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Odorat diminué, perte d'odorat ou anosmie, ces troubles sont bien plus qu'un simple désagrément du quotidien. Ils affectent l'appétit, le plaisir de manger, la sécurité (gaz, incendie) et sont parfois révélateurs d’affections plus graves. Longtemps négligées, ces altérations olfactives concernent un nombre croissant de patients en Belgique, notamment suite à la pandémie de Covid-19 et à la hausse des sinusites chroniques. Face à la souffrance liée à la perte de l’odorat, la recherche et les cliniques ORL belges se mobilisent désormais autour de nouvelles pistes thérapeutiques prometteuses, combinant innovations médicamenteuses, technologies de pointe et approches de rééducation. Découvrez dans cet article l’état des lieux complet des avancées pour retrouver l’odorat en Belgique, les options médicales les plus récentes, les praticiens à l’avant-garde, et les nouveaux espoirs qui redonnent du sens à la vie.
L’anosmie désigne la perte totale de l’odorat, tandis que l’hyposmie correspond à sa diminution partielle. Ces troubles se reconnaissent par une difficulté à détecter les odeurs familières, voire une disparition totale du sens olfactif. Ils s’accompagnent souvent d’une diminution du goût, car l’odorat contribue à la perception des saveurs complexes, rendant la vie quotidienne terne, monotone, voire dangereuse.
Parmi les principales causes identifiées aux alentours de Liège, les infections virales (notamment le SARS-CoV-2), les sinusites chroniques et les polypes nasaux arrivent en tête. S’y ajoutent des causes neurologiques (Parkinson, Alzheimer), des traumatismes crâniens, des expositions toxiques et certains traitements médicaux. Plusieurs publications récentes s'accordent sur l'importance de la prise en charge précoce pour maximiser les chances de restitution de l’odorat.
La perte de l’odorat s’avère très déstabilisante à vivre. Elle altère la qualité de vie, le plaisir alimentaire, la vie sociale et intime. En Belgique, de multiples associations de patients témoignent d'une souffrance psychologique comparable à une dépression légère. Les risques de malnutrition, d’accidents domestiques et d’isolement social sont également bien documentés.
Lire : Troubles olfactifs et maladies neurodégénératives
La fréquence des troubles olfactifs a explosé récemment, portée par la vague du Covid-19 dont l’un des symptômes majeurs fut la perte de l’odorat chez des millions de personnes. À Liège et dans toute la Belgique, des estimations font état de 5 à 10% de la population souffrant d’anosmie persistante post-virale, avec des séquelles parfois très longues voire définitives.
Les patients présentant des sinusites chroniques, polypes, allergies ou facteurs neurologiques sont plus vulnérables. Dans les centres spécialisés à Liège, le diagnostic repose sur l’interrogatoire, l’endoscopie nasale, le test olfactif (Sniffin’ Sticks, UPSIT) et souvent l’IRM ou le scanner pour traquer l'origine de la perte.
Les recherches menées en Belgique tendent à montrer que des anomalies dans les tests olfactifs pourraient précéder de plusieurs années les premiers signes de maladies neurodégénératives, ce qui rend le dépistage olfactif d’autant plus pertinent chez les sujets âgés voire jeunes adultes exposés à certains risques professionnels.
Jusqu’à récemment, les options se limitaient essentiellement à la prise de corticoïdes (par voie locale ou orale), d’antibiotiques dans certains cas infectieux, d’irrigations nasales régulières et à la chirurgie pour l’exérèse des polypes. L’efficacité restait très inégale, surtout en cas d’anosmie persistante.
La chirurgie endoscopique des sinus ou polypose représente une option de dernier recours pour dégager les voies olfactives. Le taux de récupération est variable, oscillant entre 30 et 50% selon la cause initiale.
La “rééducation olfactive” implique l’exposition répétée à des odeurs variées (huiles essentielles, épices, arômes), dans le but de réapprendre l’olfaction. Cette méthode scientifique montre une efficacité parfois modérée mais reconnue, spécialement chez les patients post-viraux très motivés. Un suivi structuré, idéalement chez un spécialiste ORL, est recommandé.
