Odorat Consultation📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Tiens, vous préparez un gratin. Ça sent bon dans la maison... enfin, c’est ce que tout le monde vous dit. Mais, vous ? Rien. Strictement rien. Ne plus sentir les odeurs de cuisine, ce n’est pas anodin. Beaucoup auraient tendance à balayer cela d’un revers de main : “Je suis enrhumé, ça va passer.” Et si ce trouble était le signal d’alerte silencieux envoyé par votre organisme ?
On l’oublie trop souvent : notre odorat, ce n’est pas un accessoire pour la dégustation des plats familiaux du dimanche. C’est un système d’alerte, une boussole discrète qui guide notre quotidien. Perdre l’odorat – ce qu’on appelle l’anosmie – peut révéler un trouble plus profond que prévu. Vous vous reconnaissez ? Lisez avec attention. Mieux vaut comprendre ce qui se passe, avant qu’un simple détail ne devienne une montagne.
Fermez les yeux. Imaginez l’odeur de l’oignon qui dore à la poêle, celle de la tarte aux pommes qui sort du four ou du pain grillé du matin… Aucun souvenir olfactif ne vous vient ? Ou tout semble plus fade qu’avant ? C’est peut-être là que le bât blesse.
L’odorat agit comme un radar. Vibrant, il capte non seulement les parfums plaisants mais aussi les signaux de danger (une fuite de gaz, un plat brûlé). Pourtant, on ne s'alarme pas toujours quand il flanche. Beaucoup réduisent ce symptôme à un simple rhume. Or, si la perte dure plus de quelques jours, il est temps de lever le pied.
Avez-vous remarqué que tout a le même goût ? Que votre appétit diminue, ou que cuisiner devient monotone ? Parfois, on s’en rend compte en croisant un parfum passé, là où tout le monde s’arrête et commente : “Ça sent bon !!” et que, vous, rien. Ce n’est pas dans la tête. C’est bien réel.
Comment faire la différence avec une simple congestion passagère ? Un test tout simple à la maison : essayez de sentir du café fraîchement moulu ou une gousse d’ail écrasée. Vous reconnaissez tout de suite ? Ou c’est le vide ? Ce test ne remplace pas un avis de spécialiste, mais il donne une première indication. Et si vous habitez aux alentours de Liège, sachez que de nombreux centres ORL spécialisés peuvent vous aider.
C’est aussi lors d’un simple repas de famille que plusieurs patients avouent s’être sentis “exclus du plaisir de cuisiner et de manger”. Leur diagnostic était passé inaperçu. Comme quoi, l’anosmie se faufile sans bruit.
Il est tentant de penser qu’on peut “vivre avec”. Mais ce serait comme conduire sans rétroviseur. La cuisine, c’est souvent là qu'on se rend compte que quelque chose a changé. Les odeurs alimentaires sont les plus familières et, d’un coup, tout s’estompe.
Il faut le dire franchement : perdre l’odorat, ce n’est pas sans conséquence sur la qualité de vie. Plusieurs aspects sont en jeu :
Imaginez : une dame de Liège confie que chaque dimanche, elle préparait la blanquette pour ses petits-enfants. Depuis qu’elle ne sent plus les effluves mijoter, elle prend moins de plaisir à cuisiner. Petit à petit, elle cuisine moins et décline les invitations.
Derrière ce symptôme en apparence “anodin”, se cachent parfois des pathologies à prendre au sérieux. C’est pour cela qu’il ne faut pas minimiser une perte d’odorat qui persiste. N’attendez pas.
Parlons concrètement. Pourquoi, soudain, ne sentez-vous plus rien ? Plusieurs causes médicales, parfois banales, d’autres plus préoccupantes, s’invitent à la table. Décomposons les principales voies responsables, sans jargon.
1. Infections ORL et sinusites : Le classique. La plupart des rhumes, rhinopharyngites, sinusites ou grippes peuvent bloquer nos récepteurs olfactifs. Enflés, bouchés, ils ne laissent plus passer les odeurs. La majorité des anosmies de ce type disparaissent en quelques jours. Mais au-delà de 10-15 jours, prudence.
Pour les cas de sinusite chronique, la perte olfactive peut devenir persistante, durable, voire définitive sans traitement adapté. Les polypes nasaux (petites excroissances à l’intérieur du nez) peuvent aussi tout bloquer. C’est un motif de consultation fréquent en Belgique.
