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Préparer une opération avec un kiné : préhabilitation en pratiqueKinésithérapeute

Kinésithérapeute – Monsieur Lucas Wauters

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 07 89 96

Préparer une opération avec un kiné : préhabilitation en pratique

Vous allez être opéré dans quelques semaines, ou l’un de vos proches s’apprête à passer au bloc ? Rien qu’à l’idée, le stress monte, les questions s’accumulent. Comment récupérer vite après la chirurgie ? Peut-on limiter les douleurs après l’opération ? Et si l’on vous disait que l’essentiel du travail peut commencer bien avant : dans les jours, parfois les mois qui précèdent l’intervention ? La préhabilitation, guidée par un kinésithérapeute conventionné et expert, bouleverse ce que l’on croyait savoir sur la préparation à la chirurgie. À Esneux, Lucas Wauters accompagne les patients pour rendre ce passage moins redouté… et bien plus efficace.

Dans cet article, nous allons plonger dans cette préparation mal connue, mais validée par la science : la préhabilitation. Curiosité, scepticisme, anecdotes concrètes et conseils pratiques : vous saurez tout sur l’accompagnement en kinésithérapie avant opération, à domicile ou en cabinet, pour affronter ce défi – et rebondir fort, après.

Pourquoi préparer une opération ? Le mythe du “repos total”

On imagine souvent qu’avant une intervention chirurgicale, mieux vaut lever le pied, annoncer au corps qu’il aura bientôt du travail. Pourtant, ces idées reçues ont la vie dure, même si elles datent d’il y a 40 ans. Aujourd’hui, les études scientifiques l’attestent : une préparation active (physique et mentale !) facilite la récupération, limite les complications, diminue la durée d’hospitalisation.

Pourquoi ? Parce qu’une opération, même mineure, agit comme un marathon sur le corps : elle le pousse à bout brusquement. Les résistances s’effondrent, le système immunitaire et musculaire sont sollicités. Or, on ne court pas un marathon sans s’y préparer : c’est pareil ici. La différence entre un corps “prêt” et un corps “au repos”, c’est souvent celle entre un retour rapide à la maison, et des semaines de rééducation laborieuses.

Concrètement, la préhabilitation kiné se pose comme une phase avant l’opération, de durée variable (en moyenne 2 à 6 semaines). L’objectif n’est pas de transformer chaque patient en athlète, mais d’optimiser son état général : force, mobilité, respiration, mental. La médecine réhabilitatrice parle même “d’optimisation préopératoire” – traduisez : Donnez au corps la meilleure chance !

Loin d’être réservée aux sportifs, la préhabilitation s’adresse à tous. Que vous alliez subir une prothèse de genou, une chirurgie digestive, une intervention du dos ou une opération orthopédique plus légère, les bénéfices sont démontrés… et souvent spectaculaires.

Lucas Wauters, kinésithérapeute conventionné INAMI à Esneux, insiste sur cette logique : “Préparer une opération, ce n’est pas juste cocher une étape. C’est investir dans sa récupération, dans ses envies, dans sa vie d’après la chirurgie. Le patient reprend du pouvoir.” D’autant plus qu’une opération peut fragiliser le corps, provoquer perte musculaire, douleurs, fatigue, stresse. Bref, un tsunami pour l’organisme.

L’accompagnement par un kiné spécialisé, au cabinet ou à domicile, permet d’éviter cet écueil. Et dans certaines situations, la différence est flagrante. Un patient mieux préparé = moins de complications respiratoires, moins de douleurs chroniques ensuite, retour au domicile plus rapide. Impossible ? Non, mesurable ! Un peu comme si on infligeait à son corps une “formation accélérée” pour traverser la tempête chirurgicale… et sortir debout de l’autre côté.

La préhabilitation n’est pas une baguette magique. Mais un accélérateur, qui donne à chacun les meilleures cartes en main.

Quel est le rôle du kiné dans la préhabilitation ?

Sur le terrain, la préhabilitation ne se résume pas à des exercices génériques imprimés sur une feuille A4. Lucas Wauters, kinésithérapeute conventionné INAMI, est formé à ce type d’accompagnement, au cabinet à Esneux ou à domicile. Sa mission ? Personnaliser chaque programme, tenir compte des antécédents, de la condition physique, des objectifs de vie.

La prise en charge commence par un bilan complet. Pas question de foncer tête baissée. Le kiné va analyser :

  • Vos muscles clés (force, endurance)
  • Vos articulations (mobilité, raideur, douleurs potentielles)
  • Votre posture, votre façon de bouger
  • Votre capacité cardio-respiratoire (souffle, fréquence cardiaque, tolérance à l’effort)
  • Vos peurs, votre motivation, vos attentes (“qu’est-ce qui vous inquiète ?”)

