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Matrescence difficile : comment surmonter la peur de devenir mère avec l’aide d’un psychologue à Liège ?

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Matrescence difficile : comment surmonter la peur de devenir mère avec l’aide d’un psychologue à Liège ?

Devenir mère, c’est entrer dans une des aventures les plus bouleversantes de la vie adulte. Si la maternité est souvent évoquée à travers le prisme du bonheur, elle s’accompagne aussi de multiples émotions contradictoires et, très souvent, de craintes. Entre appréhension de ne pas y arriver, peur de mal faire ou inquiétude face à la santé du bébé, beaucoup de femmes vivent une période de doutes intenses appelée « matrescence ». Ces peurs, loin d’être anodines, peuvent impacter votre bien-être ainsi que celui de votre enfant. Alors, comment reconnaître et gérer au mieux ces craintes légitimes quand on habite à Liège ou sa région ? L’accompagnement par un psychologue spécialisé, comme Psychologue – Mme Ariane Humblet, s’avère une aide précieuse. Dans cet article complet, découvrez les étapes pour comprendre, accueillir puis traverser sereinement les peurs liées à la maternité, avec des conseils concrets et le soutien adapté.

Les craintes maternelles : des émotions largement partagées

Il est essentiel de rappeler que toute maternité s’accompagne d’un cortège d’émotions puissantes, où la peur occupe souvent une large place. En Belgique, plusieurs études montrent que jusqu’à 75 % des jeunes mères ressentent des craintes plus ou moins handicapantes au début de la grossesse ou suite à la naissance. Ces peurs concernent aussi bien la santé de l’enfant que la capacité de la mère à lui offrir tout ce dont il a besoin, ainsi que la gestion du couple, la fatigue ou encore la culpabilité liée à la parentalité.

La période de matrescence, concept développé par la psychiatre Alexandra Sacks, désigne l'ensemble des bouleversements psychologiques, émotionnels et identitaires que traverse chaque femme devenant mère. Loin d’être une faiblesse ou un « passage à vide », il s’agit d’une étape normale qui marque la réorganisation profonde de la personnalité face à la responsabilité nouvelle d’un être à faire grandir.

Identifier les types de craintes maternelles

Il existe plusieurs formes de craintes fréquentes liées à l’arrivée d’un enfant, que l’on rencontre couramment lors de consultations en psychologie périnatale aux alentours de Liège :

  • Peur de l’accouchement (douleur, complications…)
  • Craintes concernant la santé du bébé (maladies, prématurité, etc.)
  • Inquiétude de ne pas être à la hauteur ou d’être une « mauvaise mère »
  • Angoisses face aux changements de vie (perte de liberté, transformation du couple, épuisement…)
  • Culpabilité lorsque tout ne se passe pas comme attendu (allaitement, lien avec l’enfant…)

Certaines peurs sont rationnelles et protectrices, d’autres prennent une dimension envahissante et peuvent même conduire à des troubles de l’adaptation, à du baby-blues ou à une dépression post-partum. Reconnaître la part normale – et la part excessive – des craintes maternelles est la première étape vers l’apaisement.

Comprendre l’origine psychologique des peurs liées à la maternité

Les craintes maternelles trouvent leur origine dans un cocktail complexe de facteurs. Il s’agit à la fois de changements physiologiques (fluctuations hormonales, remaniements du corps) et de transformations psychologiques profondes. Devenir mère remet en question l’identité, le sens de la responsabilité, les rapports familiaux, mais aussi l’histoire personnelle, notamment celle vécue avec sa propre mère.

Facteurs individuels et sociaux

Voici quelques éléments qui participent aux angoisses maternelles :

  • L’histoire de l’enfance (modèles parentaux, traumatismes antérieurs…)
  • L’environnement social (absence de relais, attentes familiales élevées, pression sociale…)
  • La méconnaissance des étapes du développement infantile
  • La surcharge d’informations parfois anxiogènes via les réseaux sociaux ou Internet

Pour beaucoup de femmes, la peur de l’inconnu, la crainte de répéter les erreurs de leurs propres parents, ou encore un manque de confiance en leurs compétences maternelles nourrissent des pensées anxieuses. Les contextes actuels, marqués par l’isolement ou l’absence de soutien à proximité, exacerbent aussi ce malaise, notamment pour les futures mamans vivant en Belgique ou dans de grandes villes.

Avons-nous le droit d’avoir peur ?

Il est important d’admettre que la peur liée à la maternité n’est pas un tabou : elle est universelle et peut, dans une certaine mesure, jouer un rôle protecteur. C’est justement parce que la mère veut offrir le meilleur à son enfant qu’elle se questionne. Pourtant, si ces inquiétudes deviennent envahissantes, chroniques ou paralysantes, il ne faut jamais hésiter à consulter un psychologue en périnatalité plutôt que de les laisser s’ancrer.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Psychologue à Liège : quand et pourquoi consulter ?

Accepter ses angoisses est un acte de lucidité. Dès que les craintes liées à la maternité deviennent récurrentes, sources de détresse ou altèrent la relation avec l’enfant, il devient judicieux de solliciter le soutien d’un psychologue spécialisé en parentalité. À Liège, des professionnels compétents comme Psychologue Mme Ariane Humblet accompagnent futurs et jeunes parents dans un espace neutre, sans jugement.

