Psychologie Liège CessionPsychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Vous sentez-vous parfois prise dans un orage émotionnel, sans réussir à saisir pourquoi ? Des montagnes russes d’irritabilité, de tristesse, voire de colère, surviennent chaque mois, à l’approche de vos règles ? Si oui, rassurez-vous : vous n’êtes pas seule. Ce mal-être cyclique, c’est le syndrome prémenstruel. Il ne se limite pas à quelques maux de ventre. Il touche aussi le moral – et parfois plus fort qu’on ne veut l’admettre. La psychologie adulte s’intéresse de près à ces troubles de l’humeur liés au syndrome prémenstruel. Car des milliers de femmes, en Belgique et ailleurs, consultent chaque année pour comprendre ce tourbillon émotionnel.
Ce n’est ni dans la tête, ni une question de caractère trop sensible. C’est un déséquilibre hormonal qui peut amplifier stress, anxiété ou tristesse, au point de gêner vie quotidienne, travail, ou relations avec vos proches. Pourquoi certaines en souffrent et d’autres non ? Comment en parler à un psychologue ? Faut-il avoir peur du « diagnostic » ? Existe-t-il des façons concrètes de reprendre le contrôle… ou au moins d’amortir la vague ?
Dans cet article, nous ferons la lumière sur ce phénomène, souvent tabou, qu’est le syndrome prémenstruel et ses troubles psychiques associés. Car une fois nommé, il devient plus facile à apprivoiser. Ouvrons ensemble la porte à une prise en charge globale, humaine et adaptée aux réalités d’aujourd’hui.
Comprendre le syndrome prémenstruel (SPM) commence par écouter celles qui le vivent. Une semaine, quatorze jours avant les menstruations, un cortège de symptômes débarque : douleurs du bas-ventre, poitrine gonflée… mais aussi, et surtout, ce sentiment que tout devient plus dur. On dort mal, tout agace ou attriste, la confiance en soi fond comme neige au soleil. C’est comme si le mental se mettait, lui aussi, en alerte rouge.
Saviez-vous qu’à l’échelle mondiale, plus de 75% des femmes en âge de procréer signalent des symptômes prémenstruels ? Pour 20 à 40% d’entre elles, ces changements d’humeur sont suffisamment sérieux pour perturber la vie quotidienne. Certaines développent même un trouble appelé Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM), sorte de « SPM surmultiplié » qui peut ressembler à une dépression sévère, mais avec un caractère cyclique.
Mais pourquoi un simple cycle hormonal peut-il chambouler le moral à ce point ? La science commence à répondre. Ce seraient les fluctuations des œstrogènes et de la progestérone, deux hormones féminines, qui influeraient sur les neurotransmetteurs du cerveau (notamment la sérotonine, associée à la régulation de l’humeur). Ajoutez à cela des facteurs de stress personnels, le poids de la société et parfois une histoire de déprime… et le cocktail émotionnel explose.
Le SPM ne fait pas de différence entre les femmes. On le retrouve aussi bien chez la jeune étudiante anxieuse avant ses examens, que chez la mère de famille débordée, la cadre dynamique, la femme en reconversion… Cela peut surprendre : même des personnes, d’habitude très stables, se découvrent soudain hypersensibles, irascibles, repliées. Impossible de prévoir l’intensité d’un mois à l’autre ! À Liège, comme ailleurs, beaucoup en souffrent sans oser consulter.
Reconnaître le trouble, c’est déjà avancer. Les symptômes psychologiques ou émotionnels du SPM sont variés :
Certains comparent l’effet SPM à un « voile gris » qui descend subitement sur la journée. D’autres parlent de « météo intérieure » capricieuse… La clé ? Repérer ce schéma cyclique. Un trouble de l’humeur qui s’invite 3 à 10 jours avant les règles, puis disparaît comme par enchantement pendant le reste du mois, n’est pas anodin. C’est souvent là que consulter un professionnel (médecin ou psychologue spécialisé dans la santé mentale) commence à faire la différence.