Comment traiter la perte d’odorat après le Covid-19 ?
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L’apparition des biothérapies, particulièrement celles ciblant l’inflammation chronique (dupilumab, omalizumab, etc.), bouleverse la prise en charge de la polypose naso-sinusienne avec troubles olfactifs associés.
En Belgique, les biothérapies sont désormais accessibles sous conditions strictes aux patients présentant une polypose nasale résistante. L’action de ces médicaments bloque certains médiateurs de l’inflammation responsables de l’obstruction olfactive. De nombreuses études ont validé leur efficacité pour améliorer l’odorat, la respiration nasale et la qualité de vie.
L’anticorps monoclonal dupilumab fait figure de “game-changer”, notamment pour ceux touchés par la polypose nasale ayant épuisé toutes les options conventionnelles.
Des essais cliniques réalisés en Europe révèlent une amélioration significative de l’olfaction chez près de 60% des patients : la capacité à reconnaître des odeurs et le plaisir alimentaire sont restaurés, sans les effets secondaires entre autres liés à la corticothérapie prolongée.
L’omalizumab, utilisé depuis plusieurs années contre l’asthme et certaines rhinite allergique polysensibilisée, offre des résultats particulièrement intéressants sur la sphère ORL et l’odorat lorsqu’il existe une composante allergique marquée.
Plusieurs équipes universitaires de Belgique pilotent des essais cliniques sur de nouveaux protocoles thérapeutiques : thérapies cellulaires (implantation de cellules souches olfactives), application locale de facteurs trophiques, stimulation neuronale par IRM fonctionnelle. Ces approches, encore expérimentales, pourraient dans les années à venir transformer l’accompagnement des anosmies sévères ou anciennes.
Des applications de rééducation olfactive numérique voient le jour, permettant au patient de suivre des protocoles quotidiens guidés, pilotés à distance par des spécialistes ORL. Ces outils, couplés à de nouveaux kits odorants personnalisés, multiplient les chances d’améliorer l’odorat, notamment chez les jeunes adultes après une infection virale ou une allergie persistante.
Des prototypes de casques de stimulation olfactive, associant intelligence artificielle et analyse sensorielle, sont en test entre Liège et Bruxelles. L’objectif est de guider la plasticité cérébrale olfactive, sur un modèle inspiré de la rééducation motrice post-AVC. Suivies sur six mois, les premières cohortes de patients démontrent une progression meilleure qu’avec la stimulation traditionnelle, rendant l’approche très prometteuse.
Reconnaître la dimension émotionnelle de la perte d’odorat reste indispensable. Plusieurs services ORL en Belgique proposent, en parallèle de la rééducation, un accompagnement psychologique (groupes de parole, ateliers culinaires, soutien familial) visant à réduire l’isolement et à restaurer l’estime de soi, souvent atteinte dans les troubles olfactifs persistants.
Il existe plusieurs centres hospitaliers et cabinets spécialisés en oto-rhino-laryngologie, particulièrement à Liège et dans sa périphérie, offrant les prises en charge les plus à jour : diagnostic précis, accès aux biothérapies, consultations pluridisciplinaires (allergologues, neurologues, nutritionnistes, psychologues) et protocoles innovants. Les collaborations entre ORL et centres d’allergologie facilitent un parcours de soins coordonné du diagnostic à la rééducation.
La sensibilisation des professionnels de proximité est essentielle : repérage rapide, orientation vers un spécialiste, surveillance des traitements et adaptation du suivi. Les pharmacies de la région proposent aussi parfois des ateliers sur les baumes nasaux ou des kits de premiers soins olfactifs.
Sensibiliser la population au signal d’alarme que représente une perte brutale ou progressive de l’odorat, c’est aussi prévenir des complications. Une campagne nationale d’information a été lancée en Belgique afin d’encourager le recours précoce à un avis médical, réduisant les errances diagnostiques et améliorant le pronostic à long terme.
