Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Paraphilies : comprendre, accepter, accompagner – Les clés d’une thérapie sexologique efficace

Les paraphilies sont parmi les sujets les plus tabous de la sexualité humaine, suscitant inquiétude, incompréhension, parfois effroi ou rejet. Pourtant, derrière ce terme technique se cachent autant de vécus singuliers que de personnes, et de nombreuses demandes d’aide adressées à la sexologue dans son cabinet, aussi bien en Belgique, à Liège qu’aux alentours de Liège. Comment accompagner la souffrance, la honte, les interrogations liées aux paraphilies ? Quels sont les enjeux de leur reconnaissance, de leur gestion, et comment la thérapie sexologique peut-elle aider ? Cet article inédit propose un éclairage complet et moderne, fondé sur l’expérience clinique et les données scientifiques actuelles.

Qu’est-ce qu’une paraphilie ? Entre diversité et souffrance

Le mot paraphilie vient du grec “para” (à côté de) et “philia” (amitié, amour). Il désigne donc littéralement une “autre modalité d’attirance”. En langage clinique, les paraphilies correspondent à des intérêts sexuels atypiques ou des comportements érotiques considérés comme sortant des normes culturelles d’une époque ou d’une société donnée.
Historiquement qualifiées de “perversions”, les paraphilies regroupent un ensemble d’expressions sexuelles : fétichisme, voyeurisme, exhibitionnisme, masochisme, sadisme, transvestisme, etc. Certaines paraphilies restent strictement fantasmatiques, d’autres se traduisent par des passages à l’acte, parfois problématiques pour autrui (par exemple, le voyeurisme non consenti).

Paraphilies problématiques ou non : le curseur du consentement et de la souffrance

Il est essentiel de rappeler : tous les intérêts sexuels atypiques ne sont PAS “pathologiques”. La clinique sexologique différencie les pratiques paraphiliques, vécues sans détresse ni conséquence négative, des paraphilies problématiques, générant de la souffrance pour l’individu ou d’autres personnes et pouvant, parfois, représenter un risque (pour soi ou pour autrui).

Les critères médicaux (DSM-5) mettent l’accent sur deux repères essentiels :

• Détresse personnelle : honte intense, anxiété, isolement, perte du contrôle sur ses pulsions, impact sur la vie quotidienne.
• Atteinte ou absence de consentement d’autrui : passages à l’acte illégaux, comportements envahissants, préjudices causés à des tiers.

Quand ces critères sont présents, une prise en charge thérapeutique, notamment en sexologie, se révèle pertinente et nécessaire.

Paraphilies et consultation sexologique : démythifier, accueillir, ne pas juger

Le premier défi du sexologue est d’offrir un espace de parole sécurisant où la personne pourra exposer ses vécus. Il ne s’agit pas d’encourager les pratiques illégales ni de banaliser d’éventuels passages à l’acte non consentis, mais d’aider à comprendre :

• La nature réelle de l’attirance ou du fantasme (parfois fantasmée, parfois agie).
• L’histoire personnelle, émotionnelle et sexuelle liée à ces intérêts spécifiques.
• Les conséquences sur l’estime de soi, la vie relationnelle, la honte, l’angoisse ou la culpabilité.

Déculpabiliser la démarche de consulter est fondamental. Les personnes présentant des paraphilies souffrent souvent de solitude accrue, d’angoisse d’être “anormales” et redoutent le regard des soignants. La sexologue Sabrina Bauwens à Esneux, forte de son expérience auprès de patient(e)s vivant ce type de questionnements, souligne l’importance d’une écoute sans jugement.

Démarche clinique : bilan initial et alliance thérapeutique

Le premier entretien vise donc à :

1. Comprendre la plainte – souvent centrée sur l’angoisse, la honte, l’addiction sexuelle ou la peur du passage à l’acte.
2. Clarifier la réalité du vécu : s’agit-il d’une fantasmation non agie ou d’un comportement problématique ?
3. Construire une approche respectueuse du secret professionnel et sécurisante pour le consultant.

