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Mon enfant parle-t-il “normalement” ? Les 4 signaux clés pour un bilan logopédiqueLogopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux Sprimont

Mon enfant parle-t-il “normalement” ? Les 4 signaux clés qui vous disent s’il faut faire un bilan logopédique pour retard de langage

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Il y a des sujets qui touchent droit au cœur. Le développement du langage de votre enfant en fait partie. Vous avez remarqué, parfois, que son petit cousin bavarde plus tôt ? Ou vous vous êtes surpris à tendre l’oreille, attendant ce “maman” ou ce “papa” qui doit bien finir par arriver ? C’est humain. Les comparaisons, les doutes, les questions qui tournent en boucle sous la douche ou en voiture. Vous n’êtes pas seul·e : de nombreux parents, chaque année en Belgique, se demandent si leur enfant a besoin d’une aide pour parler.

Mais à quel moment faut-il s’inquiéter ? Quand faut-il arrêter de se rassurer en se disant “ça viendra” ? Comment reconnaître un vrai retard de langage ? L’idée de ce guide n’est pas de rajouter de l’angoisse, mais de vous donner un cadran, un GPS, pour cheminer plus sereinement. Des repères concrets, des témoignages, le fruit du travail logopédique depuis des décennies et, surtout, des réponses tangibles.

Dans cet article, vous trouverez des outils et des questions-clés pour avancer. Parce qu’il vaut parfois mieux agir tôt que d’attendre en croisant les doigts. Et qui mieux que vous, parent ou proche, pour détecter les petits “signaux faibles” ? On va tout décortiquer ensemble, pour que vous puissiez prendre la meilleure décision pour votre enfant, dans la vraie vie, pas dans un manuel.

Quels sont les repères d’un développement du langage “classique” ?

Avant de parler de retard de langage, il faut savoir une chose : chaque enfant avance à son rythme. Vraiment. Il n’existe pas une route unique, mais plutôt tout un réseau de sentiers, comme les petites ruelles aux alentours de Liège. Pourtant, certains jalons servent de balises pour détecter quand il serait utile de s’arrêter, observer, parfois demander conseil.

À quel âge s’inquiéter ? Pour vous situer, voici les grandes étapes balisées par la recherche scientifique :

De la naissance à 12 mois : Le bébé babille. Il émet des sons, joue avec sa voix. Il réagit aux voix, aux sourires. C’est sa manière de dire “je suis là”. Pas encore de mots, mais plein d’essais, de roucoulements, une musique du quotidien. Vers 9 mois, certains commencent à dire “ma-ma” ou “pa-pa”, mais toujours de façon floue. La vraie signification viendra plus tard.

Entre 12 et 18 mois : Là, c’est le temps des premiers mots. Souvent, 2-3 mots au début, ceux qui comptent : “maman”, “dada”, “encore !”. C’est aussi le moment où bébé commence à comprendre les petites consignes simples : “donne la balle”, “viens ici”. Le mot-clé ici, c’est l’explosion du vocabulaire, même minuscule.

Entre 18 et 24 mois : C’est la période où l’on attend que l’enfant assemble deux mots. Par exemple : “veux gâteau”, “papa parti”. Pas de grands discours, mais la structure de la phrase émerge. Il comprend de plus en plus de mots, pointe, montre, s’exprime à sa manière.

Dès 2 à 3 ans : Le vocabulaire explose, on passe d’environ 50 à 300 mots. C’est souvent très drôle ; les enfants inventent, déforment, mais le message passe. Les phrases se structurent. On raconte une anecdote ? Un jour, Julie, 2 ans et demi, a demandé : “Papa, vélo cassé pourquoi ?” — pas de grammaire, mais on comprend ! À cet âge-là, il devient possible pour quelqu’un d’extérieur à la famille de comprendre ce que l’enfant veut dire, la moitié du temps voire plus.

Entre 3 et 4 ans : Ici, l’enfant raconte, pose beaucoup (trop !) de questions. Il commence à utiliser le “je”, les verbes, le passé, et enchaîne les “pourquoi ?”. Il invente parfois des mots (“mangeaison” pour “faim”), ce qui amuse et inquiète parfois.

En théorie, un enfant de 4 ans devrait pouvoir raconter une petite histoire simple, dire ce qu’il fait à l’école ou décrire une image. S’il a du mal à se faire comprendre par d’autres adultes en dehors de la famille, il est temps de consulter. Statistiquement, 7 à 10% des enfants présentent un trouble du langage qu’il est possible de détecter tôt.

