📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
La perte d’odorat, appelée aussi anosmie, est un trouble sensoriel de plus en plus fréquemment signalé en Belgique. Beaucoup de personnes se sentent démunies face à ce problème, qui altère la qualité de vie, l’appétit et même la sécurité quotidienne. Heureusement, il existe aujourd’hui des centres spécialisés capables d’accompagner les patients dans leur prise en charge, afin de diagnostiquer l’origine et de proposer, le plus tôt possible, un parcours de soins individualisé. À travers cet article complet, découvrez toutes les informations essentielles pour reconnaître une perte d’odorat, comprendre les causes principales, prendre rendez-vous dans un centre adapté et connaître les traitements à votre disposition.
Le sens de l’odorat joue un rôle fondamental pour notre bien-être et notre sécurité : il influence le goût, prévient les dangers (fumées, gaz, aliments avariés) et participe à notre vie sociale. Lorsque l’on perd l’odorat, les répercussions sont nombreuses, avec parfois anxiété, isolement et même dépression. C’est pourquoi rechercher un centre spécialisé dans la perte d’odorat constitue la première étape pour comprendre votre trouble et débuter une rééducation. Ces centres sont particulièrement nombreux en Belgique, avec une expertise reconnue et multidisciplinaire. Ils rassemblent des médecins ORL, des allergologues, des kinésithérapeutes spécialisés en rééducation olfactive et parfois même des psychologues si la perte persistait ou avait un fort impact émotionnel.
Il est fréquent de confondre perte d’odorat et nez bouché, mais ces problèmes nécessitent des analyses différentes. La diminution ou disparition totale de la capacité à sentir les odeurs (anosmie), une modification de la perception des odeurs (parosmie) ou le fait de ressentir une odeur désagréable inexistante (cacosmie) doivent mener à une consultation spécialisée.
Les symptômes à surveiller sont :
Consultez rapidement si vous ressentez une perte brutale de l’odorat, surtout si elle s’accompagne de fièvre, de douleurs faciales ou d’autres symptômes (tels qu’après une infection virale comme la Covid-19). Si la gêne persiste plus de deux semaines après un rhume ou si elle récidive, il est conseillé de prendre rendez-vous dans un centre ORL pour une évaluation approfondie.
Identifier la cause de l’anosmie est capital pour une prise en charge efficace. Parmi les causes principales figurent les infections virales, les maladies chroniques du nez, les pathologies neurologiques, les allergies et les accidents. Voici une description pour mieux comprendre :
Les rhinovirus (responsables du rhume), la grippe ou encore le virus SARS-CoV-2 (Covid-19) sont des causes majeures de troubles olfactifs. Si la plupart des anosmies s’estompent en quelques jours, un tiers des patients gardent des séquelles pendant plusieurs semaines ou mois, avec un taux plus élevé chez les plus de 50 ans.
La sinusite chronique, la polypose nasale ou des rhinites allergiques non traitées peuvent provoquer une gêne prolongée de l’odorat. D’après les spécialistes, ces maladies sont très fréquentes aux alentours de Liège et nécessitent souvent un protocole associant médicaments, lavages de nez, biothérapies et parfois chirurgie.
biothérapie pour polypose nasale
Un traumatisme crânien, l’exposition à certains produits chimiques, ou des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson sont aussi responsables de troubles olfactifs. Les centres spécialisés disposent d’outils de détection précoce et de bilans adaptés.
Pour en savoir plus sur les associations entre odorat et maladies, consultez : troubles olfactifs et maladies.
La première étape consiste à réaliser un bilan olfactif détaillé. Ce bilan comporte plusieurs phases, permettant d’identifier la cause exacte, l’étendue de la perte et de faire le point sur l’impact au quotidien.
Le médecin ORL réalisera d’abord un examen du nez pour détecter d’éventuels polypes, inflammations, déviations de la cloison ou signes de maladie chronique. Ensuite vient la batterie de tests olfactifs (sniffin’ sticks, identification des odeurs) qui permet d’objectiver la nature et le degré du trouble. Selon les cas, un scanner ou une IRM peuvent être proposés.
Un entretien approfondi permet de cibler les antécédents familiaux, l’exposition à certains agents toxiques, le tabac, les traitements en cours ou d’éventuels antécédents de maladie neurologique. Ce travail est indispensable pour adapter la prise en charge et déterminer un plan de traitement sur mesure.
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La prise en charge est multiple et répond à la cause détectée lors du bilan :
En cas d’inflammation chronique du nez ou de polypose, un traitement à base de corticoïdes topiques nasaux, voire oraux, peut être prescrit. Les biothérapies, comme le Dupilumab, ont récemment permis de restaurer l’odorat chez de nombreux patients souffrant de polypose nasale sévère.
Les allergies sont traitées selon un protocole validé, intégrant parfois la désensibilisation, abordée dans des articles spécialisés (traitement rhinite allergique par biothérapies).
La rééducation olfactive est recommandée pour toutes les pertes d’odorat persistantes. Basée sur des exercices répétés d’exposition à diverses odeurs, cette thérapie améliore les attentes de récupération, même après plusieurs mois. Les kinésithérapeutes spécialisés guident le patient dans la régularité et l’évolution des exercices, souvent en lien avec une nutritionniste pour maintenir le plaisir de s’alimenter.