Les signes à ne pas négliger

Voici quelques indicateurs que la peur prend trop de place après une naissance ou pendant la grossesse :

  • Rumination intense ou insomnie persistante liée à l’arrivée du bébé
  • Incapacité à se projeter positivement dans la maternité
  • Isolement social, peur de demander de l’aide
  • Perte de plaisir à s’occuper de l’enfant, culpabilité excessive

Cette situation justifie une consultation rapide en psychologie périnatale. S’adresser à un psychologue à Liège est alors un moyen efficace d’éviter l’installation d’une souffrance durable qui pourrait impacter l’équilibre émotionnel parental et familial.

Déroulement de l’accompagnement psychologique

L’accompagnement par un professionnel se déroule toujours dans l’écoute et la bienveillance. Le premier entretien permet de dresser l’état des lieux des peurs et de leur retentissement dans la vie quotidienne. Il s’agit ensuite, étape par étape, de mieux comprendre l’origine des angoisses, de déconstruire certains mythes ou influences (notamment relayés par la « mère parfaite » sur les réseaux sociaux), et de rétablir la confiance en soi. Déculpabiliser et accepter les émotions négatives est un axe central abordé en thérapie, et il existe des techniques spécifiques adaptées à chaque histoire.

Techniques concrètes pour gérer ses craintes maternelles

Heureusement, les outils développés en psychologie offrent des solutions concrètes pour apaiser, comprendre et transformer les peurs liées à la maternité. Voici quelques pistes à explorer, seul ou accompagné d’un psychologue à Liège ou dans votre région.

1. Apprendre à reconnaître et verbaliser ses peurs

La première étape du travail thérapeutique consiste à identifier et à accepter ses émotions. L’écriture, le partage en groupe de parole ou l’expression à un tiers neutre permettent de mettre des mots sur les angoisses souvent tues. Dire « j’ai peur », « je doute », « je ne me sens pas prête », c’est déjà sortir d’un isolement qui favorise la montée du stress.

2. Pratiquer la pleine conscience et la relaxation

Les techniques de pleine conscience et de respiration sont de puissants outils pour apaiser les tempêtes émotionnelles. Des exercices de relaxation, de méditation guidée ou d’ancrage corporel se révèlent efficaces pour réduire l’intensité des angoisses et ramener le mental dans l’instant présent. Intégrer des séances relaxantes à son quotidien (même courtes !) permet de reprendre contact avec son corps et ses besoins, première étape pour se sentir en sécurité émotionnelle.

3. Revoir ses croyances sur la « bonne mère »

Beaucoup d’inquiétudes trouvent leur origine dans la croyance en un modèle unique de la « mère idéale ». Pourtant, chaque parentalité est singulière ! Avec un psychologue spécialisé en parentalité, il devient possible de questionner ses propres exigences, d’identifier celles qui sont réalistes et celles qui relèvent plutôt de la pression sociale ou familiale. L’objectif est de réhabiliter le droit à l’erreur, à l’imperfection, et d’apprendre à s’écouter – pour mieux écouter son enfant.

4. S’appuyer sur ses ressources personnelles et le réseau familial

L’isolement est un facteur aggravant des peurs maternelles. Il est primordial de solliciter (et d’accepter !) l’aide de ses proches, de son conjoint, ou de structures de soutien, même temporairement. Oser demander des conseils, relayer certaines tâches, se dégager du temps pour souffler : tout cela concourt à restaurer une forme de sécurité intérieure et à réduire la charge mentale. En Belgique, plusieurs associations locales comme les plannings familiaux peuvent aussi aider à rompre l’isolement maternel.

5. Se préparer à l’arrivée du bébé par la formation et l’information fiable

Mieux comprendre le développement affectif de l’enfant, ses besoins spécifiques ou encore les rythmes normaux du nourrisson permet d’anticiper et d’apaiser bon nombre de craintes irrationnelles. Les psychologues peuvent proposer des séances d’information, des ateliers ou recommander des lectures adaptées pour que chaque mère se forge des repères solides, loin des croyances erronées communément véhiculées.

Quand les craintes se transforment en troubles : dépister et agir vite

Parfois, malgré vos efforts, les peurs persistent ou s’intensifient, jusqu’à prendre le dessus sur la vie quotidienne. Il est alors essentiel de ne pas minimiser la situation, des troubles anxieux liés à la maternité peuvent s’installer : baby-blues, anxiété généralisée ou dépression post-partum. Leur dépistage précoce par un psychologue permet une prise en charge rapide, répondant à la souffrance maternelle sans attendre que celle-ci s’installe durablement.

Repérer les signaux d’alerte

Une anxiété maternelle qui s’aggrave peut se manifester par :

  • Des peurs incontrôlables et soudaines
  • Un sentiment d’impuissance ou de découragement quotidien
  • Des pensées obsessionnelles autour de la sécurité du bébé
  • Des troubles du sommeil persistants
  • Des difficultés à créer un lien avec l’enfant

Dans ces situations, une prise en charge psychologique n’est pas seulement conseillée… elle est nécessaire. L’accompagnement spécialisé protège la santé mentale de la mère ET du bébé, participant au développement serein du lien d’attachement. Découvrez à ce sujet d’autres informations utiles sur la psychologie infantile.

