Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Votre enfant gigote sans cesse. À la maison, il saute sur le canapé, refuse de rester à table plus de cinq minutes. À l’école, les remarques fusent : “Votre fils ne tient pas en place !” Vous entendez de plus en plus parler du Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, ce fameux TDAH. Sur internet, dans les conversations, il semble être sur toutes les lèvres. Mais doit-on systématiquement suspecter un TDAH dès qu’un enfant n’est pas “sage” sur sa chaise ? La question se pose, surtout à Liège, où les parents se sentent parfois démunis face aux attentes scolaires et à la pression sociale.
Pas de recette magique. Pas de case universelle. Comprendre les comportements agités, ce n’est pas coller une étiquette trop vite. Cet article vous guide, étape par étape, pour y voir plus clair. Pourquoi mon enfant ne tient-il pas en place ? Quels sont les signes qui évoquent (ou pas) un TDAH ? Que faire, et qui contacter ? Vous n’êtes pas seul. Il est temps de creuser ensemble, sans préjugé, en regardant ce qui se cache derrière ce fameux “mal à rester assis”.
Commençons par une évidence : tous les enfants bougent. Beaucoup. Mais alors, comment faire la différence entre le “normal” et le “pathologique” ? C’est le casse-tête des familles, et parfois aussi des enseignants. Face à un enfant qui ne tient pas en place, la question du diagnostic revient vite sur la table. Est-ce un souci de concentration ? Faut-il s’inquiéter ?
Dans un véritable TDAH, le cœur du problème n’est pas seulement l’agitation. C’est un trouble du neurodéveloppement, qui touche entre 3 % et 5 % des enfants, selon l’INSERM. Ce qui doit alerter ? Répétons-le : l’inattention et/ou l’hyperactivité-impulsivité sont présentes dans plusieurs contextes (à la maison, à l’école, dans les activités extrascolaires), et elles pèsent réellement sur la vie de l’enfant.
Imaginez un enfant qui, chaque matin, oublie ses affaires. Oublie de finir son devoir, passe d’un jeu à l’autre sans jamais rester concentré. Ajoutez à cela des mouvements de jambes, des griffonnages sur sa feuille, une incapacité à attendre son tour à la cantine. Le TDAH, c’est ce cocktail explosif. Mais attention ! Pas de diagnostic sur un simple coup d’œil. Seule une évaluation par un psychologue expérimenté en enfants et adolescents permet d’y voir plus clair.
Le diagnostic repose sur l’observation attentive des dix principaux signes définis par le DSM-5 (manuel de référence des psychiatres) :
Il faut au moins six signes, présents depuis au moins six mois, avant 12 ans, et dans au moins deux environnements. Si c’est le cas, alors le doute s’installe et justifie une consultation. Mais attention, un enfant qui bouge ne mérite pas d’office ce diagnostic. Trop de familles viennent consultation en psychologie angoissées, pour entendre au final qu’il s’agit d’autre chose.
Gardez en tête cette image : le TDAH n’est pas seulement un surplus d’énergie. C’est un mode de fonctionnement. Comme un moteur V8 sans frein à main, l’enfant part au quart de tour, quelles que soient les circonstances, sans réussir à s’arrêter. Et pour toute la famille, c’est épuisant : conflits quotidiens, estime de soi qui s’effrite…
Heureusement, d’autres explications existent.
Le mythe du “TDAH à tout prix” fait des ravages. Pourtant, bien d’autres raisons peuvent expliquer qu’un enfant ait du mal à rester en place. Concentrons-nous sur ces multiples facettes.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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D’abord, le simple tempérament. Certains enfants sont nés plus vifs, plus “fougueux”. C’est leur façon de croquer la vie ! En Belgique, un adulte sur deux décrit avoir été “une vraie pile électrique” dans l’enfance. C’est normal, pourvu que les apprentissages et la vie quotidienne restent gérables. Ces enfants ont parfois juste besoin de bouger pour apprendre. Ils retiennent mieux avec les mains, en bricolant, en gesticulant. Cela ne veut pas dire qu’il faille ignorer l’inconfort scolaire ou familial. Mais diaboliser l’énergie, ce serait passer à côté de ce qui fait leur force !
