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Peur de l’abandon chez les enfants : pourquoi les crises émotionnelles sont un signal à écouter (et comment le psychologue aide vraiment)Psy Enfant - Ado

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Peur de l’abandon chez les enfants : pourquoi les crises émotionnelles sont un signal à écouter (et comment le psychologue aide vraiment)

Un matin, votre enfant s’accroche à vous, fond en larmes et refuse de vous lâcher. La séparation, même brève, se transforme en tornade émotionnelle difficile à calmer. Si vous vivez cela, sachez que vous n’êtes pas seul. Ce phénomène porte un nom : la peur de l’abandon chez l’enfant. Un sentiment intense, parfois envahissant, qui déclenche des crises émotionnelles, de la tristesse, de la colère… voire des cauchemars. Un vrai tourbillon. Mais pourquoi ce sentiment surgit-il si fort chez certains enfants, et comment le comprendre sans culpabiliser ? Surtout, quel est le rôle du psychologue dans la traversée de cette tempête émotionnelle ? Plongeons ensemble au cœur de cette thématique sensible, en évitant les phrases toutes faites – pour aborder le problème sans détours, ni tabous.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

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Qu’est-ce que la peur de l’abandon chez l’enfant ? Origines et signaux

Impossible d’aborder les crises d’angoisse chez les enfants sans s’arrêter d’abord sur ce concept-clé. La peur de l’abandon, dans le langage courant, c’est ce sentiment tenace qu’on risque d’être délaissé par ceux qu’on aime le plus : parents, proches, figures rassurantes. Chez les plus jeunes, ce n’est pas juste une peur vague. C’est… viscéral. Un enfant qui vit ce sentiment croit vraiment, à ce moment précis, que vous pourriez disparaître. Que l’amour ne tient qu’à un fil. Que tout peut se perdre soudainement.

Cette peur n’est pas anodine. Elle plonge ses racines très tôt, parfois dès la petite enfance. Au début, elle s’exprime presque « naturellement » : un bébé qui pleure lorsque maman sort de la pièce, c’est le développement normal du lien d’attachement. Mais pour certains enfants – pour différentes raisons – cette crainte s’installe, prend de la place… Elle s’amplifie. Elle impacte leur quotidien. Certains sont à vif, en alerte dès que l’adulte s’éloigne. D'autres redoutent la fin de la journée à l'école, anticipent déjà l’absence. Parfois, tout un système de pensées s’installe: "Si je ne suis pas sage, on va m’oublier." "Si jamais il y a un accident…"

Signaux évocateurs :

  • Larmes intenses lors des séparations, même connues et répétées (école, crèche…)
  • Retours de pipi au lit, cauchemars à répétition, baisse de l’appétit
  • Questions obsessionnelles (“Tu vas revenir ?”, “Tu m’aimes encore ?”)
  • Difficultés à se séparer d’objets rassurants (doudou, tétine…)
  • Des stratégies pour garder l’adulte près de soi, voire de la colère ou de l’opposition

Il ne s'agit pas d'un "caprice". Pas d’une simple “mauvaise passe”. C’est bien ancré et profondément anxiogène pour l’enfant. Et cela vous touche aussi. Beaucoup de parents : “Mais ai-je trop couvé ? Est-ce de ma faute ?” Non. La peur de l’abandon a des causes bien plus vastes.

D’où ça vient, au juste ? Les racines émotionnelles de cette angoisse

Vous vous demandez peut-être : pourquoi certains enfants ressentent-ils ce sentiment plus fortement ? La réalité est multiple. D’une part, la personnalité de l’enfant : les tempéraments « sensibles » ou anxieux vivent tout plus fort. D’autre part, certaines expériences ou micro-événements aggravent ce ressenti. Un déménagement, une séparation parentale, une hospitalisation, voire l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur… Ces bouleversements – même anodins pour l’adulte – peuvent chez l’enfant, faire vaciller les repères.

