e) logopède spécialisé(e) à Liège.
Faut-il s’inquiéter si mon enfant conjugue mal ses verbes ou oublie des mots dans ses phrases ?
Cela peut être normal avant 3-4 ans, mais au-delà, des oublis fréquents ou des erreurs systématiques peuvent indiquer un trouble syntaxique. Il vaut mieux consulter pour être rassuré et agir tôt si besoin.
L. Leonard, “Children with Specific Language Impairment”, The MIT Press, 2014.
Résumé : Cet ouvrage de référence analyse les différents types de troubles du langage (dont la syntaxe) chez l’enfant et les stratégies d’intervention préconisées.
Bishop, D. V. M. “The underlying nature of developmental language impairment”, Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2006.
Résumé : L’auteur examine la nature des troubles développementaux du langage et leurs conséquences sur le développement cognitif et scolaire.
Zwitserlood, R., Wijnen, F., & van Weerdenburg, M., “Nonword repetition in Dutch children with specific language impairment”, Clinical Linguistics & Phonetics, 2014.
Résumé : Cette étude décrit comment la répétition de mots inventés met en évidence les déficits syntaxiques chez les enfants présentant un SLI.
Hamann, C., “Specific Language Impairment (SLI) and Child Language Disorders: New Insights and Debates”, Linguistics, 2010.
Résumé : L’article propose un état des lieux sur la dysphasie, les troubles syntaxiques et les outils d’évaluation récents en langue française.