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Pourquoi ronfle-t-on parfois même en sieste ? Découvrez la vérité sur ce mystère et comment limiter ces bruits gênants à LiègeErica Marcondes - ORL

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Pourquoi ronfle-t-on parfois même en sieste ? Enfin la vérité sur ce mystère qui dérange votre tranquillité

Ça vous est déjà arrivé ? Fermer les yeux pour une petite sieste, le soleil qui traverse les rideaux, l’esprit léger. Et soudain, votre partenaire ou un collègue vous regarde avec un sourire amusé : « Tu sais que tu viens de ronfler là ? » Formidable. On pense souvent que les ronflements ne frappent que la nuit, lorsqu’on s’effondre totalement sur son matelas. Mais pas du tout. Il arrive aussi qu’on ronfle en pleine journée, dans une position inconfortable sur le canapé ou sur sa chaise de bureau. Pourquoi ce phénomène ? Y’a-t-il un réel danger ou une explication simple ? Parfois, derrière un « simple bruit » se cachent des histoires passionnantes du corps humain. Allez, on plonge ensemble dans le monde secret du ronflement en mode sieste ! Et vous allez voir, il y a bien des surprises sous la couette… ou sur le canapé !

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Le ronflement pendant la sieste : une mécanique corporelle méconnue

D’habitude, on pense qu’on ronfle à cause de la fatigue, d’un trop lourd dîner ou d’une grosse journée. Mais en réalité, le ronflement est une histoire de passage d’air. Oui, c’est très concret. Imaginez un vieux tuyau d’arrosage que l’on pince un peu : ça couine, ça vibre, ça siffle. Voilà, dans notre gorge, c’est presque pareil. Lorsqu’on s’endort, les muscles du pharynx, c’est-à-dire de la gorge, se relâchent. Le voile du palais, la luette, voire la base de la langue, perdent un peu de leur tonus. Résultat ? Ça flotte, parfois ça vibre. Et ces vibrations, ce sont nos fameux ronflements.

Mais pourquoi la sieste favoriserait-elle ce phénomène ? Premièrement, la position : beaucoup de personnes font la sieste allongées sur le dos, ou mal retenues sur un fauteuil. Dans ces situations, la langue et le voile du palais reculent naturellement vers le fond de la gorge, réduisant le passage de l’air. Imaginez une porte battante qui n’a plus de loquet : elle claque au moindre courant d’air. C’est presque ça, au fond de notre bouche ! Ensuite, la phase de sommeil concernée. Pourquoi ?

En sieste, on tombe très vite dans une phase de sommeil léger, voire en quelques minutes dans du sommeil profond. Or, c’est typiquement lors du changement de tonus musculaire (baisse de vigilance, relâchement des muscles de la gorge) que les ronflements se déclenchent. Pas besoin de dormir « fort » ni « longtemps », quelques minutes suffisent. En fait, on pourrait presque dire que la sieste est un terrain rêvé pour les vibrations sonores nasales et palatines.

Certains chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 30% des adultes ronflent régulièrement, et selon une étude, jusqu’à 18% se surprennent à ronfler occasionnellement pendant la sieste, même s’ils n’ont pas ce souci la nuit. Curieux, non ? On est loin du cliché du « ronfleur nocturne professionnel » !

Un autre aspect : la respiration buccale. Pendant la sieste (surtout si on s’affale un peu, la tête renversée), le réflexe de respirer par la bouche revient plus facilement que lors du sommeil allongé correctement. Qui dit respiration buccale, dit sécheresse, et plus de vibration des tissus mous du palais.

Ce phénomène frappe aussi bien à 20 ans qu’à 80 ans, bien que les hommes, les personnes en surpoids ou les fumeurs soient plus exposés. Mais vraiment, tout le monde y passe de temps en temps. Surtout après un bon repas, où le relâchement du diaphragme est favorisé par la digestion. D’ailleurs, aux alentours de Liège, on plaisante souvent sur la fameuse « sieste digestive » qui commence en douceur et s’accompagne vite de quelques ronflements bien placés. Mais attention, rien de grave dans la majorité des cas. C’est plutôt le signe que votre corps s’accorde une vraie pause, muscles inclus.

