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Odorat disparu depuis des mois : Jusqu’où faut-il s’inquiéter et que faire ensuite ?Odorat Consultation

Odorat disparu depuis des mois : Jusqu’où faut-il s’inquiéter et que faire ensuite ?

Odorat et Sinusite chronique

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Un matin, tout bascule. Odeur de café absente. Parfum d’un proche qui devient du vide. Pendant des jours, vous espérez. Puis, le temps passe, et rien ne revient. Quelques semaines, puis des mois… perte d’odorat persistante. Ce cas n’est plus si rare aujourd’hui. La vie devient fade – littéralement. Vous vous demandez : est-ce qu’un odorat qui ne revient pas après plusieurs mois, c’est normal ? Quelles sont les causes ? Quels examens envisager ? Et surtout… quelle issue espérer ?

Bienvenue dans l’univers du nez qui fait grève. Cet organe discret, à qui l’on ne pense jamais – jusqu’au jour où il cesse de remplir sa mission. Personne n’anticipe d’un jour vivre sans sensation d’odeur. Pourtant, près de 5 % de la population mondiale souffre de troubles olfactifs. Ce n’est pas rien. Covid, bien sûr, a mis les projecteurs sur ce phénomène. Mais il n’est pas seul responsable.

Vous êtes peut-être concerné, ou un proche. Sachez-le d’emblée : c’est souvent réversible. Mais, pour certains, le chemin de retour prend du temps. Dès lors, comment comprendre ce blocage olfactif ? Combien de temps attendre avant de (vraiment) s’inquiéter ? Qui consulter ? Découvrons ensemble, étape par étape, ce que dit la science… et ce que vous pouvez tenter, concrètement.

Pourquoi l’odorat tarde-t-il autant à revenir après une perte prolongée ?

Prenons un exemple simple : Pierre, 43 ans, chef cuisinier à Liège. Après une vilaine grippe, puis le Covid, il ne sent plus rien. On imagine l’impact : goût et plaisir gâchés, travail menacé, vie quotidienne chamboulée. Cinq mois plus tard, toujours aucun progrès. C’est l’histoire de Pierre, mais c’est peut-être la vôtre. Pourquoi l’odorat se fait-il attendre si longtemps ?

Perte d’odorat (ou anosmie), ne signifie pas toujours destruction définitive. Beaucoup tiennent d’abord à une inflammation de la muqueuse nasale. Malheureusement, il arrive que les neurones olfactifs aient été endommagés, ou que la régénération soit incomplète. Plusieurs causes sont possibles :

Infections virales : rhume, grippe, Covid-19… Des millions de gens en Belgique ont perdu brutalement l’odorat ainsi. Le virus abîme, parfois détruit, les cellules olfactives, voire le nerf olfactif lui-même. D’après les études, 80 % récupèrent en moins d’un mois, mais pas tout le monde.

Sinusite chronique ou polypes : Si le nez est bouché ou inflammé de façon chronique, l’air chargé d’odeurs n’atteint plus bien la zone olfactive. C’est comme si une pluie battante s’abattait chaque jour sur votre jardin de fleurs. Plus personne ne peut sentir leur parfum.

Certains médicaments, des traumatismes crâniens, maladies neurodégénératives peuvent aussi être en cause. Et parfois, il existe une cause inconnue, dite “idiopathique”.

Mais alors, pourquoi ça traîne autant ? Parce que les neurones olfactifs, une fois abîmés, repoussent lentement. Clé de la régénération : patience. Comme une prairie qui repousse après l’hiver. Parfois, il faut l’aider : exercices, traitements… On en parle plus loin.

Petite note rassurante : la récupération reste possible, même après plusieurs mois. À condition de ne pas baisser les bras. Ni face aux mythes (“Cela ne sert à rien d’insister”) ni face à l’entourage (“Ce n’est pas important, tu t’y feras”).

Quels examens demander en cas de perte d’odorat prolongée ?

Vous attendez, vous espérez… mais rien ne change. Faut-il consulter ? La réponse est claire : oui, à partir de 2 à 3 mois de perte continue, il est essentiel de demander un bilan olfactif complet. Pourquoi ? Pour comprendre l’origine du problème et mettre toutes les chances de votre côté.

