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Logopède à Liège : Comment la logopédie change la donne pour les enfants dyslexiques avec difficultés mathématiquesLogopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux Sprimont

Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan

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Comment la logopédie change la donne pour les enfants dyslexiques avec difficultés mathématiques : comprendre, agir, espérer

Imaginez un enfant au visage rêveur, assis devant une feuille blanche. Les mots “chien”, “table”, ou “oiseau” dansent devant ses yeux, indéchiffrables, tout comme ces chiffres qu’il tente de dompter. Lire, écrire, compter ? Pour lui, c’est comme vouloir faire du vélo sans roues sur des pavés glissants. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas un manque d’intelligence. C’est la dyslexie, souvent doublée de difficultés en mathématiques (dyscalculie ou troubles du raisonnement logique). Et au milieu de ce brouillard, une main tendue : celle des logopèdes partageant outils, patience et créativité. Comment, concrètement, accompagner ces enfants-là ? Quelles séances logopédiques spécifiques offrent un espoir réel ? Dans cet article, plongeons dans la réalité de ces parcours uniques, du diagnostic précis aux séances individualisées, jusqu’aux progrès qui bouleversent le quotidien.

Quels sont les défis des enfants dyslexiques avec difficultés mathématiques ?

Parlons vrai. Quand un enfant a du mal à lire et qu’il bute aussi sur le calcul, sa confiance vacille. Ajoutez-y un système scolaire qui avance vite, et c’est la peur de “l’échec” qui naît. Mais commençons par le début : de quoi parle-t-on au juste ?

La dyslexie, c’est un trouble spécifique d’apprentissage du langage écrit. Décoder les sons, reconnaître les lettres, les assembler : le cerveau a beau essayer, la connexion ne se fait pas normalement. Cela touche 5 à 10 % des enfants, selon les recherches. Y ajouter des difficultés en mathématiques, cela s’appelle souvent la co-occurrence “dyslexie-dyscalculie” – mais tous les enfants cumulent ces deux troubles différemment. Chez certains, c’est la lecture qui bloque d’abord, chez d’autres ce sont les concepts mathématiques de base. Et parfois, tout s’entremêle.

Pour les parents, cela se traduit par des soirées entières à buter sur une dictée, puis sur des problèmes simples (“si j’ai 4 pommes et que j’en mange 2, combien m’en reste-t-il ?”). L’enfant peut vite penser qu’il est “bête”. Mais non. Il n’est pas bête. Son cerveau fonctionne différemment. Comme un GPS qui a du mal à trouver la route, mais finit par y arriver si on le guide autrement.

Quelques chiffres : Entre 10 et 20 % des enfants présentant une dyslexie ont aussi des troubles du calcul. À Liège, de nombreux centres médicaux observent cette réalité sur le terrain. Les enseignants s’en rendent souvent compte : “Votre enfant lit difficilement, et il mélange aussi les chiffres 3 et 8”, par exemple.

Mais alors, pourquoi ces deux difficultés vont-elles souvent main dans la main ? Le cerveau humain, c’est une sorte de tableau électrique. Parfois, deux fils sont mal connectés : la zone de la lecture et celle du traitement des nombres interagissent. Les deux souffrent alors, avec un effet domino sur tout l’apprentissage.

Et n’oublions pas : ces enfants ont souvent une très bonne oralité, une imagination débordante, un sens aigu du détail ou une mémoire visuelle phénoménale. Mais sans diagnostic, ils peuvent se refermer, refuser l’école, et développer ce qu’on appelle des “comportements d’évitement” (“J’ai mal au ventre”, “Je n’aime pas les maths”).

Mots-clés : dyslexie, difficultés mathématiques, troubles associés, accompagnement adapté, diagnostic précis, co-occurrence, progrès scolaires, estime de soi, stratégies personnalisées, logopède.

Entrons dans le quotidien. Un mercredi matin, dans un cabinet paramédical aux alentours de Liège, Clara*, 9 ans, pleure devant ses calculs. Pourtant, elle est curieuse, motivée, même drôle. Son passage du mot “cheval” à “chavel” et du chiffre 6 au chiffre 9 serait juste une étourderie ? Non. C’est un fonctionnement neurologique bien particulier.

