ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 277 00 74
Votre bébé tire-t-il fréquemment sur ses oreilles, et vous vous demandez si ce geste anodin pourrait cacher une otite ? Chez les jeunes enfants, ce comportement intrigue et inquiète de nombreux parents, notamment lorsqu’il s’accompagne de pleurs ou de troubles du sommeil. Mais faut-il s’alarmer systématiquement quand un nourrisson touche ou tire sur ses oreilles ? Est-ce forcément le signe d’une infection de l’oreille, ou existe-t-il d’autres causes à ce geste ? Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sens derrière ce comportement infantile, les signes éventuels d’une otite à surveiller, les bonnes réactions à avoir, et les meilleures façons de prendre soin de la santé des oreilles de votre enfant, en Belgique ou ailleurs.
Il est important de comprendre que, dès les premiers mois, un bébé explore son environnement, mais aussi son propre corps. Se toucher, caresser ou tirer sur ses oreilles fait pleinement partie de cette phase de découverte motrice. Autour de 4 à 6 mois, les mains du bébé deviennent des instruments d’exploration, ce qui peut expliquer pourquoi il porte souvent ses doigts à sa tête, sa bouche ou ses oreilles.
Il n’est donc pas rare qu’un bébé, même s’il n’a aucune douleur, manipule fréquemment ses oreilles. Ce comportement est généralement normal et sans gravité. Les nourrissons éprouvent également des sensations nouvelles lorsqu’ils perçoivent des sons ou ressentent de petites démangeaisons liées à la pousse des dents ou à la croissance, ce qui les incite à explorer leurs oreilles.
Si un bébé tire violemment, régulièrement ou exclusivement sur une oreille, cela peut cependant signaler un inconfort, voire une douleur. Notons néanmoins que ce geste, isolé, n’est pas toujours le signe d’une infection. Il convient de rester vigilant si d’autres symptômes apparaissent simultanément, par exemple :
Un seul symptôme n’est généralement pas inquiétant. En revanche, la combinaison de plusieurs de ces signes oriente vers une possible otite ou une autre affection ORL.
L’otite est une inflammation ou une infection de l’oreille. Il en existe plusieurs types, les plus fréquentes chez le nourrisson étant : l’otite moyenne aiguë (infection derrière le tympan), et l’otite externe (infection du conduit auditif externe). Chez l’enfant, l’otite moyenne est la plus courante.
L’anatomie de l’oreille chez le tout-petit favorise le développement de ce type d’infection, car la trompe d’Eustache — qui relie l’oreille moyenne à l’arrière du nez — est plus courte, plus horizontale et s’obstrue facilement, notamment en cas de rhume ou d’infection respiratoire.
Une otite chez le bébé se manifeste souvent par une combinaison de plusieurs symptômes :
Tirer sur l’oreille, se la frotter, secouer la tête, ou s’en détourner, peut donc être un des signes d’alerte, particulièrement s’il s’agit d’un bébé non verbal ou trop jeune pour exprimer une douleur.
Il est essentiel de distinguer l’otite d’autres troubles susceptibles d’irriter ou de gêner l’enfant. Par exemple :
Seul un professionnel de santé, comme un ORL ou un pédiatre, pourra confirmer le diagnostic et vous orienter vers la prise en charge la plus adaptée.
ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 277 00 74
De nombreux parents remarquent que leur bébé se met à tirer sur ses oreilles au moment de la poussée dentaire. Cette situation est fréquente : la douleur dentaire peut irradier dans la mâchoire et l’oreille, donnant une fausse impression d’otite. Cette forme de douleur réflexe, appelée "douleur projetée", ne nécessite pas spécifiquement un traitement ORL, mais un accompagnement adapté à la dentition.
Durant un rhume, une rhinopharyngite ou toute autre maladie virale, les muqueuses gonflent et obstruent la trompe d’Eustache. Cette gêne génère une sensation de pression ou de "bouchon" dans les oreilles, incitant votre bébé à toucher ou manipuler cette zone pour soulager l’inconfort. Cette congestion n’évolue pas toujours vers l’otite, mais elle rend le nourrisson plus vulnérable aux infections secondaires.
Il arrive parfois qu’un jeune enfant introduise un petit objet (perle, morceau de jouet) dans son oreille, ou que le cérumen s’accumule. Le geste récurrent de tirer sur l’oreille peut traduire une gêne mécanique, non douloureuse au début, mais qui peut se compliquer. Ce diagnostic est également du ressort d’un professionnel de santé, qui pourra contrôler le conduit auditif.
Dans certains cas, un bébé tire sur ses oreilles comme il pourrait sucer son pouce : ce geste l’apaise ou lui permet de se calmer après une émotion. Il n’y a alors ni infection ni véritable douleur, seulement la mise en place de stratégies d’auto-consolation typiques de la petite enfance.
La première étape consiste à rester attentif aux symptômes présents : uniquement le geste de se toucher l’oreille, ou celui-ci est-il associé à de la fièvre, des pleurs, un changement dans le comportement alimentaire, des troubles du sommeil, ou un écoulement auriculaire ? Notez la fréquence et l’intensité des gestes.
Il est conseillé de consulter un ORL ou un pédiatre dans ces contextes :
Le professionnel procédera à un examen clinique de l’oreille, à la recherche de signes d’infection ou de rétraction du tympan, et pourra proposer un traitement adapté.
En l’absence de symptômes graves, quelques gestes de confort sont appropriés :
En cas de douleur, le paracétamol adapté au poids de l’enfant peut être utilisé, après avis médical.