Le plan de préhabilitation se structure alors en plusieurs axes, selon la chirurgie prévue :

  • Renforcement musculaire ciblé : ne pas perdre de force avant l’opération, voire gagner un peu. Lutter contre la fonte musculaire (fréquente après blessure ou immobilisation préalable). Surtout pour les membres concernés : genou, épaule, hanche, colonne… Mais aussi les muscles de la posture (tronc, abdos, lombaires) pour protéger tout le reste. En savoir plus sur la lombalgie et la rééducation

  • Travail de la mobilité : préparer les articulations, gagner quelques précieux degrés d’amplitude. Même sur des zones voisines (pour compenser après l’opération et retrouver l’autonomie plus vite).

  • Entraînement cardio-respiratoire : augmenter la capacité du cœur et des poumons, éviter les problèmes d’encombrement ou d’essoufflement après la chirurgie. Cet aspect est capital, notamment en cas de chirurgie abdominale ou thoracique.

  • Apprentissage des gestes “protecteurs” : s’exercer à se lever, s’habiller, marcher avec ou sans cannes. Mieux vaut répéter maintenant, sous le regard du kiné, que d’improviser en rentrant de l’hôpital. Réduire le risque de chute, par des simulations en vraie grandeur (“imaginez : le lendemain de l’anesthésie, comment sortez-vous du lit ?”)

  • Préparation psychologique : le kinésithérapeute fait aussi du coaching ! Travailler sur la confiance, rassurer (oui, c’est normal d’avoir peur), donner des astuces pour mieux vivre l’attente, améliorer le sommeil et la respiration en période stressante.

  • Conseils de vie : alimentation, gestion du stress, organisation de l’après-op, contact avec l’équipe médicale, etc. Sans oublier la coordination multidisciplinaire si besoin (médecin traitant, chirurgien, infirmiers…). Vous souhaitez en savoir plus ? Consultez les dix motifs principaux de consultation kiné.

Le suivi du kinésithérapeute, à domicile ou au cabinet à Esneux, permet de rendre les séances ludiques, adaptées, et de maintenir la motivation. Parfois, il n’en faut pas beaucoup pour éviter une grosse galère après la chirurgie. Un petit détail corrigé, une consigne répétée… et le déclic est là.

Enfin, c’est aussi le rôle du kinésithérapeute d’anticiper la sortie de l’hôpital : prendre contact avec la famille, organiser le parcours post-opératoire, expliquer les aides techniques indispensables (béquilles, coussins de positionnement, etc.) Le but : faire du retour à domicile une formalité, et non un facteur de stress.

Cette implication ne s’arrête pas à la porte du centre médical. Aux alentours de Liège, de nombreux patients témoignent avoir gagné confiance, autonomie et sérénité grâce à ce travail préparatoire. Ils ne sont plus spectateurs de leur opération : ils en deviennent acteurs.

Vous voulez une métaphore ? Préparer son opération, c’est comme vérifier la pression de ses pneus et remplir son réservoir pour un long voyage. On ne change pas la route, certes. Mais on met toutes les chances de son côté pour ne pas tomber en panne à la première côte.

À qui s’adresse la préhabilitation ? Pour quelles opérations, quels profils ?

Vous vous demandez : “Est-ce vraiment nécessaire dans mon cas ?” Réponse honnête : la préhabilitation par un kinésithérapeute apporte des bénéfices à toute chirurgie, même modérée. Bien sûr, plus l’intervention impacte la mobilité, plus l’intérêt est grand. Petit tour d’horizon – non exhaustif :

  • Prothèse totale de genou ou hanche : la plus classique des chirurgies orthopédiques. Ici, la perte musculaire est inévitable si l’on ne prépare pas l’opération. Les patients suivis en préhabilitation récupèrent plus vite leur autonomie (marche, escaliers, etc.) et limitent le risque de raideur douloureuse.

  • Chirurgie de l’épaule (coiffe des rotateurs, prothèse) : la mobilité est le premier enjeu, parfois plus que la force. Une phase de “pré-op” bien menée permet de gagner des degrés précieux et d’éviter l’effet “épaule gelée” post-opératoire, très redouté par les médecins (en savoir plus sur la rééducation épaule).

  • Chirurgie du rachis (hernie discale, arthrodèse, scoliose, etc.) : le renforcement “gainage” et le travail postural sont majeurs pour réduire la douleur et éviter la rechute. Pour aller plus loin sur ce sujet, consultez cet article sur la rééducation post-lombaire.