Voilà pourquoi l’étape du diagnostic est capitale. Car avant d’imaginer une prise en charge, il faut comprendre la “carte” de l’enfant : où sont ses forces, où sont ses faiblesses ? Les psychologues, neuropsychologues et logopèdes unissent leurs compétences pour poser ce diagnostic. Une fois la réalité nommée, le soulagement est palpable, comme si l’on avait mis un nom sur le monstre caché sous le lit.

Mais ensuite ? Comment avancer ? Comment sortir du “blocage” pour que les progrès se fassent sentir ? Il existe un territoire encore trop méconnu : les séances logopédiques adaptées, pensés spécifiquement pour ces enfants.

Comment les séances logopédiques spécialisées transforment-elles l’apprentissage ?

Allons droit au but. Une séance logopédique pour un enfant avec double trouble (lecture et mathématiques), ce n’est pas qu’une joueuse de Scrabble et un tableau de multiplications ! Non, c’est un art, une science, presque de la magie parfois. Imaginez un artisan qui façonne patiemment, semaine après semaine, de nouveaux circuits dans le cerveau de l’enfant. Mais comment ?

Tout commence par un bilan individualisé. Le logopède va tester la lecture, l’écriture, la compréhension de texte, mais aussi le traitement des nombres, la mémoire de travail, la logique. Un bilan du “puzzle cognitif” de l’enfant. Cela permet de repérer : quelles erreurs ? À quel moment ? Pourquoi ?

Ensuite… le travail commence. Les outils utilisés en séance sont variés :

  • Jeux de manipulation (bâtons, cubes, symboles, jetons colorés) : l’enfant touche, compte, visualise, associe.
  • Cartes et supports ludiques adaptés : pour automatiser les sons difficiles (“dr”, “tr”, “ou”) et les chiffres similaires.
  • Ateliers de raisonnement logique et de résolution de problèmes : pour aider à décomposer les consignes.
  • Stratégies de visualisation du calcul : “Imagine la quantité, sors-la de ta tête, puis manipule-la avec tes doigts ou un dessin”.
  • Lecture guidée pas à pas, en s’appuyant sur les images, le rythme et la répétition.

Un logopède ne travaille jamais sur la “quantité” d’exercices, mais sur leur qualité. Un simple “15 – 9 = ?” peut prendre 10 minutes… ou 30, selon la fatigue, l’humeur, la confiance. Et puis, il faut donner du sens : “À quoi ça sert ?” C’est LA question des enfants. Le rôle du logopède ? Ancrer chaque progression dans la vie réelle : compter la monnaie à l’épicerie, lire les horaires du bus, inventer ensemble une recette.

Un exemple concret ? “On va inventer une histoire où les animaux du zoo perdent leur ticket. Il faut les retrouver en cherchant le nombre caché dans chaque énigme.” Ainsi, l’enfant oublie sa peur du “faux” et réconcilie sa curiosité avec le raisonnement logique.

Le piège souvent rencontré ? Vouloir aller trop vite. Ou confondre aide et “faire à la place”. Le logopède, c’est celui qui aide à tenir la rampe, mais laisse l’enfant gravir les marches à son rythme. L’objectif, ce n’est pas de “rattraper le programme”, mais de progresser concrètement, de gagner en autonomie et en plaisir d’apprendre. Parfois, il faut deux ans de séances ; parfois six mois. Chaque parcours est unique, et la patience est la meilleure alliée.

L’autre force du travail logopédique : impliquer la famille. Un parent qui comprend la nature du trouble pourra arrêter de répéter “Fais attention ! Relis-toi !” et poser d’autres gestes : donner le droit à l’erreur, valoriser chaque effort, inventer des jeux à la maison. À Liège, certains logopèdes organisent même des ateliers parents-enfants pour partager astuces et outils.

Est-ce que ça marche, tout ça ? Bien sûr. Des études récentes montrent une réelle amélioration de la lecture et de la confiance en maths après une prise en charge adaptée. Un parent disait d’ailleurs : “On refait des courses ensemble, mon fils demande lui-même la monnaie au marché. Jamais il n’aurait osé avant !”. C’est ça, la vraie victoire : l’enfant qui ose de nouveau.

Les plus grandes avancées ? Elles sont souvent discrètes. Un mot mieux prononcé, une soustraction réussie, un sourire furtif d’enfant content de lui. Ne cherchez pas de baguette magique, mais plutôt une lampe de poche dans le tunnel. Avec le temps, les séances font leur effet. Pas à pas.

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Pourquoi adapter chaque séance à chaque enfant dyslexique et “dyscalculique” ?