Il y a aussi les causes environnementales. Un contexte familial tendu, une fratrie bruyante, le stress des adultes… Un enfant “s’échappe” en bougeant quand tout semble l’opprimer. Son agitation devient parfois un appel à l’aide silencieux. Saviez-vous qu’environ 30 % des motifs de consultation chez un psychologue enfants adolescents aux alentours de Liège sont liés à des facteurs émotionnels ? Un deuil, une séparation, un déménagement peuvent bouleverser le comportement. La difficulté à rester assis n’est alors que la partie visible de l’iceberg émotionnel.
Partons sur une autre piste souvent oubliée : l’anxiété. Elle se faufile partout, grignotant la capacité à se concentrer. Un enfant anxieux pourra gigoter, se lever, faire tomber sa trousse… non pas par défi, mais pour contrôler l’angoisse. Son agitation devient une soupape, un moyen maladroit de garder la tête hors de l’eau. Plus d’un quart des enfants qui consultent une psychologue pour anxiété généralisée (TAG) présentent ce tableau.
L’environnement scolaire joue aussi. Une classe surchargée, des attentes rigides, un manque d’activités physiques… et voilà que l’enfant ne tient plus : il compense en bougeant. Un peu comme un ballon trop gonflé qui cherche la moindre fuite pour libérer la pression. Si à la maison il tient à peine plus longtemps sur sa chaise, la mise en mouvement devient quasiment vitale.
L’âge est aussi un facteur. Un enfant de 4 ans n’a pas les mêmes capacités qu’un de 12. Chez les petits, l’agitation est parfois simplement liée à l’immaturité du cerveau et de l’autorégulation. Rester sur une chaise 20 minutes pour écouter une histoire, c’est un Everest pour certains. À l’adolescence, on voit aussi ressurgir ce besoin de mouvement, parfois lié à la puberté ou à la recherche d’identité. On oublie trop vite que le développement n’est pas un long fleuve tranquille, mais une succession de vagues, parfois déstabilisantes.
N’oublions pas certains troubles que l’on confond souvent avec le TDAH : les troubles de l’apprentissage (dyslexie, dyspraxie…), les troubles sensoriels, voire le haut potentiel intellectuel. Un enfant surdoué peut s’agiter pour combler l’ennui. Son corps exprime ce que son cerveau ne peut pas dire.
Test de QI, anxiété, troubles de l’attachement… La liste est longue. C’est tout l’intérêt d’une démarche sur-mesure, en équipe autour de l’enfant.
Petit zoom rapide sur une question fréquente : “Est-ce que les écrans rendent les enfants hyperactifs ?” La réponse est nuancée. L’excès d’écrans favorise la dispersion de l’attention, l’énervement, surtout en soirée. Une étude belge de 2022 montre que plus de 40 % des enfants passant plus de deux heures par jour devant un écran présentent des troubles du sommeil et de l’agitation.
En résumé : le mouvement de l’enfant est son premier langage. Ne pas tenir assis peut cacher des besoins d’action, des émotions en vrac, un contexte difficile… ou simplement l’énergie de vivre ! La clef, c’est d’observer le contexte et d’écouter ce que le corps raconte.
Le doute vous tenaille. Quel est le moment où il faut vraiment consulter ? Faites une pause. Respirez. Personne ne demande aux parents d’être parfaits ou de tout savoir, tout de suite. La vigilance, c’est aussi savoir attendre, voir évoluer, s’écouter, et demander de l’aide si besoin.
Voici quelques questions utiles à se poser, avant toute démarche :
Si au moins deux de ces réponses vous semblent clairement “oui”, il peut être temps de franchir la porte d’un spécialiste.