Fatigue, stress, allergies : quels facteurs alimentent le ronflement en journée ?

Certes, la structure anatomique explique beaucoup. Mais croyez-moi, il y a d’autres petites mains invisibles qui viennent tirer sur la corde du ronflement. Parmi elles ? La fatigue évidement. Un organisme fatigué va plus facilement relâcher les muscles (y compris ceux du pharynx). Tout comme un sportif épuisé qui laisse tomber sa raquette. Moins de vigilance, moins de tonus, et hop ! Le couloir de l’air se referme à moitié, et ça vibre. Si vous avez dormi une nuit agitée ou trop courte, vous aurez plus tendance à ronfler dès que vous fermez l’œil, peu importe l’heure.

Le stress joue également un rôle. Paradoxalement, plus on a du mal à se reposer, plus notre corps lutte. Mais sitôt qu’il cède un peu, tout se relâche beaucoup plus vite et entraîne le fameux bruit. Comme si la tension intérieure se traduisait par un « soupir sonore » inconscient. Cela touche aussi ceux qui font une petite sieste au bureau, sur une chaise à dossier rigide. Position peu ergonomique, nuque qui penche, la gorge s’obstrue partiellement, et le bruit commence. Mais ce n’est pas tout !

Nombreux sont ceux à Liège à souffrir d’allergies saisonnières, notamment au printemps et en été. Nez bouché, muqueuses enflées, congestion : tout cela favorise le ronflement. Même en pleine journée ! Une anecdote ? Il n’est pas rare que des parents consultent pour leur enfant, pensant qu’il ne fait que « du bruit » parce qu’il est enrhumé. Mais à y regarder de plus près, cela vient bel et bien d’une réduction du passage d’air causée par l’inflammation allergique.

Vous ajoutez à ça une sieste post-prandiale (après manger), où la digestion est en plein essor, et vous obtenez le cocktail parfait. Pourquoi ? Parce que le diaphragme est déjà occupé à gérer les remontées gastriques et la respiration devient moins ample. Les tissus de la gorge manquent d’oxygénation, se relâchent un peu trop, et bonjour la vibration ! C’est d’ailleurs encore plus vrai chez les personnes en surpoids, pour qui la masse graisseuse autour du cou accentue la pression sur les voies respiratoires.

Autre point majeur mais moins souvent évoqué : les médicaments. Certains antidépresseurs, anxiolytiques ou antihistaminiques ont tendance à relâcher par inadvertance les muscles du pharynx. Là encore, un terrain propice pour le ronflement en journée. On n’y pense pas forcément, mais la phase d’endormissement diurne est souvent plus propice à ce relâchement qu’un vrai cycle de nuit, où les muscles sont tenus en réserve plus longtemps.

En résumé : la fatigue, le stress, les allergies, la digestion, certains médicaments… plein de petites causes que le corps additionne, et le résultat s’entend en stéréo. Alors, la prochaine fois que quelqu’un se moque de vous après une sieste, dites-lui simplement : « c’est pas moi, c’est la faute au printemps et au gratin dauphinois » !

Conséquences et dangers du ronflement de sieste : faut-il s’inquiéter ?

On a tous déjà plaisanté sur le ronflement. Mais quand on vit la scène, on se pose aussi de vraies questions. Est-ce vraiment dangereux de ronfler en journée ? La réponse n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Commençons par le point le plus rassurant : dans la très grande majorité des cas, un ronflement isolé pendant une petite sieste, sans autres symptômes, n’est pas inquiétant. Ce n’est pas un signe d’alerte sérieux. Mais.

Le mais, il existe bien. Car dans certains cas, ce phénomène peut être le reflet de troubles du sommeil plus profonds. Vous avez déjà croisé ces personnes qui s’endorment partout, tout le temps, et ronflent fort même pour une micro sieste dans l’après-midi ? Parfois, cela signe un syndrome d’apnée du sommeil. Cette maladie se caractérise par des arrêts involontaires et répétés de la respiration au cours du sommeil. Elle touche beaucoup de personnes, souvent sans que l’on s’en rende compte. Or, elle ne se limite pas à la nuit !

