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Mon enfant n'écoute pas en classe : inattention ou mauvaise volonté ? Découvrez les causes, les différences et les solutions avec une psychologue spécialisée à LiègePsy ADO-ENFANT Liège TRESALLI

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54

Mon enfant n’écoute pas en classe : inattention ou mauvaise volonté ?

Votre enfant rentre de l’école en traînant les pieds, l’air ailleurs. Le carnet de liaison déborde de remarques : “manque d’attention”, “ne suit pas”, “semble ne pas écouter”. Un coup de fil de l’enseignante – encore ! – et cette question qui revient hanter vos soirées : Est-ce qu’il s’agit simplement d’inattention, ou a-t-il décidé de ne pas écouter ?

Dans les couloirs d’école, dans les salles d’attente et sur les groupes Facebook de parents, le sujet revient. Tous les enfants peuvent avoir la tête dans les nuages, mais quand cela devient la règle et non l’exception, la préoccupation grandit. La frontière entre inattention et supposée mauvaise volonté est souvent floue. La culpabilité s’invite : “Suis-je trop laxiste ? Est-ce nous, parents, qui avons loupé quelque chose ?”

À travers cet article, plongeons ensemble dans la réalité des enfants (et adolescents !) qui n’écoutent pas toujours en classe. Pourquoi ? Quelles sont les vraies causes ? Comment démêler le “je n’écoute pas” du “je ne peux pas écouter” ? Et surtout : que faire au quotidien, sans s’épuiser en guerres inutiles, mais avec des pistes concrètes et bienveillantes.

Pourquoi mon enfant n’écoute-t-il pas à l’école ?

Commençons par la base : un enfant qui n’écoute pas n’est pas forcément volontairement rebelle. À l’école, rester concentré demande une certaine gymnastique cérébrale. Or, chaque enfant n’a pas la même capacité à “tenir” l’attention.

Parfois, cela ressemble à un vol d’hirondelles dans sa tête : une idée en chasse une autre, les consignes s’envolent. Vous croyez à de la mauvaise volonté ? Il n’a peut-être juste pas réussi à “accrocher” ce que la maîtresse disait. D’ailleurs, combien d’adultes peinent à suivre une réunion entière sans décrocher ? Pour un enfant, c’est la même histoire, version turbomix.

Les grandes causes de l’inattention en classe selon les psychologues :

  • Fatigue chronique (manque de sommeil, coucher trop tardif...)
  • Surstimulation à la maison (écrans, bruit, multiples activités)
  • Problèmes émotionnels : anxiété, stress face à l’école, tensions familiales, etc.
  • Besoin de mouvement non satisfait (certains enfants ont le corps qui réclame de bouger : rester assis 6 heures, mission impossible !)
  • Des difficultés d’apprentissage non détectées : dyslexie, troubles du langage, ou parfois un trouble de l’attention (TDA/H).

On oublie parfois qu’à l’âge primaire, l’attention “élastique” est normale ! L’enfant va, vient, papillonne d’objet en objet. Exiger un niveau de concentration d’horloger suisse, c’est s’exposer à de la frustration mutuelle.

Mais il y a aussi des enfants chez qui “ne pas écouter” prend une forme plus constante, qui finit par saboter les apprentissages, et l’estime de soi. À force d’être réprimandé pour quelque chose qu’il ne contrôle pas entièrement, l’enfant s’auto-dévalorise : “Je suis nul, je n’y arrive pas.” Or, aucune plante ne pousse mieux sous la pluie des reproches.

Inattention ou opposition : comment faire la différence ?

C’est LA grande question. Distinguer un enfant qui “ne peut pas écouter” d’un qui “ne veut pas écouter.” La nuance est capitale. Et, spoiler, il est rare qu’un jeune choisisse délibérément de ne rien écouter ! Souvent, sous l’apparente opposition, se cache une autre histoire.

Quelques signes qui orientent vers une vraie difficulté d’attention :

  • L’enfant semble rêver, oublie ses affaires, se perd dans les consignes simples, et “oublie” même ce qu’il voulait dire en plein milieu d’une phrase.
  • Il commence un exercice… puis s’arrête au bout de deux minutes, passe à autre chose, semble distrait par tout ce qui se passe autour.
  • Il a du mal à organiser son travail de façon séquentielle : par exemple, il saute des étapes dans un problème de maths.
  • À la maison aussi, il oublie de finir ce qu’on lui demande. Vous lui dites “range ta chambre”, il part, puis un quart d’heure après on le retrouve en train de regarder une mouche voler.