  • Chirurgie abdominale ou thoracique : on l’oublie souvent, mais une préparation respiratoire réduit drastiquement les risques d’atélectasie, de complications pulmonaires (infection post-op, embolie, etc.). Une “école du souffle” express, très efficace chez les fumeurs ou les personnes âgées.

  • Chirurgie digestive, cancer, reconstruction plastique… : toute réduction de masse musculaire, de poids, ou situation d’inactivité prolongée mérite une phase de préparation adaptée. Ici, la coordination entre kinésithérapeute, nutritionniste et équipe médicale est encore plus précieuse.

Mais la préhabilitation n’est pas réservée aux opérations “lourdes”. Même une chirurgie plus “légère”, chez un patient fragile, sportif ou âgé, représente un énorme défi pour l’organisme. Vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé à Liège ? Découvrez les avantages du kiné à domicile.

Chez l’enfant, chez la personne âgée, chez le sportif pressé de retrouver le terrain, la stratégie sera toujours individualisée. Parfois, en cas de fragilisation chronique (diabète, BPCO, antécédents cardiaques), le point de départ est plus bas. Cela demande de la patience, mais aussi un regard optimiste. D’expérience, les progrès dans cette période sont un vrai moteur pour la suite.

Certains patients pensent “être trop faibles” pour entamer des exercices en amont. C’est le contraire : rien n’est plus risqué pour la récupération que de reléguer la kinésithérapie au lendemain de l’opération. Parfois, une à deux séances hebdomadaires suffisent à changer l’histoire : “J’avais peur de ne pas remarcher vite. Finalement, grâce au kiné, j’ai retrouvé mes marques à la maison en un clin d’œil.”

Kinésithérapeute – Monsieur Lucas Wauters

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 07 89 96

Retenez ce constat fondamental : quel que soit le type d’opération, il y a un bénéfice à être accompagné par un professionnel aguerri, en lien avec le reste de l’équipe médicale. Ce travail en mode “équipe multidisciplinaire” est un gage de sécurité et de réassurance.

Comment se déroule une préhabilitation concrètement ? Programmes types et astuces

Vous vous demandez peut-être à quoi ressemble une séance de préhabilitation ? Oubliez le cliché de la salle de gym effrayante, ou des exercices monotones et douloureux. L’accompagnement se veut progressif, adapté à votre âge, votre niveau et vos envies. Il se passe au cabinet de kinésithérapie à Esneux, mais peut aussi s’organiser à domicile, pour ceux qui peinent à se déplacer (consultez les options à domicile).

Le déroulement pas à pas

1. Bilan initial approfondi
D’abord, un vrai dialogue. “Qu’est-ce qui vous fait peur ? Que voulez-vous retrouver après l’opération ?” On analyse chaque mouvement clé (monter une marche, s’accroupir, s’allonger, etc.), certains testant leur souffle sur quelques minutes de marche. Rien de brutal, pas de jugement. Juste une photographie du corps aujourd’hui.

2. Construction du programme personnalisé
Ensemble, avec le kiné, vous fixez des objectifs réalistes, adaptés. Pour certains, le but sera simplement de maintenir le minimum vital de force ; pour d’autres, de progresser sur des mouvements précis (fléchir la hanche, lever le bras à 90°, s’asseoir puis se relever seul). Chaque programme s’intègre dans le calendrier opératoire. Parfois, il y a peu de temps : alors, on vise l’essentiel, sans pression inutile.

3. Séances régulières, évolutives
Selon l’autorisation médicale et la tolérance à l’effort, le rythme va d’1 à 3 séances par semaine. Certaines se font avec matériel (élastiques de résistance, ballons, step), d’autres misent sur des circuits avec le poids du corps, ou encore sur la mobilité articulaire “en douceur”. Le kiné ajuste, encourage (“vous voyez, la jambe gauche a tenu 30 secondes de plus aujourd’hui !”), et prend garde aux signaux d’alerte.

Petite anecdote : “Un patient âgé, opéré d’une hanche, est venu pour trois séances de préhabilitation. Il avait peur de tomber a posteriori. En une semaine, on a travaillé les transferts et la montée d’escaliers. À la sortie d’hôpital, aucun recours à l’aide extérieure. Son autonomie retrouvée, sans angoisse.” Parfois, trois séances changent tout.

4. Programme à refaire chez soi (“home program”)
La clé du succès, c’est la régularité. Chaque patient repart avec des exercices simples à réaliser seul, entre les rendez-vous : renforcement, étirements, respiration contrôlée. Quelques minutes par jour, mais un effet boule de neige… Un peu comme l’entraînement du pianiste : ce n’est pas la difficulté qui compte, mais la répétition régulière qui forge la maîtrise !

