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Liège : consultations psychologiques pour entrepreneurs en transition – L’épreuve du deuil entrepreneurialPsy Travail Managers Cadres

Psychologue – Mme Delphine Gilman - Spécialisée : Entrepreneurs, Managers, Dirigeants, Cadres et Travail

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 54 96 32

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Liège : consultations psychologiques pour entrepreneurs en transition – L’épreuve du deuil entrepreneurial

On parle souvent des réussites flamboyantes de certains entrepreneurs. Moins de ce qui se passe lorsqu’une aventure s’arrête. Quand il faut fermer une entreprise, se séparer d’un projet, voire licencier, qu'advient-il du dirigeant ? À Liège, nombre d’entrepreneurs consultent un psychologue après une rupture professionnelle. Le thème dont nous parlons ici : le deuil entrepreneurial. Un terme peu connu, et pourtant, le vécu est bien réel : fatigue chronique, anxiété, perte de sens, solitude, parfois même honte. Rares sont ceux qui osent en parler ouvertement. Pourtant, comprendre et traverser ce deuil spécifique peut permettre de rebondir, et surtout d’éviter de glisser vers la dépression ou le burn-out. Parlons-en franchement.

Pourquoi parle-t-on de deuil entrepreneurial ?

Ce n’est pas juste une expression. Le deuil entrepreneurial renvoie à la perte d’un projet professionnel qui a été au centre de la vie, des espoirs, de l’énergie d’une personne. Pour bon nombre d’entrepreneurs, l’entreprise c’est un peu comme un enfant. On la voit naître, grandir. On en prend soin le week-end comme le soir. Quand il faut arrêter, ça fait mal. Ce n’est pas seulement une question financière. En Belgique, où la culture entrepreneuriale est forte, cette perte résonne profondément.

On sous-estime souvent ce que cela représente. D’ailleurs, un dirigeant racontait récemment en consultation : “Le jour où j’ai vendu – ou devrais-je dire cédé – mon activité, j’ai eu l’impression qu’on m’amputait d’une partie de moi-même.” Derrière ces mots, toute une réalité psychologique se cache. Ce vécu est parfaitement documenté dans la littérature scientifique (Shepherd, 2003 ; Jenkins et al., 2014). Le processus ressemble, à des nuances près, à celui d’un deuil classique :

  • Le choc et le déni : Non, ça ne peut pas arriver ici. Pas à moi.
  • La colère (contre soi, les associés, le contexte…)
  • La tristesse, la perte de confiance
  • La phase de reconstruction, qui tarde parfois à venir

Vous avez créé, investi, cru… puis il faut lâcher prise. C’est ce “laisser aller” qui met nombre de managers et chefs d’entreprise en difficulté psychologique. Certains en parlent comme d’un accident de la route : on avance, puis tout s’arrête brutalement. D’autres comparent le sentiment à celui d’un sportif de haut niveau qui raccroche les crampons. Plus que le travail, c’est l’identité elle-même qui change.

Il faut un espace de parole pour digérer cela. Sans cette étape, le risque de porter cette douleur intérieurement est grand. Anxiété, troubles du sommeil, perte de l’estime de soi, burnout… La liste des répercussions est longue. Les psychologues spécialisés dans le soutien aux dirigeants parlent même de “syndrome post-cessation”.

Dans la région de Liège, les professionnels de santé constatent que de plus en plus d’entrepreneurs consultent à ce stade charnière. On se croirait seuls à vivre ça. Pourtant, c’est fréquent, et pourtant : si rarement abordé.

Quelles sont les conséquences concrètes du deuil entrepreneurial ?

Imaginez un tapis que l’on retire soudainement sous vos pieds. C’est ce que ressentent beaucoup d’anciens chefs d’entreprise, cadres dirigeants ou managers ayant perdu leur poste clé. Les conséquences se jouent à plusieurs niveaux – physiques, émotionnels, sociaux. Voici ce que mettent en avant les recherches et les témoignages :

Fatigue et troubles somatiques. Des douleurs chroniques, une fatigue persistante, des troubles digestifs apparaissent chez certains. Le corps parle, lorsqu’on ne veut plus, ou qu'on ne peut plus.

