Psychologie Liège CessionPsychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Vous l’avez sans doute déjà ressenti : ce matin où, devant votre tasse, la question surgit. “Où je vais ? À quoi bon, tout ça ?” Ce n’est pas une dépression franche, ni un burn-out éclatant… Pourtant, tout semble un peu flou. Comme si la vie avait perdu sa couleur. Vous n’êtes pas le seul à vous sentir déboussolé. En consultation, c’est aujourd’hui l’un des motifs les plus fréquents chez l’adulte : la perte de sens dans le quotidien.
Dans cet article, nous allons plonger dans cette expérience universelle : elle touche cadres « pressés », soignants, mais aussi mères (ou pères) de famille, enseignants, commerçants… Personne n’est vraiment à l’abri de venir un jour buter contre ce vide. Mais comment l’expliquer ? Et, surtout, comment retrouver un peu de lumière quand tout paraît vide et routinier ?
Vous allez découvrir le regard du psychologue, les grands mécanismes à l’œuvre, et des clés concrètes pour sortir de cette impasse intérieure. Cet article s’adresse tout particulièrement aux adultes à Liège et aux alentours de Liège, mais il parlera à tous ceux qui cherchent un second souffle dans leur quotidien. Alors, prêt à explorer le labyrinthe… et à en sortir ?
Commençons par une question simple : “Perdre le sens”, ça veut dire quoi ? Pour beaucoup, la notion reste floue. On imagine souvent que cela ne concerne que des moments de crise grave, ou le travail. En réalité, la perte de sens peut s’installer très progressivement. Une sorte de brouillard insidieux. Certains disent : “Ça ne va pas, mais je ne saurais pas dire pourquoi…”
Les symptômes sont parfois discrets :
D’autres parlent d’un “mode automatique” : métro, boulot, dodo. Rien ne désigne ce sentiment de vacuité, mais tout grince, on s’éteint peu à peu, comme une bougie. Parfois, on s’en rend compte lorsqu’une activité qui avait du sens (un bénévolat, un loisir…) ne procure plus aucune satisfaction. Ou bien à la faveur d’un événement externe : changement professionnel, enfants qui quittent la maison, perte d’un proche…
Certains observateurs nomment ce malaise le « mal de vivre ordinaire ». Il s’infiltre sans bruit, sans toujours déclencher d’alarme franche, jusqu’à ce que l’on s’en aperçoive… ou que le corps (et le mental) finisse par dire stop.
Selon une récente étude européenne, plus de 30 % des adultes “ne trouvent plus de sens à leur quotidien au moins une fois dans l’année”. En Belgique, cette sensation est jugée “fréquente” par près d’1 personne sur 4 après 40 ans. Ce phénomène explose chez les 35-60 ans, mais touche aussi, de plus en plus, les jeunes adultes. Pourtant, ce n’est pas un sujet qui fait la une des journaux. Ni même dont on parle facilement en famille ou entre amis. C’est un non-dit : “Après tout, la vie, c’est ça. Pas toujours facile, non ?”
C’est là que le psychologue peut changer la donne.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Vous vous levez, fatigué. Votre travail vous semble vide de valeur. Le soir, vous vous demandez : “Est-ce vraiment cette vie que j’ai voulue ?” Si oui, vous n’êtes pas seul. Mais alors, qu’apporte la consultation d’un psychologue à Liège ou ailleurs ? D’abord, un espace neutre : personne ne juge. Ni ne propose de “solutions magiques”. On vient, on s’assied, et parfois… le simple fait de poser les mots déjà, soulage.
Le premier mouvement du psychologue, c’est d’écouter. De manière active. Souvent, les personnes arrivent avec des questionnements éparpillés (“j’ai l’impression d’être inutile”, “plus rien ne m’enthousiasme”, “je fais tout ce qu’on attend… et alors?”). L’art du praticien, c’est de ré-assembler le puzzle.
Progressivement, le dialogue permet de débusquer les éléments clés :
À ce stade, le propre de chaque adulte apparaît souvent… On avance dans la vie en “mode pilotage automatique”, puis un événement rompt le fil. Parfois, c’est un changement dans l’organisation du travail, un divorce, la retraite, parfois… une pandémie. Chacun a son niveau de sensibilité à la perte de sens. On ne « supporte » pas tous le flou de la même façon. Et c’est là tout l’intérêt du travail psychologique : personnaliser l’analyse. Plutôt que de donner des conseils génériques du style : “Bougez, pensez à vous, soyez positifs…”, la démarche se veut fine.
Un exemple marquant : lors d’une consultation avec une sexologue, une patiente confiait ne plus ressentir d’élan dans son couple. “Est-ce que je n’aime plus ? Est-ce que c’est fini ?” Rapidement, une exploration a mis au jour… une perte de sens plus large, professionnelle et affective. Quand le « pourquoi » disparait, tout dégringole. Le travail thérapeutique a permis de relancer une quête : non pas pour retrouver “l’avant”, mais pour inventer un nouveau chemin. D’ailleurs, d’autres trouble de sens se manifestent indirectement...