5. Bilan de fin de préhabilitation et transmission à l’équipe médicale
Un point régulier, pour mesurer les progrès. Le kiné transmet à l’équipe chirurgicale les éléments clés (gain de force, absence de contre-indication, prise en main de matériel adapté…). Cette transmission fluidifie la suite du parcours de soin.

6. Préparation du retour au domicile
Très concrètement, on simule le trajet de retour, les déplacements dans la maison… On fait la liste des ajustements à prévoir : barrières, tapis, installation d’une chaise adaptée, etc. Le but : rassurer, mais aussi limiter les accidents domestiques fréquents lorsque la fatigue ou la douleur “faussent” les gestes quotidiens.

Enfin, pour ceux qui en ont besoin, la préhabilitation peut intégrer d’autres acteurs du soin : infirmier, médecin traitant, psychologue, ergothérapeute. L’approche reste multidisciplinaire – c’est l’un des atouts majeurs du travail avec Lucas Wauters à Esneux, reconnu pour son sérieux et son sens du réseau médical.

L’un des mythes les plus répandus : “Ça ne sert à rien, je ne serai pas plus fort en 2 semaines.” Faux. La science montre que, même en 10 à 15 jours de préhabilitation, on limite la perte musculaire, on gagne sur la mobilité, et surtout… on prépare le mental. Un patient confiant guérira plus vite. Point.

En Belgique, cette approche gagne du terrain. Les centres “modernes” recommandent tous un passage par la case kiné pré-opératoire pour maximiser les bénéfices d’une chirurgie. C’est désormais un standard, et non une option de confort.

Pour résumer :
Même si la chirurgie n’est pas une compétition, la capacité à “s’entraîner” avant l’épreuve influence énormément le résultat final. Prendre rendez-vous pour une préhabilitation, c’est miser sur une récupération rapide, sécurisée et, souvent, beaucoup plus confortable !

Besoin d’en parler à votre kiné ? Cliquez ici pour en savoir plus sur la prise en charge des douleurs chroniques par la kinésithérapie.

Préhabilitation : erreurs à éviter et conseils pratiques pour mieux réussir

La préhabilitation, vous en êtes convaincu.e, mais comment l’éviter les pièges courants ? Voici un florilège d’erreurs fréquentes et les conseils “terrain” de notre kinésithérapeute INAMI, testés aux alentours de Liège et en Belgique.

Erreur n°1 : attendre le dernier moment
Par peur ou scepticisme, beaucoup repoussent la première séance. Mais la marge de progression, même sur quelques jours, est réelle : il vaut mieux une semaine de préhabilitation que zéro. D’où l’importance d’être renseigné, conseillé, soutenu. Le réflexe : dès que la date d’opération est connue, on contacte rapidement son kiné conventionné. Cela laisse tout le temps à l’organisme de s’adapter. Attendre met un stress inutile… et prive de bénéfices.

Erreur n°2 : vouloir en faire trop… ou trop peu
Le piège est classique : certain.e.s patients croient devoir “se tuer à la tâche”, d’autres font le minimum. L’accompagnement du kiné est essentiel pour doser correctement les exercices. Trop forcer fatigue et démotive, pas assez pratiquer ne donne pas de bénéfice. Le juste équilibre, c’est souvent votre kiné qui le repère pour vous.

Erreur n°3 : ignorer la dimension mentale
Le stress, la peur de l’échec, la douleur anticipée : ces éléments sont souvent minimisés. Le travail d’écoute du kiné, à chaque séance, permet d’avancer plus sereinement. Quelques astuces “bonus” : apprendre à respirer lentement, faire des exercices de visualisation positive, organiser son agenda pour préparer l’après-op calmement.

Erreur n°4 : négliger l’organisation matérielle
En pratique, de petits détails logistiques font parfois toute la différence. Exemple : prévoir une barrière de sécurité, enlever les tapis glissants, tester les béquilles à l’avance… Ce sont ces gestes “préparatoires” qui fluidifient le retour à la maison. Demandez conseil à votre kiné conventionné : il a l’habitude des situations concrètes rencontrées à domicile.

Erreur n°5 : oublier l’équipe multidisciplinaire
La préhabilitation optimale fait appel au médecin traitant, au chirurgien, parfois au nutritionniste. Ne négligez pas la communication entre tous : un petit point téléphonique, un compte-rendu écrit du kiné, et l’ensemble de l’équipe avance dans la même direction.

