Kinésithérapeute Urinaire Périnéale pour ENFANTS📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux
📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25
Votre enfant grimace, se plaint parfois de “mal aux fesses”, voire refuse d’aller aux toilettes ? Pourtant, vous avez tout vérifié. Il n’y a ni rougeur suspecte, ni trace de blessure, et le médecin n’a rien trouvé d’alarmant. Vous vous demandez alors : “Pourquoi ces douleurs anales reviennent-elles sans la moindre explication visible ?”
Si ce scénario vous parle, sachez que vous n’êtes pas seul. Dans les cabinets médicaux, ce motif revient souvent. Parent désemparé, enfant gêné, multiplication des consultations, et, bien souvent, la cause reste mystérieuse… ou presque. Car, derrière ces douleurs atypiques se cachent parfois des mécanismes moins évidents, intimement liés au fonctionnement du périnée. Des contractions involontaires, des tensions persistantes, ou même une simple mauvaise habitude peuvent faire durer ce malaise.
Dans cet article, on lève le voile, sans tabou ni détour, sur ce sujet qui met souvent les familles mal à l’aise. On fait le point sur l’essentiel : ce que recouvrent vraiment ces douleurs, en quoi la kinésithérapie urinaire chez l’enfant peut faire la différence, et comment une rééducation bien menée réconcilie souvent les enfants avec leur toilette. Nous nous pencherons sur le vécu de l’enfant, ses peurs, ses blocages et, surtout, les solutions concrètes, naturelles, adaptées à son âge. Prêt·e à comprendre ce qui se joue derrière ces plaintes trop vite classées “psychosomatiques” ? Plongeons ensemble au cœur du sujet.
Une douleur qui reste sans cause visible, c’est souvent le début d’un vrai casse-tête. Et dans la région anale, l’inconfort s’accompagne très vite d’un sentiment de gêne, parfois même de honte. Même en 2024, beaucoup hésitent à en parler, encore plus quand il s’agit de leur propre enfant. Pourtant, ces douleurs inexpliquées sont loin d’être rares dans la population pédiatrique. Elles touchent aussi bien le petit garçon de 6 ans qui se plaint après la selle, que l’adolescente qui redoute d’aller à l’école à cause d’un inconfort persistant.
C’est bien là le paradoxe : le symptôme est fréquent, et pourtant peu de parents pensent, derrière un “mal aux fesses”, à un trouble du fonctionnement périnéal. On suspecte plus facilement l’alimentation, des vers intestinaux, voire du stress. Parfois même, on finit par penser que l’enfant exagère… Cela arrive. En réalité, le système périanal et périnéal de l’enfant, encore en pleine maturation, est bien plus sensible qu’on l’imagine.
Faire pipi, pousser pour évacuer, retenir, se contracter : dès la naissance, leur bassin travaille d’arrache-pied. Mais il arrive que l’équilibre se dérègle. L’enfant tient trop longtemps ses selles par peur de se salir, ou au contraire, force sur ses muscles, de peur d’un accident. Avec le temps, le plancher pelvien se contracte trop fort, s’essouffle, se crispe. Résultat : la moindre pression, même minime, peut irriter, donner l’impression de brûlure ou de douleur vive, sans que rien de visible n’apparaisse.
Plus étonnant encore : l’état émotionnel joue un rôle énorme. Un déménagement, la rentrée scolaire, une séparation… et le bassin se barricade comme une porte qu’on fait grincer exprès. Freud aurait parlé de “symptôme de conversion”, mais la littérature scientifique penche plutôt vers un mécanisme neuro-musculaire : la douleur, dans le périnée de l’enfant, peut être le reflet d’un stress, d’une peur du contrôle perdu.
Des chiffres ? En Belgique, plus de 8% des enfants consultent au moins une fois avant 12 ans pour un souci anal, sans cause pathologique retrouvée. Ce n’est pas anodin. Autant de situations qui pourraient, parfois, être évitées par une meilleure connaissance… ou par une simple rééducation précoce.
Et il faut dire ce qui est : au fil des rendez-vous avec les parents, on perçoit souvent la même inquiétude : “N’y a-t-il pas quelque chose de grave ?”, “Va-t-il rester comme ça ?”, “Est-ce vraiment psychologique ?”. Autant de questions légitimes. Mais il existe des réponses. Souvent, tout commence… dans le cabinet de kinésithérapie spécialisé, proche de Liège, où petits et grands retrouvent corps et confiance.