Consulter n’est jamais un aveu d’échec. C’est, au contraire, la plus belle preuve d’attention à l’égard de son enfant. À Esneux, plusieurs familles se réservent une première rencontre avec une psychologue malgré le doute. “Et si ce n’était rien ?”, s’inquiètent-elles souvent. Pourtant, l’échange permet de clarifier la situation, de démystifier, de rassurer aussi. Dans près de 60 % des cas, le comportement s’explique par des facteurs non pathologiques.
Le plus tôt est le mieux si :
Pour certains, l’école est le révélateur. Mais attention : il ne faut pas attendre que la situation soit devenue invivable. Oser demander l’avis d’un professionnel, c’est parfois comme allumer une veilleuse dans une pièce sombre : la peur du “diagnostic” s’estompe au profit d’une meilleure compréhension.
Pour une première démarche, un psychologue spécialisé adolescent enfant (par exemple à Esneux) procède à une évaluation complète. Observation, entretiens, échanges avec l’équipe pédagogique. Parfois, des bilans attentionnels ou des évaluations plus larges permettent d’objectiver le fonctionnement de l’enfant. Dans plus d’un cas sur trois, cela suffit à réajuster les attentes (et réduire l’angoisse !).
Retenez : la consultation sert aussi à déculpabiliser. Les parents sortent soulagés. “Finalement, ce n’est pas si grave, juste une période difficile”, ou “Il s’agit d’un tempérament vif, à accompagner différemment.” Parfois, un véritable diagnostic émerge et l’enfant peut alors bénéficier d’un accompagnement adapté.
Dans tous les cas, attendre n’apporte souvent que plus de stress, pour l’enfant et la famille. Quand le doute s’installe, il ne faut pas hésiter : mieux vaut consulter “pour rien” que de laisser traîner un malaise.
Certaines familles témoignent : “On a trop attendu, on se sent coupable.” D’autres disent : “Nous avons été rassurés, aidés à comprendre.” L’essentiel, c’est d’avancer, pas de se juger.
Dans tous les cas, le regard d’un professionnel aguerri permet de prendre du recul, de voir les points forts de l’enfant autant que ses éventuelles difficultés. Car face aux injonctions à la conformité (un enfant “sage”, statique, studieux), il faut parfois rappeler que bouger, c’est vivre.
Vous avez franchi le pas. Consultation réalisée, diagnostic posé ou non, quelles sont les prochaines étapes ? Le rôle du psychologue pour enfants et adolescents ne s’arrête pas à “mettre des mots”. C’est un accompagnement qui s’adapte à l’enfant, à ses parents, à l’école aussi.
Imaginons un cercle vertueux, comme des dominos qui s’enchaînent. D’abord, mieux comprendre, puis agir. Pas à pas.
Si le TDAH est confirmé, un parcours personnalisé s’ouvre. Cela passe par :
Le médecin généraliste ou le pédopsychiatre peuvent se joindre à l’accompagnement, surtout si un traitement médicamenteux est nécessaire (ce n’est pas automatique !).
Mais dans la plupart des cas, le diagnostic n’est pas posé. L’enfant ne souffre pas d’un trouble, mais d’un contexte difficile, d’un tempérament “physique”, d’un petit retard dans la maturation, ou d’un stress passager. Le psychologue pour adolescent et enfant propose alors :
Si l’anxiété est en jeu, la prise en charge cible la confiance, la capacité à exprimer ses peurs et à les apaiser. Souvent, il s'agit d’aider l’enfant à utiliser le bon “canal” pour décharger ce qui le submerge (écriture, jeu de rôle, relaxation corporelle…).
En cas de suspicion de haut potentiel ou de trouble de l’apprentissage, le psychologue teste le QI ou oriente vers d’autres professionnels si besoin (orthophoniste, psychomotricien). Chaque chemin est unique, aucun n’avance à la même vitesse.
