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Le matin, l’alarme sonne. Vous posez la main sur votre téléphone, mais il faut quelques minutes pour sortir du lit. Le cœur n’y est plus. Autrefois, la perspective de relever de nouveaux défis vous portait, aujourd'hui, chaque tâche semble peser des tonnes. Peut-être que cette fatigue n’est pas seulement physique : c’est la perte de motivation au travail qui s’installe, insidieuse, surtout chez les managers, dirigeants et cadres. Pourquoi cet enthousiasme s’efface-t-il ? Comment recoller les morceaux, retrouver de l’élan ?
Cet article propose une plongée concrète au cœur de la psychologie du travail des décideurs, à mi-chemin entre expertise scientifique, anecdotes de terrain, et conseils pratico-pratiques. Le but : comprendre ce qui épuise la flamme, et surtout, ouvrir des pistes de solutions efficaces et réalistes.
On croit à tort que les hauts postes immunisent contre le manque d’entrain. Pourtant, chez les dirigeants, managers ou entrepreneurs, la perte de motivation touche jusqu’à 38 % selon une étude menée en France en 2021. Et si les chiffres varient, ils rappellent une vérité souvent taboue : l’altitude professionnelle isole. Souvent, plus on grimpe dans la hiérarchie, plus la pression change de nature. Moins d’encadrement, plus de responsabilités, et un sentiment de solitude parfois écrasant.
La motivation n’est pas un bouton « on/off ». Mais une batterie, fragile. Parfois, même à Liège, certains directeurs avouent venir par habitude, « comme sur pilote automatique », disent-ils. On bricole, on fait semblant de croire à la vision, le doute grignote. D’où vient ce phénomène ?
Plusieurs sources principales se croisent :
Souvent, ces facteurs se conjuguent en silence. Peu de cadres ou dirigeants osent en parler, de peur d’inquiéter, d’affaiblir leur leadership. Mais la motivation, ça se travaille : ce n’est pas un don, mais une ressource qui se cultive, se restaure… ou se déleste.
Vous vous reconnaissez dans ces symptômes ? Ce n’est ni une faiblesse, ni un tabou. Juste une alerte qu’il est temps d’agir.
Le plus insidieux, dans la perte de motivation professionnelle, c’est qu’elle s’installe en silence. Quelques signaux, bien interprétés, peuvent pourtant permettre d’intervenir bien avant le « burn-out ». Rappelez-vous : on ne tombe pas d’un coup. C’est comme un plancher qui craque, puis cède lentement.
Voici les symptômes fréquents chez les entrepreneurs et managers :
Ces symptômes vous parlent ? À ce stade-là, nombreux sont ceux qui hésitent. « Est-ce que ce n’est pas juste la fatigue de la saison ? », « Je tiendrai encore quelques mois ». Pourtant, mieux vaut prévenir que guérir. Savoir lire ces signaux, c’est déjà débuter la sortie.
La prise en charge psychologique précoce lève parfois des montagnes. De nombreux professionnels consultent, de manière préventive, des spécialistes de la psychologie du travail pour faire le point, explorer les leviers d’action, envisager un meilleur équilibre.
Pour les symptômes associés au burn-out, découvrez l’article de référence sur le sujet : Burn-out chez les entrepreneurs, managers et cadres : une approche en consultation.
L’intervention d’un psychologue spécialisé est parfois vécue comme un ultime recours, « pour les cas graves ». C’est une erreur – surtout pour les managers et cadres. En Belgique, le recours à un soin psychologique est de plus en plus décomplexé, et s’effectue bien souvent à titre préventif. Pourquoi attendre que la machine grippe ?
Parmi les solutions psychologiques, citons :
La quête de sens professionnel, c’est le carburant du manager. Parfois, la flamme ne tient qu’à un fil : on travaille pour le CA, la notoriété, mais plus vraiment pour soi. Le travail avec le psychologue serve de lampe torche : on cherche ensemble la vraie motivation, les moteurs profonds. Souvent, on se rend compte qu’une bifurcation est possible. Un dirigeant témoigne : « En quinze ans, je n’ai jamais pris le temps de me demander si ce que je faisais me ressemblait encore. » Mettre des mots sur ce qui nourrit (ou non) votre implication, c’est le premier pas. On peut alors envisager des micro-changements, parfois même un virage progressif, sans tout « envoyer valser ».
Mais ce n’est pas qu’une question existentielle, loin de là.
Les psychologues spécialisés aident aussi à repérer ce que l’on maîtrise – et ce que l’on subit : « Gérer son énergie au lieu de subir son agenda » devient possible en apprenant à dire non, prioriser, déléguer. Changer certaines habitudes, c’est parfois retrouver une dimension oubliée du plaisir au travail.
