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Pourquoi votre enfant répète-t-il toujours les mêmes mots ? Découvrez les solutions à LiègeLogopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux Sprimont

Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Votre enfant utilise toujours les mêmes mots malgré la logopédie ? Découvrez pourquoi et comment avancer réellement

On espère tant les voir progresser. Les entendre parler, raconter, jouer avec les mots du monde. Mais parfois, malgré de longues séances de rééducation logopédique, on retrouve toujours la même scène : l’enfant répète, bute, choisit quasi systématiquement les mêmes mots. Pourquoi ce blocage persiste-t-il ? Peut-on en sortir vraiment ? Si vous vous posez, encore ce matin, la question devant votre enfant qui décrit la licorne « gentille » et « belle » mais bloque sur le reste, restez là. Nous allons explorer cette énigme ensemble, à la lumière des connaissances en langage oral et du vécu des familles d'enfants suivis en logopédie. Préparez-vous à changer de regard sur ce drôle de frein invisible, et à mieux comprendre ce qui se joue derrière ces choix de mots répétés.

Pourquoi mon enfant répète-t-il les mêmes mots ? Racines, causes et fonction de la répétition

Vous vous demandez sûrement : pourquoi, alors que votre enfant bénéficie d'un suivi logopédique, continue-t-il d'utiliser une palette de mots très restreinte ? Très vite, on se sent impuissant face à ce phénomène. Il y a des explications multiples, parfois méconnues. Et, croyez-moi, beaucoup de parents partagent la même frustration.

La pauvreté lexicale chez l’enfant n’est pas anodine. Parfois, ce n’est pas qu’il « ne veut pas », mais bien qu’il ne « peut pas ». Vous vous souvenez de ce moment où l’on apprend à faire du vélo sans les petites roues ? Le cerveau de l’enfant, pour le langage, c’est un peu pareil. Il s’accroche longtemps à ce qui lui paraît sûr. Les nouveaux mots, ce sont comme des routes inconnues dans la tête. Oser les emprunter, c’est risqué : et si je me perdais ?

Trois grandes familles de causes expliquent ce phénomène : les difficultés d’accès au bon mot (« manque du mot »), l’insuffisance du « réservoir lexical », ou le recours à des stratégies de compensation (répétition consciente ou non). Un mot est comme un tiroir : il faut y accéder, l’ouvrir, l’explorer et s’en servir. Ces étapes peuvent coincer à plusieurs endroits.

Un exemple : Timothée, 7 ans, suivi pour dysphasie aux alentours de Liège. Il nomme toujours « voiture », rarement « camion », jamais « ambulance ». Pourquoi ? Parce que « voiture » est le tiroir qu’il ouvre facilement. Les autres, il hésite, puis revient au connu. Ce n’est pas un caprice. C’est un besoin : éviter la frustration de ne pas se faire comprendre, éviter l’erreur, rester dans sa zone de confort.

Il y a aussi ceux qui utilisent un mot « passe-partout ». Un peu comme le mot « truc » chez les adultes ! « C’est gentil. Elle est gentille. Tu as vu les chaussures gentilles ». La répétition reflète souvent un répertoire envahi par quelques mots « garde-fou » rassurants.

À cela s’ajoutent les causes plus profondes : trouble du langage oral spécifique, retard global, parfois anxiété de communication (principe du « moins j’essaie, moins je me trompe »), ou difficultés phonologiques cachées. Chez certains, un trouble du traitement phonologique ou une dyslexie associée entrave aussi l’acquisition d’un vocabulaire précis. La logopédie donne des outils, mais chez certains enfants, l’accès aux mots reste laborieux malgré tout.

Et puis, parfois, il y a des histoires de vie. En Belgique, des familles racontent que leur enfant semble stagner malgré tous leurs efforts. L’exposition à plusieurs langues, un climat familial stressant, ou tout simplement une période particulière de la vie peuvent ralentir l’enrichissement lexical. Ce n’est alors ni une fatalité, ni un échec de la prise en charge, mais bien une réalité à intégrer dans l’accompagnement.

