Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Vous sentez la tension à la maison depuis quelques semaines ? Ou même quelques mois ? Quand l’adolescence s’invite, c’est un peu comme si un orage grondait d’un coup au-dessus du salon. La parole fuse, et pas que des mots doux. Les portes parfois claquent, les regards se détournent. Une famille, soudée hier, peut se retrouver divisée en quelques instants. Ce n’est pas rare, loin de là. Les conflits familiaux à l’adolescence sont presque un passage obligé, mais ils n’en restent pas moins douloureux ou inquiétants. Face à cette tempête émotionnelle, beaucoup de familles cherchent la main tendue : celle du psychologue pour adolescents. Mais comment agit-il vraiment ? Quel est son rôle quand tout semble s’embrouiller entre parents et jeunes ? On lève le voile, avec quelques exemples concrets et des pistes pour comprendre ce qui se joue, à la maison comme au cabinet.
L’adolescence, ce n’est pas seulement la poussée de boutons ou le coup de blues devant le miroir. C’est aussi une période où l’on cherche sa place, parfois avec maladresse, souvent avec colère ou fracas. « Je ne comprends plus mon fils », « Ma fille me rejette sans raison », « On n’a plus de dialogue » : voilà le type de phrases que l’on entend, autour d’un café comme dans la salle d’attente d’un professionnel. Venez, on traverse ensemble les grands enjeux.
On pourrait croire que tout commence par “la crise de l’adolescence”. En réalité, le conflit parent-adolescent n’est pas un accident. Ce n’est pas qu’un “problème d’autorité”. C’est souvent le signe que le jeune cherche à s’individualiser, à grandir, à dire “je suis moi” alors que, plus petit, il disait “on est une famille”. C’est là que le bat blesse : les parents évoluent, mais l’enfant, lui, change parfois à toute vitesse. On parle d’un raz-de-marée hormonal, mais c’est avant tout une révolution psychique.
Dans les faits, l’adolescent oscille entre deux mondes. Il a besoin d’autonomie, mais réclame encore de l’attention. Il teste, il défie, il repousse les limites. Un jour, il veut s’habiller comme il l’entend, le lendemain c’est la négociation pour l’heure de sortie. Bref, une gymnastique d’équilibriste. Ce besoin de s’affirmer se heurte souvent aux règles, aux valeurs, aux habitudes parentales. D’où explosion.
Mais il y a aussi un paradoxe : les adolescents ont plus que jamais besoin d’un cadre sécurisant, même s’ils s’en défendent. C’est comme avoir besoin d’un filet de protection, tout en voulant voler seul. Certains, plus sensibles, expriment leur mal-être par l’irritabilité, le mutisme, la contestation. Il est parfois difficile, en tant que parent, de distinguer ce qui est de l’ordre de la “crise normale” (inévitable et même saine, dans une certaine mesure) et ce qui relève d’une vraie souffrance. La frontière est ténue. Petit conseil : fiez-vous à l’intensité et à la durée : un mur de silence tous les soirs pendant des mois, ce n’est plus anodin !
À cela s’ajoutent des paramètres contemporains. Les réseaux sociaux et performances scolaires créent de nouvelles sources de tension. Les repères semblent parfois flous. “Tu ne comprends rien à ce que je vis !” crient certains jeunes. Peut-être, c’est vrai. Car l’adolescence “moderne” se vit différemment selon les contextes, les cultures, l’époque.
Les familles vivant à Liège, par exemple, constatent que la pression sociale, mais aussi la rapidité avec laquelle les informations circulent entre pairs, accentuent cette distance générationnelle. Et ce n’est pas un simple détail : cela joue sur les attentes, le dialogue, parfois sur l’intimité familiale. Que faire face à tout cela ?
