Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63
Vous est-il déjà arrivé d’oublier une date importante ou d’être incapable de retrouver un souvenir précis, tout en conservant vos connaissances générales intactes ? À l’inverse, peut-être vous souvenez-vous avec émotion de votre premier voyage dans la région liégeoise, alors même que les détails des grandes découvertes scientifiques vous échappent. Ces situations illustrent une distinction cruciale en neuropsychologie : la différence entre mémoire épisodique et mémoire sémantique. Comprendre cette nuance, c’est pénétrer au cœur de la mémoire humaine, et saisir pourquoi certains troubles, notamment liés au vieillissement ou à des pathologies neurodégénératives, se manifestent de manière sélective. Cet article vous invite à explorer en profondeur ces deux piliers de la mémoire, leur base neurologique, leur rôle au quotidien et l’impact qu’une altération de l’un ou l’autre peut avoir sur les patients à Liège et ailleurs.
La mémoire n’est pas un phénomène unique ni monolithique. Elle se divise en systèmes complémentaires, chacun ayant des fonctions, des caractéristiques et des fragilités spécifiques. En neuropsychologie, il est capital de distinguer entre plusieurs types de mémoire à long terme, parmi lesquels la mémoire épisodique et la mémoire sémantique occupent une place centrale.
La mémoire épisodique est celle qui nous permet de nous rappeler d’événements personnels, localisés dans le temps et dans l’espace. Il s’agit des souvenirs vécus, accompagnés d’une dimension émotionnelle et contextuelle. Par exemple, se souvenir de son mariage célébré en province de Liège, d’une promenade au parc ou d’un repas partagé en famille relèvent de la mémoire épisodique.
La mémoire sémantique, quant à elle, est notre répertoire de connaissances générales sur le monde. Elle contient le sens des mots, des concepts, les faits historiques ou les capitales des pays, mais sans référence à un souvenir personnel. Retenir que « Liège est une ville de Wallonie » ou que « la tour Eiffel se trouve à Paris » relève de la mémoire sémantique.
Ce système de mémoire a la particularité de stocker des expériences vécues à la première personne (« je me souviens que… »). La mémoire épisodique repose sur l’encodage d’un événement (l’enregistrement), sa consolidation à long terme (l’intégration durable dans le cerveau) et sa récupération (le rappeler ou le revivre mentalement). Cette capacité à se projeter dans le passé s’appelle la « voyage mental dans le temps ».
Les structures cérébrales les plus concernées sont l’hippocampe et les régions du lobe temporal médian. Quand celles-ci sont lésées (par exemple lors d’un traumatisme crânien ou du début de la maladie d’Alzheimer), la capacité à former de nouveaux souvenirs épisodiques se détériore.
La mémoire épisodique se matérialise dans des situations fréquemment évoquées lors d’une consultation en neuropsychologie à Liège :
Cette mémoire est régulièrement en jeu dans les consultations pour troubles de la mémoire, notamment lors de plaintes d’amnésie ou de pertes de souvenirs récents.
La mémoire sémantique est plus collective et moins attachée à notre autobiographie. Elle s’acquiert dès l’enfance grâce à l’apprentissage, la scolarisation, les échanges culturels ou encore les lectures. Elle permet, par exemple, de savoir qu’Esneux est une commune proche de Liège, ou que le neuropsychologue traite différents troubles cognitifs.
Dans le cerveau, la mémoire sémantique engage le néocortex (notamment les régions temporales et frontales), mais sa base neurologique est moins strictement localisée que la mémoire épisodique. Elle peut être plus résiliente et moins vulnérable à certaines atteintes cérébrales, du moins aux stades précoces d’atteintes comme l’Alzheimer.
Grâce à la mémoire sémantique, un patient peut répondre correctement à des questions comme :
« Quel est le nom du neuropsychologue à Esneux ?», « Qu’est-ce qu’un bilan neuropsychologique ?», « Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?», etc.
Cet aspect de la mémoire est largement mobilisé chez les personnes à la périphérie liégeoise lorsqu’elles sont confrontées à des problématiques scolaires, professionnelles ou lors du vieillissement normal.
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En consultation à Liège ou en province de Liège, la distinction entre ces deux mémoires est capitale dans l’analyse de plaintes de mémoire. Par exemple :
La neuropsychologue utilise des tests spécifiques pour évaluer séparément ces deux types de mémoire chez les patients adultes ou seniors proche de Liège. Un bilan détaillé permet d’orienter le diagnostic (pathologie neurodégénérative, lésion cérébrale, trouble de l’attention, etc.) et de proposer une prise en charge adaptée.
Beaucoup de patients se présentent inquiétés par leur capacité à se souvenir d’événements récents ou anciens. D’autres craignent une évolution vers une maladie d’Alzheimer ou une démence. Identifier si l’atteinte concerne la mémoire épisodique, la mémoire sémantique, ou les deux, est crucial dans l’élaboration d’un suivi personnalisé dans la région liégeoise.
