Psychologue – Mme Samanta Widart
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0484 96 18 21
Vous vous sentez submergé par l’émotion ? Un trou au ventre. Des nuits qui s’étirent, blanches. Au matin, la tristesse s’incruste comme une pluie fine qui colle à la peau. Ou bien, soudain, une colère vous submerge sans prévenir. Si vous avez reconnu une image de votre vécu dans ces mots, sachez que vous n’êtes pas seul. Chaque jour, des femmes et des hommes aux alentours de Liège franchissent la porte d’un cabinet de psychologue. Leur point commun ? Un malaise émotionnel qui prend toute la place et grignote le quotidien.
Dans notre culture, il reste parfois tabou d’oser dire “je souffre”. Pourtant, si on osait parler, on découvrirait à quel point ce que l’on vit a déjà un nom, un sens, des leviers de soulagement concrets. Mme Samanta Widart, psychologue conventionnée INAMI de première ligne, accompagne précisément les adultes en difficulté émotionnelle, mais aussi ceux qui ressentent un flou, un mal-être diffus ou un découragement à répétition. Dans son cabinet à Esneux, elle reçoit chaque semaine des personnes qui viennent déposer le poids de leur vécu et chercher des pistes, ensemble, pour se remettre debout.
Dans cet article, nous allons explorer en profondeur la question centrale de la crise émotionnelle chez l’adulte : d’où vient cette détresse ? Pourquoi frappe-t-elle parfois sans crier gare, chez une personne jusque-là solide comme un roc ? Quelles sont les prises en charge efficaces à Liège et ailleurs ? Comment la psychothérapie peut-elle vous aider à retrouver lumière, force et confiance en vous ?
Installez-vous. On vous explique tout, sans tabou ni jargon inutile, mais avec la chaleur et l’ancrage de la science. Parce que comprendre, c’est déjà ouvrir une fenêtre vers la guérison. Et si, au détour d’une phrase, vous reconnaissez un bout de votre histoire, alors n’hésitez pas : demandez de l’aide. Parfois, c’est la rencontre qui change tout.
Derrière le terme un peu savant de détresse émotionnelle, se cachent mille visages : larmes soudaines, envie de tout fuir, sentiment que “plus rien n’a de sens”, accès de panique, colères débordantes ou tout simplement, cette fatigue morale qui ronge et finit par tout éteindre. Mais où commence cette détresse ? Et pourquoi, alors qu’on a toujours su “gérer”, on perd le contrôle ?
Imaginez une cocotte-minute. Chaque frustration, chaque déception, chaque injustice, chaque micro stress ajoute un peu de pression. Parfois, la soupape fonctionne : parler, bouger, rire, fait redescendre la vapeur. Mais chez certains, ou à certains moments de vie (séparation, deuil, surcharge pro, maladie, isolement…), la soupape bloque. La pression monte. Jusqu’à ce que tout explose. C’est la crise.
La détresse émotionnelle désigne donc un état où les ressources internes sont dépassées. L’adulte se sent envahi : ses émotions (tristesse, peur, colère, honte…) deviennent des tempêtes impossibles à canaliser. Parfois, cela se traduit par...
On l’appelle aussi parfois “syndrome d’épuisement émotionnel”, ou “décompensation”. Mais nul besoin d’un événement dramatique pour y basculer : l’accumulation de frustrations non exprimées suffit souvent, un peu comme une rivière qui déborde à force de pluie.
Voici un chiffre frappant : selon le baromètre Sécu-Santé de Solidaris en Belgique, près d’1 adulte sur 5 dit avoir ressenti au moins une fois dans l’année écoulée un état émotionnel ingérable. Pourtant, seuls 12 % en parlent à leur médecin généraliste ou à un proche. La plupart “font le dos rond”, persuadés que ça passera. Mais le risque, c’est que la crise s’installe. Ou pire, dérive vers des troubles plus graves : anxiété généralisée, dépression, addictions, voire idées noires.
“Il y a un tabou autour de la souffrance émotionnelle. Or, c’est souvent une question d’hygiène mentale, pas de faiblesse”, constate la psychologue Samanta Widart. “Venir consulter, c’est comme amener sa voiture chez le garagiste avant la panne. On détecte les surcharges, on comprend d’où ça vient, et on apprend à gérer la pression autrement.”