Parfois, les parents se sentent dépassés. Le dialogue tourne court : “Quoi que je dise, il se braque”. Pour certains, la culpabilité s’ajoute à la frustration. On se dit “j’aurais dû faire autrement”, “où est-ce que j’ai raté le coche ?”. Stop. La culpabilité n’aide pas, elle épuise. Ce genre de spirale ne mène qu’à la cassure. À ce moment précis, le rôle d’une psychologue spécialisée enfants et adolescents devient une vraie bouée de sauvetage.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Imaginez : vous êtes sur une île, et votre ado sur une autre. Vous criez, il crie, mais la mer — c’est-à-dire l’incompréhension — vous sépare. Le psychologue, c’est ce messager qui traverse en barque, qui pose un mot là où l’autre ne sait plus parler. Son rôle, ce n’est pas de “prendre parti”. Il écoute. D’abord l’adolescent, puis les parents, puis les deux ensemble parfois. Il tente de décoder ce que cache le silence, la colère, le rejet. Un vrai travail de détective émotionnel.
Concrètement, comment ça se passe ? En général, la première rencontre est centrée sur la pose du cadre. Ici, le jeune doit sentir qu’il est entendu, sans jugement. Le professionnel (psychologue pour adolescent) pose des questions ouvertes, du style “qu’est-ce qui vous pèse ces derniers temps ?”, “comment tu vis le quotidien à la maison ?”. Mais il interroge aussi les parents, sauf si le jeune souhaite être seul. Parfois, quelques rendez-vous séparés sont plus efficaces au début.
Petite anecdote : Julie, 14 ans, arrive furieuse après une dispute à la maison. “Ma mère ne comprend rien, elle exagère tout.” Après quelques séances, elle ose dire “j’avais peur de la décevoir si je faisais des choix différents”. Derrière la crise, il y a souvent de la peur, de l’incertitude, de l’attente. Le psychologue aide à remettre à jour le logiciel du dialogue. Il traduit, reformule, invite à exprimer autrement—forcément plus calmement—ce qui était jusqu’ici hurlé en silence.
Son objectif n’est pas d’éradiquer tout conflit. Les conflits sont normaux, indispensables parfois à la construction de l’identité. Mieux encore, ils permettent de poser des jalons, de clarifier les attentes de chacun. Ce que propose le psychologue spécialisé, c’est d’y mettre une dose de respect, d’empathie, de compréhension réciproque. Parfois, il s’agit seulement d’ouvrir un espace, une bulle où l’on peut (enfin) s’écouter sans s’interrompre. Et là, le miracle opère. Une phrase dite calmement, un “je” qui remplace le “tu”, et tout bascule. La violence des mots laisse place à du sens.
Certains psychologues utilisent aussi des outils concrets. Exemples : jeux de rôle, dessins, supports audio, exercices de respiration quand la colère envahit trop fort. Quand on remet du jeu (au sens ludique mais aussi de mouvement) dans la relation, la rigidité se fissure. Le parent apprend à moins se sentir attaqué sur l’éducation reçue, et le jeune à ne plus voir le parent comme “adversaire”. Petit à petit, un pont se (re)construit.
Point important, surtout aux alentours de Liège : le travail du psychologue ne se limite jamais au bureau. Il propose parfois aux familles de tester de nouveaux rituels à la maison, de s’accorder du temps ensemble, d’inaugurer des moments “hors tension”. Ce n’est pas toujours facile, mais chaque progrès compte. Comme dans un jardin, on sème, on arrose, et la confiance repousse lentement, parfois en surprenant tout le monde.
Peut-être vous demandez-vous : “Et si ça ne fonctionne pas ? Si la crise revient ?” Rien n’est magique. Mais souvent, accepter de se faire accompagner, c’est déjà briser la logique du “chacun campe sur sa position”. Le psychologue spécialisé adolescent aide à renouer le fil, même là où il semble trop usé.
La question du “pourquoi consulter” revient sans cesse : “Est-ce vraiment nécessaire d’aller voir un psychologue ? Notre enfant n’a pas de problème de santé mentale, on s’aime malgré tout.” En Belgique, les familles consultent parfois tard, quand la situation a déjà eu le temps de s’envenimer. Dommage : l’accompagnement psychologique n’est pas réservé aux grandes crises ou aux pathologies lourdes. Il sert aussi à prévenir, à restaurer le dialogue avant la rupture définitive.