2. Covid-19 et autres virus : Depuis l’épidémie de Covid-19, les « anosmies brutales » ont surgi sur le devant de la scène. Beaucoup se sont retrouvés privés du goût du café, ou de l’odeur du fromage gratiné. Même sans nez bouché ! Pour certains, tout revient en quelques semaines. Pour d’autres… la situation dure. À surveiller.
3. Allergies nasales, exposition aux irritants : L’air intérieur de la cuisine, entre vapeurs, poêles et produits d’entretien, agresse parfois la muqueuse. Les allergies, de plus en plus fréquentes, gonflent les tissus et réduisent le passage des odeurs. Parfois, cela débouche sur une rhinite allergique ou une inflammation chronique. Méfiez-vous aussi de la fumée de cigarette ou des émanations de produits ménagers.
4. Maladies neurologiques : Moins connu, mais capital. Certaines maladies dégénératives, comme Parkinson ou Alzheimer, débutent parfois silencieusement par une perte de l’odorat. Il faut y songer surtout si la perte est progressive, inexpliquée, et s’accompagne d’autres petits troubles du quotidien (oublis récents, gêne à reconnaître les visages…). Des études montrent que chez certains patients, la baisse olfactive précède les symptômes moteurs classiques de plusieurs années.
5. Médicaments, traumatismes, vieillissement : Certains médicaments, notamment des traitements pour l’hypertension ou des antiallergiques, peuvent diminuer l’odorat. Un choc à la tête, même banal, peut l’altérer. L’âge aussi : à partir de 60 ans, on estime que 30% des personnes ressentent une baisse de l’odorat.
En résumé : si la perte olfactive survient brutalement, qu’elle persiste après une infection, ou qu’elle s’accompagne d’autres symptômes neurologiques, une consultation médicale s’impose. Ne jouez pas avec le feu. Pour en savoir plus sur les liens entre Covid-19 et odorat, consultez cet article utile : traiter la perte d'odorat suite au coronavirus.
Passons à la pratique. Une perte d’odorat prolongée, surtout quand elle perturbe le quotidien, justifie un avis ORL. Il ne s’agit pas de paniquer, mais de réagir intelligemment. Voici comment les professionnels procèdent.
1. L’interrogatoire : On commence toujours par retracer l’histoire : quand, comment, après quelle maladie ? Y a-t-il d’autres symptômes associés (nez bouché, perte du goût, fièvre, maux de tête) ? L’environnement professionnel ou domestique expose-t-il à des irritants ? La famille présente-t-elle des antécédents de maladies neurodégénératives ?
2. L’examen clinique : Le médecin va examiner le nez : muqueuse, cloison, recherche de polypes, traces d’infection. Parfois, un simple endoscope suffit à détecter une sinusite ou un polype passé inaperçu. On ne triche pas avec ce type de troubles.
3. Les tests olfactifs : Des kits spécialisés permettent de tester la capacité à reconnaître différentes odeurs. Café, citron, rose, menthe poivrée… Cela donne une idée précise de la sévérité de l’atteinte.
4. Examens complémentaires : Si la cause n’est pas évidente, on réalise parfois une IRM ou un scanner pour explorer les sinus ou le cerveau. Objectif : éliminer une affection sous-jacente plus grave (tumeur, maladie neurodégénérative…).
5. Prise en charge : Le traitement dépend de la cause. Antihistaminiques, sprays corticoïdes, biothérapies, chirurgie des polypes, rééducation olfactive… Il existe des solutions ! Mais plus la prise en charge est précoce, plus les chances de récupération sont élevées.
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Rappelons-le : une perte d’odorat qui traîne n’est jamais “normale”. Faites-vous accompagner dès que possible. Un médecin ORL connaît les protocoles et adapte les examens à chaque situation. Dans certains cas, la récupération de l’odorat est rapide. Pour d’autres, il faut plus de patience – mais il y a presque toujours une piste à explorer.
Pour les habitants vivant en Belgique, des consultations spécialisées existent, notamment autour de la problématique : troubles olfactifs et maladies neurologiques.
Rien n’est irréversible. Dans de nombreux cas, la récupération est possible. Encore faut-il être assidu, motivé et bien guidé. Voici les pistes à suivre pour retrouver le plaisir des odeurs en cuisine.
