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Vous sentez que votre cerveau bout dès le matin ? Vos journées ressemblent à un puzzle dont chaque pièce crie « urgent » ? La surcharge cognitive chez les managers, c’est un mal silencieux, mais redoutable. À Liège, comme partout où les décisions se prennent à grande vitesse, certains cadres vont même jusqu’à tout perdre. Énergie. Motivation. Parfois, santé. Cet article plonge sans détour dans le bouillonnement mental du management moderne et donne des pistes concrètes pour en sortir vivant… et debout.
Pourquoi en parle-t-on autant aujourd’hui ? Parce que dans le monde du travail, surtout chez les entrepreneurs et dirigeants, le cerveau prend cher. Il doit jongler avec mille infos, gérer des urgences contradictoires, et veiller à sa propre équipe, tout en gardant le cap. Pas étonnant que nombre de consultations en psychologie du travail mentionnent ce ras-le-bol mental. Mais, bonne nouvelle : comprendre la surcharge cognitive, c’est déjà commencer à la contrer.
Dans cet article, un seul thème : la surcharge cognitive du manager. On zoome sur ses symptômes, ses causes, ses effets parfois graves (pensez burn-out), et surtout, des outils éprouvés… avec une touche humaine. Pas de recette magique, mais des pistes concrètes, testées sur le terrain, adaptées à ceux qui portent la boîte sur leurs épaules. Sans oublier des solutions de psychologue spécialisée à Liège pour managers.
Tous les matins, c’est la même histoire. Le réveil sonne, et déjà, les pensées fourmillent. Le projet à finaliser, la réunion stratégique, les mails non lus, sans oublier… le problème RH de la veille. Si vous avez déjà eu cette impression de marmite prête à déborder, vous touchez du doigt la surcharge cognitive.
La surcharge cognitive, c’est quoi exactement ? C’est un état où la quantité d’informations à gérer dépasse la capacité de traitement du cerveau. Un peu comme un ordinateur qui ouvre trop d’applications à la fois : il chauffe, rame, puis le système plante. Chez les managers et cadres, ce phénomène est de plus en plus courant. Pourquoi ? Parce que les exigences du poste se multiplient. D’un côté, il y a les objectifs. De l’autre, les attentes (parfois contradictoires) des équipes, de la direction, des partenaires. Et puis ce flux continu de mails, appels, crises à gérer.
Dans la littérature scientifique, la surcharge cognitive a fait l’objet de nombreuses études. Elle s’apparente à un excès de sollicitations simultanées : mémoire de travail saturée, attention dispersée, mécanismes de décision grippés. On retrouve souvent une perte de concentration, une lenteur dans la prise de décisions, de la fatigue mentale intense et des oublis fréquents. En clair, le cerveau n’arrive plus à “faire le ménage” dans ses priorités. Cela peut mener à des réactions impulsives, des erreurs inhabituelles… ou même, à un épuisement généralisé.
Un chiffre marquant : selon une étude européenne, 62% des cadres déclarent ressentir régulièrement une surcharge cognitive, surtout dans les périodes clés (clôture comptable, lancement de projet, etc.). Et, si vous pensiez être seul, détrompez-vous : chez les dirigeants en Belgique, les demandes de consultation psychologique pour surcharge cognitive ont doublé ces cinq dernières années.
Les signes précurseurs ? Ils ne sont pas toujours flagrants. Un oubli d’anniversaire important. Difficile de trouver ses mots lors d’une réunion. L’impression de “zapper” les informations, de courir sans avancer. Dans mes consultations à Liège, certains managers expliquent vivre tout cela comme “une radio dont le volume n’arrête pas de monter”. À long terme, la surcharge cognitive peut mener à un burn-out, mais aussi à une perte de confiance en soi et à des erreurs de pilotage dans l’entreprise.
Autre fait marquant : la surcharge cognitive n’est pas qu’une histoire de quantité de travail. Il suffit parfois d’un projet mal cadré, d’un conflit avec un collaborateur, ou d’une restructuration pour faire exploser le compteur. Elle touche aussi les jeunes managers, pas seulement les vieux routiers… et frappe même les plus organisés !
Conclusion ? La surcharge cognitive, ce n’est pas juste de la fatigue. C’est le signal d’un déséquilibre profond entre ce que le cerveau est capable d’absorber et ce qu’on lui demande. D’où l’importance d’identifier ses propres limites, et de savoir dire stop avant que tout ne disjoncte.