L’opposition, elle, s’exprime autrement :

  • L’enfant regarde l’enseignant droit dans les yeux… et choisit de ne pas obéir. Il “teste les limites”, fait le contraire, parfois par provocation, parfois pour attirer l’attention.
  • Il manifeste son désaccord, soupire, réagit vivement à l’autorité, mais il a la capacité d’écouter, il la refuse juste.

Pourtant, la frontière reste poreuse. Parfois, un enfant qui s’oppose est en réalité dans l’incapacité de suivre parce que l’attention le trahit, et il préfère adopter le masque du “je m’en fiche”, pour dissimuler ses difficultés. C’est un réflexe de défense. À ce jeu-là, beaucoup de parents et enseignants tombent dans le panneau.

Les tests psychologiques, un éclairage précieux

Si la persistance de l’inattention inquiète, consulter une psychologue spécialisée enfants fait toute la différence. Un bilan peut inclure des observations en situation, des premiers échanges, voire des tests neuropsychologiques pour évaluer l’attention, la mémoire, la compréhension. Cela permet d’éviter des années à accuser un enfant d’être “paresseux”, alors qu’il a besoin d’outils adaptés.

Un test de QI ou de fonctionnement cognitif, réalisé dans un cadre rassurant, aide parfois à détecter un trouble qui passait inaperçu. À Liège, plusieurs familles racontent être “passées à côté”, pensant à de la mauvaise volonté alors qu’un TDA/H était en cause. L’enfant, une fois compris, retrouve ses couleurs, et la relation famille/école s’apaise.

Il ne s’agit pas de “coller une étiquette”, mais de mettre des mots justes pour libérer l’enfant du poids de la culpabilité.

Parfois, la psychologue décèle aussi des sources d’anxiété, du harcèlement scolaire, une hypersensibilité, ou un besoin de bouger qui n’est pas respecté. C’est tout l’intérêt d’un regard extérieur et professionnel.

Quelles solutions quand mon enfant n’écoute pas en classe ?

Là encore, pas de baguette magique. Mais un chemin de petits pas, et surtout, la conviction que votre enfant n’est pas “coupable” d’être inattentif. Faire équipe entre enseignants, parents, professionnels. Car chaque cas est unique.

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Quelques stratégies concrètes (testées et approuvées !)

  • Privilégier un environnement calme à la maison pour les devoirs. Évitez la télé ou le bruit de fond. Cela semble évident, mais on l’oublie vite.
  • Fractionner le travail. On n’exige pas une “tirade de Racine” en un bloc. 10 minutes d’attention, puis une pause, puis on reprend. C’est plus productif et moins décourageant.
  • Créer des rituels. Un enfant très distrait gagne à avoir toujours la même organisation : les crayons au même endroit, les devoirs à heure fixe, etc.
  • Lui expliquer comment il fonctionne. Les enfants aiment comprendre leur cerveau. Un enfant qui sait que son attention va et vient apprend à la “muscler” petit à petit.
  • Inclure le mouvement. Marcher tout en récitant une poésie, manipuler une balle antistress, dessiner en écoutant sont autant de “trucs” qui aident réellement, surtout pour ceux à forte énergie.
  • Encourager, valoriser les efforts d’écoute, même petits. Un compliment sur un début d’exercice lancé, c’est déjà ça pour la confiance.

Et surtout, restez à l’écoute de l’enseignante. Certains profs adaptent naturellement leur pédagogie : phrases plus découpées, alternance d’activités, pauses actives. N’hésitez pas à proposer, à dialoguer avec elle/lui. L’école, ce n’est pas une “arène” où parents et instits s’affrontent !

Andre, papa de deux garçons, racontait : “J’en avais marre d’entendre ‘il n’écoute pas’. Quand on a mis en place une minuterie pour le travail à la maison, ça a changé la donne. 8 minutes de maths, tell timer, petite pause, puis on reprenait. Moins de cris. Plus d’efficacité.”

Les difficultés de concentration deviennent parfois un sujet honteux. Pourtant, 5 à 7% des enfants en Belgique vivent avec un trouble de l’attention avéré. Sans parler des centaines d’élèves “limite” pour qui quelques ajustements suffiraient à changer le cours de leur histoire scolaire.