L’environnement local : ressources et spécificités

Si vous vivez aux alentours de Liège, vous pouvez vous appuyer sur un réseau important de professionnels formés à la périnatalité. Au-delà des consultations individuelles, les groupes de parole de mamans, ateliers de parentalité positive et conférences sur l’amour du lien mère-enfant fleurissent également dans plusieurs structures médicales et associatives de la région. N'hésitez pas à élargir votre champ des possibles et à explorer ces réponses collectives à des interrogations souvent partagées.

Travailler en réseau avec les professionnels

Les psychologues en périnatalité collaborent fréquemment avec obstétriciens, sages-femmes, puéricultrices et médecins de famille pour accompagner globalement la future mère. Être bien entourée par une équipe pluridisciplinaire offre au bébé et à la mère toutes les chances de vivre une expérience sereine, même si des difficultés émergent en chemin. C’est la raison pour laquelle il est précieux d’oser faire le premier pas vers un spécialiste, pour toute question ou souffrance liée à la maternité.

Retrouver confiance en soi et s'autoriser à vivre pleinement sa maternité

Le plus grand défi des nouvelles mamans aujourd’hui est d’accepter l’imperfection inhérente à toute parentalité. Les craintes liées à la maternité ne doivent pas être tues ou minimisées : elles doivent être reconnues et accompagnées, pour offrir à chaque femme la possibilité de vivre pleinement sa rencontre avec son enfant.

Consulter un psychologue à Liège ou dans votre région n’est pas un aveu d’échec, mais un acte de courage et de bienveillance envers soi-même… et envers son bébé. Grâce à un suivi régulier, l’expression des émotions, la déculpabilisation, des techniques psychocorporelles, des conseils personnalisés et le soutien d’un professionnel, il devient possible de traverser la matrescence sans rester seule avec ses peurs. Vous pouvez ainsi retrouver progressivement confiance en vos ressources, développer une relation apaisée avec votre enfant et réinventer, pas à pas, votre univers familial.

N'hésitez pas à lire d’autres articles ou à contacter Psychologue – Mme Ariane Humblet pour toute demande de soutien ou d’information sur la parentalité et l’accompagnement psychologique en Belgique.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître si mes craintes liées à la maternité sont normales ou relèvent d’un trouble anxieux ?

Il est normal d’éprouver des inquiétudes pendant la grossesse ou après l’accouchement ; toutefois, si vos peurs deviennent envahissantes, vous empêchent de fonctionner au quotidien ou génèrent une souffrance persistante, il est important de consulter un psychologue spécialisé. Celui-ci pourra vous aider à faire la différence entre une inquiétude normale et une anxiété pathologique.

Pourquoi consulter un psychologue à Liège lors de ses premiers doutes maternels permet-il d’éviter la spirale de la culpabilité ?

Consulter rapidement permet de mettre des mots sur vos émotions et de relativiser vos doutes face à un professionnel bienveillant. Cela vous aide à sortir de l’isolement, à déculpabiliser et à adopter des stratégies positives pour mieux vivre votre maternité.

Quand faut-il envisager un suivi psychologique pour les peurs liées à la maternité ?

Dès que vos craintes deviennent obsessionnelles, perturbent votre sommeil, vos relations ou la connexion avec votre bébé, il est conseillé de consulter, même si vous hésitez. Un psychologue peut proposer un accompagnement adapté et vous aider à retrouver rapidement un équilibre émotionnel.

Faut-il impliquer son partenaire ou ses proches lors des consultations psychologiques sur la maternité ?

Impliquer le partenaire ou un proche peut enrichir la compréhension et le soutien dans le parcours maternel, mais la décision reste personnelle. Un psychologue vous guidera, selon vos besoins, vers des formes d’implication bénéfiques à votre situation.

Références scientifiques

Rubin, R., "Maternal Emotional Health in the Perinatal Period," *Maternal and Child Health Journal*, 2017. Cette étude explore l’ensemble des facteurs contribuant à l’émergence des craintes et de l’anxiété maternelle, ainsi que leur impact sur le développement de l’enfant.

Sacks, A., "The Birth of a Mother: How the Motherhood Experience Changes You Forever," *Harvard Review of Psychiatry*, 2018. L’auteure détaille le concept de matrescence et les enjeux psychologiques de la transformation identitaire après une naissance.

Murray, L., & Cooper, P., "Postpartum Depression and Child Development," *Psychological Medicine*, 2019. Cet article met en lumière le lien entre anxiété maternelle et développement affectif du bébé, soulignant l’importance d’un dépistage précoce.

O'Hara, M. W., & McCabe, J. E., "Postpartum Depression: Current Status and Future Directions," *Annual Review of Clinical Psychology*, 2013. Les auteurs mettent à jour les connaissances sur les troubles anxieux et dépressifs postnataux et leurs traitements psychologiques.