Voici ce qui est généralement proposé :

  • Interrogatoire précis: depuis quand, comment la perte est-elle survenue ? Y a-t-il eu un événement (infection, choc…) ? Présence de troubles du goût associés ? Histoire familiale ?
  • Examen du nez (rhinoscopie ou endoscopie nasale): recherche d’une obstruction mécanique comme une polypose nasale.
  • Tests olfactifs standardisés (”sniffin’ sticks”, ou flacons odorants): on évalue précisément le seuil de détection, la reconnaissance et la discrimination des odeurs.
  • IRM cérébrale ou scanner des sinus (si suspicion de cause neurologique ou nasosinusienne persistante): pour exclure une anomalie structurelle (polype, tumeur, lésion cérébrale rare).
  • Bilan complet si suspicion de pathologie sous-jacente: diabète, maladies neurodégénératives, etc.

Ce processus n’est pas “pour faire joli”. Parfois, il met en lumière une cause traitable jusque-là insoupçonnée.

Si aucune cause évidente… patience et accompagnement sont de mise. Mais surtout, ne restez pas seul avec vos questions.

Odorat et Sinusite chronique

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Quels traitements et solutions envisager quand l’odorat ne revient pas ?

Soyons francs : il n’y a pas de remède miracle universel. Mais il existe de vrais leviers à activer. L’un des axes majeurs : la rééducation olfactive. Ce n’est pas du pipeau. Des études solides prouvent aujourd’hui son intérêt. On rejoint ici le principe de la neuroplasticité : le cerveau (et le nez) peuvent parfois se réentraîner à sentir, comme un musicien re-muscle ses doigts.

Le protocole typique ? Il consiste à respirer deux fois par jour, durant quelques minutes, quatre odeurs très distinctes (rose, clou de girofle, citron, eucalyptus). Oui, cela peut sembler fastidieux, voire frustrant au démarrage (“Je ne sens rien du tout”). Mais tenez bon : des milliers de patients rapportent une nette amélioration après plusieurs semaines à plusieurs mois. Plus on commence tôt, plus les résultats sont bons.

En parallèle, il ne faut surtout pas négliger la prise en charge de la cause nasale : traitement des sinusites, instillation de corticoïdes locaux, chirurgie en cas de polypes volumineux. Parfois aussi, une allergie sévère masquée peut être présente, et le diagnostic change tout. Les biothérapies et désensibilisations peuvent alors, dans certains cas, relancer la machine olfactive.

Les recherches récentes explorent aussi d’autres pistes prometteuses : le Dupilumab (en injection, dans les polypose nasales sévères), ou encore certaines vitamines protectrices des cellules nerveuses. Mais rien ne se fait “en automatique”, tout doit être adapté à votre cas précis.

N’oublions pas la dimension psychologique : être privé d’odeur, c’est parfois perdre un lien social, voire la confiance en soi. En parler avec un spécialiste ou un groupe de paroles peut changer la donne quand on se sent isolé.

Résumons : agir vite, multiplier les approches, et ne pas hésiter à consulter un spécialiste ORL rompu aux troubles olfactifs. Notamment aux alentours de Liège, plusieurs centres disposent maintenant de consultations dédiées à ce type de problème rare mais invalidant.

Quand s’inquiéter d’une perte d’odorat persistante ? Quelles associations à surveiller ?

On a trop tendance à banaliser la perte de l’odorat. Après tout, ce n’est pas la vue ou l’audition. Faux ! L’incapacité à sentir une fuite de gaz, la fumée ou des aliments avariés peut mettre en danger. Mais il y a aussi le risque “invisible” : celui d’être le signe avant-coureur d’une pathologie grave.

Ce n’est pas pour vous effrayer inutilement. Mais saviez-vous que dans certains cas, une anosmie prolongée est l’un des tout premiers signes d’une maladie neurodégénérative ? Parkinson, Alzheimer débutant : études à l’appui, il n’est pas rare que le nez signale ce qui se prépare avant même les autres symptômes.

Ainsi, chez un sujet âgé ou un cas avec facteurs de risque, surtout si la perte d’odorat s’accompagne de troubles de mémoire, de motricité, d’émotions atypiques, il ne faut pas hésiter à demander un bilan neurologique.

C’est en Belgique qu’a été mené l’un des travaux pionniers sur la perte d’odorat comme alarme de certaines pathologies. À méditer, même si dans la majorité des cas (heureusement), il s’agit de conséquences bénignes d’un état inflammatoire temporaire.

Une anecdote récente ? Une patiente, institutrice, à qui le diagnostic de diabète a été posé suite à des troubles olfactifs persistants, alors que tous les autres signes passaient inaperçus… Comme quoi, il ne faut rien négliger.

Dans tous les cas : durée supérieure à 3 mois, aggravation, signes associés neurologiques, perte de goût totale, récidives à répétition… – direction un professionnel expérimenté pour une évaluation globale, voire multidisciplinaire.