Pensez à une boussole thermique qui s’emballe : chaque changement de température devient une tempête ou un séisme. C’est pareil en termes d’émotions. Et parfois, il n’y pas de "raison extérieure" évidente ! Le cerveau de l’enfant est encore immature, il n’a pas la capacité de se rassurer comme nous. C’est comme essayer d’éteindre une alarme sans avoir encore trouvé le bouton.

Parfois, la peur de l’abandon se manifeste également chez l’adolescent - avec d’autres codes, moins visibles, mais tout aussi puissants. Fugue, isolement, comportement à risque : des moyens inconscients de vérifier la solidité du lien parental (“est-ce qu’on m’aimera même si…”). Pour y voir plus clair, consulter un psychologue spécialisé pour enfants et adolescents comme Mme Ariane Humblet est un premier pas fondamental.

Lorsqu’elle s’installe, la peur de l’abandon peut, si elle n’est pas accompagnée, limiter la vie sociale, scolaire… et ternir l’estime de soi. Pourtant, des solutions existent. Ne laissez pas cette histoire devenir une fatalité!

Crises émotionnelles et syndromes associés : comment vivent-ils (et comment réagir) ?

Imaginez : chaque séparation, même bénigne, devient une montagne. Vous partez au travail, et votre enfant vit une panique qui ressemble à une véritable crise de survie. Parfois, les émotions explosent sans prévenir. Cette pression, immense, touche toute la famille. Il arrive que l’anxiété déborde : nuits hachées, peur du noir, colères, refus d’aller à l’école… Tout devient compliqué. La peur de l’abandon, c’est comme une ombre qui s’étend jusque dans le sommeil.

À ce stade, les crises émotionnelles prennent différentes formes :

  • Pleurs prolongés impossibles à consoler (à la maison, au moment de se séparer, etc.)
  • Colères incontrôlées, voire agressivité envers les parents ou les pairs
  • Comportements de « petit animal traqué », qui se cache ou s’immobilise
  • Anxiété anticipatoire : l’enfant commence à avoir peur… bien avant la séparation
  • Troubles digestifs ou somatiques (ventre noué, maux de tête récurrents…)

Pour l’enfant, impossible de mettre des mots sur ce qu’il vit. Pour le parent, c’est une épreuve : "Je dois partir travailler, mais je laisse mon enfant en pleurs… Est-ce que je m’y prends mal ? Va-t-il me reprocher mon absence toute sa vie ? Dois-je céder ou insister ?" Rien n’est simple. Si l’un de vos enfants traverse ces tempêtes, c’est que son "thermomètre émotionnel" est brûlant. La moindre séparation tourne à la tornade. La moindre absence ressemble à un gouffre. L’enfant n’a pas - encore - les outils pour dompter cette angoisse.

Il faut comprendre que cette réaction n’est pas manipulatrice. L’enfant NE joue PAS la comédie. 85 % des jeunes enfants traversent une phase d’angoisse de séparation à un moment donné (source : études de psychologie du développement). Mais lorsque le phénomène s’installe ou s’intensifie au-delà de ce qui est attendu, la vigilance s’impose. Plus la peur de l’abandon est forte, plus la probabilité de voir émerger anxiété, peurs nocturnes ou des troubles du lien social augmente. Un cercle vicieux si on ne casse pas la dynamique rapidement.

Que faire, alors ? Ce n’est ni dans la "fermeté absolue", ni dans l’ultra-protection, qu’on trouve la sortie du tunnel. L’intervention d’un psychologue formé en psychologie de l'enfant n’est pas un luxe, mais une réelle ressource pour toute la famille. Dans la région de Liège, de nombreux parents franchissent le pas pour accompagner au mieux leurs enfants.

Quel est le rôle du psychologue ? Entre accompagnement, écoute et outils concrets

Dire à un parent “il faut consulter” est une chose. Mais à quoi sert concrètement un psychologue dans l’accompagnement d’un enfant qui vit une peur de l’abandon ? Les idées reçues, hélas, demeurent : “Ce sont des soucis normaux d’enfance, on finit par s’en remettre !” En réalité, la consultation psychologique peut tout changer. Comme un guide dans la brume, le psychologue aide l’enfant et sa famille à démêler le fil invisible qui lie la peur à la crise.