Ce travail exige patience et confiance. À l’image d’un maçon qui bâtit pierre après pierre, la prise en charge se construit dans la durée. Parfois, il suffit de quelques séances pour désamorcer une situation. Parfois, un accompagnement plus long est nécessaire. Mais dans tous les cas, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il arrive qu’un simple changement d’attitude parentale, suite à quelques rendez-vous, transforme la dynamique familiale. Exemple d’une maman qui débordait face à l’agitation de son fils de 7 ans : “Aujourd’hui, je le félicite quand il parvient à attendre son tour trois minutes. Et, petit à petit, il prend confiance, il progresse.”
Mettons de côté la chasse aux étiquettes. Tout l’enjeu, pour le psychologue enfants adolescents, c’est de soutenir l’enfant pour qu’il devienne acteur de ses réussites, même minimes (“Aujourd’hui, j’ai écouté la maîtresse pendant toute la chanson !”). La valorisation, l’encouragement font mûrir la patience, bien plus que la punition. Faites confiance au temps.
Et si le doute persiste, osez demander plusieurs avis. Les mécanismes sont parfois complexes. “Il vaut mieux trois diagnostics prudents qu’un diagnostic hâtif”, dit souvent Mme Lara Tresalli, psychologue à Esneux.
L’accompagnement est toujours sur-mesure. Comme un costume bien taillé, il s’adapte à la morphologie (et à l’histoire) de chacun.
Pour découvrir comment le psychologue aborde la question de la pression parentale et du rôle de la famille, un article sur ce sujet est accessible ici.
Comment savoir si mon enfant bouge trop à cause du TDAH ou simplement par tempérament ?
La différence se situe dans l’intensité, la durée et l’impact sur la vie de l’enfant. Lorsque l’agitation perturbe l’apprentissage, les relations ou cause une grande détresse malgré des limites éducatives, il est recommandé de consulter un psychologue spécialisé pour évaluer la situation.
Pourquoi ne faut-il pas poser soi-même le diagnostic de TDAH chez son enfant ?
De nombreux facteurs peuvent expliquer l’agitation, et seul un professionnel formé peut différencier un TDAH d’un tempérament normal, d’un stress, d’une anxiété ou d’un autre trouble. Un diagnostic posé hâtivement risque d’orienter l’enfant vers des prises en charge inadaptées.
Faut-il consulter dès que l’école signale que mon enfant ne tient pas assis ?
Un signal provenant de l’école est important, mais il n’est pas une preuve absolue de trouble. Il est pertinent d’observer les comportements dans différents milieux et de consulter si les préoccupations s’installent dans le temps ou affectent la qualité de vie familiale.
Quand un accompagnement psychologique devient-il indispensable ?
Lorsque le comportement de l’enfant provoque une détresse chez lui ou dans sa famille, entrave ses apprentissages ou son bien-être, un accompagnement est utile pour comprendre et mettre en place des solutions adaptées selon chaque situation.
Barkley, R. A. (1997). ADHD and the Nature of Self-Control. Guilford Press. Cet ouvrage de référence décrit le TDAH comme un trouble du développement de l’autocontrôle et explore ses conséquences sur la vie familiale et scolaire.
Capdevila-Brophy, C., et al. (2017). "Attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD): A review of the diagnostic, neurobiological and treatment issues." Revue Médicale Suisse, 13(559), 1659-1664. Cette revue propose une mise au point clinique sur le diagnostic et les prises en charge du TDAH chez l’enfant.
Lecendreux, M., et al. (2019). "Comorbidités psychiatriques chez l’enfant avec TDAH." Archives de Pédiatrie, 26(7), 428-434. L’étude présente la fréquence des diagnostics de troubles anxieux associés chez les enfants TDAH.
Sonuga-Barke, E.J.S. (2010). "Causal models of attention-deficit/hyperactivity disorder: From common simple deficits to multiple developmental pathways." Biological Psychiatry, 57(11), 1231-1238. L’auteur détaille les modèles théoriques expliquant la diversité des profils d’enfants présentant un TDAH.