La Belgique participe activement à des essais cliniques internationaux, regroupant chercheurs, cliniciens et associations de patients pour accélérer les progrès. L’objectif : aboutir à des traitements personnalisés, raccourcir les délais de réhabilitation olfactive et restaurer pleinement la qualité de vie.
Malgré l’optimisme suscité par les biothérapies et la rééducation numérique, des défis persistent : accessibilité des traitements innovants, remboursement, équité d’accès pour les patients moins mobiles et formation continue des professionnels. Les experts insistent sur la nécessité d’un dialogue étroit entre les laboratoires de recherche et le terrain clinique.
L’engouement croissant pour l’auto-rééducation olfactive, la création de communautés de soutien en ligne et la valorisation des témoignages de patients ouvrent de nouvelles perspectives pour une prise en charge mieux adaptée aux attentes et rythmes individuels.
L’apparente banalité de l’odorat cache une réalité médicale, sociale et psychologique complexe. Grâce au dynamisme de la recherche et des soignants en Belgique — à l’exemple des solutions proposées à Liège par Esneux Medical, des protocoles de biothérapies, de la rééducation 2.0 et du soutien psychologique — des millions de personnes retrouvent désormais une vie olfactive plus riche. Si la route vers des traitements universels et ultra-efficaces est encore longue, la mobilisation actuelle place la Belgique parmi les pays européens les plus avancés, tant sur la prise en charge que la prévention et l’espoir renouvelé des patients atteints d’anosmie ou d’hyposmie.
La perte d’odorat qui s’installe progressivement, avec nez bouché, écoulements ou douleurs faciales, est fréquente dans la sinusite chronique. Si elle s’accompagne d’autres symptômes neurologiques, ou survient brutalement sans autre signe, consultez un spécialiste pour un diagnostic précis et personnalisé.
Les biothérapies comme le dupilumab ciblent l’inflammation chronique responsable de la polypose et du blocage olfactif. Elles montrent une restauration odorante notable, surtout chez les patients résistants aux traitements classiques, avec un profil de sécurité amélioré.
Idéalement, la rééducation olfactive doit débuter dès que possible après la perte, sous l’encadrement d’un ORL ou d’un centre spécialisé comme ceux de Liège. Un accompagnement professionnel augmente significativement les chances de récupération.
Une perte brutale de l’odorat, surtout sans obstruction nasale ou cause évidente, justifie une consultation rapide pour éliminer des causes neurologiques ou infectieuses graves. Un bilan adapté permet d’initier rapidement un traitement et d’éviter l’aggravation.
1. Doty RL, "Olfactory dysfunction in neurodegenerative diseases: is there a common pathological substrate?", The Lancet Neurology, 2017.
Résumé : L’altération olfactive est souvent l’un des premiers signes de maladies neurodégénératives, soulignant l’importance du diagnostic précoce en ORL.
2. Yan CH et al., "Association of Chemosensory Dysfunction and Covid-19 in Patients Presenting with Influenza-like Symptoms", JAMA Otolaryngology–Head & Neck Surgery, 2020.
Résumé : L’étude établit un lien direct entre Covid-19 et perte d’odorat soudaine, renforçant la prévalence des troubles olfactifs post-pandémie.
3. Mullol J et al., "Dupilumab improves smell in patients with chronic rhinosinusitis with nasal polyps: results from two randomized controlled trials", Journal of Allergy and Clinical Immunology, 2020.
Résumé : Les essais montrent une récupération significative de l’odorat sous dupilumab chez les patients atteints de polypose nasale chronique.
4. Hummel T, Whitcroft KL, "Olfactory Training: A Narrative Review", Chemical Senses, 2022.
Résumé : La rééducation olfactive structurée améliore le pronostic chez les patients atteints d’anosmie, notamment post-infectieuse, avec des délais variables selon les individus.