Parfois, il suffit d’un changement brutal dans la vie familiale pour que l’équilibre vacille : divorce, deuil, déménagement, difficulté scolaire, harcèlement… Chaque grain de sable peut en réalité être le déclencheur d’un orage familial. Quand le parent n’arrive plus à poser des limites claires, ou que l’adolescent s’enferme dans sa bulle, la relation devient électrique. Le psychologue pour adolescents permet d’avoir un tiers neutre, extérieur, à qui confier ce que personne n’ose dire à la maison.
Comment choisir le bon professionnel ? Là aussi, le feeling compte. La confiance, c’est la base : le jeune doit pouvoir se sentir compris, pas jugé. Il ne s’agit pas de trouver un prescripteur de solutions miracles mais un accompagnant, un explorateur du non-dit. Apprendre à se déculpabiliser, comme parent, fait aussi partie du processus.
La consultation démarre souvent par des entretiens individuels, puis collectifs. Chacun peut relire l’histoire à sa façon. “Racontez-moi une dispute récente”. “Comment réagissez-vous, que ressentez-vous sur le moment ?” Ces séances permettent de désamorcer la bombe à retardement. Peu à peu, on apprend à repérer ce qui provoque l’escalade : un mot, un geste, une intonation. On cherche des alternatives. Parfois, les rencontres avec le psychologue se poursuivent quelques semaines, parfois plusieurs mois. Il n’y a pas de durée standard : c’est du cousu main.
De nombreux adolescents avouent qu’ils avaient peur de se confier, peur d’être trahis ou incompris. Une fois le premier pas franchi, c’est souvent un soulagement. Le psychologue garde le secret professionnel, sauf menace grave pour le jeune ou autrui. Ce respect de la confidentialité rassure. Beaucoup de parents, de leur côté, sortent du cabinet avec moins de culpabilité, plus d’outils concrets. Un nouveau souffle pour la famille, tout simplement.
Enfin, une dernière étape très importante : intégrer le progrès dans le quotidien. L’après-consultation compte autant que la séance en elle-même. Rechercher des moments de dialogue calmés, valoriser chaque effort, même petit. Ce sont des actes qui, mis bout à bout, redonnent du sens au mot “famille”. La démarche n’est jamais un aveu de faiblesse : c’est la preuve que l’on tient les uns aux autres, contre vents et marées.
Alors, ça donne quoi, la consultation chez un psychologue quand le climat familial se dégrade ? On imagine parfois un bureau froid, des silences gênants, des verdicts tombant d’en haut. La réalité est autrement plus humaine. C’est souvent un espace vivant, rempli d’émotions. Il arrive que des ados arrivent la tête basse, les bras croisés, persuadés que “ça ne servira à rien”. Puis, au fil des séances, la posture change. Un mot fuse, un sourire s’esquisse, le regard s’allume. Le climat évolue.
Une famille raconte : leur fils de 16 ans refusait tout dialogue.
Il passait des heures devant des jeux vidéo, dormait peu, répondait par monosyllabes. Les parents ont consulté après une énième crise, pensant à une impasse totale. Après quelques rendez-vous, le jeune ose dire ce qu’il ressentait : exclusion à l’école, difficulté à trouver sa place dans la fratrie, peur de ne pas être à la hauteur. Les parents, bouleversés, réalisent qu’ils étaient plus dans le contrôle que dans l’écoute. Sur le temps long, la tendresse est revenue—progressivement, un peu comme on redécouvre le goût d’un plat de son enfance.
Dans d’autres cas, ce sont les parents qui changent. Ils apprennent à formuler différemment leur inquiétude. “Je suis inquiet pour toi, je t’aime, comment puis-je t’aider ?” remplacent : “Tu fais n’importe quoi, tu vas droit dans le mur !”. Cette bascule, même discrète, ouvre un tout autre dialogue. La confiance ne revient pas en un claquement de doigts. C’est millimètre par millimètre, échange après échange.