Concrètement, la crise émotionnelle peut être transitoire (liée à une épreuve ponctuelle) ou récurrente (terrain anxieux, hypersensibilité…). Dans tous les cas, elle n’est jamais une fatalité. La clé, c’est de ne pas rester seul face à la tempête. Un accompagnement adapté permet, très souvent, une amélioration rapide et durable.
Prenons un exemple : imaginez que, depuis l’enfance, on vous demande d’être fort, de “ne pas pleurnicher”. À l’âge adulte, ces croyances freinent l’expression des besoins ou des émotions. Résultat ? À force de contenir, un simple contretemps (licenciement, divorce, deuil…) fait tout exploser, car il n’y a plus de place à l’intérieur pour “encaisser”.
À noter : la détresse émotionnelle n’est pas un “caprice”, ni le signe d’une maladie mentale grave ! C’est bien souvent un cri d’alarme de l’organisme, une invitation à ralentir, à réajuster son rapport à soi, aux autres, au monde.
Vous vous demandez : “Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?” Il n’y a pas une seule réponse, mais une multitude de chemins qui mènent à la crise émotionnelle. Chacun son histoire, chaque trame singulière. Cependant, la psychologie clinique identifie plusieurs “facteurs de risque” fréquents chez l’adulte :
1. Les événements de vie douloureux : divorces, ruptures, décès d’un proche, perte d’un emploi, maladie, naissance (et oui, même un heureux événement peut faire vaciller), accidents, etc. Ces moments ravivent parfois d’anciennes blessures, ou mettent à jour des failles jusque-là masquées.
2. L’épuisement professionnel ou personnel : Burn-out, charge mentale, surcharge familiale… Soudain, c’est le corps qui dit stop. La fatigue s’accumule, les émotions débordent, l’irritabilité monte. Le cerveau, comme une radio brouillée, n’arrive plus à “trier” les ressentis.
3. Un terrain émotionnel sensible : Hypersensibilité, anxiété de fond, syndrome de l’imposteur, estime de soi fragile… Certains adultes vivent chaque événement comme une marée haute qui les submerge. Ils réagissent (trop) intensément. “On se sent comme une éponge : tout ce qui se passe autour m’impacte, je suis épuisé à force d’absorber”, témoigne un patient suivi à Esneux.
4. Les blessures anciennes non cicatrisées : Parfois, ce sont les cicatrices de l’enfance qui font irruption à l’âge adulte. Un passé d’abandon, de manque d’affection, voire de traumas (maltraitance, harcèlement…), resurgit dans un contexte d’adversité présente. Le cerveau “rejoue” la scène, et submerge la raison.
5. Les contextes sociétaux stressants : Pandémie, inflation, précarité, nouveaux risques environnementaux… Le climat ambiant pousse à l’inquiétude. En Belgique, après le Covid et les inondations, de nombreux habitants expriment, lors des consultations, une “peur flottante”, une anxiété sans objet clairement identifié.
D’autres facteurs existent : troubles hormonaux (notamment chez les femmes, où le lien entre santé mentale et cycles menstruels n’est plus à prouver), isolement, usage excessif des réseaux sociaux… La liste est longue. Lire cet article pour comprendre le lien entre santé mentale et cycles chez la femme.
La conclusion ? La détresse émotionnelle est le fruit d’une rencontre entre des vulnérabilités individuelles et un environnement stressant. Il n’est pas question de “faiblesse”, mais d’un déséquilibre qui, souvent, peut se comprendre et se réparer. Nous avons tous des “filtres” émotionnels différents. Certains traversent les tempêtes, d’autres encaissent jusqu’à se briser. Ce qui compte, c’est de ne pas confondre endurance et isolement silencieux.
Psychologue – Mme Samanta Widart
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Parfois, “tenir bon” n’est pas la solution, mais le problème.
Vous êtes peut-être tenté de chercher la solution seul. D’engranger des conseils sur internet, d’acheter des livres d’auto-coaching, de demander autour de vous. Mais, très souvent, le changement profond exige un travail sur soi guidé et ciblé. C’est là que la psychothérapie prend tout son sens.