L’objectif est d’instaurer une alliance thérapeutique solide afin de travailler sur le symptomatique autant que sur les dimensions psychologiques, relationnelles et sexuelles associées à la paraphilie. La démarche se situe, en sexologie, à mi-chemin entre la compréhension clinique et l’accompagnement psychosexuel personnalisé.

Les motifs fréquents de consultation pour paraphilie

En cabinet, plusieurs profils s’observent aujourd’hui en Belgique ou à Liège :

• Des personnes inquiètes de la nature de leurs fantasmes (fétichisme, domination, soumis-soumise, masochisme...)
• Des hommes ou femmes en proie à une compulsion sexuelle (non maitrisée, envahissante, vécue comme « souffrante »).
• Des consultants redoutant le passage à l’acte ou l’impact de leurs pratiques sur leur partenaire.
• Des couples peinant à négocier les limites entre exploration érotique et malaise, parfois lors d’un accompagnement de couple.
• Des adultes hantés par la crainte de comportements illégaux et en recherche de prévention.

Chacun de ces cas mobilise une analyse individualisée et une approche clinique nuancée.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Les clés de la thérapie sexologique dans la prise en charge des paraphilies

Un accompagnement basé sur l’écoute, la dépathologisation et la responsabilisation

Accompagner une personne présentant une paraphilie, c’est naviguer avec elle entre Acceptation de soi, Analyse de la souffrance, et Gestion responsable de sa sexualité. Les axes de travail évoluent cependant selon la zone de “danger” pour soi ou autrui :

Réévaluer la dangerosité et les risques associés

La première étape est souvent de différencier :

• Les paraphilies “légales” et non problématiques : par exemple, le fétichisme des pieds exercé dans un cadre privé et consenti.
• Les comportements potentiellement addictifs ou envahissants pour l’individu : par exemple, une obsession pour certains scénarios sexuels au point d’en négliger sa vie pro/perso.
• Les paraphilies impliquant des mineurs, des animaux ou des adultes non consentants (exhibitionnisme sur la voie publique, voyeurisme, etc.), qui correspondent à des situations délicates juridiquement et éthiquement.

L’accompagnement est donc balisé, centré sur la prévention et la responsabilisation, afin que la personne garde la maîtrise de ses conduites, protège les tiers et retrouve sa dignité.

Travailler la honte et l’isolement liés à la paraphilie

Le vécu de honte et de culpabilité est quasi constant chez ceux qui consultent en sexologie pour une paraphilie. L’objectif est d’aider à identifier et verbaliser :

• Les croyances négatives sur soi (“je suis sale”, “je suis dangereux”, “je suis fou”...)
• Les mécanismes d’évitement ou d’isolement social et sentimental (crainte du rejet, peur d’être démasqué).

Par le dialogue, la compréhension du contexte (histoire de vie, éducation sexuelle, traumatismes éventuels) permet de recontextualiser l’apparition de la paraphilie, de s’en distancer un moment pour prendre du recul et retrouver l’estime de soi.

L’éducation à la sexualité positive et au consentement

Une part importante du travail sexologique consiste à :

• Réintroduire le consentement comme cadre fondamental de tout acte érotique, quel qu’il soit.
• Réhabiliter le droit au plaisir, dès lors que ce plaisir ne nuit pas à autrui.
• Favoriser un dialogue sain au sein du couple, si paraphilie il y a, pour éviter toute violence psychique, physique ou symbolique.
• Évoquer dans certains cas, pour les paraphilies non consenti(e)s à risques, les ressources sociales et médicales adaptées (psychiatrie, addictologie...)

Ce travail pédagogique est déterminant, notamment aux alentours de Liège où les ressources sexologiques spécialisées sont de plus en plus sollicitées.