Concrètement :

  • Le professionnel écoute, sans jugement, les mots, pleurs, non-dits de l’enfant : il pose un diagnostic précis. S’agit-il vraiment d’une peur de l’abandon ? Y a-t-il un trouble associé (anxiété de séparation, trouble de l’attachement, etc.) ?
  • Il accueille aussi la parole du parent : ses peurs, sa culpabilité, ses questions jamais dites à l’école ou chez le pédiatre. Parce que lorsque l’enfant va mal, le parent se retrouve souvent démuni, voire épuisé.
  • Il observe. À travers le jeu, les dessins, la parole, certains tests psychologiques, comme le QI ou des évaluations de l’anxiété, par exemple. (Si besoin, lisez cet article sur les tests de QI chez l’enfant pour voir comment une évaluation globale aide à mieux cibler le besoin de l’enfant.)
  • Il propose un accompagnement personnalisé, en instaurant un véritable filet de sécurité émotionnel autour de l’enfant et de la famille. L’enfant apprend progressivement à identifier, mettre des mots sur ses émotions, à se rassurer et à développer sa confiance en lui.

Petit à petit, le psychologue donne des outils concrets :

  • Jeux de rôles, histoires, supports visuels pour aider l’enfant à apprivoiser la séparation et à construire des repères stables.
  • Guidance parentale, pour apprendre à rassurer sans surprotéger, à fixer un cadre serein et sécurisant.
  • Techniques de relaxation, de gestion de l’angoisse… À la portée de petits et grands.

Il ne s’agit pas d’effacer la peur. Mais d’apprendre à vivre avec, puis à la dépasser. Un peu comme ouvrir la fenêtre pour laisser entrer la lumière dans une pièce sombre. Parce que, oui, un enfant qui a vécu une peur de l’abandon peut gagner, grâce à votre soutien et à celui du psychologue, une vraie force intérieure.

À travers ce cheminement, le psychologue permet d’éviter la cristallisation de la souffrance : ni minimisée, ni dramatisée. Juste entendue. Et un enfant entendu, c’est un adulte en devenir qui s’autorisera plus de confiance. Si le phénomène touche toutes les familles, il existe des solutions vraiment adaptées et concrètes. Il ne faut pas rester seul face à cette peur : des professionnels dans les alentours de Liège proposent un accompagnement spécialisé. Un peu de recul, des outils adaptés et la peur de l’abandon peut se transformer… en tremplin pour la vie de votre enfant.

Parentalité et peur de l’abandon : comment transformer la crise en occasion de grandir ?

Affronter chaque matin une crise de séparation, c’est épuisant. Mais c’est aussi une formidable opportunité de tisser un lien solide avec son enfant. Pas un lien étouffant, mais un lien confiant. Pour cela, de nombreux spécialistes proposent des ateliers ou des consultations, notamment en Belgique, où la prise en charge en psychologie infantile est de plus en plus accessible.

Pour le parent, la première étape est d’accueillir ses propres émotions. Oui, voir son enfant souffrir est douloureux. Oui, on a parfois envie de baisser les bras. C’est humain. Mais il existe des clés pour transformer ces épreuves en moments de croissance :

  • Verbalisez sans tabous. Dire à son enfant “Je comprends que tu sois triste/seul/inquiet à l’idée de la séparation, mais je reviens toujours”… c’est déjà jeter une ancre rassurante dans la tempête.
  • Anticipez les séparations (même pour un court instant) : expliquez quand vous partez et quand vous revenez. Attention aux promesses floues. Un enfant n’a pas le même rapport au temps que vous!
  • Restez constants. La routine, les rituels, la transmission de repères fixes, ce sont les poutres qui portent la maison émotionnelle de l’enfant : toujours la même chanson pour se dire au revoir, toujours un baiser sur la main… Ces petits gestes comptent.
  • Évitez de dramatiser ou de minimiser ses angoisses. "Ce n'est rien" ou "Tu es un bébé" n’aident pas! Valider l’émotion est la première étape pour l’apprivoiser.
  • Demandez de l’aide, ne vous isolez pas. Briser le tabou du “si mon enfant a peur, je suis un mauvais parent”. Ce n’est PAS le cas. Parfois, l’épuisement parental aggrave la situation. Un article comme celui-ci sur la pression de la parentalité montre à quel point il est important de se déculpabiliser pour se ressourcer.

