📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Un odorat défaillant n’est jamais anodin. Cette perte de sens, appelée anosmie, prive non seulement des plaisirs du goût mais peut être le premier signe révélateur de pathologies sous-jacentes insidieuses. Vous habitez à Liège ou aux alentours ? Quand faut-il consulter un spécialiste ORL ? Quelles sont les causes possibles, les traitements à envisager et pourquoi ne jamais ignorer ce symptôme ? Découvrons ensemble ce que vous devez absolument savoir pour prendre en main votre santé olfactive.
Notre capacité à sentir les odeurs repose sur des cellules spécialisées, les neurones olfactifs, situées dans la partie supérieure des fosses nasales. Dès qu’une molécule odorante pénètre dans le nez, elle est captée puis analysée par ces cellules, générant un signal transmis ensuite au cerveau. Ce processus est finement orchestré : la moindre perturbation au niveau du nez, des sinus, ou même du cerveau, peut altérer ou supprimer cette faculté sensorielle. Il n’est donc pas surprenant qu’un odorat défaillant puisse indiquer l’apparition d’autres maladies parfois graves.
Le goût des aliments, le repérage d’un danger (fuite de gaz, fumée), la mémoire, la sécurité, l’humeur ou même la confiance en soi dépendent – en partie – de notre capacité à détecter les odeurs. La perte de l’odorat isole, modifie la perception du monde et peut mener à une perte d’appétit, de la dépression ou de l’anxiété. Prendre ce symptôme à la légère serait donc une erreur !
Il est classique de ne plus sentir son café lors d’un gros rhume : la muqueuse nasale, enflammée, bloque alors les molécules odorantes. La vraie question se pose si cette perte persiste plusieurs semaines après la guérison. Certains virus attaquent directement les neurones olfactifs, notamment le coronavirus ou la grippe, justifiant une consultation ORL si l’anosmie s’éternise.
Une sinusite chronique provoque fréquemment une perte partielle ou totale de l’odorat. Cette inflammation des sinus interfère avec le passage des molécules odorantes vers la zone olfactive. Idem en cas de polypose nasale : ces petites excroissances bénignes bouchent le nez et dégradent la perception des odeurs. Un traitement ORL – voire chirurgical – peut parfois redonner une vie normale aux patients concernés.
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La rhinite allergique est particulièrement fréquente en Belgique. Les pollens, acariens ou poils d’animaux peuvent provoquer un nez bouché, des éternuements et… une perte d’odorat qui traîne. L’allergie chronique peut aboutir à des lésions irréversibles si elle n'est pas prise en charge précocement par un ORL. Il ne faut donc jamais négliger cet impact sur votre santé olfactive.
La perte progressive ou brutale de l’odorat doit aussi alerter car elle peut précéder la survenue de maladies plus graves telles que la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. En effet, le système olfactif partage des connexions directes avec certaines zones du cerveau. Des études scientifiques récentes montrent que des troubles olfactifs peuvent parfois être le premier signe de ces pathologies. Pour approfondir le rôle des troubles olfactifs comme indicateur précoce, lisez cet article spécialisé.
Dans les cas les plus rares mais parfois graves, la perte d’odorat peut être provoquée par une tumeur nasale, une fracture des os du nez ou un traumatisme crânien. Une évaluation ORL s’impose alors en urgence si un tel contexte survient.
Retrouver sa capacité à sentir après un rhume ou une allergie prend généralement quelques jours. Mais si votre odorat ne revient pas au bout de trois semaines, si la perte d’odorat est brutale ou violente, si elle s’accompagne de saignement de nez, de douleurs inhabituelles, d’écoulement ou de troubles neurologiques, il est capital de consulter un médecin ORL à Liège.
Essayez de reconnaître différentes odeurs familières (café, citron, savon) les yeux fermés. Si vous ne percevez rien ou que la reconnaissance est floue, votre odorat est probablement altéré. Notez aussi si d’autres symptômes apparaissent : perte de goût, voix nasillarde, nez bouché en permanence… Ce bilan simple aidera l’ORL à poser le bon diagnostic.
Face à un trouble persistant, un ORL réalisera un examen clinique précis du nez et du visage : endoscopie nasale pour visualiser la muqueuse, recherche de polypes, d’infections chroniques, analyse approfondie de vos antécédents et parfois examens complémentaires (imagerie cérébrale, scanner sinusien) selon le contexte. L’objectif ? Distinguer une cause bénigne d’une pathologie nécessitant des soins urgents.
Pour les causes infectieuses ou inflammatoires (rhinites, sinusites, allergies…), un traitement par sprays nasaux corticoïdes, antihistaminiques, lavages de nez ou antibiotiques adaptés est souvent proposé. Les polypes ou la polypose nasale pourront demander une prise en charge spécifique, parfois par biothérapies innovantes comme le Dupilumab. Des séances de rééducation de l’odorat (olfactothérapie) sont recommandées pour stimuler les cellules olfactives endommagées, même après le Covid-19.