Chez certaines personnes, le simple relâchement musculaire pendant une sieste suffit à déclencher de véritables apnées. Ce sont souvent ces individus qui, après une sieste, se réveillent la gorge sèche, mal à la tête, ou avec l’impression de ne pas avoir dormi du tout. Là, cela doit alerter. Surtout si d’autres signes s’y ajoutent : somnolence excessive en journée, irritabilité, troubles de la mémoire… Dans ce cas, une consultation ORL est vivement recommandée.

Il existe aussi des conséquences sociales. Eh oui, ce n’est jamais agréable de se réveiller en plein open space sous le regard amusé de ses collègues. Encore moins dans sa voiture, lors d’une pause sur l’autoroute, en ayant réveillé tout le parcmètre. Il y a aussi l’aspect psychologique : certaines personnes, gênées par leur ronflement, n’osent plus dormir en public, limitent les déplacements professionnels ou les voyages en groupe.

Là encore, soigneurs et experts de la voix et de la respiration ne s’accordent pas tous mais s’accordent sur un point : ronfler une fois de temps en temps, ce n’est pas grave. Mais si la gêne devient constante, c’est un signe à ne pas négliger. Notamment en Belgique, où la culture du « petit somme » après le repas est bien ancrée chez certains, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste si les épisodes deviennent répétés.

Alors, un ronflement en sieste est-il le signe d’un problème de santé ?

Soyons clairs. Dans 80 à 90% des cas, non. Sauf si la fréquence augmente, si vous remarquez des apnées (pauses respiratoires), ou des signes d’épuisement inexpliqué en journée. Là, oui, il faut creuser. Chacun est unique : certaines personnes sont plus « vibrantes » par nature, d’autres moins, c’est comme ça. Mais surveillez les signaux d’alerte : mal de tête après la sieste, somnolence inadaptée, réveils en sursaut, gorge irritée régulièrement. Et si vous hésitez, n’attendez pas, consultez un ORL ou un spécialiste du sommeil autour de vous.

Solutions et astuces : comment limiter le ronflement même pour une sieste ?

Vous en avez marre de vibrer pour l’orchestre des voisins dès que vous fermez l’œil ? Rassurez-vous, il existe des solutions simples, souvent efficaces pour limiter vos ronflements, même en mode sieste. Vous n’aurez pas à transformer votre salon en laboratoire nasal, promis ! Commençons par le plus simple.

La position. C’est le facteur qui joue le plus. Le réflexe universel consiste à s’affaler sur le dos, la bouche ouverte. Mauvaise idée. Essayez plutôt la position latérale. Sur le côté, les structures de la gorge ont moins tendance à s’affaisser en arrière. Petit coussin sous la tête (pas trop haut), bras replié, et le passage d’air reste dégagé. Vous verrez, rien qu’en modifiant cette habitude, on fait déjà une énorme différence. Si vous dormez sur un fauteuil, cale-tête ou appui cervical peuvent aussi aider.

Deuxième astuce : aérez la pièce avant de dormir. Un air trop sec favorise la congestion nasale et donc les ronflements. Placez un humidificateur si besoin, ou ouvrez grand la fenêtre dix minutes, même en hiver. Certains spécialistes recommandent aussi de faire un lavage de nez avec du sérum physiologique en cas de nez bouché. Un petit geste qui change tout !

Troisièmement, surveillez ce que vous buvez (et mangez) avant la sieste. L’alcool est l’ennemi du tonus musculaire : il favorise la détente excessive des muscles de la gorge. Idem pour les repas très gras ou copieux, notamment juste avant de dormir. Rien de tel pour transformer votre gorge en caisse de résonance. Profitez justement de la sieste comme excuse pour adopter un repas léger à midi. Moins d’excès, moins de vibrations !

Parlons aussi du tabac. Il irrite les muqueuses, favorise la production de sécrétions dans le pharynx, et donc la survenue de vibrations. À long terme, il abîme la structure même des voies aériennes. En réduisant ou arrêtant le tabac, on diminue considérablement la tendance à ronfler, même en journée.