En résumé, oui, il existe des différences de rythme entre enfants, comme deux graines plantées à la même date qui fleurissent chacune à leur heure, mais certains signaux ne trompent pas. Être vigilant, ce n’est pas être anxieux, c’est donner à son enfant toutes les chances.

Quels signes doivent alerter et pousser à faire un bilan logopédique ?

Parfois, il est difficile de savoir où se situe la ligne entre la patience (“ça va venir”) et l’inquiétude justifiée. D’autant plus que la pression sociale est forte : “Ah bon, il ne parle pas encore ? Mais le mien à son âge récitait l’alphabet !” Stop. On oublie les podiums. On regarde son enfant, et rien que lui.

Alors, quels sont les signes de retard de langage qui méritent une attention toute particulière ? En voici une liste, simple et directe, pour vous aider :

Absence de babillage vers 12 mois. Le silence à cet âge n’est pas “normal”. Vous avez l’impression que votre bébé ne fait pas de “ba-ba”, “ga-ga” ? Il ne réagit pas aux sons, ne vocalise pas ? Parfois, ces petits oublis du quotidien sont des signaux.

À 18 mois, votre enfant ne dit pas de mots signifiants. Aucun “maman”, “tata”, “doudou” ? Il ne cherche pas à imiter vos sons, ne montre pas du doigt pour réclamer ? Il reste “dans sa bulle” ? C’est un retard de langage probable.

À 2 ans, il n’assemble pas deux mots, ou ne comprend pas des consignes banales (comme “viens t’asseoir”, “va chercher tes chaussures”).

Entre 2 et 3 ans, il ne combine pas de phrases simples. Les mots restent isolés, peu de verbes : “voiture”, “maman”, “ici”. Vous comptez ses mots sur les doigts d’une main ? À cet âge, il doit en avoir des dizaines.

Articulation peu compréhensible : Si même un adulte extérieur à la famille ne comprend pas 50 % de ce qu’il dit à trois ans, cela doit alerter.

Des régressions : Votre enfant parlait, puis semble perdre du vocabulaire, parler moins, s’isoler ? Une régression du langage est souvent un drapeau rouge.

Il ne pointe pas, ne nomme pas les objets, ne s’intéresse pas aux nouveaux mots. Il répète en écho (vous dites “coucou” il répète “coucou !” sans intention claire) ? Cela peut orienter vers des troubles spécifiques comme l’autisme, mais nécessite de consulter pour en savoir plus.

Pas de jeu symbolique à 2-3 ans (faire semblant de donner à manger à une poupée, faire roule un camion en disant “vroum”). L’absence de jeu, c’est souvent l’arbre qui cache la forêt pour le langage.

Le mutisme sélectif : Il parle très bien à la maison, mais jamais à l’extérieur (à la crèche, avec la famille, à l’école). Ce phénomène se retrouve chez 1 enfant sur 140 dans les milieux préscolaire et scolaire. On le confond à tort avec de la timidité alors qu’il peut s’agir d’un trouble à part entière, qui se soigne mieux s’il est dépisté tôt.

Un trouble de l’audition peut aussi impacter le langage. On oublie trop souvent les otites à répétition ou les pertes d’audition partielles. S’il n’entend pas bien, il ne peut pas reproduire les sons. L’audiogramme fait souvent partie du bilan du langage.

Quand ces petits voyants s’allument, il vaut mieux consulter et faire un point très vite. Un bilan logopédique permet de démêler un simple retard “transitoire” d’un trouble plus profond, nécessitant un suivi.

Dans la majorité des cas, ces signes isolés n’indiquent pas un diagnostic d’emblée. Mais une prise en charge précoce fait toute la différence. C’est comme pour une dent qui s’effrite : attendre n’améliore jamais la situation, mieux vaut consulter. 80 % des enfants ayant un trouble du langage persistant à 5 ans gardent des séquelles à l’adolescence sans accompagnement adapté (Bishop, 2017).

À ce stade, il est utile d’évoquer la question avec une personne qualifiée : votre pédiatre, votre médecin généraliste, ou un·e logopède spécialisé aux alentours de Liège. Parfois, chez l’enfant bilingue, il faut simplement un temps d’adaptation. Mais seul un bilan ajusté à votre situation pourra trancher.

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Comment se déroule un bilan logopédique pour le langage ?