Si le bilan retrouve une obstruction mécanique (déviation de cloison, polype, tumeur bénigne), une intervention chirurgicale mini-invasive peut être proposée, réalisée par des spécialistes réputés à Liège ou dans des centres comme ESNEUX MEDICAL. Une prise en charge psychologique peut être ajoutée en cas de souffrance morale associée.
Les centres experts agrègent toutes les compétences nécessaires à une prise en charge optimale. Parmi les adresses reconnues, on retrouve :
Le Centre Médical d’Esneux, situé à proximité de Liège, est un exemple de structure dédiée aux pathologies ORL chroniques et au suivi des pertes olfactives. Il propose bilans complets, traitements innovants et accompagnement multidisciplinaire.
D’autres institutions publiques et privées offrent également un accompagnement qualifié, souvent en lien avec des centres universitaires, garantissant l’accès à des essais cliniques et au filet d’une expertise reconnue en Belgique. Les délais d’attente peuvent varier, mais la prise en charge y est rigoureuse, particulièrement dans les situations de perte d’odorat aiguë ou sévère.
Pour consulter un spécialiste, contactez directement le secrétariat du centre choisi. Un courrier du médecin traitant ou d’un ORL est généralement suffisant pour accéder à un bilan approfondi. Privilégiez les structures reconnues, proches de chez vous ou à rayonnement régional.
En attendant la récupération, voici quelques conseils pour limiter l’impact de l’anosmie :
Ces recommandations participent à préserver votre autonomie tout en optimisant les probabilités de récupération lors des exercices réguliers.
Les centres spécialisés, comme celui d’Esneux, proposent des parcours personnalisés, accessibles avec ou sans hospitalisation. Le suivi ORL permet de réévaluer la situation régulièrement, d’adapter les traitements et d’anticiper les complications d’une anosmie prolongée.
Pour les adultes, un accompagnement psychologique ou nutritionnel sera envisagé si la perte impacte fortement le quotidien et l’appétit. Chez l’enfant ou l’adolescent, la prise en charge vise aussi le suivi scolaire afin d’éviter l’isolement ou la baisse d’appétit.
Avant chaque bilan, pensez à rapporter la liste de vos traitements, un historique des dates et circonstances de la perte, et toute information sur vos allergies connues.
Pour une prise en charge complète, découvrez l’article : traitement perte d'odorat après coronavirus.
En cas de perte brutale, surtout en période épidémique (grippe, Covid-19), isolez-vous, contactez rapidement votre médecin ou le centre spécialisé de votre région. Un bilan à visée diagnostique s’impose pour exclure toute cause grave. En cas d’anosmie chronique, prenez rendez-vous auprès d’un centre spécialisé selon votre lieu d’habitation. Les experts d’Esneux, aux portes de Liège, vous guident à chaque étape du parcours diagnostic et thérapeutique.
Certaines mesures préventives existent pour limiter les pertes olfactives :
La prévention reste la meilleure stratégie pour éviter la progression des troubles et une perte irréversible de l’odorat.
Si la perte d'odorat est brutale, surtout si elle s’accompagne d’autres symptômes comme de la fièvre, des maux de tête ou des troubles neurologiques, consultez sans attendre un centre spécialisé. Une prise en charge rapide permet d’exclure une cause grave et augmente les chances de récupération.
La rééducation stimule les voies nerveuses olfactives et améliore souvent la récupération, surtout si elle est débutée tôt. Elle consiste à s’exposer régulièrement à des odeurs spécifiques, encadré par un professionnel de santé expérimenté.
En cas de polypose nasale importante ou de maladie chronique ne répondant pas aux traitements classiques, la biothérapie, comme le Dupilumab, peut être proposée en centre spécialisé. Un diagnostic précis est indispensable avant de débuter ce type de traitement.
Oui, si votre perte d'odorat est associée à des allergies ou à une rhinite persistante, une consultation allergologique permet d’identifier le facteur causal et d’adapter la prise en charge, y compris avec la désensibilisation si besoin.
Hummel T., et al. “Position paper on olfactory dysfunction.” Rhinology, 2017. Résumé : Cet article référence décrit la démarche diagnostique et thérapeutique des troubles de l’odorat, leur fréquence et leur impact majeur sur la qualité de vie.
Doty R.L. “Olfactory dysfunction in neurodegenerative diseases.” Annals of the New York Academy of Sciences, 2015. Résumé : Cette revue explore les liens entre déficit olfactif, maladies neurodégénératives et approches de dépistage précoce.
Lechien J.R., et al. “Olfactory and gustatory dysfunctions as a clinical presentation of mild-to-moderate forms of the coronavirus disease (COVID-19): a multicenter European study.” European Archives of Oto-Rhino-Laryngology, 2020. Résumé : Cette étude multicentrique européenne démontre la prévalence élevée de la perte d’odorat liée à la Covid-19 et suggère des chemins thérapeutiques.
Soler Z.M., et al. “Treatment of chronic rhinosinusitis with nasal polyps and associated olfactory dysfunction.” World Journal of Otorhinolaryngology, 2018. Résumé : Evaluation des options thérapeutiques dans la polypose nasale et des chances de récupération olfactive après traitement ciblé.