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi ce phénomène touche autant les managers ? Est-ce que c’est vraiment pire “au sommet” ? Spoiler : oui. La nature même du travail des cadres, dirigeants et entrepreneurs favorise la surcharge cognitive. On n’a pas tous le même “poste de pilotage” : chez les managers, le cockpit est souvent ultra-connecté, multi-écrans… et sans filet.
Première raison : la multiplication des tâches et l’hyper-connectivité. Dans les structures modernes, un manager n’est plus simplement superviseur. Il doit aussi être stratège, coach, médiateur, remonteur de bretelles, gestionnaire d’urgence… Cette polyvalence est source de fierté, mais elle génère aussi du stress. Les interruptions sont constantes (appels, message Slack, mails, notifications). Or, chaque interruption coûte au cerveau une déperdition d’énergie considérable, comme le montrent les chercheurs en neurosciences.
Ensuite, il y a la pression à la performance. Les dirigeants ressentent souvent un devoir d’exemplarité (“je ne peux pas montrer de faiblesse, les autres comptent sur moi”). Cette idée, assez partagée aux alentours de Liège, renforce le cercle vicieux : on n’ose pas lever le pied. Pire : certains se sentent obligés d’en rajouter, par loyauté ou peur de décevoir. Ajoutez à cela le syndrome de l’imposteur, ce sentiment de ne jamais être à la hauteur, et le tableau est complet.
Les cadres sont aussi en première ligne lors des périodes de changement : fusion, plan social, crise sanitaire. Or, notre cerveau déteste les changements brusques, il doit alors déployer des trésors d’adaptabilité. Les processus mentaux sont sur-sollicités, la mémoire de travail déborde, la prise de recul devient difficile. Sans parler du manque de reconnaissance, parfois criant. Un manager me disait récemment “On nous demande d’assurer tout, tout le temps, mais rares sont ceux qui remercient les managers pour avoir évité des désastres”. Ce sentiment d’isolation ajoute à la fatigue mentale.
Ajoutez à cela une tendance à la “télétravailisation”. Depuis la pandémie, beaucoup de managers doivent jongler entre présence au bureau et gestion à distance. L’équilibre vie pro/vie perso est fragilisé : réunion Teams à 18h, consultation de mails en soirée… Impossible, dans ces conditions, de mettre le cerveau en pause. Résultat : la surcharge cognitive s’installe en mode chronique.
Enfin, la figure du “super-héros” managerial a un coût. Vouloir tout maîtriser, tout contrôler, ne pas déléguer – tout cela épuise le système nerveux. Contrairement à ce qu’on croit, la surcharge cognitive frappe ceux qui semblent les plus solides. La raison ? Ils cachent plus longtemps leurs signaux de fatigue… avant de craquer d’un coup.
Une étude publiée dans le “Journal of Occupational Health Psychology” confirme que les managers exposés à de fortes exigences de métier cumulent davantage de troubles du sommeil, de troubles anxieux, de somatisations et d’erreurs de jugement que le reste de la population active. Des symptômes classiques mais bien réels. Alors, comment mieux comprendre et contrer ce phénomène ? C’est ce que nous abordons maintenant.
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On pourrait croire que la surcharge cognitive est une simple question “d’avoir trop de travail”. En réalité, c’est beaucoup plus toxique. Le cerveau, tel une batterie de téléphone, perd sa capacité à se recharger. On croit pouvoir tenir encore un peu… puis tout s’éteint. Burn-out, erreurs de choix stratégiques, voire sentiment de solitude extrême. Voilà le prix à payer si rien ne change.
Commençons par le plus visible : le burn-out. Les études montrent que la surcharge cognitive est le carburant n°1 de l’épuisement professionnel. Les managers arrivent en consultation, non plus parce qu’ils travaillent beaucoup, mais parce qu’ils n’arrivent plus à penser clair. “Même en vacances, je continue de ruminer les dossiers”, confiait récemment un cadre. On observe alors un enchaînement classique :
Ensuite, viennent les erreurs de pilotage et la perte de recul. Le cerveau saturé réduit son champ d’analyse à l’immédiateté : on ne voit plus l’ensemble, on s’accroche à la tâche urgente. Les décisions prises sous stress s’avèrent souvent précipitées ou contraires à la stratégie long terme. Parfois, cela se traduit par l’escalade des micro-problèmes : “je passe mes journées à gérer des urgences, je n’arrive plus à anticiper, je subis.” Cette vision tunnel peut avoir des conséquences parfois très lourdes sur l’équipe comme sur la structure ou la santé financière de l’entreprise.