Quelques conseils “pro” supplémentaires :

  • Faites-vous accompagner : même une personne de confiance peut entendre des conseils essentiels, repérer des erreurs d’organisation et vous rassurer.

  • Pensez à l’alimentation : une simple prise de sang peut révéler des carences. Beaucoup de chirurgiens préconisent une alimentation plus riche en protéines et en vitamines.

  • Anticipez la douleur : demandez à votre kiné des techniques pour soulager les futures douleurs (massage, glaces, exercices de gestion de la douleur…), cela vous servira après l’opération.

La préhabilitation ressemble à une “assurance santé” : invisible, mais précieuse quand on en a besoin. Beaucoup de patients racontent que les quelques séances avant leur opération leur ont permis de rester positifs, d’éviter la chute de moral, et – au fond – de “garder le contrôle” sur la situation. Ce n’est pas rien, quand on se sent vulnérable.

Dans certaines situations, on reçoit des témoignages de patients : “J’appréhendais tant l’opération du genou ! J’ai accepté la préhabilitation par curiosité… Je n’imaginais pas les progrès possibles en si peu de temps. Moralement, ça a été un vrai plus : je me sentais acteur (et non victime) de ma guérison”.

Pour celles et ceux qui hésitent encore, rappelons que la kinésithérapie, pratiquée en cabinet conventionné ou à domicile, est entièrement remboursée dans le cadre de la préhabilitation. À Esneux, Lucas Wauters assure ce suivi, dans le respect des recommandations médicales, en lien avec toute l’équipe soignante. Il veille, à chaque étape, à ce que le patient conserve sa confiance en l’avenir.

En résumé : préparer une opération avec un kiné, c’est refuser la fatalité du “repos forcé”. C’est choisir d’arriver plus fort, serein… et prêt à retrouver sa vie le plus tôt possible. Un investissement plus que rentable. Osez demander conseil, vous serez surpris du résultat !

FAQ – Questions fréquentes

Comment fonctionne la préhabilitation avec un kinésithérapeute avant une opération ?

La préhabilitation consiste à suivre un programme d’exercices personnalisé, encadré par un kinésithérapeute, pour renforcer le corps avant la chirurgie. Cette préparation optimise la récupération, limite les douleurs postopératoires et favorise un retour à l’autonomie rapide.

Pourquoi consulter un kiné avant une opération plutôt qu’après ?

Consulter un kiné en amont permet de mieux préparer les muscles, la mobilité et la respiration, ce qui diminue le risque de complications après l’opération. Le suivi post-opératoire sera plus efficace si le corps a déjà été entraîné et rassuré avant l’intervention.

Quand faut-il commencer la préhabilitation avant une intervention chirurgicale ?

Il est recommandé de débuter la préhabilitation dès que la date de l’opération est connue, idéalement 2 à 6 semaines avant, mais même quelques séances en dernière minute apportent des bénéfices. Plus l’entraînement commence tôt, meilleure sera la récupération post-opératoire.

Faut-il être sportif ou en bonne santé pour bénéficier d’une préhabilitation ?

Non, tous les profils peuvent en bénéficier, qu’il s’agisse d’une personne âgée, d’un sportif ou non. Le kinésithérapeute adapte toujours la prise en charge au niveau de départ et à la situation médicale de chaque patient.

Références scientifiques

1. Minnella EM, Carli F. Prehabilitation and functional recovery for colorectal cancer patients. European Journal of Surgical Oncology, 2018 – Résumé : Revue sur l’intérêt de la préhabilitation kinésithérapique avant chirurgie du cancer colorectal, montrant une amélioration de la récupération fonctionnelle post-opératoire.

2. Grégoire F, et al. Préhabilitation préopératoire en chirurgie orthopédique : revue de la littérature. Ann Rech Sci Sante, 2020 – Résumé : Analyse de multiples études montrant le bénéfice sur la force, la mobilité et la qualité de vie après prothèse de hanche ou de genou.

3. Tew GA et al. Prehabilitation before major abdominal surgery: A systematic review and meta-analysis. World Journal of Surgery, 2018 – Résumé : Synthèse sur l’impact positif de l’exercice physique pré-opératoire sur la récupération, la diminution des complications respiratoires et du temps d’hospitalisation.

4. Schmitt S, Développement des programmes de préhabilitation pour la chirurgie – une nécessité. Kinésithérapie, la revue, 2017 – Résumé : Article consacré au développement du concept de préhabilitation, à la fois en cabinet et à domicile, sur la réduction du stress opératoire et la personnalisation du suivi.

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