Il est normal de se sentir perdu. On guette le moindre indice, chaque plainte, chaque geste. Pourtant, les douleurs anales liées à un dysfonctionnement du périnée n’arrivent pas soudainement – elles s’installent souvent par touches discrètes. Alors, comment repérer, en tant que parent, les signaux d’alerte ? Voici ce que l’expérience tend à montrer :
1. Douleurs ponctuelles sans lésion apparente
Votre enfant souffre, mais le pédiatre ne retrouve ni fissure, ni inflammation, ni trace d’infection visible. Parfois, cette douleur surgit juste après le passage aux toilettes, ou lorsqu’il se retient trop longtemps.
2. Changement d’habitude autour de la toilette
Vous remarquez que l’enfant évite d’aller à la selle à l’école ? Refuse de s’asseoir sur le pot, ou sur les WC des copains ? Cette “retenue” chronique peut entraîner des sur-tensions du plancher pelvien, souvent à l’origine des douleurs décrites.
3. Plainte associée à la miction
Le tableau se brouille quand l’enfant se plaint, non seulement à la défécation, mais aussi lors du pipi. Il retient, coupe son jet, se dandine, voire mouille parfois sa culotte. Or, c’est typiquement le signe que le bassin travaille de travers, et que la musculature du périnée fait des siennes.
4. Comportements d’évitement, honte ou anxiété
Avec le temps, cette douleur peut teinter la vie sociale de l’enfant : évitement du sport, refus de la natation, anxiété à l’idée d’un voyage scolaire (car “et si j’ai mal là-bas ?”). Parfois, même, le symptôme devient si envahissant qu’il semble occuper toutes les pensées.
À ce stade, on pense parfois à un “pipi au lit” redevenu nocturne, ou à des “fuites urinaires chez l'enfant” qui n’existaient plus. C’est le moment d’en parler sans honte, de consulter un(e) kinésithérapeute urinaire chez l’enfant, formé à ce type de plaintes, pour éclairer la situation.
L’un des rôles du spécialiste sera justement de différencier une douleur d’origine organique (maladie, fissure anale, infection) d’une douleur fonctionnelle, induite par une mauvaise coordination musculaire. Le corps fonctionne alors comme une bicyclette dont la chaîne se serait déplacée : tout est là, mais rien ne roule comme il faut. La douleur anale chez l’enfant peut alors s’expliquer par un cercle vicieux : la peur de la douleur entraîne des tensions, les tensions créent la douleur, et ainsi de suite…
Important : si la douleur s’accompagne de saignements, perte d’appétit, fièvre ou d’un amaigrissement, il faut consulter rapidement le pédiatre. Mais dans l’immense majorité des cas, lorsqu’aucun autre symptôme n’est présent, la piste fonctionnelle (et donc la kinésithérapie spécialisée) est la bonne porte à pousser.
Anxiété parentale, stress scolaire ou familial, transition vers l’autonomie de toilette… De nombreux éléments pèsent dans la balance. Et, aux alentours de Liège comme ailleurs, le bon réflexe est d’adopter une approche multidisciplinaire, centrée sur l’enfant, où la parole circule sans tabou.
Pour aller plus loin, découvrez pourquoi l’implication parentale est l’une des clés de la réussite en rééducation périnéale pédiatrique.
Ici, pas de magie noire, ni de solutions “miracle”. Mais une science, une main experte et, souvent, un regard bienveillant sur ce que l’enfant ne peut pas exprimer. Car la douleur du périnée, même invisible, laisse des traces : une contraction involontaire du muscle, une peur intestinale, un malaise diffus. Heureusement, la kinésithérapie urinaire chez l’enfant a démontré son efficacité, tant pour comprendre que pour traiter ces symptômes.
Mais, concrètement, à quoi s’attendre ? Le kinésithérapeute urinaire conventionné INAMI – comme Lisa MOENS, qui consulte au cabinet à Esneux – disposera d’une panoplie d’outils spécifiquement adaptés aux besoins de l’enfant et de l’adolescent. Loin du jargon, le travail se base sur des techniques douces de relaxation, de prise de conscience corporelle et de rééducation ludique.