Réapprendre à sentir : un défi du quotidien… mais loin d’être perdu

Vous vous sentez seul, ou démuni ? Non, vous n’êtes pas un cas isolé, loin de là. De nombreux témoignages montrent la difficulté de vivre sans odeur, entre découragement et petites victoires. “Un matin, j’ai cru sentir un peu d’agrumes ; cela m’a donné la chair de poule, c’est revenu au bout de 8 mois…”

Il y a des jours meilleurs, des jours sans. Mais petit à petit, souvent, cela progresse. Surveillez toute sensation inhabituelle, même floue ou déformée (parosmie) : c’est parfois un signe de récupération en cours.

À Liège, un centre ORL recense près de 1200 nouveaux patients chaque année pour ce motif depuis 2020, soit dix fois plus qu’avant. Les spécialistes y insistent : diagnostiquez tôt, osez les exercices, traitez les causes sous-jacentes (rhinites, polypes, allergies), gardez l’espoir. Car si le nez “boudé” revient… il redevient vite un allié du goût, des souvenirs, du plaisir.

Dernier conseil simple : ne jamais sous-estimer l’impact de votre environnement. Fumée de tabac, air pollué, solvants ménagers – tous ces facteurs abîment ou freinent la repousse des neurones olfactifs. Protègeons notre nez, jour après jour, comme on enfile une écharpe le premier jour du gel…

FAQ – Questions fréquentes

Comment récupérer l’odorat après plusieurs mois de perte ?

Pour retrouver l’odorat après des mois d’absence, l’étape-clé reste la rééducation olfactive régulière, associée à la prise en charge de causes telles que sinusite ou allergies. Consultez un ORL spécialisé pour un bilan précis, car le traitement dépend souvent de la cause exacte identifiée.

Pourquoi mon nez ne sent-il plus rien depuis longtemps ?

La perte d’odorat prolongée découle le plus souvent d’atteintes virales, sinusites chroniques, polypes ou, plus rarement, de maladies neurologiques. Un examen médical est indispensable pour poser le diagnostic adéquat et engager le meilleur parcours thérapeutique.

Quand faut-il consulter pour une anosmie persistante ?

Dès que la perte d’odorat persiste au-delà de deux à trois mois, sans retour spontané ou avec des symptômes associés, il est conseillé de consulter un spécialiste ORL. Plus le bilan est précoce, meilleures sont les chances de récupération.

Faut-il s’inquiéter si le goût aussi disparaît sur le long terme ?

Oui, car perte simultanée de l’odorat et du goût peut évoquer un trouble plus profond ou une lésion importante ; un bilan global (ORL et neurologique si besoin) est crucial pour éliminer une pathologie sous-jacente et adapter la prise en charge.

troubles olfactifs

Retrouver l’odorat après plusieurs mois est une aventure – un chemin sinueux, fait de patience et parfois d’espoir. N’écoutez pas ceux qui minimisent, mais gardez confiance : dans la majorité des cas, la lumière finit par revenir.

Aux alentours de Liège, les ORL spécialisés peuvent vous accompagner, vous guider, vous soutenir. N’hésitez jamais à demander de l’aide. Car le parfum du café du matin, ou celui d’une rose en été, valent qu’on s’accroche jusqu’au bout.

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Références scientifiques

Doty RL, "Treatments for smell and taste disorders: A critical review", Handb Clin Neurol, 2019. Résumé : Cet article analyse les différentes approches thérapeutiques de la perte d’odorat et met en avant l’efficacité de la rééducation olfactive dans de nombreux cas.

Hopkins C, Surda P, Vaira LA, et al. "Six month follow-up of self-reported loss of smell during the COVID-19 pandemic", Rhinology, 2021. Résumé : Suivi de patients ayant perdu l’odorat après Covid, montrant que la majorité récupère en quelques mois, mais que 10 % restent anosmiques à 6 mois.

Hummel T, Whitcroft KL, Andrews P, et al. "Position paper on olfactory dysfunction", Rhinology, 2017. Résumé : Un consensus européen sur la prise en charge de l’anosmie et la place du bilan complet ORL, neurologique et de la rééducation.

Lechien JR, Chiesa-Estomba CM, et al. "Olfactory and gustatory dysfunctions as a clinical presentation of mild-to-moderate forms of the coronavirus disease (COVID-19): A multicenter European study", Eur Arch Otorhinolaryngol, 2020. Résumé : Etude multicentrique européenne qui démontre la fréquence de l’anosmie post-virale, ses mécanismes et son pronostic.

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