Enfin, si vous prenez des médicaments susceptibles de relâcher inutilement vos muscles (anxiolytiques, antihistaminiques...), parlez-en à votre médecin. Peut-être existe-t-il des alternatives moins gênantes.

En cas de doute — ou de gêne persistante —, il existe des dispositifs médicaux très simples : bandelettes nasales, orthèses d’avancée mandibulaire (pour avancer un peu la mâchoire durant la sieste), ou, dans les cas les plus gênants, rééducation avec un kiné de la langue et du voile du palais. Oui, vous avez bien lu ! Comme pour apprendre à souffler dans une trompette, on peut muscler sa gorge pour limiter les vibrations.

Une astuce toute bête, mais très efficace : maintenir une routine de sommeil régulière. Plus votre horloge interne est stabilisée, moins les cycles de sommeil diurnes seront « violents » et « coupés », et moins vous aurez tendance à basculer d’un coup dans du sommeil profond, propice au relâchement musculaire signant les ronflements. En d’autres termes, la régularité, c’est la clé !

Pour finir, rappelons une chose : le ronflement de sieste, ce n’est pas une fatalité. Avec quelques ajustements, un peu de prévention et une consultation spécialisée si besoin, vous pouvez retrouver la paix de vos petits sommeils diurnes, pour le plus grand bonheur de votre entourage… et du vôtre !

Et si vraiment, l’inconfort devient pesant, il existe des professionnels aux alentours de Liège et partout en Belgique formés à la prise en charge du ronflement et de ses causes. Prenez-le comme un signal : votre corps mérite une pause de qualité… sans fond sonore !

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi le ronflement se produit-il parfois uniquement pendant la sieste, alors que la nuit je ne ronfle pas ? Cela arrive car la position prise lors d'une sieste, la fatigue aiguë ou certains contextes (comme un nez bouché ou une digestion difficile) favorisent un relâchement soudain des muscles de la gorge. Ainsi, même des personnes qui ne ronflent jamais la nuit peuvent « vibrer » le temps d'une sieste.

Comment éviter de ronfler pendant la sieste ? Dormir sur le côté, aérer la chambre et adopter un repas léger avant la sieste limitent beaucoup le risque de ronflement. Éviter l’alcool, le tabac et en cas de gêne persistante, consulter un spécialiste pour exclure un trouble plus sérieux.

Quand faut-il s'inquiéter du ronflement diurne ? Si vous êtes somnolent en journée, que vous avez des pauses respiratoires (apnées) ou si vous vous réveillez fatigué après chaque sieste, il est préférable de consulter. Surtout si d'autres symptômes se manifestent, comme des maux de tête ou de l'irritabilité.

Faut-il consulter en cas de ronflement uniquement lors des siestes ? Si le phénomène reste ponctuel, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Mais en cas de survenue régulière, de gêne sociale, de fatigue inexpliquée ou d'autres signes, un avis médical ORL peut apporter des réponses adaptées pour retrouver un sommeil apaisé.

Références scientifiques :

1. Young T., Palta M., Dempsey J., et al., "The occurrence of sleep-disordered breathing among middle-aged adults," New England Journal of Medicine, 1993. Résumé : Étude épidémiologique démontrant la fréquence élevée des troubles de la respiration, et du ronflement, même chez des sujets sans pathologie nocturne connue.

2. Kim J., In K., You S., et al., "Prevalence of sleep-disordered breathing in middle-aged Korean men and women," American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, 2004. Résumé : Cette recherche montre les facteurs favorisants du ronflement diurne, notamment la position et les habitudes alimentaires.

3. Verse T., Pirsig W., "Risk factors for snoring," European Archives of Oto-Rhino-Laryngology, 2003. Résumé : Cet article synthétise les principaux risques associés au ronflement, sieste comprise, et détaille méthodes de prévention et de traitement.

4. Liistro G., Stanescu D.C., "Snoring: pathophysiology, diagnosis and treatment," Monaldi Archives for Chest Disease, 2002. Résumé : Une revue expliquant les mécanismes anatomiques et physiologiques du ronflement, incluant les spécificités du sommeil diurne.

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