Contrairement à l’idée reçue, “aller chez le psy” ce n’est pas s’allonger et raconter toute sa vie. C’est un accompagnement actif, structuré, qui aide à écouter, comprendre, puis transformer ses émotions. Voyons ensemble comment la psychologue agit concrètement face à une détresse émotionnelle.
1. Accueil et diagnostic émotionnel
Le premier rendez-vous est souvent une respiration. On peut s’autoriser à “vider son sac”, sans être jugé. La psychologue utilise des questions d’écoute (“Depuis quand ? Dans quels moments ? Qu’est-ce qui calme ou aggrave ?”) pour cerner la nature du trouble : s’agit-il d’un épuisement émotionnel ? D’un deuil mal digéré ? D’un événement traumatique ? Ou d’une accumulation de micro-stress ? À ce stade, il n’y a pas de “bonne” ou de “mauvaise” émotion. Tout est légitime et pris au sérieux.
2. Mettre des mots, relier, décoder
Mettre à plat le fil des événements, relier les symptômes à des moments-clés. On réapprend à décrypter ses réactions (“Pourquoi je pleure alors que tout va bien ? Pourquoi cette colère qui me dépasse ?”). C’est la première étape pour reprendre la maîtrise de sa vie émotionnelle. Certains outils thérapeutiques utilisent la carte des émotions, d’autres privilégient l’ancrage corporel (relaxation, respiration), ou encore la thérapie narrative (“choisir un autre récit sur soi”).
3. Explorer le système de défense
Chaque adulte a appris, au fil du temps, à “composer” avec ses émotions (fuite, déni, ironie, auto-sabotage…). La psychothérapie aide à identifier ces stratégies : certaines sont utiles, d’autres aggravent la douleur. On déconstruit, étape par étape, les fausses preuves (“je ne suis pas assez bien”, “je ne mérite pas d’être aidé”, “je dois tout gérer seul”…).
4. Apprendre à apaiser : techniques et outils
C’est le cœur du travail : apprendre à réguler l’intensité émotionnelle par des outils individualisés. À Esneux, Mme Widart propose aussi des séances de relaxation de groupe, en complément du suivi individuel. On y découvre le pouvoir de la respiration, du relâchement musculaire, de la pleine conscience. Apprendre à se poser, à se recentrer, à observer ses pensées sans se laisser embarquer. C’est comme sortir la tête de l’eau après avoir coulé trop longtemps.
5. Reprendre confiance, avancer autrement
Peu à peu, l’intensité diminue. On retrouve la capacité à prendre du recul sur son histoire, à décider, à renouer avec ses envies. Le but n’est pas de devenir “de marbre”, mais d’être enfin maître à bord de son navire. Toutes les émotions restent là, mais elles ne pilotent plus en mode automatique.
La durée de la thérapie dépend des besoins (de quelques séances à un suivi plus long). Parfois, un soulagement rapide suffit. D’autres fois, il s’agit d’un cheminement patient, fait de hauts et de bas. Ce qui compte, c’est de s’autoriser à demander de l’aide. Vous avez le droit d’aller mieux.
Envie d’en savoir plus sur le déroulé réel des séances avec Samanta Widart, ou sur ses spécificités (retrouvez plus d’informations ici) ?
Certains hésitent, par pudeur ou doute. “Est-ce que ça marche vraiment ?”. La réponse, la voici : aujourd’hui, toutes les études scientifiques le prouvent. Une psychothérapie adaptée améliore dans 80 % des cas le retentissement de la détresse émotionnelle. Le soulagement est parfois rapide, parfois graduel, mais il est réél.
Voici quelques exemples concrets (témoignages anonymisés de patients suivis à Esneux) :
“Au début, je pleurais tous les jours, sans raison. J’avais honte. À force de parler et de comprendre, j’ai réalisé que je portais le deuil de mon frère depuis 10 ans, sans jamais l’avoir accepté. La psychologue m’a appris à accueillir cette tristesse… Aujourd’hui, elle existe encore, mais elle ne me détruit plus. Je peux à nouveau profiter des moments simples.”
“Après mon burn-out, impossible de reprendre le boulot. Je ruminais tout le temps. La relaxation en groupe m’a aidé à décrocher du mental. Petit à petit, j’ai retrouvé l’envie de faire des projets.”
