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Le cœur du monde médical bat fort. Mais il s’essouffle. Un peu partout, dans les services hospitaliers, chez les pompiers, dans les commissariats ou sur la route avec la protection civile, on rencontre la même ombre silencieuse : l’épuisement émotionnel. Fatigue, lassitude, parfois perte de sens – et souvent, ce mal se cache derrière des gestes professionnels, des sourires de façade. Pourtant, il existe : il use, il isole, il détruit. Les soignants, policiers, pompiers, ne sont pas faits de pierre.
Comment casser ce tabou ? Et surtout, comment agir avant qu’il ne soit trop tard ?
Cet article, taillé sur mesure pour tous les professionnels de la santé et de l'intervention (et ceux qui les accompagnent, comme les psychologues du travail), lève le voile sur l’urgence de la prévention. Au fil des lignes, on explorera ensemble les racines de ce phénomène, ses signaux d’alerte, ses conséquences, mais surtout, des pistes concrètes pour se protéger, individuellement et collectivement. Surtout dans des villes exposées comme à Liège ou aux alentours de Liège, où la pression sur les équipes est continue, jour et nuit.
On pourrait croire que les soignants sont “habitués”. Que les policiers, pompiers, ambulanciers ont la carapace solide. Et pourtant. Se confronter chaque jour à la souffrance, à l’urgence, au danger… Personne ne s’habitue, en vérité. Même avec des années de service. En Belgique, les études montrent que près de 35% des soignants rapportent au moins un symptôme d’épuisement émotionnel chaque année. Un chiffre qui grimpe après les crises (COVID-19, drames en série).
L’épuisement émotionnel, c’est un peu comme une éponge qu’on essore trop souvent. Chaque patient difficile, chaque accident, chaque mauvaise nouvelle absorbe de l’énergie. Jusqu’au moment où rien ne sort plus. C’est la première étape du burn-out.
Chez les pompiers, ce sont parfois les images qui reviennent la nuit. Chez les urgentistes, c’est la crainte de l’erreur, la pression du “toujours plus vite”. Certains vous le diront : “On n’a plus le temps d’aller pisser, parfois…” Oui, on sourit, mais ce n’est pas une blague. Comment tenir sur la durée ?
Souvent, le regard des autres accentue ce malaise. On pense devoir être fort, ne jamais plier. Mais à force de “tenir le choc”, le choc finit par casser. Question : faut-il attendre l’accident pour consulter ? La réponse est non, évidemment. Car l’épuisement n’attend pas d’être spectaculaire pour faire des dégâts silencieux.
Une psychologue du travail spécialisée connaît bien ce tableau. Les premiers signes, vous les croisez peut-être déjà sans les nommer : irritabilité, troubles du sommeil, crises de larmes inattendues, sentiment d’injustice ou de solitude, impression de ne plus rien ressentir… Un cocktail insidieux qui, en plus, touche toute la famille, mine le moral des équipes et contamine l’ambiance professionnelle.
Et quand le facteur organisationnel s’en mêle – surcharge de travail, manque de reconnaissance, horaires décalés – la recette est explosive. Surtout lorsque la solidarité ou l’encadrement se font rares.
Vous vous dites peut-être : “Mais comment savoir ? Comment différencier une fatigue normale d’un début d’épuisement émotionnel ?”
Voilà une question clé. Personne ne s’effondre du jour au lendemain. Le corps, la tête, envoient plusieurs alertes – mais il faut apprendre à les écouter ! Voici les principaux signes précurseurs (et personne n’est à l’abri, même après des années de métier) :
Chaque soignant devrait se poser régulièrement la question : “Où en suis-je ? Au rouge, à l’orange, ou tout va bien ?” Malheureusement, beaucoup attendent de toucher le fond avant de réagir. Pourquoi ?
Par peur du regard (“je vais passer pour un faible, un tire-au-flanc”), mais aussi à cause du déni professionnel : “Ça passera, je suis solide.”
Or, l’épuisement émotionnel n’est pas une faiblesse. C’est un signal d’alarme ! Comme une ampoule rouge sur le tableau de bord. L’ignorer, c’est risquer de compromettre la santé, la qualité de soin, et même la sécurité (erreurs médicales, accident en intervention…)
Un sourire mécanique sur le visage cache parfois une détresse immense dans la tête. D’où l’importance de repérer ces signaux chez soi, et chez les collègues, pour pouvoir agir tôt. D’ailleurs, la prévention est d’autant plus urgente que dans certains secteurs exposés, comme la région aux alentours de Liège, la pénurie de personnel fait peser des charges supplémentaires… Le cercle vicieux, vous connaissez : moins ils sont nombreux, plus il faut compenser, et plus le risque monte.
Et la pandémie n’a rien arrangé : certaines équipes n’ont toujours pas “redescendu la pression”, bien après la vague COVID.
Régulièrement, des proches racontent : “Elle est devenue irritable, se met à pleurer facilement, n’a plus le goût à rien. On retrouve à peine la personne qu’elle était.” Ce témoignage, entendu en consultation, résume le plus grand danger : l’épuisement émotionnel n’éteint pas que le soignant, il éteint la vie autour de lui. Le travail déborde sur tout le reste, jusqu’à donner l’impression de ne plus exister vraiment ailleurs qu’au boulot.
La première étape vers la prévention, c’est donc… la prise de conscience. Se l’avouer, c’est déjà agir. Et finalement, se dire “j’ai besoin d’aide”, c’est un acte professionnel, pas un aveu d’échec.