Que fait la logopédie et pourquoi parfois les résultats tardent

Reprenons : vous avez consulté un·e logopède. Peut-être à Liège, peut-être ailleurs. Vous assistez à des séances régulières, et pourtant, huit semaines après, les progrès semblent timides. Parfois, on doute : « Est-ce utile ? Mon enfant bloque-t-il parce que la méthode ne lui convient pas ? ».

Mais la logopédie, ce n’est pas toujours un « remède express ». C’est un travail de fond, souvent invisible au départ. Dans un premier temps, la priorité est de sécuriser l’enfant. L’aider à oser prendre la parole sans peur de l’erreur. Pour cela, le professionnel développe souvent d'abord un « vocabulaire de base fonctionnel », c’est-à-dire des mots que l’enfant rencontre souvent, comprend bien et peut utiliser dans la plupart des situations.

Puis vient la phase d’enrichissement. Là, le logopède va inviter peu à peu à sortir du cercle restreint des mots « de confiance ». Mais ce passage ne se fait pas d’un claquement de doigts. Imaginez un nageur débutant : il commence au bord du bassin, avance prudemment, puis prendra peu à peu confiance pour aller vers le grand bain.

Quelques explications techniques mais claires ici : certains enfants présentent une mémoire de travail verbale fragile, ce qui complique l’apprentissage de nouveaux mots. Leur cerveau trie, mais retient difficilement les mots rares ou abstraits. D’autres ont du mal avec l’organisation des concepts : ils comprennent ce qu’est une « fleur », mais « coquelicot », « pâquerette » restent flous. La logopédie propose alors des activités ludiques pour classer, trier, retrouver, catégoriser. Mais cela demande du temps !

Un autre aspect parfois négligé : l’enfant a-t-il eu, au bon moment, suffisamment d’occasions réelles d’apprendre de nouveaux mots dans la vie de tous les jours ? Il existe des différences frappantes entre deux enfants du même âge selon l’environnement familial, l’accès aux livres, ou l’habitude des discussions.

L’évaluation logopédique vise aussi à repérer les points précis de blocage : s’agit-il d’un manque de vocabulaire (répertoire lexical trop pauvre) ? D’un accès laborieux au bon mot (manque du mot) ? Ou d’une difficulté à associer un mot à sa signification exacte ? Selon la cause, les exercices ciblés évoluent.

La patience, c’est le maître-mot de la prise en charge logopédique. Dans 80% des cas, la progression est réelle mais très progressive. Parfois, « rien ne se voit » pendant des semaines, puis soudain, un bond. N’abandonnez pas trop vite. Si besoin, n’hésitez pas à faire le point concrètement avec le ou la thérapeute : qu’est-ce qui progresse ? À quelles difficultés êtes-vous confrontés ? Les explications du professionnel peuvent vous éclairer sur les stratégies déjà en place, et celles à explorer pour pousser un cran plus loin l’enrichissement lexical.

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Comment aider à la maison ? Conseils pratiques, gestes quotidiens et signaux d’alerte

Vous vous dites : « Au-delà de la séance, que puis-je faire à la maison ? » Il y a des pistes, à la portée de tous, pour soutenir petit à petit l’émergence d’un vocabulaire plus riche. L’idée n’est pas de transformer la maison en salle de classe, mais d’intégrer le langage dans le quotidien — simplement, naturellement, sans pression.

Pensez tout d’abord à montrer l’exemple. Parlez beaucoup. Commentez vos gestes (« Je coupe la pomme en deux parce qu’elle est grosse »), nommez, décrivez, posez des questions ouvertes (« Comment on pourrait dire ça autrement ? », « Et si tu me montrais avec un autre mot ? »). Proposez des livres variés : albums, imagiers, documentaires, bandes dessinées. Même une petite histoire du soir, répétée, ouvre souvent la porte à un nouveau mot.