Il faut aussi penser à la sécurité. Plusieurs accidents domestiques sont liés à une perte d’odorat non identifiée : plats carbonisés, fuite de gaz ignorée… Un détecteur de fumée ou de gaz dans la cuisine devient alors indispensable.
La récupération peut prendre du temps. Gardez en tête que chaque organisme avance à son rythme. Certains retrouvent l’odorat en une semaine. Pour d’autres, il faut plusieurs mois. Mais chaque progrès est une victoire.
Enfin, n’hésitez jamais à parler de vos symptômes autour de vous, à votre entourage et à vos proches. On croit toujours être seul dans cette situation, alors que c’est bien plus fréquent qu’on ne le pense. C’est en consultant tôt qu’on bénéficie du maximum de chances de guérison.
Ne plus sentir les odeurs de cuisine, ce n’est ni risible, ni banal. C’est parfois le baromètre invisible d’une santé qui se dérègle, d’une maladie ORL, d’une allergie latente, d’une attaque virale ou – plus rarement – d’un trouble neurologique naissant.
Nul besoin de paniquer à la première occasion. Mais il ne faut jamais laisser traîner une perte d’odorat qui dure plus de quelques jours. Votre nez, c’est aussi une sentinelle. Quand elle se tait, le message est clair : “Arrête-toi, regarde pourquoi, et soigne-toi.”
Si vous cuisiner n’a plus de goût, si les fumées du four, l’ail émincé ou le poivre grillé vous laissent indifférent, c’est peut-être le moment de consulter. Faites-le pour vous, pour vos proches, pour continuer à vivre pleinement tous les petits bonheurs du quotidien.
Respirez… et n’attendez pas que le plaisir de la cuisine reparte tout seul. C’est là, ça se soigne. La clé, c’est de ne pas laisser le symptôme passer sous silence.
Comment savoir si ma perte d’odorat en cuisine est inquiétante ?
Si la perte d’odorat dure plus de 10 jours ou revient régulièrement sans explication claire, il vaut mieux consulter. Vous devez surtout être attentif si cela survient brutalement et sans nez bouché, ou si d’autres symptômes (perte du goût, maux de tête, troubles neurologiques) s’associent.
Pourquoi perd-on l’odorat face aux odeurs de cuisine ?
Les principales causes sont les infections ORL (sinusites, rhumes, grippes), les allergies, les virus comme le Covid-19 ou, plus rarement, certaines maladies neurologiques. Une irritation de la muqueuse nasale par des produits ménagers ou la fumée peut aussi jouer un rôle.
Quand faut-il consulter pour une perte olfactive liée à la cuisine ?
Dès que la perte d’odorat s’installe au-delà d’une dizaine de jours, ou si elle s’accompagne d’autres signes inhabituels, une consultation ORL s’impose. Une réponse rapide augmente les chances de récupérer l’odorat.
Faut-il faire des examens spécifiques si je ne sens plus les odeurs de cuisine ?
Oui, en cas de perte olfactive prolongée, le médecin procède à un interrogatoire, un examen du nez, parfois des tests olfactifs, et peut aller jusqu’à des examens d’imagerie selon la situation. Le but est d’identifier la cause exacte et d’orienter au mieux le traitement.
1. Doty RL, Kamath V. The influences of age on olfaction: a review. Frontiers in Psychology, 2014. Résumé: Analyse de l’impact de l’âge sur l’odorat, montrant qu’un tiers des plus de 60 ans ont une perte olfactive.
2. Parma V et al. More than smell—COVID-19 is associated with severe impairment of smell, taste, and chemesthesis. Chemical Senses, 2020. Résumé: Étude démontrant que l’anosmie liée au COVID-19 dure souvent au-delà de deux semaines chez de nombreux patients.
3. Croy I, Nordin S, Hummel T. Olfactory disorders and quality of life—an updated review. Chemical Senses, 2014. Résumé: Les troubles de l’odorat impactent fortement la qualité de vie et l’état psychologique, en particulier lors d’activités culinaires.
4. Pellegrino R, Cooper KW, Di Pizio A, Joseph PV. Association Between Chemosensory Dysfunction and COVID-19 in Patients Presenting With Influenza-Like Symptoms. JAMA Otolaryngology–Head & Neck Surgery, 2020. Résumé: Une perte d’odorat soudaine doit alerter et faire rechercher rapidement les causes, notamment infectieuses et virales.