La clé, vous l’avez peut-être déjà : on ne “soigne” pas la dyslexie ni la dyscalculie. On apprend à vivre avec, à mettre en place des stratégies, à contourner les obstacles. La personnalisation, c’est le cœur du métier du logopède. Aucun enfant ne ressemble à un autre. C’est comme assembler un puzzle : il manque toujours une pièce, mais on peut refaire le motif en s’aidant d’un modèle, de la lumière, d’un autre regard.

D’abord, chaque bilan révèle une histoire. Arthur, par exemple, confond les sons “f” et “v”. Il bloque aussi quand il doit écrire les chiffres en lettres. Lisa, au contraire, est très forte en calcul mental mais oublie à chaque fois le sens du “plus grand que / plus petit que”. Ces détails guident l’intervention.

Le logopède va alors créer sur mesure des exercices. Quelques exemples :

  • Utiliser la mémoire visuelle de l’enfant pour faire des cartes mentales, des schémas, des dessins de nombres.
  • Créer des histoires pour rendre vivants les chiffres (“le 8 dort à côté du 9 car il est fatigué”).
  • Aménager l’environnement à la maison : repères de couleurs pour les colonnes du cahier, fiches de lecture à la police agrandie, jetons à manipuler.
  • Proposer des applications numériques ludiques et validées, qui motivent l’enfant à continuer à la maison sans stress.

Mais ce n’est pas qu’un ensemble de trucs et astuces. C’est un travail de fond sur la confiance en soi, la gestion des émotions (“C’est normal d’échouer, regarde, tu as réussi un pas de plus !”), l’estime retrouvée. Vous connaissez ce regard d’un enfant qui, pour la première fois, se sent à la hauteur ? On ne l’oublie jamais.

Le cadre scolaire n’est pas en reste. Aux alentours de Liège, de plus en plus d’écoles collaborent avec les logopèdes pour adapter les évaluations. Selon les recommandations, on peut permettre à l’enfant de lire à haute voix, de colorier certaines consignes, ou d’utiliser la calculatrice pour des tâches complexes. On l’aide aussi à oser demander “Je n’ai pas compris, pouvez-vous répéter ?”. C’est déjà une conquête.

Les progrès varient. Certains enfants voient leur vitesse de lecture doubler en six mois. D’autres parviennent à décomposer un problème mathématique simple. D’autres encore développent des chemins alternatifs : ils chantent les tables de multiplication, écrivent les chiffres en couleur, trouvent leur propre code secret pour retenir les syllabes.

La motivation reste la plus grande force. Lorsqu’un enfant sent qu’on croit en lui, il reprend espoir et avance. Parfois, un échec scolaire n’est pas une fatalité, mais une étape sur un chemin sinueux. En Belgique, la logopédie bénéficie d’un système de remboursement qui facilite les premiers rendez-vous, brisant ainsi l’isolement familial. Être accompagné, écouter, comprendre, c’est déjà commencer à sortir du tunnel.

Les séances adaptées constituent donc :

  • Un espace sécurisé pour exprimer les difficultés
  • Un laboratoire d’essais-erreurs, où chaque progrès est valorisé
  • Un relais d’information parent-école, pour éviter le décrochage
  • Une rampe pour retrouver la confiance et s’approprier le plaisir d’apprendre

Un parent expliquait : “On croyait que notre fille ne serait jamais autonome. Aujourd’hui, elle lit les panneaux dans la rue, elle calcule ses points au jeu de société. Il y a encore du chemin, mais chaque pas compte.” Voilà la vraie promesse des séances logopédiques adaptées.

Quels résultats et quel avenir pour les enfants ainsi accompagnés ?

Après la tempête, il y a toujours une éclaircie. Que deviennent ces enfants, une fois l’accompagnement bien en place ? Que peut-on espérer, concrètement ?

Première avancée tangible : la fin de l’angoisse. L’enfant cesse de fuir les devoirs, il accepte de demander de l’aide, il ose se tromper. C’est l’étape majeure. Ensuite, des progrès scolaires se confirment : lecture moins hachée, écriture plus lisible, compréhension de texte améliorée. Côté mathématiques, résolution de calculs simples, assurance renforcée dans les problèmes du quotidien : “Combien va me rendre la caissière ?”, “Quel bus dois-je prendre, à quelle heure ?”.