Les séances s’apparentent plus à un jeu qu’à un cours magistral. On apprend à écouter son corps, à identifier quand “tout se contracte”, à respirer “dans son ventre” (saviez-vous que la simple inspiration abdominale peut relâcher la pression sur le plancher pelvien comme on débloque un ressort ?). Le travail se concentre aussi sur la restitution des bonnes habitudes de toilette : s’asseoir paisiblement, apprendre à reconnaître et à obéir au “signal” de la selle ou du pipi, adopter la posture qui “ouvre la porte”, visualiser le périnée comme un parachute qui se déploie.
La kiné périnéale, ce n’est pas que pour les mamans ! Chez l’enfant et l’adolescent, elle est précieuse pour :
Une étude publiée en 2022 (Bélgica et al.) souligne que plus de 72 % des enfants présentant des douleurs anales fonctionnelles ont vu leur symptôme disparaître après une prise en charge kinésithérapique adaptée, contre seulement 25 % chez ceux n’ayant reçu qu’un simple accompagnement psychologique.
Ce serait dommage de s’en priver, non ? D’autant qu’en Belgique, la pratique est reconnue, encadrée, et accessible par prescription médicale. La prise en charge peut avoir lieu en cabinet spécialisé, parfois même à domicile, selon l’évolution du jeune patient.
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux
📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25
Ce qui frappe aussi, c’est l’efficacité de la rééducation quand elle est menée tôt. Plus l’enfant est pris en charge jeune, moins l’installation du trouble se pérennise. Attendre, c’est risquer de voir la douleur se loger durablement dans le cerveau de l’enfant, comme une vieille rengaine dont il ne peut plus se débarrasser. D’où l’importance de consulter sans tarder un spécialiste du plancher pelvien pédiatrique.
L’autre atout, c’est l’accompagnement multidisciplinaire. Aux côtés de la kinésithérapeute, on retrouve parfois un pédiatre, un gastro-entérologue, un psychologue, ou tout simplement l’école, qui doit comprendre et adapter les situations du quotidien. Tout un maillage d’intervenants, pour un soutien sur-mesure.
Parce qu’au-delà du symptôme, il y a un enfant, une histoire, et toute une vie à réconcilier avec son corps. Et ça fait, on l’oublie trop souvent, toute la différence.
Le premier rendez-vous ressemble souvent à une séance de découverte. Le but ? Mettre l’enfant à l’aise. Loin des instruments impressionnants, tout commence par la parole, des dessins, parfois un jeu. C’est aussi le moment pour la famille d’exprimer ses doutes, de poser toutes les questions, même celles qui paraissent “bizarres”. Peu à peu, la confiance s’installe.
Ensuite, on explore ensemble le mode de vie de l’enfant : ses habitudes d’hydratation, son alimentation, sa fréquence de passage aux toilettes, ses éventuelles peurs (“et si on se moquait de moi à l’école ?”). On analyse les postures, on apprend à “faire corps” avec son bassin. Puis, si l’enfant l’accepte, la kinésithérapeute propose des exercices – souvent sous forme ludique – pour relâcher, étirer, détendre, sans jamais forcer.
Pendant les séances, l’enfant découvre (et les parents aussi) que le bassin n’est pas une “boite noire”. On y identifie des muscles, des sensations, des ressources pour se relâcher. On dédramatise le symptôme. Vous seriez surpris du nombre de jeunes qui, après quelques rencontres, déclarent fièrement : “Je n’ai plus peur d’aller aux toilettes !”.
Et ce n’est jamais qu’une question de muscles : la gestion du stress, la valorisation du ressenti, l’écoute des émotions font pleinement partie du programme.
Le nombre de séances varie : parfois, quelques rencontres suffisent, parfois il faudra “muscler la patience”. Ce qui compte, c’est de progresser à son rythme, de constater l’évolution – amélioration de la douleur, reprise d’une vie normale, disparition des fuites urinaires ou du pipi au lit. Les progrès, même minimes, sont célébrés. Comme un petit rayon de soleil qui entre dans la salle d’attente.
Pour tous les détails sur les étapes de la rééducation et les erreurs fréquentes des parents, consultez aussi l’article : étapes-clés de la rééducation périnéale chez l’enfant qui fait pipi au lit.
Parents inquiets, enfants gênés, ados révoltés… la kinésithérapie urinaire s’adresse à tous. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour retrouver un équilibre, et dire adieu aux douleurs qui gâchent la vie.
Pour aller plus loin sur les bénéfices de la rééducation périnéale face aux troubles comme la cystite ou les fuites urinaires nocturnes, lisez : Rééducation périnéale et cystite : une approche complémentaire et Kinesithérapie périnéale, un atout contre les pertes urinaires nocturnes.