Petit à petit, la peur de l’abandon peut devenir le fil conducteur d’une plus grande autonomie. C’est un peu comme apprendre à faire du vélo : on tombe au début, on a peur de se lancer, mais avec un adulte en soutien… on avance. Osez demander conseil à un psychologue pour enfants ou adolescents. Un regard extérieur, une nouvelle façon de raconter la séparation, une histoire adaptée… Souvent, il ne manque qu’un déclic pour apaiser les plus grandes tempêtes émotionnelles.

N’ayez pas peur de faire le premier pas. Dans de nombreux cas, après quelques séances, l’enfant apprend à identifier ses propres ressources. Il se sent « équipé » pour affronter l’absence, même brève, sans perdre pied. Les progrès sont parfois spectaculaires, parfois subtils – mais toujours là. Comme une fleur qui finit par pousser à travers la neige.

À Liège, de plus en plus de familles franchissent le seuil d’un cabinet de psychologie pour accompagner ces étapes clés du développement. C’est un acte de bienveillance, pas de faiblesse. La peur de l’abandon ne disparaît pas du jour au lendemain, mais elle devient, peu à peu, un souvenir lointain. Et la fierté de l’enfant qui “a réussi à dire au revoir sans pleurer”… vaut tout l’or du monde.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître la peur de l’abandon chez l’enfant ?
La peur de l’abandon se révèle chez l’enfant par des crises émotionnelles fortes lors des séparations, des cauchemars, un besoin de réassurance constant et parfois un attachement excessif à un adulte ou un objet. Si ces réactions sont récurrentes et freinent l’autonomie, il est important de les prendre au sérieux et de consulter un professionnel.

Pourquoi consulter un psychologue pour la peur de l’abandon chez l’enfant ?
Consulter un psychologue aide à comprendre les causes profondes de l’angoisse, à poser un diagnostic et à accompagner l’enfant et sa famille avec des outils adaptés. Cela permet d’éviter que la peur ne prenne le dessus sur la vie quotidienne, et d’apprendre à l’enfant à mieux réguler ses émotions.

Quand faut-il s’inquiéter des crises émotionnelles liées à la séparation ?
Il faut s’inquiéter si les crises deviennent fréquentes, intenses, si elles durent plusieurs semaines, ou si elles impactent la scolarité, le sommeil ou les relations. Dans ces cas-là, l’avis d’un psychologue pour enfants est fortement recommandé, surtout aux alentours de Liège où de nombreux services spécialisés existent.

Faut-il rester avec son enfant pour éviter la peur de l’abandon ?
Rester en permanence n’est pas la solution : l’enfant a besoin d’apprendre que la séparation fait partie de la vie. Il est préférable de ritualiser ces moments, de rassurer, tout en construisant peu à peu sa capacité à être seul. En cas de doute, l’accompagnement d’un psychologue peut vraiment aider à trouver le juste équilibre.

Références scientifiques :

  • Ainsworth M.D.S., “Patterns of Attachment: A Psychological Study of the Strange Situation”, Lawrence Erlbaum, 1978. – Étude fondatrice sur les types d’attachement et la réaction des enfants à la séparation.
  • Bowlby J., “Attachment and Loss: Separation, Anxiety and Anger”, Basic Books, 1973. – Ouvrage de référence sur le lien d’attachement et ses conséquences émotionnelles chez l’enfant.
  • Benoit D., “Infant-parent attachment: Definition, types, antecedents, measurement and outcome”, Paediatrics & Child Health, 2004. – Synthèse sur les différents types de peur de la séparation et leur accompagnement clinique.
  • Muris P. et al., “Separation anxiety disorder in children and adolescents: Review of the evidence”, European Child & Adolescent Psychiatry, 2010. – Analyse complète des troubles anxieux liés à la peur de l’abandon et recommandations thérapeutiques.
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