Ce n’est pas qu’en primaire. Au collège et au-delà, la difficulté de se concentrer explose avec l’arrivée de l’adolescence, des réseaux sociaux, et des hormones en ébullition. Ça déraille plus vite, l’organisation personnelle devient un casse-tête chinois.

Contactez toujours un professionnel si la situation dégénère : anxiété majeure, refus d’aller à l’école, phobie scolaire, perte d’envie… Un accompagnement ciblé repositionne toute la famille sur des rails plus sereins.

Le rôle d’un psychologue pour adolescent et enfant : accompagner, transformer le regard

Derrière chaque enfant inattentif, il y a souvent une histoire. Et parfois, il faut un “détective du cerveau” pour aider à la décoder. Le travail du psychologue pour enfants et adolescents ne se réduit pas à poser des diagnostics. Il s’agit surtout de comprendre : d’où vient cette “déconnexion du monde” ?

Les consultations, individuelles ou familiales, permettent de poser les bonnes questions. “Qu’est-ce qui vous paraît difficile à suivre en classe ? Y a-t-il des moments où tu te sens fort et attentif ?” Les réponses surprennent toujours. Parfois, ce n’est pas le français ou la géographie qui posent problème, mais… le bruit de la classe, la peur du jugement, ou une estime de soi égratignée.

Aux alentours de Liège, de nombreux établissements travaillent désormais avec des psychologues scolaires ou spécialisés, qui forment aussi les équipes pédagogiques à mieux repérer les signaux faibles de l’inattention. Une révolution douce se met en place : on parle moins de “paresse”, on cherche à comprendre.

Le psychologue aide également à “muscler” les fonctions exécutives – organisation, planification, gestion du temps. En gros, il fournit à l’enfant une boîte à outils, pour qu’il ne se sente pas largué à la moindre distraction.

En rencontrant Mme Lara TRESALLI, psychologue spécialisée à Esneux, bien des familles trouvent un espace où “ça parle vrai” : l’enfant peut “sortir son sac”, mettre des mots sur ses ressentis. Les parents, eux, engrangent des conseils, souvent très concrets, sur la manière de relancer la motivation et l’écoute… sans crier ni culpabiliser.

À ceux qui hésitent à faire le pas, rappelons-le : consulter n’est pas un échec. C’est offrir une boussole à toute la famille quand l’école devient un labyrinthe. Faites un tour sur cet article qui déculpabilise les parents.

Petite image qui parle : un enfant inattentif à l’école ressemble parfois à un poste de radio mal réglé. Le signal “enseignant(e)” arrive… mais il y a des grésillements, parfois le son coupe. Ce n’est pas en frappant sur la radio qu’on règle la station, mais en affinant le réglage. C’est exactement ce que fait le psychologue.

Et puis il y a les cas où ce manque d’attention est en fait l’arbre qui cache la forêt. Harcèlement, dépression juvénile, haut potentiel non détecté, ou troubles du spectre de l’autisme. D’où la nécessité de regarder la situation dans sa complexité, avec humilité et écoute.

Vers où s’orienter si besoin ? Pour ceux qui vivent à Liège et dans ses environs, consulter une psychologue enfants-adolescents locale, formée aux troubles de l’attention et de la motivation, c’est gagner du temps… et souvent éviter des années d’incompréhension entre école et maison.

N’oubliez pas : la première étape, ce n’est pas de “corriger” l’enfant à tout prix. C’est de changer le regard posé sur sa façon d’apprendre. Plus un enfant sent la confiance et la compréhension, plus il sort de la spirale de l’opposition, et son attention peut progresser.

Envie d’approfondir ? Découvrez aussi le rôle du psychologue face à l’anxiété chez l’enfant et l’adolescent.

Sortir du cercle vicieux : comment aider mon enfant en tant que parent ?

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous cherchez des solutions. Bravo. Beaucoup de parents préfèrent blâmer, hausser le ton, ou se décourager. La réalité ? Face à l’inattention en classe, la seule vraie solution efficace, c’est de se mettre dans la peau d’un allié, pas d’un juge. Voici comment amorcer un cercle vertueux dès aujourd’hui.