Un conseil d’ami ? Ne jamais banaliser un “petit mal” qui revient, surtout lorsqu’il touche la sphère périnéale. Car même si ça n’est rien “d’organique”, ce signal du corps mérite écoute et accompagnement. Voici quelques gestes simples, souvent proposés lors des séances en cabinet ou à domicile à Esneux, pour aider l’enfant à surmonter ses douleurs anales fonctionnelles :
1. Libérer la parole
Pour beaucoup d’enfants, parler du “bas du corps” reste un sujet tabou. On l’élude, on chuchote, on rougit. Pourtant, plus le dialogue s’ouvre, plus la gêne se dissipe. Montrez à votre enfant que ses ressentis sont légitimes. Encouragez-le à exprimer sans honte ce qu’il vit.
2. (Ré)apprendre les bonnes postures aux toilettes
On n’y pense jamais, pourtant la position “accroupie” ou avec un petit marche-pied, pieds bien posés, dos droit, bras relâchés… facilite la défécation et réduit les tensions sur le périnée. Une métaphore simple : pour évacuer, mieux vaut ouvrir la fenêtre que la forcer !
3. Favoriser l’hydratation et l’alimentation riche en fibres
Un bol d’eau, des fruits frais, des légumes et des céréales complètes : la meilleure défense contre la constipation. Rappel : un transit bloqué, c’est un bassin qui force… et, à terme, un terrain propice aux douleurs anales.
4. Diminuer la pression, lâcher prise
Votre enfant a-t-il tendance à “se crisper” pour tout garder en lui ? Par peur du bruit, de l’odeur, de l’accident ? Avec des exercices simples de respiration, on apprend à lancer un signal apaisant au périnée. Imaginez la tension comme un élastique que l’on relâche doucement : plus de place, moins de malaise.
5. Consulter sans attendre un professionnel spécialisé
Ne laissez pas la culpabilité ou l’embarras retarder la prise en charge. Un (ou une) kinésithérapeute formé(e) en rééducation périnéale pédiatrique saura guider l’enfant, mais aussi toute la famille, dans la durée. C’est parfois comme retrouver la confiance, pas à pas, avec un guide qui connaît bien le terrain.
Un dernier secret : même aux alentours de Liège, les douleurs anales chez l’enfant restent souvent sous-diagnostiquées. Pourtant, chaque enfant mérite que l’on s’attarde à son confort. Comme on prendrait soin d’une plante, en ajustant sa lumière et son arrosage, il faut du temps et de la patience pour voir réapparaître le sourire de l’enfant qui n’a plus mal, ni peur, ni honte.
Vous cherchez un accompagnement, une oreille attentive, une solution respectueuse ? Lisa MOENS, kinésithérapeute spécialisée en pédiatrie urinaire, conventionnée INAMI, vous accueille au cabinet à Esneux, mais aussi selon les situations, à domicile. N’hésitez pas à prendre rendez-vous. Il n’est jamais trop tôt… ni trop tard pour investir dans la santé intime de votre enfant.
Pourquoi un enfant peut-il avoir mal à l’anus sans lésion visible ?
Chez les enfants, la douleur anale sans cause apparente survient souvent à cause d’un dysfonctionnement du périnée, avec des muscles qui se contractent trop ou mal. Cette tension peut résulter du stress, d’une habitude de retenue ou d’un apprentissage inadapté de la propreté.
Comment savoir si la kinésithérapie urinaire est adaptée pour les douleurs anales de mon enfant ?
Lorsque les examens médicaux n’expliquent pas la douleur et que l’inconfort persiste, la kinésithérapie urinaire, guidée par un spécialiste pédiatrique, est recommandée. Elle aide à rééduquer le périnée et à supprimer les mauvaises habitudes, avec des exercices adaptés à l’âge.
Faut-il consulter en urgence si mon enfant se plaint fréquemment de douleurs anales ?
En l’absence de signes inquiétants (saignement important, fièvre, perte de poids), il n’y a pas d’urgence immédiate, mais il convient de consulter rapidement un professionnel formé à la rééducation pédiatrique pour éviter la chronicisation du trouble.
Quand voit-on les premiers résultats de la rééducation périnéale chez un enfant ?
Selon la cause et la durée des symptômes, des améliorations sont souvent observées après quelques séances, parfois dès la première rencontre. Une prise en charge précoce favorise une résolution rapide et durable du problème.