Lorsque les traitements médicaux restent sans résultat, ou en cas de polypes massifs, d’obstruction anatomique ou de tumeurs, une intervention chirurgicale (polypectomie, chirurgie endonasale, etc.) offre de bons résultats et permet, dans certains cas, le retour de la perception olfactive.
Si la perte de l’odorat s’associe à des troubles visuels, un écoulement verdâtre ou sanglant continu, des maux de tête violents, une fièvre importante ou une modification du comportement, ne perdez pas de temps : il pourrait s’agir d’une infection grave ou d’un problème neurologique nécessitant une intervention rapide.
Les personnes âgées, les sujets déjà porteurs d’une maladie chronique, celles ayant des antécédents de traumatismes crâniens ou les patients immunodéprimés sont tout particulièrement à surveiller. Dans ces populations vivant aux alentours de Liège, un suivi médical régulier et une consultation rapide en cas de symptôme olfactif inhabituel sont essentiels.
Un ORL à Liège dispose de tout l’éventail diagnostique et thérapeutique pour retrouver, si possible, un odorat fonctionnel et détecter précocement les maladies sous-jacentes. Il coordonnera la prise en charge multidisciplinaire avec un allergologue, un neurologue ou un rééducateur selon votre cas, et vous orientera, si nécessaire, vers les centres spécialisés pour un suivi optimal.
Protégez votre muqueuse nasale : évitez le tabac, l’exposition chronique à des substances toxiques, aérez régulièrement votre logement et limitez les sprays décongestionnants non prescrits. En cas de pathologies connues (allergies, sinusite chronique), un suivi régulier avec votre ORL et un plan de traitement adapté sont la meilleure stratégie pour préserver durablement votre odorat.
De nouveaux médicaments dits biothérapies révolutionnent la prise en charge des pertes d’odorat, notamment chez les patients atteints de polypose nasale ou de rhinite allergique sévère. Les avancées en désensibilisation et rééducation sensorielle ouvrent aussi des voies porteuses d’espoir pour ceux qui pensaient ne jamais retrouver leur sens olfactif.
Prendre soin de votre odorat, c’est protéger votre qualité de vie, votre alimentation et parfois même détecter des maladies longtemps avant l’apparition des signes visibles. Dès le moindre doute, surtout si vous résidez dans la région de Liège, consultez rapidement un ORL : un diagnostic précoce fait toute la différence !
Dès que la perte d’odorat persiste plus de trois semaines après un rhume, une sinusite ou toute infection ORL, il est conseillé de consulter. Un avis ORL s’impose aussi lorsqu’une anosmie apparaît brutalement, sans cause évidente, ou s’accompagne d’autres symptômes inquiétants.
L’ORL commence par un examen clinique approfondi, recherche une obstruction nasale, des polypes ou des signes d’allergie. Il peut compléter avec une endoscopie nasale, des tests olfactifs spécifiques et selon le cas des examens d’imagerie médicale.
La sinusite chronique inflamme les muqueuses, obstrue le passage des odeurs et peut même endommager les neurones olfactifs. Un traitement adapté par un ORL spécialisé permet dans de nombreux cas de retrouver une bonne capacité olfactive.
Oui, surtout si elle dure plus de quelques semaines. Il existe cependant des traitements et des exercices olfactifs à suivre, mais un avis médical s’avère important pour écarter d’autres causes ou débuter une prise en charge ciblée.
Doty RL, “Olfaction in Parkinson's disease and related disorders”, Neurobiology of Disease, 2012 – Étudie le lien étroit entre perte d’odorat et maladie neurologique, indiquant l’importance du dépistage olfactif précoce.
Hummel T, Whitcroft KL, “Olfactory disorders and their consequences for quality of life”, Acta Oto-Laryngologica, 2022 – Analyse l’impact majeur des troubles de l’odorat sur la vie quotidienne et les approches thérapeutiques adaptées.
Lechien JR et al., “Olfactory and gustatory dysfunctions as a clinical presentation of mild-to-moderate forms of the coronavirus disease (COVID-19)”, European Archives of Oto-Rhino-Laryngology, 2020 – Montre que la perte d’odorat est un symptôme précoce fréquent de la Covid-19, souvent résolutif mais parfois persistant.
Doty RL, “Treatments for smell and taste disorders: a critical review”, Handb Clin Neurol., 2019 – Passe en revue les traitements disponibles pour les troubles de l’odorat, des lavages à la biothérapie, mettant en avant l’importance d’une prise en charge personnalisée.