Des outils concrets d’accompagnement en sexologie

La prise en charge s’appuie généralement sur :

• Des séances individuelles centrées sur le vécu, les angoisses, la gestion des pulsions et des fantasmes.
• Des thérapies de couple, quand la paraphilie impacte directement la relation ou la vie sexuelle du duo (où le travail sur la libido différenciée peut se révéler utile).
• L’apprentissage de techniques de gestion émotionnelle (pleine conscience, relaxation, restructuration cognitive des pensées automatiques négatives...)
• Un suivi avec des outils de monitorage des conduites à risque, voire la prise en charge multidisciplinaire quand nécessaire (psychologue, psychiatre en cas de passage à l’acte non consenti, addictologue...)

La spécificité du suivi sexologique réside dans sa capacité à articuler écoute, pédagogie, soutien, conseils pratiques et encadrement thérapeutique.

Paraphilies : vers la reconnaissance de la diversité sexuelle ?

Evolution des regards médicaux et sociaux

Si autrefois toute “déviance” sexuelle était d’office considérée comme pathologique, la recherche contemporaine et les consultations actuelles, que ce soit en Belgique, à Liège ou dans d’autres espaces européens, mettent aujourd’hui en lumière la nécessité de dépathologiser les pratiques qui ne causent de tort ni à soi, ni à autrui.

Certains chercheurs et sexologues interrogent d’ailleurs la frontière, parfois floue, entre “paraphilies” et “diversité sexuelle ou érotique”. Les concepts évoluent, témoignant d’une ouverture progressive de notre société à la pluralité des expressions sexuelles. Mais des difficultés demeurent :

• Persistance des représentations négatives et des stigmatisations.
• Risques d’isolement et de souffrances psychologiques.
• Manque d’information sur l’accompagnement thérapeutique spécialisé, notamment aux alentours de Liège.

Les sexologues ont donc un rôle éthique majeur d’information, de clarification et de prévention des conduites à risque.

Quand la paraphilie n’est-elle plus problématique ? Les repères à retenir

Les dernières recommandations internationales réaffirment qu’une expression sexuelle dite “paraphilique” n’est pas un problème :

• Si elle est intégrée dans la vie érotique de manière consentie, épanouissante, partagée avec d’autres adultes consentants.
• Si elle ne génère pas de détresse psychique ni de préjudice physique, psychique, symbolique à autrui.
• Si la personne conserve la maîtrise de sa vie sociale et affective en dehors de ses intérêts érotiques spécifiques.

En séance, la sexologue accompagne donc le consultant ou le couple à identifier ces “signaux de stabilité” pour éviter l’auto-stigmatisation, et encourage à chercher de l’aide dès lors qu’un vécu douloureux, une peur ou un déséquilibre apparaissent.

Accompagnement de la paraphilie : rôle du/la sexologue

C’est par la parole, la compréhension, la désescalade de la honte et la mise en lumière des mécanismes à l’œuvre que la sexologue propose un chemin individualisé pour :

• Ouvrir le dialogue autour de la sexualité atypique.
• Redonner du pouvoir au consultant sur sa trajectoire sexuelle.
• Réintroduire le respect de soi, d’autrui et du cadre légal.
• Favoriser le bien-être sexuel, en cohérence avec les valeurs et choix éthiques de la personne.

Ce travail sur-mesure s’adresse aussi bien à ceux qui vivent mal leur singularité qu’à ceux qui cherchent à prévenir toute spirale d’isolement ou de mal-être.

Questions fréquentes sur la paraphilie en consultation de sexologie

Puis-je parler de tout à mon sexologue sans risque d’être jugé ou dénoncé ?

Oui : le secret professionnel protège l’ensemble de la relation thérapeutique. Le/la sexologue n’est pas un juge, mais un(e) soignant(e). Seuls des faits avérés d’infraction mettant en danger des personnes mineurs ou vulnérables (qui dépassent le cadre de la consultation simple) nécessitent une alerte.

Que faire si mes fantasmes me font peur ou me semblent « anormaux » ?

C’est ici que l’accompagnement sexologique prend tout son sens : explorer calmement ce qui vous trouble, décrypter l’origine des pensées ou pulsions, différencier fantasme et passage à l’acte, sortir de la spirale de la honte, et retrouver confiance en soi.

Comment savoir si je dois consulter ?