La société a longtemps minimisé ce problème (« tu exagères », « c’est dans la tête », « sois forte »…). Pourtant, il s’agit d’un trouble reconnu, avec un vrai retentissement sur la qualité de vie. D’où l’importance de ne pas banaliser ces moments difficiles. Parfois, la meilleure preuve qu’on a besoin d’aide, c’est justement lorsque l’on n’arrive plus à « gérer » seule. Mais comment expliquer l’enchevêtrement de la biologie, du psychisme et des émotions ?
On aimerait parfois pouvoir « appuyer sur pause » au moment où le SPM commence à saboter nos journées. Malheureusement, ce n’est pas si simple. La réalité biologique se mêle à des mécanismes psychologiques, propres à chacune. Une des grandes découvertes des recherches récentes ? Pour souffrir du syndrome prémenstruel, il ne suffit pas d’avoir un déséquilibre hormonal. D’autres éléments jouent un rôle puissant :
D’abord, l’histoire personnelle. Certaines d’entre nous ont déjà vécu de fortes anxiétés ou troubles dépressifs hors période prémenstruelle. Le SPM vient alors, littéralement, amplifier le mal-être latent. C’est un peu comme si le cerveau, fatigué de lutter, devenait plus vulnérable aux variations des hormones.
À l’inverse, d’autres personnes traversent la vie sans trouble psy particulier, mais se prennent ce « mur » tous les mois, sans comprendre l’origine du choc émotionnel. Les émotions sont alors d’autant plus difficiles à accepter, faute de repère ou de cause évidente.
La société, aussi, ajoute une couche de pression. L’idée répandue que « les femmes doivent tout gérer, tout le temps » culpabilise celles qui flanchent. Résultat : face au SPM, on a tendance à éviter d’en parler, à se forcer à aller travailler, à cacher la fatigue. C’est contre-intuitif, mais plus on lutte contre l’émotion, plus celle-ci s’impose… jusqu’au point de rupture.
Comment expliquer les manifestations psychologiques du SPM sur le plan scientifique ? C’est comme un puzzle :
Certaines femmes vivent des symptômes si intenses qu’elles doivent s’arrêter de travailler, annuler des événements importants, voire consulter aux urgences « aux alentours de Liège » pour idées noires. Les répercussions sont multiples :
Chiffre choc : selon une enquête de l’Inserm, 5 à 8 % des femmes souffriraient d’un SPM sévère, nécessitant une véritable prise en charge médicale et psychologique. Mais la majorité n’ose pas consulter. Peut-être par peur du jugement, ou par absence de diagnostic clair. C’est pourtant là que le soutien d’un professionnel change tout.
Demander de l’aide n’est pas un échec, c’est souvent l’étape la plus courageuse. Un psychologue spécialisé, comme Mme Charlotte Cession, accompagne avec bienveillance ce « décodage » des émotions et propose des outils concrets pour ne plus être submergée chaque mois.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
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Paniquée à l’idée de « perdre le contrôle » chaque fin de mois ? Fatiguée de l’éternel cycle de malaise émotionnel ? Bonne nouvelle : il existe des stratégies concrètes preuve à l’appui. Une psychologue, formée à la psychologie adulte, n’a qu’un but : vous aider à décrypter et alléger ce fardeau. Comment ? En vous reconnaissant, d’abord, le droit d’être vulnérable. Ensuite, en proposant des solutions personnalisées.
Un entretien psychologique démarre presque toujours par une phase d’explication et d’écoute active : quels sont les symptômes ? Sont-ils vraiment cycliques ? Quelles sont les situations qui aggravent les émotions désagréables ? Cette « enquête » permet d’écarter d’autres troubles (dépression chronique, troubles anxieux) et de poser un diagnostic juste.
