Logopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux SprimontLogopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 95 90 51
Votre enfant semble perdu face aux additions ou à la notion de “dizaine” ? Les chiffres s’embrouillent, les opérations restent un mystère, il “ne comprend pas les maths” : cela vous parle ? Chez beaucoup de familles, ces soucis s’installent doucement, comme une buée qui empêche de voir la route. On se dit que ça va passer. Parfois ce n’est pas le cas. Quand les petites galères du calcul posent des obstacles à l’école – et abîment la confiance en soi – il est peut-être temps d’envisager un bilan logopédique complet.
C’est comme faire un check-up chez le mécanicien quand la voiture fait un drôle de bruit. Le logopède, ou orthophoniste, n’aide pas seulement à “prononcer” mieux ; il explore aussi, avec ses outils spécifiques, pourquoi l’univers des nombres reste opaque à l’enfant. Mais attention : le bilan n’est pas un simple test, c’est une véritable cartographie. Une expédition là où l’arithmétique coince !
Si vous habitez en Belgique, que ce soit à Liège ou même aux alentours de Liège, sachez que ces démarches sont de plus en plus courantes. On va voir ensemble : comment repérer les signes qui doivent alerter, comment se passe ce fameux bilan, ce qu’on y cherche, et quelle suite donner. Vous verrez, c’est plus qu’une formalité – c’est un tremplin vers la réussite scolaire, et parfois vers une meilleure estime de soi.
Avant tout, s’il fallait retenir une chose, c’est que ces problèmes “d’opérations” ou de “compréhension des nombres” ne sont pas une fatalité. Avec un regard professionnel, il est possible de comprendre ce qui se cache derrière. Et d’aider, vraiment.
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Un enfant qui a du mal avec les opérations de base, c’est souvent le début d’une inquiétude pour ses parents, ses enseignants. Mais comment savoir si cela sort de la “norme” ? Après tout, chaque enfant progresse à son rythme. C’est vrai. Mais parfois, certains petits signaux rouges s’accumulent, semaine après semaine, devoir après devoir. On a tendance à banaliser (“Ce n’est qu’une phase !”). Pourtant, certains indicateurs doivent mettre la puce à l’oreille.
Alors, que remarquer ? Qui est concerné ?
Voici quelques drapeaux rouges à surveiller :
Est-ce que cela concerne beaucoup d’enfants ? Selon certaines études, on parle de 4 à 7% des élèves du primaire qui rencontrent d’importantes difficultés persistantes en numération, même avec un environnement scolaire classique. C’est un peu comme un coureur qui trébuche à chaque foulée : à force, il n’arrivera jamais à franchir la ligne.
Pourquoi s’inquiéter si tôt ? Parce que ces difficultés ne concernent pas que les maths. Elles “déteignent” vite sur la confiance, la motivation, l’estime de soi, le comportement. Certains enfants finissent par dire : “Je suis nul en tout.” Un domino tombe et entraîne tous les autres.
Cela ne veut pas dire qu’il faut s’alarmer dès le premier problème. Mais quand un ou plusieurs signaux persistent, il est utile de faire évaluer la situation par un professionnel. Comme on va chez l’oculiste pour distinguer une vraie myopie d’une simple fatigue visuelle, un bilan logopédique permet de différencier un retard “normal” d’une difficulté spécifique.
Du coup, on fait quoi dans ces cas-là ? La tentation est parfois de multiplier les devoirs, d’insister sur la mémorisation… mais si le problème vient “d’ailleurs” ? C’est là que le logopède entre en jeu. Il ne va pas seulement observer les symptômes mais chercher la cause : trouble spécifique ou pas ? Et de quel type ?
Parfois, la cause est liée au langage (compréhension orale ou écrite des consignes), parfois à la mémoire de travail, parfois à la représentation mentale des quantités (dyscalculie), parfois encore à des schémas cognitifs qui n’ont pas été intégrés. Ce que le parent ne voit pas, l’expert pourra le décortiquer.
Imaginez un enfant qui lit “Quinze” mais ne sait pas dire que c’est “un dix et un cinq”. Ou qui, à chaque problème, recommence à zéro comme si rien n’avait été appris la veille. Ces signaux là, un professionnel saura les identifier.
Venons-en au cœur du sujet : à quoi ressemble concrètement ce fameux bilan logopédique complet ? C’est comme un voyage en trois étapes.