  • Oubliez les “Tu fais exprès !” ou “Tu n’as aucune volonté !” Même si la tentation est grande… Cela installe votre enfant dans la honte ou l’opposition, alors qu’il a besoin de comprendre comment fonctionne son cerveau.
  • Encouragez le dialogue. “Qu’est-ce qui te gêne à l’école ? Y a-t-il des matières où tu sens que tu suis mieux ?” Souvent, l’enfant sait, mais n’ose pas forcément dire qu’il “décroche” après cinq minutes.
  • Donnez l’exemple. Les écrans interrompent sans cesse votre propre attention ? Confiez-le, parlez-en. “Moi aussi, j’ai du mal à suivre quand le téléphone sonne toutes les deux minutes.” Décoder, c’est déjà alléger la pression.
  • Trouvez des astuces avec lui. Utiliser des listes, visualiser le temps qui passe, alterner apprentissage et mouvement, c’est parfois tout ce qu’il faut pour redorer la confiance.
  • Consultez tôt un professionnel si l’inattention se généralise : difficultés scolaires majeures, isolement, conflits croissants à la maison, angoisse du matin… Si vous sentez que “ça vous dépasse”, réagissez. Consulter, c’est ouvrir une nouvelle porte, pas abandonner.
  • Valorisez l’effort, jamais le résultat pur. Applaudissez la tentative, l’initiative, même petite. Ça fait des miracles pour l’estime de soi.

Chaque enfant inattentif ne deviendra pas “le cancre” de service. Avec de la bienveillance, des ajustements et un peu d’aide, il peut révéler d’autres ressources. Pour certains enfants, l’école classique ne convient juste pas : ils apprendront autrement, et c’est aussi cela la richesse des personnalités.

Vous n’êtes pas seuls à vivre cette situation. En Belgique, près de 15% des élèves déclarent avoir des difficultés d’attention persistantes, selon une enquête de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les professionnels formés existent, s’entourer est un acte de courage parental.

Comme pour une course d’endurance, aider un enfant à écouter en classe demande régularité, patience… et confiance. Mais quelle fierté, le jour où il rentre de l’école, cartable à l’épaule, et lance simplement : “Tu sais, aujourd’hui, j’ai écouté tout le cours de maths !” Les petites victoires valent leur pesant d’or, pour eux comme pour vous.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant est inattentif ou fait exprès de ne pas écouter ?

Repérez si votre enfant oublie fréquemment les consignes, commence des tâches puis les abandonne, ou se perd dans ses pensées malgré ses efforts. Si ces comportements sont constants à la maison comme à l’école, il se peut qu'il s’agisse d’inattention plutôt que de mauvaise volonté délibérée.

Pourquoi faut-il consulter une psychologue spécialisée pour mon enfant qui n’écoute pas à l’école ?

Une psychologue formée peut aider à identifier les véritables causes de l’inattention (trouble, anxiété, difficultés d’apprentissage, etc.). Intervenir précocement permet de mettre en place les bons outils pour éviter la perte de confiance et l’échec scolaire.

Quand faut-il s’inquiéter si mon enfant rêve en classe ou décroche souvent ?

S’il présente des signes persistants d'inattention (résultats en baisse, isolement, démotivation) sur plusieurs semaines, ou si son comportement change brusquement, il est important de demander conseil à un professionnel rapidement.

Faut-il punir un enfant qui ne fait pas attention à l’école ?

La punition renforce souvent la peur ou le sentiment d’échec. Mieux vaut comprendre la source de l’inattention et accompagner l’enfant dans l’apprentissage de stratégies adaptées avec l’aide d’une psychologue spécialisée enfants et adolescents.

Psychologue © Esneux – Article rédigé à des fins d’information.

Références scientifiques :

Barkley R.A., “Attention-Deficit Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment.” Guilford Press, 2015. Résumé : Synthèse complète sur les troubles de l’attention et leurs prises en charge chez l’enfant.
Loe I. et Feldman H., “Academic and Educational Outcomes of Children With ADHD.” Journal of Pediatric Psychology, 2007. Résumé : Étude de l’impact de l’inattention sur les résultats scolaires et les compétences socio-émotionnelles.
Semrud-Clikeman M., “Executive Functioning in Children with Attention Deficit Hyperactivity Disorder.” Child Neuropsychology, 2012. Résumé : Détaille les mécanismes et difficultés d’organisation chez l’enfant inattentif.
Abikoff, H. et al., “Parent Training in the Management of Attention Deficit Hyperactivity Disorder.” Behavior Modification, 2010. Résumé : Analyse l’efficacité des interventions parentales pour gérer l’inattention et améliorer l’écoute en classe.

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