Partager des anecdotes, c’est souvent magique. « Tu sais, quand Maman était petite, elle disait "fourgon" au lieu de camion. Ça te rappelle pas quelque chose ? » Ce genre d’exemple concret libère la peur de l’erreur.

Un conseil simple mais redoutable : reformulez. Si l’enfant dit « C’est la belle voiture », vous pouvez rebondir : « Oui, elle est belle, tu as raison. Est-ce qu’elle est rapide ? Elle est sportive ou ancienne ? ». Vous ouvrez la voie à l’exploration d’autres mots, sans jamais rabaisser ni corriger de façon brutale.

Jouez : jeux de devinettes, memory avec images et mots, loto sonore, associations d’images… Un exemple qui marche bien : le « jeu du panier » (on met des objets dans un panier, on pioche, on doit nommer l’objet, puis trouver un synonyme ou inventer une histoire où cet objet tient un rôle).

Les mots-clés à privilégier : vocabulaire, expression orale, communication, langage écrit, langage oral, mémoire lexicale, stratégies de compensation, manque du mot, trouble du langage, logopédie.

Attention à certains signaux : une frustration excessive, des gestes de retrait (l’enfant évite de parler, ou change de sujet dès qu’on lui demande un détail), ou une stagnation réelle du vocabulaire malgré tous vos efforts. Dans ce cas, il est pertinent d’en reparler avec le ou la logopède, mais aussi — si besoin — de demander l’avis d’un psychologue ou d’un autre professionnel du langage. Des ajustements peuvent être nécessaires alors, ne vous sentez pas seul !

N’oubliez jamais : le plus important, c’est l’estime de soi. Félicitez pour chaque essai. Soyez indulgent. Rappelez-lui qu’utiliser des mots nouveaux, ce n’est pas risqué. On n’est pas jugé sur chaque détail. Comme le dit un adage logopédique bien connu : « Le vocabulaire se construit en mille petits pas, pas à pas, mot après mot ».

Avancer malgré tout : influences extérieures, attentes réalistes et rôle du réseau

Avancer, c’est aussi accepter que chaque enfant a son rythme. Parfois, on aimerait poser une étiquette. Tout catégoriser. Mais le langage est vivant, imprévisible. Un enfant peut répéter longtemps les mêmes mots, puis en intégrer quatre nouveaux en une seule semaine parce qu’une nouvelle passion surgit (dinosaures, chevaliers, animaux rares…). Le progrès (et parfois le déclic) viennent souvent au détour d’un rien : une sortie scolaire, une météo inhabituelle, un échange avec un copain plus bavard.

N’oublions pas l’influence du contexte social. Un enfant entouré d’adultes qui parlent peu, ou qui utilisent eux-mêmes toujours le même vocabulaire, éprouve naturellement plus de difficultés à enrichir sa réserve lexicale. À l’inverse, dans certains quartiers vivants de Belgique, on observe des communautés où les enfants baignent dès la crèche dans plusieurs langues, accumulant parfois deux fois plus de mots actifs dès cinq ans. Cette stimulation naturelle fait la différence — mais il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Même un grand-parent qui raconte ses souvenirs, c’est déjà ça !

Le progrès dépend aussi de vos propres attentes. Il est essentiel de poser des objectifs réalistes. N’attendez pas une « explosion lexicale » chaque mois : la consolidation vaut mieux qu’un feu de paille. Les études montrent qu’un enfant en difficulté peut gagner 2 à 5 nouveaux mots « utilisables » par mois avec une stratégie adaptée, parfois moins. Le plus important reste l’utilisation spontanée, pas l’accumulation.