Le traitement dépend du type et de la gravité de l’infection. Pour une otite moyenne aiguë simple, la prescription d’antibiotiques n’est pas systématique, notamment si l’enfant a plus de 2 ans, peu de fièvre et pas d’autres facteurs aggravants. La plupart des otites infantiles sont virales et guérissent spontanément en quelques jours.
Seul le médecin peut décider de prescrire des antibiotiques, ceux-ci étant réservés aux formes supurées ou évolutives, ou aux enfants de moins de 2 ans présentant un tableau clinique sévère. Le paracétamol reste le traitement de choix pour soulager la douleur et la fièvre.
Un contrôle médical est souvent proposé dans les jours ou semaines suivant l’épisode aigu, pour vérifier la guérison complète, la restauration de l’audition et l’absence de complications (persistance de liquide derrière le tympan, surdité temporaire).
Les complications de l’otite infantile sont exceptionnelles mais existent : mastoïdite (inflammation de l’os derrière l’oreille), paralysie faciale, ou atteinte de l’audition persistante. Une surveillance attentive garantit une prise en charge rapide si une évolution défavorable se profile.
La prévention des otites passe par :
En cas d’otites à répétition, de perte auditive suspectée ou d’anomalies structurelles (fentes palatines, syndrome de Down, etc.), un suivi ORL spécialisé est indispensable pour évaluer la nécessité d’une prise en charge particulière (pose d’aérateurs transtympaniques, chirurgie, suivi audiométrique).
Certains enfants présentent, dès la petite enfance, une prédisposition aux infections ORL en raison de facteurs génétiques ou anatomiques (trompe d’Eustache courte ou horizontale, hyperréactivité des muqueuses, terrain allergique, vie en collectivité). La garde en crèche et l’exposition à de multiples viroses augmentent notablement la fréquence des otites, notamment à Liège et dans d’autres grandes agglomérations européennes où le taux de garde collective est élevé.
Après une ou plusieurs otites, le liquide peut persister derrière le tympan ("otite séreuse"), entraînant une baisse auditive réversible après traitement. Un contrôle ORL s’impose si la diminution de l’audition se prolonge plusieurs semaines ou si l’enfant montre des signes de retard de langage, d’inattention ou de difficulté à comprendre les consignes.
La pose d’aérateurs transtympaniques ("yoyos") n’est envisagée qu’en cas d’otites à répétition (> 4-5 épisodes par an) ou de troubles auditifs durables. Cette intervention minime se fait sous anesthésie brève, et améliore nettement la qualité de vie et la prévention des récidives.
En Belgique, et plus particulièrement à Liège, l’offre de consultations ORL pédiatriques permet une prise en charge rapide et spécialisée des troubles auriculaires du nourrisson. Les pédiatres accompagnent aussi les parents dans l’identification des signes précoces et dirigent vers les services spécialisés si besoin.
Face à l’angoisse générée par les pleurs et le geste de tirer sur l’oreille, le soutien du professionnel de santé est essentiel pour rassurer et accompagner les parents. Savoir que la majorité des cas sont bénins, et que le bon réflexe est d’observer et de consulter en cas de doute, limite le recours inutile à l’automédication et aux urgences.
Le geste de tirer sur ses oreilles est courant chez le bébé et s’inscrit majoritairement dans une démarche d’exploration ou de réaction à de petites gênes transitoires (dents, rhume, fatigue). Ce comportement devient préoccupant lorsqu’il s’accompagne d’autres symptômes (fièvre, pleurs inconsolables, perte d’appétit, écoulement, trouble de l’audition ou du sommeil). Dans ce cas, une consultation médicale s’impose pour écarter ou traiter une otite.
Retenez que la vigilance parentale, associée à un suivi médical adéquat, permet de préserver durablement la santé auditive de l’enfant. En cas de doute, privilégiez toujours l’avis d’un professionnel, surtout pour les nourrissons ou les enfants fragiles.
Observez l’apparition simultanée d’autres symptômes : fièvre, pleurs persistants, troubles du sommeil ou écoulement auriculaire. En l’absence de ces signes, le geste reste souvent bénin, mais en cas de doute, une consultation médicale est conseillée.
Il est recommandé de consulter un professionnel si votre enfant présente, en plus du geste, de la fièvre, des douleurs vives, un écoulement de l’oreille ou une perte d’appétit significative. Ces signes peuvent orienter vers une otite, qui nécessite un traitement ou une surveillance médicale.
La position allongée accentue la pression dans l’oreille, ce qui peut rendre une gêne ou une inflammation plus douloureuse la nuit. Ce geste peut donc révéler une otite débutante ou simplement une envie de s’auto-apaiser durant le sommeil.
Non, les antibiotiques ne sont pas systématiques pour toutes les otites, car beaucoup guérissent seules. Le médecin décidera du traitement en fonction de l’âge, de la gravité des symptômes et du risque de complications.
1. Lieberthal AS et al. «The diagnosis and management of acute otitis media» Pediatrics, 2013. Cette revue présente les recommandations pour diagnostiquer et prendre en charge l’otite chez l’enfant.
2. Vergison A. «Microbiology of acute otitis media: a moving target» Vaccine, 2008. L’auteur détaille les micro-organismes responsables des otites et l’importance de la prévention vaccinale, notamment en Belgique.
3. Schilder AGM et al. «Otitis media» Nature Reviews Disease Primers, 2016. Un état des lieux complet sur les otites, leurs symptômes, les traitements et les conséquences audiologiques.
4. Hoberman A et al. «Treatment of acute otitis media in children under 2 years of age» New England Journal of Medicine, 2011. Étude sur l’importance d’adapter l’antibiothérapie selon l’âge et la sévérité de l’otite chez le nourrisson.