Un bilan neuropsychologique clé en main est recommandé chaque fois que des oublis fréquents, une désorientation temporelle, des difficultés à mémoriser les nouvelles informations ou des pertes de connaissance générale sont signalés. L’objectif est de cibler la nature du trouble mnésique, sa localisation cérébrale probable et les axes d’intervention prioritaires.
En fonction du bilan, la neuropsychologue pourra proposer :
Ces approches visent à préserver l’autonomie du patient, soutenir la confiance en soi et améliorer la qualité de vie en région liégeoise.
Chez les plus jeunes, la mémoire épisodique se structure progressivement avec la maturation de l’hippocampe. Vers l’âge de trois-quatre ans, l’enfant commence à raconter de façon structurée des souvenirs contextualisés (« hier, j’ai joué au parc avec mamie », près de la périphérie liégeoise par exemple). La mémoire sémantique se développe à travers le langage et l’apprentissage scolaire. Les troubles de développement (troubles DYS, TDAH…) ou des traumatismes peuvent perturber ces processus.
À l’âge adulte, la mémoire sémantique atteint un plateau, tandis que la mémoire épisodique commence à décliner doucement à partir de la trentaine-quarantaine, surtout si le mode de vie manque de stimulation. Facteurs de risque : stress chronique, isolement social, addiction, pathologies neurologiques.
Le vieillissement physiologique entraîne un déclin de la mémoire épisodique plus précoce que celui de la mémoire sémantique — un aspect bien connu des spécialistes en neuropsychologie à Liège. Ainsi, beaucoup de seniors se rappellent encore des poèmes appris à l’école ou des capitales européennes, mais ne parviennent plus à retrouver où ils ont rangé leurs clés la veille.
Pour les troubles de la mémoire, l’intervention neuropsychologique (à Esneux ou aux alentours de Liège) inclut :
La mémoire épisodique étant liée au sentiment d’identité et de continuité personnelle, sa préservation est un enjeu de premier ordre dans la lutte contre les conséquences sociales et émotionnelles du vieillissement ou des maladies neurologiques.
Les troubles mnésiques peuvent coexister avec des difficultés attentionnelles, exécutives ou émotionnelles. Un bilan cognitif global permet de cerner tous les aspects modifiant la mémoire au quotidien.
De nombreux travaux de référence attestent des distinctions neuroanatomiques entre mémoire épisodique et sémantique. Par exemple, dans l’article "The organization of semantic memory: In support of the distributed only view" (Patterson K., Nestor PJ., Rogers T.T., Nature Reviews Neuroscience, 2007), les auteurs montrent que le néocortex antérieur temporal serait le principal support de la mémoire sémantique, tandis que la mémoire épisodique dépend des structures hippocampiques. Résumé : La mémoire sémantique implique un vaste réseau cortical, alors que la mémoire épisodique nécessite l’intégrité de l’hippocampe.
Une étude de Tulving (Tulving E., "Episodic and semantic memory", Organization of Memory, 1972, Academic Press) fonde la distinction : « La mémoire épisodique est le souvenir d’événements spécifiques vécus par une personne, tandis que la mémoire sémantique est la connaissance générale acquise, indépendante du contexte où elle a été apprise ». Résumé : Les deux mémoires reposent sur des processus et réseaux cérébraux partiellement distincts.
Tulving E. "Episodic and semantic memory". Organization of Memory, 1972.
Que vous habitiez à Liège, en province de Liège ou encore aux alentours de la cité Ardente, mieux comprendre les différences entre mémoire épisodique et sémantique vous aidera à identifier les véritables enjeux de votre santé cognitive, ainsi que ceux de vos proches. Les oublis d’événements récents ou anciens, comme l’effacement de souvenirs d’enfance, doivent inquiéter surtout s’ils sont associés à d’autres comportements inhabituels. Être capable de répondre à des questions de culture générale, de reconnaître des mots ou des images, indique que la mémoire sémantique résiste souvent plus longtemps : c’est une information rassurante, mais l’accompagnement professionnel demeure essentiel pour un diagnostic précis.
Un suivi régulier en neuropsychologie proche de Liège offre des outils concrets pour préserver l’autonomie, prévenir la perte d’identité, et soutenir la confiance en soi à chaque étape de la vie. En cas de doute ou de plainte sur la mémoire, la consultation d’un spécialiste comme Mme Eléonore Closset est la première étape vers une prise en charge adaptée, humaine et professionnelle.
Pour aller plus loin sur la thérapie de la mémoire ou mieux comprendre le diagnostic des problèmes neurologiques pris en charge en neuropsychologie, retrouvez nos articles dédiés.
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