L’isolement est un effet collatéral moins évoqué, mais tout aussi dangereux. Les managers évitent de partager ces difficultés par crainte du jugement, de la stigmatisation (“si j’avoue que je suis dépassé, je perds la face”). Certains s’isolent, coupent le contact, se ferment aux collègues. Sur le long terme, cette dynamique conduit à une souffrance morale réelle : sentiment d’être incompris, voire rejeté. L’anxiété et la dépression guettent. Les experts en psychologie du travail ont d’ailleurs noté une explosion des troubles anxieux et des pertes d’estime de soi chez les dirigeants depuis la crise sanitaire.
Des chiffres pour illustrer ? Selon l’INAMI, en 2022, près de 20% des nouvelles demandes d’arrêts longue durée pour raisons psychologiques concernaient des cadres et managers, pour “troubles anxio-dépressifs ou burn-out” liés à une surcharge cognitive. Plus inquiétant encore, la majorité hésitait à consulter, espérant “tenir encore un peu”. Pourtant, les solutions existent et leur efficacité est démontrée.
Anne, 44 ans, directrice commerciale d’une PME, arrive en consultation un matin de décembre. Elle côtoie la surcharge cognitive depuis des mois : dossiers en retard, réunions à la chaîne, attentes contradictoires entre la direction et son équipe. “J’avais l’impression que mon cerveau ne redescendait jamais.” Résultat : troubles du sommeil, irritabilité, tensions avec les collaborateurs et même quelques erreurs stratégiques. Après six séances d’accompagnement psychologique – restructuration des priorités, apprentissage de la déconnexion, techniques de pleine conscience – Anne retrouve progressivement son énergie, sa confiance, et une meilleure qualité de vie au travail. Il lui aura fallu accepter de demander de l’aide, ce que beaucoup tardent à faire.
Ce cas n’est pas rare : de plus en plus de managers à Liège prennent finalement conscience que consulter évite de “craquer” ou de faire “craquer la boîte”.
Voilà pourquoi il est vital de repérer très tôt les signaux de surcharge cognitive. Repérer, c’est aussi agir collectivement pour éviter que ce fléau n’épuise inutilement ceux qui font tourner l’économie, les PME, les équipes… et surtout, leur propre vie personnelle.
Envie d’aller plus loin ? Le bilan individualisé en psychologie du travail permet souvent de clarifier la situation, d’initier une transformation durable, en toute confidentialité.
Une fois le diagnostic posé, le défi est de taille : comment réduire la surcharge cognitive sans sacrifier la performance ou sa carrière ? Les thérapies individuelles sont essentielles, mais les solutions doivent être actionnables au quotidien – et adaptées à la vie réelle d’un manager pressé.
Première étape : retrouver du “temps cerveau disponible”. Ça semble basique, mais c’est la clé. Selon les psychologues spécialisés, il s’agit de “désencombrer le mental”. Comment ? En triant efficacement les priorités. La matrice d’Eisenhower (Urgent/Important) devient alors l’outil de tri préféré. Écrire, lister, découper ses tâches. Votre agenda devient votre tableau de bord – pas une prison ! Testez la règle du 20/60/20 : dédier 20% de votre temps à l’urgence, 60% aux tâches importantes (projets à long terme), et 20% à court-circuiter l’inattendu. Résultat : vous retrouvez progressivement la main sur votre rythme.
Deuxième action : pratiquer une déconnexion programmée. Concrètement : s’autoriser des pauses sans écran (si court soient-elles), utiliser la technique Pomodoro (25 minutes de concentration, 5 minutes de pause) pour recharger la mémoire. Bannir les mails après 19h, si possible. Pourquoi ces micro-pauses sont-elles efficaces ? Parce qu’elles permettent au cerveau de “sauvegarder” les informations et de retrouver de la créativité. Les études montrent qu’une micro-sieste de 15 minutes (dans un bureau fermé si vous pouvez) booste de 30% la clarté mentale.