La logopédie, c’est un mot compliqué pour un métier humain. Si vous franchissez un jour la porte d’un cabinet à Liège, voilà à quoi vous attendre, étape par étape.

Tout commence par une discussion. On vous demande ce que vous avez remarqué, ce qui vous interpelle (vocabulaire limité, difficultés à s’exprimer, problèmes d’articulation, frustration, colères, mutisme à l’école, etc.). Chaque parent a son histoire : Martine, maman d’Arthur, 3 ans, se souvient encore du moment où son petit s’est mis à frapper au lieu de parler à la crèche. C’est souvent “par la porte du comportement” que le signal apparaît.

Ensuite, la logopède propose une série de petits tests. Pas des examens lourds, mais des jeux, des images, des histoires courtes. On regarde :

  • Le vocabulaire utilisé : combien de mots, dans quel contexte ? Un enfant de 2 ans doit pouvoir utiliser une cinquantaine de mots.
  • La compréhension orale : l’enfant comprend-il ce qu’on lui demande ? Suit-il des consignes simples “mets la balle sous la chaise” ?
  • L’articulation : la prononciation des sons correspond-elle à l’âge, ou persiste-t-il un “foufoune” pour “fourgon” ?
  • La syntaxe : même basique, l’enfant commence-t-il à structurer des phrases ?
  • L’attention et la capacité à rester sur une tâche.
  • Les gestes associés (pointer, faire “non” de la tête, porter les mains à la bouche). On oublie que le langage, c’est d’abord du corps.
  • L'audition, souvent testée en parallèle, car une simple otite peut tout fausser.

Un bilan logopédique est donc un regard croisé : celui du professionnel, mais aussi votre vécu de parent, souvent le plus précieux. C’est l’ensemble des pièces du puzzle qui aidera à comprendre où se situe l’enfant.

La logopède utilise plusieurs outils validés, dont le LAVI (Langage et Vocabulaire en Images), la Batterie EVALO, la N-EEL, adaptés à chaque tranche d’âge. Parler, comprendre, répéter des mots, raconter une image, exécuter des consignes : tout est analysé, sans pression, dans une ambiance bienveillante.

A l’issue du bilan du langage oral (d’une durée moyenne de 1h à 1h30), la professionnelle vous explique simplement les résultats. Elle ne pose pas de diagnostic trop vite, mais met en lumière les forces de votre enfant, ses points à soutenir, et propose parfois une orientation complémentaire : orthophoniste, psychomotricien-ne, ORL.

La démarche est courte, humaine, rassurante. Et si un trouble est confirmé, un accompagnement logopédique en séances régulières peut être conseillé, le tout adapté à l’âge, au profil. Pour de nombreux enfants, quelques séances suffisent à relancer la machine. Pour d’autres, c’est un suivi étroit et personnalisé. Mais consulter n’est jamais une “courte honte”. C’est donner à sa graine les nutriments pour pousser. “On plante le blé au bon moment, pas quand la moisson est déjà compromise.”

Un dernier conseil ? Il est préférable d’agir tôt, dès que les doutes persistent plusieurs mois, car le cerveau de l’enfant est plastique, comme de la pâte à modeler dans les premières années. Attendre, c’est risquer parfois de voir passer le train du langage sans pouvoir le rattraper.

Quels sont les bienfaits d’une prise en charge précoce ?

Vous hésitez encore ? Ce qui pousse souvent à différer la démarche, c’est la peur de voir “étiqueter” son enfant, ou de le “rendre malade” à force d’inquiétudes. Et pourtant, les recherches sont unanimes : plus l’on agit tôt, plus le langage de l’enfant progresse, plus les risques de décrochage à l’école ou de baisse de confiance sont limités.

Pourquoi ? Parce que le cerveau d’un tout-petit est, selon la métaphore célèbre, une vraie “éponge à mots”. Entre 1 et 4 ans, il crée de nouvelles connexions sans arrêt. Un enfant de 3 ans ajoute en moyenne 5 nouveaux mots chaque jour. Ne pas traiter un retard de parole, c’est comme ne pas arroser une plante sur le point de fleurir... Elle végète, puis laisse tomber ses pétales.

Quelques chiffres : les enfants qui reçoivent un accompagnement logopédique précocement progressent deux fois plus vite en compréhension du langage que ceux qui attendent (Whitehurst, 1994). Les séances sont ludiques : jeux de mots, chansons, histoires, marionnettes. On ne “travaille” pas au sens strict, mais on stimule, on donne envie de parler, on construit ensemble.