Première étape : le temps de l’observation et de l’anamnèse. Le logopède va poser beaucoup de questions ; parfois, il fait parler l’enfant, parfois aussi le parent. Pourquoi ? Pour retracer le fil de l’histoire scolaire, la façon dont les difficultés sont apparues, la présence éventuelle d’autres troubles (langage, attention, geste…). C’est un inventaire. Un peu comme dessiner la carte avant de se lancer à l’aventure : quel terrain va-t-on explorer ? Questionner, c’est lever le voile sur les habitudes, les stratégies de compensation, les réactions de l’enfant face à l’échec.
Deuxième étape : place aux tests. Et là, non, il ne s’agit pas que d’additions ! Loin de là. Le logopède utilise une batterie d’épreuves sélectionnées, souvent standardisées. Ce sont les tests qui vont permettre de comprendre où est le verrou :
On va aussi, parfois, tester la mémoire de travail (la capacité à garder plusieurs informations en tête), la flexibilité cognitive (changer de stratégie), la concentration. Pourquoi ? Parce que souvent, les difficultés en calcul s’entremêlent avec d’autres petits soucis…
Les outils varient : TEDI-MATH, ZAREKI, batteries logico-mathématiques, épreuves maison adaptées au niveau scolaire. Chaque logopède a sa “valise” d’outils, et sait piocher ce qui convient. Les séances sont ludiques, souvent sous forme de jeux ou de défis, pour ne pas braquer l’enfant.
Enfin, troisième étape : le temps du débriefing. Le logopède propose un compte rendu détaillé, mais aussi accessible aux parents et à l’enseignant. C’est une vraie photographie, pas seulement de ce qui “manque”, mais aussi de ce qui est acquis ! L’enfant repart rarement avec un simple “tu n’y arrives pas” ; il reçoit aussi une liste de ses points forts, et des conseils très ciblés (pratiques d’aides, outils concrets, adaptations possibles en classe, exercices personnalisés, etc.).
L’objectif n’est jamais de « coller une étiquette ». Plutôt de dégager des pistes de progrès, individuelles !
On l’oublie souvent, mais les problèmes avec les opérations de base et les nombres ne découlent pas toujours d’une mauvaise volonté ou d’un manque d’entraînement. Il peut exister des raisons diverses, que le bilan logopédique aide à hiérarchiser
: retard général, trouble spécifique... ou autres ? Sortons la loupe.
Principal suspect : la dyscalculie. Ce trouble – longtemps méconnu – touche la capacité intrinsèque à manipuler les quantités, à organiser le “sens du nombre”. Ce n’est pas juste “être mauvais en maths”. C’est comme vivre dans un monde où les chiffres n’ont pas de sens. L’enfant ne “voit” pas, concrètement, ce que représente “7”. Le “calcul” reste abstrait, même avec des jetons, des images. En Europe, on consulterait pour ce motif environ 2 à 4% des élèves. Certains comparent la dyscalculie à une “daltonisme des nombres”. Tout paraît flou, indistinct.
Mais tous les enfants en difficulté n’ont pas une dyscalculie ! Parfois, la source du problème est ailleurs :
Le logopède ne “juge” pas. Il observe, analyse, part d’exemples très concrets : peut-être que l’enfant comprend bien avec des objets, mais se perd aussitôt qu’il doit “passer” à l’abstraction. Peut-être qu’il comprend seul… mais qu’avec le bruit d’une classe, tout s’évapore. Il faut fouiller, questionner, tester différemment selon les hypothèses. Tout comme un médecin tente d’identifier la toux sèche ou grasse avant de prescrire.
Le billet de sortie du bilan n’est pas “Vous avez un trouble” ou “Vous n’en avez pas”. Mais plutôt : voici les points à renforcer, les axes de progrès, les aménagements à proposer. Avec, parfois, une suggestion d’examen complémentaire (psychomotricité, psychologie, neuropédiatrie). Le puzzle du calcul est complexe !
L’autre aspect, fondamental : il ne s’agit pas seulement de diagnostiquer mais d’accompagner. Un bilan pose une base. C’est le premier pas vers un projet de remédiation (accompagnement), à la maison ou à l’école.
Prenons l’image d’un paysan observant sa terre. Avant de semer, il analyse la nature du sol : argile, sable ou limon. Si le sol est pauvre, il ne blâmera pas la graine. Avec un bilan logopédique, c’est le terrain d’apprentissage qui est finement observé. Chaque enfant a sa texture unique !
Votre enfant a passé le bilan logopédique complet. Mais alors, que faire de ces résultats ? Vous voilà avec un rapport, détaillé. C’est ici qu’un nouveau chemin commence : celui des remédiations, des adaptations, du travail de fond. Regardons ensemble toutes ces pistes.