Troisième piste : réapprendre le droit à l’erreur et à la délégation. Aucun manager n’est une machine : savoir confier certaines tâches secondaires, faire confiance, sortir du “je dois tout maîtriser seul”. C’est un vrai challenge. Parfois, il faut une aide extérieure pour le réaliser. Les séances de coaching psychologique intègrent souvent des exercices de lâcher-prise, d’affirmation des besoins, et de gestion des moments de laissé-aller. Ces techniques réduisent la surcharge mentale, protègent l’estime de soi et préviennent le burn-out.
Quatrième solution : transformer l’environnement de travail. Là aussi, chaque entreprise a sa culture. Mais proposez-vous (en tant que manager) des moments collectifs “no meetings”, voire des plages horaires sans interruptions ? Encourager l’équipe à signaler les périodes de surcharge, instaurer des “points” réguliers pour relâcher la pression. De petits changements qui portent souvent leurs fruits : esprit d’équipe, moins de tensions, meilleur climat.
Enfin, la consultation en psychologie du travail n’est pas réservée aux cas d’épuisement extrême. Les accompagnements à visée préventive permettent d’évaluer sa charge mentale, d’identifier précocement les points faibles de son organisation, et d’instaurer de meilleures habitudes. Consulter un psychologue spécialisé pour dirigeants permet d’être accompagné en toute confidentialité, comprendre ses schémas de pensée, retrouver estime et lucidité – et, surtout, agir AVANT l’effondrement.
L’un des grands bénéfices de l’accompagnement à Liège ? Sortir de la solitude du “manager super-héros”. Les échanges avec un expert, neutre, capable d’identifier les failles du système, donnent souvent lieu à des déclics et à des changements concrets, à tous les niveaux.
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Comment reconnaître les signes avant-coureurs d’une surcharge cognitive chez les managers ?
Les premiers symptômes incluent une fatigue persistante, des difficultés à se concentrer, des oublis répétés, une irritabilité inhabituelle, des troubles du sommeil et une tendance à être débordé même par de petites tâches. Repérer ces signaux est essentiel pour agir avant qu’un véritable épuisement ne s’installe.
Pourquoi consulter un psychologue du travail spécialisé en surcharge cognitive dans la région de Liège ?
Un psychologue du travail formé aide à diagnostiquer la nature exacte de la surcharge, propose des outils concrets et accompagne le manager dans la prévention du burn-out. À Liège, la proximité et la spécialisation jouent un rôle clé pour intervenir efficacement en situation de crise ou en prévention.
Quand faut-il s’inquiéter d’une perte de mémoire ou d’une baisse d’efficacité professionnelle ?
Dès que ces troubles deviennent récurrents et impactent le travail quotidien ou la vie privée, il est conseillé de consulter. Une intervention rapide permet d’éviter des complications plus graves, comme le burn-out ou l’isolement social et professionnel.
Faut-il mettre en place des stratégies d’organisation ou privilégier la prise en charge psychologique en cas de surcharge ?
L’idéal est de combiner les deux : l’organisation aide à structurer la charge mentale, tandis que la prise en charge psychologique permet d’identifier les causes profondes et d’apprendre à gérer le stress durablement. Un accompagnement multidimensionnel, avec le soutien d’un spécialiste, maximise les chances de retrouver équilibre et énergie.
Williams, R.B. et al. "Cognitive Overload in Executive Functions: Effects and Interventions." Journal of Occupational Health Psychology, 2019. Une étude sur l’impact des sollicitations multiples sur les fonctions exécutives des managers en contexte professionnel.
Lehmann, P. & Croizat-Triomphe, M. "La surcharge cognitive au travail : définition, causes et conséquences." Revue Française de Gestion, 2021. Cet article propose une synthèse sur la surcharge cognitive en entreprise et ses liens avec le burn-out.
Kahneman, D. "Thinking, Fast and Slow", Penguin Books, 2012. Présente les mécanismes cognitifs biaisés sous stress et surcharge, et leurs impacts sur la prise de décision chez les cadres.
Deligkaris, P. et al. "The Impact of Job Burnout on Cognitive Functions." European Health Psychologist, 2014. Étudie la relation entre surcharge cognitive, fonction de mémoire et épuisement professionnel dans les métiers à fortes responsabilités.