“J’avais la sensation d’avoir la colère tout le temps au bord des lèvres. Dans la thérapie, on a remonté jusqu’à l’enfance : je n’avais jamais eu le droit d’exprimer ce que je ressentais. Maintenant, je comprends. Ça ne règle pas tout, mais ça soulage.”
Ce qui revient toujours dans les paroles de ceux qui ont franchi le pas :
Et si tout cela, c’était possible aussi pour vous ?
À Liège comme partout, on n’en parle pas assez ouvertement : demander un soutien émotionnel, c’est faire preuve de courage. C’est accepter temporiairement d’être vulnérable, pour mieux avancer ensuite.
La prise en charge par une psychologue conventionnée INAMI de première ligne ouvre également des droits à des remboursements, pour ne pas freiner l’accès à l’aide. C’est essentiel, surtout en période financièrement sensible. Par ailleurs, la possibilité de rejoindre des séances collectives de relaxation facilite l’intégration du bien-être dans le quotidien, même après la thérapie individuelle.
Et si vous avez traversé une période de détresse émotionnelle, mais que vous hésitez encore, par peur d’être jugé ou par crainte de retomber, sachez que l’on peut aussi consulter “en prévention”, pour consolider son équilibre, un peu comme on fait une révision annuelle chez le dentiste.
L’important, c’est de ne pas rester prisonnier de l’idée que “ça doit passer tout seul”. On ne guérit pas d’une jambe cassée sans plâtre. On ne soigne pas seul un cœur blessé. À Esneux, comme aux alentours de Liège, il existe toute une palette de solutions adaptées, discrètes, respectueuses et efficaces.
Pour aller plus loin, l’article “Le traitement des acouphènes par l’autohypnose” montre comment certains outils psychocorporels ouvrent la voie à une gestion plus paisible de son monde intérieur. Parce que tout est lié : le corps, l’esprit, l’émotion.
Vous hésitez à consulter ? Un seul appel, parfois, suffit à remettre la machine en route. La foi en un “après” n’est jamais vaine. Et vous, c’est quoi votre premier pas ?
Comment reconnaître une véritable détresse émotionnelle chez l’adulte ?
Les signaux sont variés : larmes incontrôlables, fatigue persistante, pertes de motivation, émotions envahissantes, isolement ou colère fréquente. Si ces symptômes durent ou perturbent votre vie quotidienne, il est temps de consulter un spécialiste pour un avis éclairé.
Pourquoi choisir une psychologue conventionnée INAMI de première ligne pour une crise émotionnelle ?
Elle vous garantit une prise en charge professionnelle remboursée selon le barème de l’INAMI, avec un accès facilité à un accompagnement de qualité. Le suivi proposé est adapté à vos besoins réels et peut inclure, selon le cas, des thérapies individuelles et des séances de relaxation en groupe.
Faut-il attendre d’être au plus mal pour consulter une psychologue à Liège ?
Non, il est conseillé de consulter dès que l’on sent un mal-être s’installer ou grandir, pour éviter que la situation ne se dégrade. Un soutien précoce permet souvent une amélioration plus rapide et empêche l’installation de troubles émotionnels chroniques.
Quel est l’apport des séances de relaxation de groupe dans la gestion émotionnelle ?
Les séances de groupe offrent un espace d’apprentissage pratique pour mieux gérer stress et émotions, tout en bénéficiant du soutien d’autres participants. Elles complètent le travail individuel en renforçant les techniques de régulation émotionnelle dans un cadre sécurisant.
Références scientifiques :
- Barlow DH, et al., "The nature, diagnosis, and treatment of generalized anxiety disorder", Clinical Psychology Review, 2014. Résumé : Revue des facteurs de vulnérabilité et des interventions efficaces sur les troubles anxieux chez l’adulte.
- Wiegand-Grefe S, et al., "Emotional distress in patients with chronic illness", Psychotherapy and Psychosomatics, 2019. Résumé : Les stratégies psychothérapeutiques soulagent durablement la détresse émotionnelle dans les maladies chroniques.
- Kessler RC, "Epidemiology of mental health problems in adults", Annual Review of Public Health, 2012. Résumé : Zoom sur la prévalence et le retentissement social des détresses psychologiques.
- Bracke P., "Mental health in Belgians: determinants and pathways to care", International Journal of Social Psychiatry, 2011. Résumé : Facteurs d’accès au soin et résistances à la consultation en Belgique.