Après le temps du diagnostic vient celui de l’action. Grâce au rapport, il devient possible d’adapter la prise en charge, très concrètement :
L’important, c’est la régularité. On progresse lentement, mais sûrement. Comme si on reconstruisait chaque brique, jusque-là bancale, du bâtiment des maths. Des progrès apparaissent souvent dès les premières semaines sur quelques points, parfois de façon plus globale après quelques mois.
Un mythe à déconstruire : le “bilan suffit”. Non, il ne résout pas tout. Mais il donne l’impulsion, trace la carte, pointe le cap. C’est un plan de route, qui permet de ne pas se perdre ni de faire fausse route.
Souvent, l’enfant retrouve une confiance, un début de fierté. Un adolescent témoignait ainsi, après neuf mois de suivi : “Avant, j’avais peur de répondre en classe, maintenant je me débrouille, je n’ai plus peur de me tromper.” Petite victoire !
La famille retrouve elle aussi du souffle. Moins de devoirs qui tournent au conflit, moins d’angoisse (“Est-ce qu’il y arrivera un jour ?”). À terme, l’objectif est d’éviter l’accumulation des retards, et la spirale du découragement.
Attention, il ne s’agit pas de “guérir” tous les problèmes du calcul. Certaines difficultés durent, mais elles deviennent gérables, moins envahissantes. L’enfant apprend à naviguer autour des obstacles (stratégies de compensation, aide technologique, soutien à l’estime de soi).
Pour conclure, passer un bilan logopédique complet, ce n’est pas pointer un échec : c’est offrir la chance de mieux comprendre, de mieux apprendre, d’avancer plus sereinement. C’est ouvrir l’horizon, là où le brouillard des chiffres avait tout masqué.
Comment repérer si un enfant a besoin d’un bilan logopédique pour les mathématiques ?
Certains signaux dans le quotidien doivent vous alerter : confusion régulière des chiffres, lenteur ou blocages sur les additions et soustractions, difficulté à comprendre les consignes mathématiques, anxiété face aux devoirs. Si ces difficultés persistent et gênent la progression scolaire, un bilan s’impose.
Pourquoi consulter un logopède pour des problèmes en calcul et non seulement en langage ?
Le logopède possède des compétences spécifiques pour évaluer les interactions entre langage, compréhension, mémoire de travail et manipulation des nombres. Beaucoup de troubles du calcul trouvent leur origine dans des difficultés langagières ou cognitives que seul un expert peut correctement identifier et prendre en charge.
Quand faut-il envisager un bilan logopédique complet chez l’enfant ?
Il est recommandé de ne pas attendre que les difficultés s’installent durablement. Dès que l’enfant accumule des échecs répétés, manifeste un rejet ou une anxiété marquée devant les mathématiques, ou si les solutions classiques ne suffisent plus, il est temps d’objectiver la situation par un bilan détaillé.
Faut-il obligatoirement continuer un suivi logopédique après le diagnostic ?
Le suivi n’est pas systématique après un bilan. Tout dépend du diagnostic et des recommandations : parfois, quelques conseils suffisent ; dans d’autres cas, un accompagnement à moyen terme est nécessaire pour renforcer les compétences et éviter l’aggravation des difficultés scolaires.
Desoete, A., & Grégoire, J. (2006). Les troubles du calcul chez l’enfant : diagnostic et intervention. Développements, Neuropsychologie et Troubles d’Apprentissage, 12(2).
Résumé : L’article expose les principaux outils de diagnostic en logopédie et les stratégies d’intervention adaptées pour la dyscalculie.
Butterworth, B. (2010). Dyscalculia: From Brain to Education. Science, 332(6033), 1049-1053.
Résumé : Revue des avancées neuroscientifiques sur la dyscalculie et impact sur les pratiques éducatives et logopédiques.
Jordan, N. C., & Levine, S. C. (2009). Socioeconomic variation, number competence, and mathematics learning difficulties in young children. Developmental Disabilities Research Reviews, 15(1), 60-68.
Résumé : Analyse de la variabilité des compétences numériques et du rôle des tests logopédiques précoces chez l’enfant.
David, D., & Borel-Maisonny, S. (2011). Bilan du langage oral et écrit : connaissances actuelles. Revue de Neuropsychologie, 3(3), 150-167.
Résumé : Revue détaillée des bilans logopédiques intégrant les mathématiques, les troubles du langage et les interactions cognitives.