K.O. debout, épuisé, vidé… Et maintenant ? Souvent, on pense que la psychologue spécialisée n’intervient que lorsqu’il est trop tard. Faux ! Son rôle, c’est avant tout la prévention.
Loin du cliché du “canapé et des questions sur l’enfance”, la consultation pour soignants, pompiers, policiers, c’est d’abord une étape concrète : faire un point, poser des mots, trouver ensemble des solutions adaptées. Depuis la première séance, la question principale, c’est : “Comment tenir, vivre mieux, résister à la pression, sans y laisser sa santé ?” Dans son cabinet à Esneux, Mme Delphine Gilman reçoit chaque semaine des hommes et femmes qui étaient convaincus – à tort – qu’il fallait “faire avec”.
Voici concrètement comment une psychologue du travail spécialisée aide :
Mais plus encore, la psychologue spécialisée aide à “déculpabiliser”. Beaucoup de soignants ou intervenants refusent d’admettre leur fatigue par respect de la hiérarchie ou peur de “laisser tomber” le service. Pourtant, le vrai professionnalisme, c’est d’accepter de prendre soin de soi, pour pouvoir continuer à prendre soin des autres. Car, pour reprendre une comparaison simple, personne ne peut donner l’eau d’un puits asséché.
En France, un rapport de l’INSERM (2022) estime que pour chaque soignant pris en charge précocement pour épuisement émotionnel, le risque de burn-out ou d’accident baisse de 40%. Ce n’est pas un miracle : c’est de la prévention, tout simplement.
À noter aussi, la possibilité de bénéficier d’un suivi à distance ou d’ateliers collectifs. “On se sent moins seul. Voir qu’on partage les mêmes galères avec des collègues d’autres secteurs, cela fait un bien fou.” Lutter contre l’isolement, c’est la première médecine. Et c’est exactement ce que proposent les spécialistes comme Mme Gilman et ses consœurs.
Consultez un psychologue spécialisé dans la prévention de l’épuisement émotionnel, ce n’est pas attendre l’accident : c’est s’offrir un airbag, une ceinture de sécurité, pour tenir sur la longueur… et retrouver du plaisir au travail.
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Vous trouvez le tableau sombre ? Pourtant, les solutions existent. La prévention de l’épuisement émotionnel repose sur deux piliers : l’engagement individuel et l’organisation collective. Vous êtes soignant, pompier, policier ? Voici quelques conseils, glanés auprès de ceux qui ont su poser les bons choix au bon moment.
L’épuisement émotionnel n’est pas une fatalité. Dans des expériences menées en Belgique, la mise en place de cellules de soutien psychologique en hôpital a permis de réduire de moitié le nombre d’arrêts maladie longue durée pour burn-out. Au-delà des chiffres, cela veut dire plus d’équipes soudées, moins d’absentéisme et un climat plus humain.
Ce n’est pas magique. Mais c’est à portée de main. Parfois, juste un début de dialogue change le destin d’une carrière. Ou d’une vie.
Un dernier point essentiel : la famille, l’entourage, ne doivent pas être oubliés ! Parler, partager, demander soutien à ses proches, ça compte aussi. L’épuisement émotionnel, c’est comme un feu couvant sous la cendre. Un mot, un geste, peuvent suffire à le contenir.
Prenez soin de votre flamme intérieure. Elle éclaire plus qu’on ne croit.
Comment reconnaître les premiers signes d’épuisement émotionnel chez les professionnels de santé ?
Les premiers signes incluent une fatigue inhabituelle, de la démotivation, des difficultés à se concentrer et un isolement qui s’installe. L’apparition de troubles du sommeil et une sensibilité émotionnelle accrue doivent aussi alerter.
Pourquoi l’épuisement émotionnel est-il si fréquent chez les intervenants de l’urgence (pompiers, policiers, etc.) ?
Cette population est exposée à des situations de stress intense, de drames humains et à des rythmes de travail contraignants. Le manque de reconnaissance et la pression organisationnelle accentuent également le risque d’épuisement.
Quand faut-il consulter une psychologue spécialisée dans l’accompagnement des soignants ?
Il est conseillé de consulter dès les premiers signaux d’alerte pour éviter que l’épuisement ne se transforme en burn-out. Une prise en charge précoce permet souvent de trouver rapidement des solutions adaptées.
Faut-il obligatoirement arrêter de travailler pour récupérer d’un épuisement émotionnel ?
Pas toujours : la récupération dépend de l’intensité des symptômes. Souvent, un accompagnement psychologique adapté, combiné à quelques ajustements professionnels, suffit à retrouver équilibre et énergie.
Références scientifiques :
Boudoukha, P., et al. (2013). "Épuisement émotionnel et facteurs de risque chez les personnels de santé". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement, 74(2), 127-135. (Lire l'article) – Ce travail détaille les causes majeures d’épuisement émotionnel chez les soignants et propose des pistes de prévention.
Rivière, E., et al. (2015). "Prévention du burn-out chez les professionnels de santé." Revue de Médecine Interne, 36(10), 659-666. (Lire l'article) – L’article précise les stratégies concrètes de prévention et l’importance du suivi psychologique spécialisé.
Masset, D., et al. (2012). "La prévention du stress et de l'épuisement professionnel chez les soignants." Revue Medicale Suisse, 8(362), 1847-1851. (Lire l'article) – Étude sur l’impact de l’accompagnement psychologique dans la réduction de l’usure au travail.
Mediouni, Z., et al. (2022). "Burnout among healthcare professionals: A cross-sectional study in Belgium." International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(6), 3769. (Lire l'article) – Étude croisée sur la fréquence du burn-out et l’importance de la prévention en Belgique.