Ceci se traduit par un cercle vertueux. Si l’école s’adapte, si parents et professionnels montrent de la patience, l’enfant retrouve l’estime de soi. Ce n’est pas qu’une question de notes. C’est aussi la capacité à oser participer, échanger, expliquer à son tour à d’autres enfants. Certains développent même un goût pour les sciences, le dessin, la musique, ou la logique différemment structurée.

Mais soyons francs. Tout n’est pas linéaire. Il y a des rechutes, des retours en arrière. Il y a des matins où rien ne va, où chaque mot semble à l’envers. L’essentiel est de ne pas lâcher, de maintenir un fil conducteur. Comme pour apprendre la nage, certains mettront plus de temps à lâcher la planche. Mais la victoire arrive tôt ou tard, même petite.

Dans le monde professionnel, une prise en charge précoce ouvre de nombreuses portes. Les enfants devenus adolescents apprennent à expliquer leurs besoins, à défendre leur façon d’apprendre. Aujourd’hui, les entreprises savent que l’intelligence ne se mesure pas uniquement à la vitesse de lecture ou d’écriture. De nombreux adultes célèbres étaient dyslexiques, avec ou sans difficultés mathématiques : Albert Einstein, Steven Spielberg, Agatha Christie. Ils ont tous transformé leur différence en force.

Pour finir, il faut rappeler que l’accompagnement logopédique ne remplace pas l’amour parental, ni la persévérance des enseignants. C’est une boussole pour ne pas se perdre en chemin. Si vous vous sentez seul face à une montagne de cahiers, rappelez-vous : d’autres familles sont passées par là, et les ressources existent. L’essentiel, c’est de ne pas perdre de vue la lumière au bout du tunnel.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître la dyslexie associée à des difficultés mathématiques chez un enfant ?

Les signes sont multiples : difficultés à lire, à reconnaître des mots simples, confusion des chiffres, erreurs de calculs fréquentes, lenteur ou fatigabilité face à l’écrit et au raisonnement mathématique. Si ces problèmes persistent malgré les efforts, il est essentiel de consulter un professionnel formé.

Pourquoi consulter un logopède pour mon enfant qui a des difficultés en lecture et en maths ?

Le logopède réalise un bilan complet pour repérer précisément les points faibles et élaborer des séances adaptées. Il utilise des stratégies personnalisées qui favorisent le progrès sur le long terme, tout en boostant l’estime de soi et en réduisant le sentiment d’échec de l’enfant.

Quand débuter la prise en charge logopédique pour la dyslexie et les troubles du calcul ?

Il est conseillé d’agir dès que les difficultés deviennent répétitives, avant l’installation d’un rejet pour les apprentissages. Une prise en charge précoce en logopédie, même dès la fin du CP ou du CE1, permet de limiter les retards et d’acquérir des outils sur-mesure rapidement.

Faut-il modifier l’école et la maison pour aider un enfant concerné ?

Oui, en adaptant les supports, le rythme des exercices, et en valorisant chaque progrès. Une bonne coordination entre l’école, la famille et le logopède optimise les progrès : une équipe bienveillante fait toute la différence pour l’enfant !

Référence géographique : ce parcours peut se vivre partout, mais l’accompagnement logopédique à Liège bénéficie déjà de dispositifs innovants dans certains établissements scolaires.

Références scientifiques :
- Snowling, M. J., & Hulme, C. (2012). "The nature and classification of reading disorders: A commentary on proposals for DSM-5". Journal of Child Psychology and Psychiatry. Résumé : Les auteurs explorent la distinction entre les troubles de lecture et les troubles associés, soulignant la complexité des prises en charge.
- Butterworth, B. (2005). "Developmental dyscalculia". In J.I.D. Campbell (Ed.), Handbook of Mathematical Cognition. Résumé : Cette publication explique l'origine neurologique des troubles du calcul et leurs liens fréquents avec la dyslexie.
- Mazzocco, M. M. M., & Myers, G. F. (2003). "Complexities in identifying and defining mathematics learning disability in the primary school-age years". Annals of Dyslexia. Résumé : Les auteurs proposent des critères précis de repérage de la dyscalculie chez les jeunes enfants.
- Cormen, J., & Duranovic, M. (2020). "Speech therapy intervention in children with dyslexia and arithmetic disorder". European Journal of Special Education Research. Résumé : Cette étude montre l’impact des séances logopédiques sur les performances globales et la confiance des enfants à double trouble.

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