Vient alors la mise en place du suivi psychologique, adapté à chaque situation :
Parfois, la prise en charge se fait en lien avec le médecin traitant ou la gynécologue, surtout lors de SPM sévère, ou si la souffrance risque de basculer en dépression profonde. Les médicaments (antidépresseurs, phytothérapie, traitement hormonal) sont discutés au cas par cas. Mais la première étape reste bien souvent la psychothérapie, parce qu’elle seule permet de « rebrancher » l’écoute de soi, l’acceptation de la vulnérabilité et la réconciliation avec ses propres émotions.
Pourquoi consulter une psychologue à Liège pour le syndrome prémenstruel ? Parce que c’est un motif aussi légitime que le burn-out ou la dépression. Parce qu’on mérite d’être entendue, non jugée, guidée. Parfois, quelques séances suffisent à enclencher une dynamique positive. Parfois, le travail sera plus profond, surtout si le SPM est le révélateur d’une fragilité psychologique ancienne. Mais dans tous les cas, il existe des solutions.
Vous trouverez des ressources sur la gestion du stress chronique, très fréquemment associé au SPM, sur ce site. La clé ? Ne pas rester seule. Mettre des mots sur le mal-être. Et pourquoi pas, accepter d’en parler à ses proches ou à son employeur, histoire de lever un poids supplémentaire.
1. Anticipez la crise : utilisez votre calendrier menstruel. Si vous voyez arriver « la période rouge » qui vous déséquilibre, prévoyez des moments doux (soirée tranquille, micro-sieste, balade à l’air libre), faites une liste de ressources pour les jours sombres. Même cinq minutes de pause « émotions » font la différence.
2. Soyez bienveillante avec vous-même : vous aimeriez être parfaite, mais votre corps prend le dessus. Accordez-vous le droit d’être moins performante. Lâchez la culpabilité. N’hésitez pas à prévenir l’entourage : « Aujourd’hui, je suis dans ma tempête SPM – je fais de mon mieux ».
3. Gardez un « kit anti-tempête » : doudou rassurant, playlist douce, carnet pour écrire, aromathérapie, exercice de respiration… À chacune ses armes. L’essentiel ? Ne pas s’infliger de critiques supplémentaires, mais s’autoriser à traverser la vague.
Évitez la tentation de « tout contrôler ». On ne contrôle pas plus la météo intérieure que la pluie dehors. Mais on peut apprendre à s’y préparer, à s’en protéger, puis à profiter de l’éclaircie !
Une question revient souvent au cabinet : « Est-ce que ce que je vis est normal ? Est-ce que d’autres femmes ressentent la même chose que moi ? » La réponse est oui. Mais en parler, c’est sortir du sentiment d’être anormale – voire de se sentir « folle ».
Que l’on habite en Belgique ou ailleurs, le SPM touche chaque année des milliers de femmes et leur famille. Il n’a rien d’une fainéantise, ni d’un caprice passager. Ignorer la détresse psychique du SPM, c’est nier une souffrance réelle. La consultation chez un psychologue, spécialisée dans la psychologie adulte, devient alors une bouée de sauvetage.
Comment cela se passe-t-il concrètement ? Le premier contact (par téléphone, mail, ou rendez-vous en ligne) constitue une étape majeure de la prise en charge. Il n’y a pas de « mauvaise question » ou de honte à ressentir ce malaise. L’objectif ? Créer une alliance thérapeutique de confiance. Expliquez votre vécu, vos symptômes, vos doutes – même vos peurs vis-à-vis des médicaments ou de l’image que renverrait un « traitement psy ».
Le psychologue aide à remettre à plat l’histoire familiale, les anciens traumatismes, la charge mentale, la manière de traverser le stress et la fatigue chronique. Ensemble, vous identifiez les « déclencheurs » du SPM et mettez en place des stratégies pour améliorer l’hygiène émotionnelle, l’organisation quotidienne, et la communication autour de vous.