Les bénéfices ? Moins de frustration, moins de crises dues aux malentendus (“je ne peux pas te comprendre, alors tu cries”). Une meilleure estime de soi : l’enfant qui se fait comprendre rayonne, se socialise mieux, ose. Il participe à la vie de groupe, à la crèche ou à l’école, il crée des liens, pose des questions, explore. Les progrès du langage entraînent souvent des avancées dans d’autres domaines : la motricité (chanter, danser), la concentration, la créativité.

Pour les parents aussi, c’est un soulagement. On passe moins de temps dans l’inquiétude, plus dans l’accompagnement. Faire un bilan logopédique n’est pas s’inscrire dans une démarche “médicale” à tout prix, mais dans une logique de prévention et d’autonomisation. Comme on demande un contrôle de la vue, un rendez-vous chez le dentiste, on vérifie le langage, pour mettre toutes les chances du côté de son enfant.

En Belgique, les consultations logopédiques sont remboursées sous conditions. Vous pouvez en parler à votre pédiatre, médecin de famille ou directement à un·e professionnel·le spécialisé·e.

Il n’est jamais trop tard. Même au-delà de 4 ans, chaque avancée compte, même infime. Mais plus une prise en charge commence tôt, plus les difficultés s’estompent vite. On ne compte pas le nombre d’enfants qui, après quelques mois, osent enfin dire : “J’ai réussi !” — et ce “j’ai réussi” ouvre bien des portes.

Attention toutefois, chaque enfant avance à son rythme. Certains “parlent tard mais bien”, d’autres ont besoin d’un petit coup de pouce pour enclencher la machine à mots. Aux alentours de Liège, de nombreux parents témoignent du bénéfice d’un simple bilan, ne serait-ce que pour se rassurer et ajuster les stimulations à la maison.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant doit voir un logopède pour retard de langage ?

Si votre enfant ne babille pas à 12 mois, ne prononce aucun mot à 18 mois, ne combine pas deux mots vers 2 ans ou a du mal à se faire comprendre à 3 ans, il peut être utile de consulter un professionnel. Un bilan logopédique permettra de faire le point de façon personnalisée. N'hésitez pas à faire évaluer votre enfant si vous avez un doute persistant.

Pourquoi agir tôt en cas de retard de langage ?

Plus l’intervention est précoce, plus le cerveau de l’enfant profite de sa grande plasticité. Une prise en charge dès les premiers signes permet souvent d’éviter des difficultés ultérieures à l’école et de renforcer la confiance en soi. Agir tôt limite la frustration et favorise une meilleure socialisation.

Quand demander un bilan logopédique pour un enfant bilingue ?

Chez les enfants bilingues, un retard léger peut être normal, mais si à 3 ans l’enfant parle peu dans aucune des langues ou ne comprend pas les consignes simples, il est conseillé de réaliser un bilan. Le professionnel tiendra compte de l’usage des deux langues dans l’évaluation. Un avis logopédique spécialisé permettra d’adapter la prise en charge à la situation de votre famille.

Faut-il s’inquiéter si mon enfant ne parle pas bien à l’école mais beaucoup à la maison ?

Un mutisme sélectif ou une difficulté à s’exprimer dans certains contextes peut signaler un trouble qui mérite attention. Une évaluation logopédique permet de distinguer timidité, anxiété ou trouble du langage. Mieux vaut consulter pour accompagner l’enfant et favoriser son épanouissement dans tous les lieux de vie.

Vous avez encore des doutes ou des questions sur le retard de langage de votre enfant ? Prenez rendez-vous pour un bilan, sans pression. Mieux vaut prévenir que d’attendre sans réponse — pour votre tranquillité d’esprit, et pour lui donner toutes ses chances.

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Références scientifiques

Bishop DVM et al., "Developmental language disorder", Lancet, 2017. Analyse l’évolution des troubles du langage et l’importance du dépistage précoce.

Whitehurst GJ et al., "Accelerating language development through picture book reading", Developmental Psychology, 1994. Montre l’efficacité des interventions précoces sur le développement du vocabulaire.

Rescorla L et al., "Late-talking toddlers: A 15-year follow-up", J Speech Lang Hear Res, 2007. Étudie l’évolution à long terme des enfants présentant un retard initial de langage.

Law J et al., "Effectiveness of intervention for children with primary speech and language delay/disorder", Health Technol Assess, 2003. Synthèse sur les bénéfices d’un accompagnement logopédique selon l’âge du dépistage.

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