Reste une grande question : tous les adolescents profitent-ils de ce suivi ? Difficile d’être catégorique. Certains refusent d’entrer dans la démarche. C’est normal : il y a des résistances, parfois de la honte. Mais beaucoup, au final, témoignent d’un changement : plus de sérénité, moins de peur de parler, une capacité à dire “stop” avant que le ton ne monte. La parentalité, c’est comme une danse : on doit accepter de changer de rythme de temps à autre. Le psychologue permet à chacun d’évoluer dans la position—parfois meneur, parfois suiveur, mais toujours en dialogue.
Enfin, la consultation en psychologie offre un temps pour soi, un temps qui manque cruellement à beaucoup de familles. Le tourbillon du quotidien ne laisse parfois aucune place à la discussion posée. Le cabinet devient un abri, loin du tumulte. Pour certains, une ou deux consultations suffisent à apaiser les tensions. Pour d’autres, un suivi plus long accompagne la croissance, comme un tuteur invisible. Les témoignages affluent dans ce sens : “On ne se dispute plus tous les soirs”, “mon fils arrive à expliquer ce qu’il ressent”, “j’ai arrêté de culpabiliser”. Ce sont ces petits progrès, cumulés, qui changent la donne sur le long terme.
Face à un adolescent en crise, gardez une chose en tête : c’est surtout le dialogue qui compte. La perfection n’existe pas. L’important reste de chercher, ensemble, le fil du dialogue, aussi ténu soit-il. Et de savoir, quand le besoin s’en fait sentir, tendre la main à un professionnel. Parfois, c’est ce tout petit geste qui sauve la famille de la rupture définitive.
Pour approfondir, découvrez aussi l’intérêt du test de QI mené chez les adolescents et enfants. Parfois, un mal-être s’exprime aussi par des difficultés d’apprentissage ou de confiance en soi, ce que la psychologie et les bilans spécifiques permettent d’éclaircir.
Un psychologue aide à comprendre les causes profondes du conflit entre parents et adolescent et propose des outils concrets pour restaurer le dialogue. Cela permet de prévenir l’enlisement du conflit et de renouer un climat de confiance, essentiel au bien-être familial.
La première consultation commence généralement par une écoute bienveillante de l’adolescent puis des parents pour bien cerner le problème. Le psychologue propose ensuite un plan d’accompagnement personnalisé, ajusté à la situation de chaque famille.
Dès qu’un dialogue devient impossible pendant plusieurs semaines, que le climat familial est toujours tendu ou qu’un ado s’isole durablement, il est recommandé de consulter. Une intervention précoce permet de limiter les souffrances et d’éviter que le conflit ne s’ancre durablement.
Il est préférable d’amener l’adolescent à comprendre lui-même l’intérêt d’un accompagnement, sans le forcer. L’adhésion du jeune au processus est essentielle pour construire une alliance de confiance et obtenir des résultats durables.
Références scientifiques :
- Steinberg, L. (2014). Age of Opportunity: Lessons from the New Science of Adolescence. Houghton Mifflin Harcourt. Cet ouvrage explore la plasticité du cerveau adolescent et l'importance du contexte familial dans la gestion des conflits.
- Branje, S., Laursen, B., & Collins, W. (2012). Parent–Child Communication During Adolescence. In Handbook of Adolescent Development. Résume l’évolution du dialogue parents-adolescents et l’effet médiateur du tiers.
- Kerr, M., Stattin, H. (2000). What Parents Know, How They Know It, and Several Forms of Adolescent Adjustment: Further Support for a Reinterpretation of Monitoring. Developmental Psychology, 36(3), 366-380. Met en lumière l’impact du dialogue et du suivi parental sur l’ajustement émotionnel des ados.
- Pinquart, M., & Shen, Y. (2011). Behavior problems in children and adolescents raised by grandparents: A meta-analysis. Journal of Family Psychology, 25(4), 613-622. Analyse les bénéfices d’un accompagnement professionnel en situation de tension familiale.