Si vous hésitez encore, peut-être ce témoignage vous parlera : Clara, 36 ans, cadre à temps plein, ne comprenait pas pourquoi chaque mois, deux à trois jours avant ses règles, elle devenait irritable, colérique avec ses enfants, au bord des larmes au bureau. « Je pensais être au bord du burn-out », raconte-t-elle. Après trois séances de psychothérapie, un agenda émotionnel, et des exercices de pleine conscience, elle apprend à anticiper ses tempêtes, à prévenir son équipe et sa famille. Résultat ? Moins de culpabilité, moins d’auto-jugement. Et un cycle redevenu plus serein – voire, parfois, imperceptible.
Vous aussi, vous avez le droit de retrouver cette paix intérieure. D’acquérir des outils sur-mesure. D’en finir avec le déni, la minimisation, la honte. D’envisager, pourquoi pas, d’autres prises en charge complémentaires (yoga, méditation, nutrition, homéopathie, soutien gynécologique – pourquoi tout refuser d’emblée ?). Ce qui compte, c’est de vous remettre au centre, non plus comme coupable, mais comme actrice de votre mieux-être.
Vous trouverez également des conseils pour gérer l’anxiété et ses conséquences via cet article de Charlotte Cession.
La prise de conscience, souvent, marque déjà la moitié du chemin. Car admettre, c’est commencer à voir la lumière au bout du tunnel… chaque mois un peu plus tôt. Accordez-vous cette bienveillance, ce droit à la parole.
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Pourquoi le syndrome prémenstruel impacte-t-il considérablement l’humeur chez de nombreuses femmes ?
Le SPM perturbe le moral en raison des fluctuations hormonales qui agissent sur les neurotransmetteurs du cerveau. Ces variations peuvent amplifier la sensibilité émotionnelle, favorisant irritabilité, tristesse ou anxiété chez certaines femmes, surtout en contexte de stress ou d’antécédent psychique.
Comment distinguer un trouble de l’humeur lié au SPM d’une vraie dépression ?
Les troubles de l’humeur du SPM surviennent de façon cyclique, quelques jours avant les règles, et disparaissent rapidement après leur début. Si la souffrance émotionnelle persiste tout au long du mois, il faut consulter pour écarter une dépression classique ou un autre trouble psychique sous-jacent.
Quand faut-il consulter un psychologue pour des troubles de l’humeur prémenstruels ?
Si les symptômes perturbent clairement la vie quotidienne, les relations sociales ou le travail, ou s’ils induisent des idées noires ou une souffrance morale trop importante, il est recommandé de demander l’aide d’un psychologue, même pour une courte durée.
Faut-il se résigner à subir le SPM toute sa vie ou existe-t-il des traitements réellement efficaces ?
Il ne faut pas baisser les bras : des approches psychologiques et parfois médicales permettent de mieux vivre le SPM et ses troubles de l’humeur. Un suivi adapté, des techniques de gestion émotionnelle et un éventuel traitement médical peuvent transformer la qualité de vie de nombreuses femmes.
Wyatt, K. M., Dimmock, P. W., Jones, P. W., O'Brien, P. M. S. (2004). Efficacy of progesterone and progestogens in management of premenstrual syndrome: systematic review. BMJ. Résumé : Étude examinant l’efficacité des progestatifs sur les symptômes psychologiques du SPM.
Birtwell, K., White, K., Konopaske, R., & Liossi, C. (2021). Psychological interventions for premenstrual syndrome: a systematic review and meta-analysis. Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology. Résumé : Analyse des bénéfices des thérapies psychologiques, dont les TCC, pour la prise en charge du SPM.
Halbreich, U. (2017). The diagnosis of premenstrual disorders: Facts and artifacts. Best Practice & Research Clinical Obstetrics & Gynaecology. Résumé : État des lieux sur la reconnaissance et diagnostic des troubles prémenstruels et leurs conséquences psychiques.
Sundström-Poromaa, I. (2018). Premenstrual dysphoric disorder: From epidemiology to treatment. Expert Review of Neurotherapeutics. Résumé : Revue globale sur la fréquence, les symptômes et les traitements du trouble dysphorique prémenstruel.