Les solutions sont variées :
Parfois, retrouver du sens vient aussi d'un réagencement des responsabilités. Un cas évoqué par un manager dans le secteur commercial : « J’ai commencé à déléguer certains dossiers à mon bras droit. Ça m’a redonné le goût de mon métier, moins dans le contrôle, plus dans la stratégie. »
Et si l’envie professionnelle passait aussi par la permission de lâcher prise ? Personne n'est indispensable. C’est un mantra puissant, difficile à intégrer, mais qui permet souvent de rebondir vers de nouveaux horizons.
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On n’avance jamais seul : c’est encore plus vrai quand la motivation fout le camp. Pourtant, beaucoup d’entrepreneurs et de cadres restent silencieux sur leur découragement. Par crainte d’afficher une faiblesse. C’est une erreur !
Vous connaissez l’adage « Il faut tout un village pour accompagner un leader » ? Il s’applique parfaitement aux environnements professionnels. Plusieurs pistes à explorer pour sortir de l’isolement :
Dans certaines régions, comme aux alentours de Liège, des clubs d’entrepreneurs ou de managers proposent des ateliers dédiés à la motivation et au bien-être. Une occasion en or de rencontrer d’autres profils, partager sans masque, et découvrir des stratégies inspirantes.
La motivation professionnelle, surtout à haut niveau, fonctionne souvent par « mimétisme ». Voir chez les autres leurs coups de mou, leurs solutions, leurs bifurcations donne la permission à chacun d’explorer ses propres scénarios.
Et que se passe-t-il quand cela ne suffit pas ? Parfois, la solution passe par une vraie coupure. Un dirigeant témoigne : « J’ai pris un mois de recul, c’était à la fois effrayant et nécessaire. Cela m’a permis de poser un nouveau cadre, de laisser tomber des tâches inutiles, d’oser redéfinir mes priorités. »
On ne peut pas verser d’un vase vide. Il faut d’abord se ressourcer.
Pour ceux qui peinent à faire le point sur la reprise après une perte de sens, un article complet est à découvrir ici : prendre la bonne direction après une perte de motivation.
La motivation, c’est un muscle : on l’entretient, jour après jour. Il est tentant de croire à la méthode miracle. Mais pour les cadres ou dirigeants, c’est surtout la régularité qui fait la différence. Quelques exemples de stratégies éprouvées par des professionnels passés par la case démotivation :
Un point souvent sous-estimé : la prévention. Le risque du « je tiendrai encore, ça ira mieux la semaine prochaine » : la corde finit toujours par casser. C’est pourquoi, dans les accompagnements consacrés à la motivation des cadres en Belgique, un suivi régulier est encouragé, même hors des phases de crise.
Le jeu en vaut-il la chandelle ? Oui, mille fois. Les études sont formelles : une motivation restaurée augmente les performances de 12 à 17 % en entreprise, mais surtout, elle réduit de 22 % les risques de pathologies liées à l’anxiété ou à la dépression chez les dirigeants (Rapport INRS, 2023).
Retrouver la motivation, ce n’est pas (toujours) tout changer. C’est parfois s’autoriser à reconsidérer ce qui compte, se ménager, et s’ouvrir à la nouveauté. Comme une maison à qui l’on donnerait un coup de peinture plutôt que de la raser : on ravive, on redécore, parfois on pousse un mur. Mais la structure demeure. Il s’agit simplement qu’elle vous ressemble, à nouveau.
Voilà. Si vous avez des questions, s’il vous faut un accompagnement ou un simple entretien pour faire le point, osez. Parfois, le premier pas est celui qui compte le plus.
Comment savoir si je traverse une perte de motivation normale ou un véritable risque de burn-out ?
Il est normal d’avoir des passages à vide, mais si la perte d’envie s’installe sur plusieurs semaines et s’accompagne de fatigue, d’irritabilité, de troubles du sommeil ou de symptômes anxieux, c’est le moment de consulter. Un professionnel peut vous aider à différencier un simple creux d’une vraie alerte liée au burn-out.
Pourquoi la perte de motivation touche-t-elle surtout les cadres, managers et dirigeants ?
La pression du résultat, l’isolement décisionnel ainsi que la difficulté à demander du soutien font des dirigeants et cadres des profils plus exposés à la démotivation. L’absence de reconnaissance et la surcharge cognitive y contribuent également fortement.
Quand consulter un psychologue spécialisé en motivation au travail et comment cela se déroule-t-il ?
Il est conseillé de consulter dès les premiers signes de perte d’élan, particulièrement si la situation dure ou affecte le bien-être global. L’accompagnement s’adapte : il peut s’agir de quelques rendez-vous ponctuels, centrés sur la découverte de leviers d’action concrets.
Faut-il forcément changer de poste ou de secteur pour retrouver sa motivation au travail ?
Non, la plupart du temps, il suffit de restructurer ses missions, réajuster ses objectifs ou modifier son rythme pour rétablir l’envie professionnelle. Un accompagnement ciblé révèle souvent de nombreuses alternatives sans tout bouleverser.
Références scientifiques :