Voici les signaux d’alerte :

• Vos intérêts sexuels atypiques vous font souffrir, vous isolent ou vous inquiètent.
• Vous craignez un comportement non consenti ou illégal.
• Votre vie affective, sociale ou professionnelle est désorganisée par ces conduites.
• Vous ressentez une détresse psychique (culpabilité, tristesse, anxiété).

Il peut être utile, parfois, de consulter une sexologue pour un premier bilan, sans attendre que la situation ne s’aggrave.

Accompagnement des paraphilies aux alentours de Liège : ce qu’offre la sexologie actuelle

En Belgique et plus spécifiquement aux alentours de Liège, la demande d’accompagnement de la paraphilie en thérapie sexologique ne cesse d’augmenter, portée par une société plus ouverte mais aussi des problématiques de mal-être qui persistent. Si la honte, la stigmatisation et l’ignorance freinent encore beaucoup de patient(e)s dans leur démarche, il existe désormais des espaces confidentiels, bienveillants, où chaque singularité peut être entendue et explorée en toute sécurité.

La sexologue Sabrina Bauwens à Esneux propose un accompagnement professionnel, centré sur la parole, l’écoute et la responsabilisation, afin de permettre à chacun de (re)trouver un équilibre dans sa vie érotique, affective et sociale. Sa pratique s’appuie sur les dernières recommandations cliniques et offre un suivi individualisé, respectueux et éclairant.

L’enjeu, demain, sera sans doute d’aller encore plus loin dans la dépathologisation des sexualités atypiques et dans l’accompagnement fin, multidisciplinaire, de celles et ceux qui en éprouvent le besoin. Une société qui accepte la diversité érotique et qui la comprend, au lieu de la traiter systématiquement comme un danger, fait le choix de la bienveillance, de la prévention et de la responsabilité partagée.

N’attendez pas que la souffrance vous isole : si la question des paraphilies vous interroge, vous angoisse ou vous pèse, prenez rendez-vous avec une sexologue à Liège, formée à ces enjeux et à l’écoute inconditionnelle.

Conclusion : oser l’accompagnement, retrouver la liberté d’être soi

Le monde de la paraphilie est aussi vaste que pourtant discret, souvent vécu dans le silence ou la honte. Or, l’accompagnement thérapeutique proposé en sexologie offre une porte de sortie à l’isolement, au mal-être et au risque de passage à l’acte non contrôlé. Dialoguer, comprendre, responsabiliser et accepter la pluralité des désirs humains : tels sont les piliers d’une démarche sexologique contemporaine, respectueuse et sécurisante. Que vous consultiez à Liège, en Belgique, ou ailleurs aux alentours, rappelez-vous : vous n’êtes pas seul·e, et il existe des réponses adaptées à chaque question, chaque angoisse ou chaque difficulté.

L’accompagnement des paraphilies en thérapie sexologique reste donc un domaine délicat, mais essentiel pour garantir la santé sexuelle, la prévention des risques et l’accès à un mieux-être durable, sans jugement et dans le respect absolu des personnes.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Références scientifiques

• Kafka MP, “The DSM Diagnostic Criteria for Paraphilia Not Otherwise Specified”, Current Psychiatry Reports, 2010 : Discussion des critères diagnostiques contemporains et implications cliniques pour la prise en charge.
• Seto MC, “Is Pedophilia a Sexual Orientation?”, Archives of Sexual Behavior, 2012 : Analyse des origines, du traitement et des perspectives scientifiques sur les paraphilies et leur conceptualisation.
• Joyal CC, Carpentier J, “The prevalence of paraphilic interests and behaviors in the general population: A provincial survey”, The Journal of Sex Research, 2016 : Étude sur la fréquence réelle des intérêts paraphiliques dans la population générale.
• Moser C, Kleinplatz PJ, “DSM-IV-TR and the Paraphilias: An Argument for Removal”, Journal of Psychology & Human Sexuality, 2005 : Discussion scientifique sur la nécessité de distinguer diversité sexuelle et pathologie dans les manuels cliniques.