La perte de sens peut aussi se manifester par de l’anxiété, des troubles du sommeil, une hausse des conduites d’évitement (on sort moins, on annule des projets…), des somatisations (mal de ventre, maux de tête récurrents). Noter ces signaux est précieux.
Un psychologue va aussi s’appuyer sur des modèles validés, comme la logothérapie (la psychologie du sens selon Viktor Frankl), ou sur les thérapies orientées “valeurs” (ACT – Acceptation and Commitment Therapy), qui cherchent à réinscrire la personne dans une trajectoire porteuse.
Le psychologue propose également des outils concrets pour lutter contre le brouillard mental. Parmi eux : le questionnement des automatismes (“Que faites-vous pour vous, que pour les autres?”), la remise en perspective (“Qu’attend-on de vous… et qu’attendez-vous, vous-même?”), ou encore le travail sur la temporalité (demain, dans 5 ans, qu’est-ce qui devrait exister pour que la vie ait du sens?). Ces exercices paraissent simples, mais ils remuent en profondeur.
Car oui, il faut parfois “remettre du vivant là où tout s’est figé”.
La psychothérapie individuelle est alors une sorte de boussole : elle ne donne pas la direction, mais aide à retrouver le Nord intérieur. L’accompagnement peut prendre quelques séances ou nécessiter un vrai travail de fond, selon que la perte de sens soit ponctuelle ou enracinée.
Mais attention : consulter ne veut pas dire “allons, secouez-vous, tout va rentrer dans l’ordre”. Parfois, le manque de sens se relie à des blessures anciennes, ou à un environnement extérieur toxique (travail, relations…). L’accompagnement aide alors à poser des décisions, parfois douloureuses, mais nécessaires pour retrouver une marge pour respirer.
Vous souhaitez approfondir notre regard sur l’anxiété liée à la perte de sens ? Lisez l’article : Santé mentale : troubles anxieux.
Vous vous rappelez peut-être avoir vu, il n’y a pas si longtemps, ces images : des files de personnes se ruant sur des biens inutiles lors de la pandémie, ou cherchant frénétiquement un but “pour passer le temps”. Plus que jamais, nos sociétés sont prises dans une course, où l’on remplit les mosaiques de la journée, mais où le fil conducteur s’effiloche. À quoi cela tient-il ?
Trois facteurs principaux tirent la corde vers la perte de sens :
D’autres facteurs entrent en ligne de compte : la pression à la consommation, la multiplication des rôles (parent, pro, ami…), ou le sentiment d’incertitude face à l’avenir. Mais tous participent, en toile de fond, à ce malaise diffus. Résultat : on avance, “bouchon après bouchon”, sans s’interroger sur la direction.
C’est pourquoi de plus en plus d’adultes, notamment à Liège, consultent spécifiquement pour ce motif. Pas pour des “problèmes psychiatriques”, mais pour éviter le naufrage silencieux. Vous vous reconnaissez ? Ce n’est pas de la faiblesse. C’est le reflet d’un besoin vital : sentir que notre temps ici, même modeste, a un impact, une vibration propre.
Si vous souhaitez explorer le sujet du stress chronique qui peut intensifier ce sentiment, je vous invite à lire cet article : Gérer le stress chronique chez l’adulte : solutions psychologiques à Liège.
Vous vous demandez par où commencer pour retrouver ce fil invisible ? Ou tout simplement, pour éviter d’y perdre vos forces ?
Attention : il ne s’agit pas ici de “changer de vie du jour au lendemain”, ni de devenir un mystique du sens. La beauté du travail avec un psychologue, c’est de retrouver une boussole personnalisée. Parfois, il suffit de faire évoluer un rouage pour que la machine reprenne, doucement, de la vigueur. Ce n’est pas magique, c’est cheminer. Un pas, puis un autre.
Premier outil : Le travail des valeurs
Un exercice fréquent consiste à s’interroger sur vos valeurs profondes. Ce n’est pas du blabla : quelles sont vos priorités existentielles ? L’amour, la transmission, l’utilité, la beauté, la sécurité, un engagement collectif ? On les perd parfois de vue. Et il suffit, alors, de les reparcourir pour voir où le bât blesse. Parfois, votre vie réelle ne reflète plus aucune de ces valeurs. Là commence le malaise.
Le psychologue vous aide à remettre cela à plat. Parfois, il proposera d’identifier un “mini-projet” en raccord avec vos piliers, pour remettre du mouvement : renouer avec la peinture, s’engager dans une association, transmettre une passion… Rien de grandiose. Juste se réaligner, en douceur.
Deuxième outil : Repenser les rôles
Souvent, on sature parce qu’on jongle entre mille casquettes : parent, conjoint, professionnel, aidant… Mais qui êtes-vous, au fond ? Reprendre un temps d’introspection sur chacun de ces rôles, les hiérarchiser, parfois même en supprimer certains (au moins, ponctuellement), c’est essentiel. Nota bene : ce travail se fait à votre rythme. Il ne s’agit pas de tout révolutionner. Mais de remettre du jeu, de l’espace. Oser dire “non” à certains chantiers pour pouvoir dire “oui” à quelques essentiels.