Le rôle du réseau est déterminant. Famille, école, thérapeute, copains : l’enfant doit se sentir soutenu, pas sous pression. En cas de doute, n’hésitez pas à solliciter l’enseignant·e ou à échanger avec la bibliothèque municipale pour emprunter des albums adaptés. Certains logopèdes de la région à Liège proposent des ateliers collectifs, où l’enfant apprend aussi par imitation, interaction et jeu. Un jeu de rôle avec des enfants plus âgés, c’est parfois plus efficace que vingt exercices sur une fiche !

Et si, malgré tout, vous sentez que votre enfant tourne en rond, persiste à utiliser les mêmes mots, même après un ()bilan logopédique, rassurez-vous. De nouveaux axes sont possibles : passer par le dessin, la chanson, la stimulation sensorielle, voire la communication alternative (images, gestes) si besoin. Dans tous les cas, parler avec bienveillance reste la clé. Comme un fil que l’on déroule peu à peu, jusqu’à ce que, soudain, un nouveau mot pointe son nez.

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi mon enfant utilise-t-il toujours les mêmes mots malgré la logopédie ?

Il arrive qu’un enfant conserve un vocabulaire restreint même après un suivi logopédique parce qu’il a besoin de temps pour assimiler de nouveaux mots et prendre confiance. Chaque enfant a un rythme différent, et d’autres facteurs comme l’environnement familial ou une mémoire verbale fragile peuvent ralentir les progrès. Un travail régulier et des encouragements au quotidien sont essentiels pour voir apparaître de vrais changements.

Comment puis-je aider mon enfant à enrichir son vocabulaire à la maison ?

Vous pouvez renforcer les progrès de votre enfant en parlant beaucoup avec lui, en posant des questions ouvertes et en lisant régulièrement des histoires ensemble. Les jeux de langage, les devinettes, et les reformulations bienveillantes sont très efficaces. L’essentiel est de créer une ambiance détendue et stimulante, où chaque nouveau mot est accueilli comme une petite victoire.

Quand faut-il s’inquiéter d’un vocabulaire appauvri malgré un suivi logopédique ?

Si, après plusieurs mois de suivi, votre enfant évite systématiquement de parler, exprime de la frustration ou montre une stagnation nette de ses progrès, il peut être utile d’en reparler avec la logopède. Parfois, un bilan complémentaire ou un avis d’un autre professionnel permet de mieux cibler l’origine des difficultés. Chaque situation est unique, il ne faut pas hésiter à demander un accompagnement adapté.

Faut-il changer de méthode ou de logopède si mon enfant répète les mêmes mots ?

Pas nécessairement ! Parfois, la progression est lente même avec une prise en charge de qualité, car certains enfants ont besoin de consolider leurs acquis avant d’oser utiliser de nouveaux mots. L’important est le dialogue entre la famille et le ou la logopède pour ajuster la démarche et diversifier les activités. La continuité reste un facteur clé du succès, alors gardez confiance.

Références scientifiques

Bishop DV, “Developmental Cognitive Genetics: How psychology can inform genetics and vice versa”, Quarterly Journal of Experimental Psychology, 2006. Résumé : L’article explore la transmission génétique des troubles du langage et souligne la diversité des facteurs impliqués, y compris le vocabulaire limité.

Dunn LM, Dunn DM, “Peabody Picture Vocabulary Test”, Pearson Assessments, 2007. Résumé : Ce test validé mesure le développement du vocabulaire chez l’enfant et met en évidence l’importance du contexte environnemental pour l’enrichissement lexical.

Leonard LB, “Children with Specific Language Impairment”, MIT Press, 2014. Résumé : L’ouvrage présente les mécanismes des troubles du langage oral, notamment la répétition limitée des mots, et discute les stratégies de prise en charge logopédique.

Hilari K, Byng S, “Health-related quality of life in people with severe speech and language impairments”, International Journal of Language & Communication Disorders, 2009. Résumé : Une identification précoce et un accompagnement ajusté favorisent un enrichissement lexical et améliorent la participation sociale des enfants suivis en orthophonie/logopédie.

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