Troisième outil : Reconnecter les liens
Beaucoup de personnes venues consulter pour “perte de sens” confient s’être isolées. Ou, à l’inverse, d’avoir accumulé des relations superficielles mais décevantes. Le soutien réel, profond, souvent manque. Le psychologue peut mobiliser différentes approches (écoute, analyse des schémas relationnels, sollicitation – en douceur – des amitiés profondes). Une métaphore : la plante ne repartira pas sans s’appuyer sur quelques racines solides. C’est ainsi qu’on ravive le socle du sens… au quotidien, sans tambour ni trompette.
Quatrième outil : Accepter le flou temporaire
On voudrait toujours une réponse immédiate : “Que dois-je faire pour re-sentir quelque chose ?” Hélas, reconstruire du sens, c’est accepter une zone de transition parfois inconfortable. Attendre que le solide se reforme, que des élans reviennent. Il faut du temps. Parfois, de l’aide extérieure (soutien thérapeutique, groupes de parole, ateliers de développement personnel, coaching…). Ce n’est pas parce que vous êtes paumé, que vous êtes “faible” ; c’est l’humain, tout simplement.
Vous voulez trouver des pistes concrètes pour sortir du brouillard intérieur et retrouver une boussole ? Un psychologue à Liège peut vous proposer différents exercices pour relancer le cercle vertueux du sens. Consulter une psychologue à Liège : pourquoi et quand
Il est aussi possible que certaines souffrances soient associées à une dimension deuil : “je n’arrive pas à lâcher une ancienne vie”. Dans ce cas, n’hésitez pas à consulter l’article suivant : Pourquoi consulter un psychologue pour mieux traverser le deuil.
Envie d’aller encore plus loin ? D’autres approches telles que l’art-thérapie ou la thérapie systémique sont également proposées à Esneux pour un accompagnement à la fois individuel et familial. Ces méthodes peuvent raviver la créativité, oser de nouveaux regards sur ses racines… et, parfois, dérouler un peu de fil d’Ariane, là où tout semblait emmêlé.
Un autre article sur comment lutter contre l’anxiété chronique et retrouver sa vitalité est disponible ici : anxiété chronique : consulter un psychologue à Liège.
À ce stade, une précaution majeure : la perte de sens n’est pas qu’un “souci de riche” ou une “humeur passagère”. Il peut constituer le terreau de troubles plus sérieux : dépression, anxiété, troubles du sommeil, addictions (écrans, alcool, achats compulsifs…), sensation de vide constant. Ne laissez pas le brouillard s’installer. En parler, c’est déjà réinjecter un peu d’oxygène.
À ceux qui hésitent encore : rappelez-vous que, même installé de longue date, ce sentiment peut évoluer. Parfois, il faudra accepter de se réadapter à ses propres besoins, de faire le deuil de certaines attentes extérieures, de renouer avec l’enfant intérieur pour redécouvrir ce qui donne du goût à la vie — même à petite échelle.
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Comment reconnaître une perte de sens dans sa vie quotidienne ?
Les signes sont variables : sentiment de vide, perte de motivation, fatigue morale, ou impression de vivre “en mode automatique”. Si vous ressentez de la lassitude persistante sans cause claire, il peut s’agir d’une perte de sens qui mérite d’être abordée en consultation.
Pourquoi consulter un psychologue pour une perte de sens ?
Le psychologue aide à clarifier la situation, identifier ce qui compte pour vous, et propose un accompagnement sur-mesure pour retrouver du sens au quotidien. En parler avec un professionnel permet aussi d’éviter l’installation de troubles plus graves, comme la dépression.
Quand la perte de sens devient-elle préoccupante ?
Si cette sensation de “vide” dure plusieurs semaines, qu’elle vous empêche d’agir normalement ou altère votre humeur, il est important de consulter. Agir tôt permet de retrouver une direction avant que d’autres symptômes plus lourds ne s’installent.
Faut-il changer complètement de vie pour retrouver du sens ?
Pas du tout ! Parfois, quelques ajustements suffisent : renouer avec des activités alignées sur vos valeurs, solliciter de nouveaux soutiens ou simplement prendre le temps de réexplorer vos priorités. Il n’est jamais trop tard pour réinjecter de la couleur dans le quotidien.
Frankl, V.E. (1946). “Man’s Search for Meaning.” Beacon Press. Un ouvrage fondateur présentant la logothérapie, approche psychologique centrée sur la quête de sens.
Heine, S.J., Proulx, T., & Vohs, K. D. (2006). “The meaning maintenance model: On the coherence of social motivations.” Personality and Social Psychology Review, 10(2), 88–110. Un modèle expliquant comment la perte de sens affecte la motivation et le bien-être.
Park, C. L., & Folkman, S. (1997). “Meaning in the context of stress and coping.” Review of General Psychology, 1(2), 115–144. Montre que trouver un sens aux épreuves de la vie favorise la résilience psychologique.
Steger, M. F., Frazier, P., Oishi, S., & Kaler, M. (2006). “The Meaning in Life Questionnaire: Assessing the presence of and search for meaning in life.” Journal of Counseling Psychology, 53(1), 80–93. Présente un outil d’évaluation scientifique du sens de la vie chez l’adulte.