Perte de confiance et syndrome de l’imposteur. On doute de soi. Suis-je encore capable ? Qui suis-je, sans ce projet ? La page blanche effraie, parfois paralyse. Le moindre entretien ou nouveau projet semble insurmontable.

Isolement social. La solitude est l’un des fléaux majeurs. Jadis entouré, sollicité, le chef d’entreprise découvre le silence. Les relations professionnelles s’effacent, l’entourage familial ne comprend pas toujours.

Vergogne, honte. Beaucoup vivent une sorte de “honte silencieuse”, surtout dans une région dynamique comme celle de Liège où réussir demeure la norme valorisée. On a peur du regard des autres, de la perte de statut, de la stigmatisation.

Des chiffres ? D’après une étude menée en France, près de 45% des entrepreneurs ayant connu une cessation d’activité sans rebond rapide présentent des symptômes de dépression légère à modérée. Ce taux grimpe à plus de 20% pour la dépression sévère (Jenkins et al., 2014 ; Sentinelles, 2021).

Pourtant, il existe des outils pour passer ce cap. La première étape ? Reconnaître sa souffrance. Le deuil entrepreneurial, ce n’est pas un caprice ni un “petit coup de blues”. C’est un processus normal, qui mérite un accompagnement spécialisé.

Pour aller plus loin sur le stress chronique dans l'entrepreneuriat, découvrez cet article sur le burn-out des entrepreneurs et managers.

Psychologue – Mme Delphine Gilman - Spécialisée : Entrepreneurs, Managers, Dirigeants, Cadres et Travail

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Quels apports d’une consultation psychologique lors d’une transition entrepreneuriale ?

“Je tourne en rond. Impossible de digérer l’échec. J’en rêve la nuit.” Ce genre de phrases, Mme Delphine Gilman en entend régulièrement en consultation aux alentours de Liège. Son approche, nourrie par l’expérience en psychologie du travail et des organisations, consiste d’abord à normaliser ce que ressent la personne. L’objectif principal ? Accompagner, donner du sens, aider à relire le parcours sans sombrer dans l’auto-flagellation.

Quels objectifs en consultation ?

Une consultation ne juge pas. Ce n’est pas non plus une recette miracle. Mais elle offre un “sas” pour :

  • Accueillir la souffrance : On prend le temps de poser les mots, dans un lieu neutre, sans être interrompu ni jugé.
  • Aider à comprendre les étapes du deuil : Reconnaître les différentes phases favorise la traversée. Pas de raccourci, mais une carte du chemin.
  • Réhabiliter l’image de soi : Mettre en valeur l’expérience acquise, les soft skills, les leçons tirées. Parfois, une simple réécriture du CV, accompagnée d’un échange sur les réussites passées, amorce déjà le rebond.
  • Prévenir la dépression et l’épuisement : Repérer rapidement les signaux (perte d’envie, idées noires) et proposer, si besoin, un suivi plus spécifique.

Ce processus, parfois, ressemble à l’exercice délicat du tisserand : on défait peu à peu les fils du passé, pour retisser une nouvelle étoffe. Au fil des consultations, la douleur laisse la place à la réflexion, puis à la projection – très progressivement. Il n’est pas rare de voir les personnes évoluer en quelques mois. Souvent, elles finissent par dire : “Je n’oublierai jamais, mais j’ai envie de recommencer.”

L’accompagnement va au-delà de la simple écoute “passive”. Le psychologue du travail propose des outils concrets : exercices de pleine conscience pour gérer l’anxiété, rédaction de lettres (non envoyées) pour travailler sur l’acceptation, jeux de rôle pour préparer l’entretien avec un futur employeur, débriefing émotionnel sur les erreurs passées, etc. Cette dimension pratique prend tout son sens, en particulier chez des profils habitués à “faire” plus qu’à “parler”.

Il ne s’agit pas d’enrober la réalité. Oui, “recommencer” fait peur ! Mais avec un suivi adapté, le processus ne se fait plus sous la contrainte de la honte, mais dans la perspective d’un nouveau départ. Vous hésitez à consulter ? Parfois, une seule séance fait déjà baisser la pression, juste en posant ce fameux “droit à l’erreur”.

Dans les villes dynamiques comme à Liège, la pression pour réussir ou rebondir rapidement est forte. S’autoriser à aller à son rythme, accompagné par un professionnel neutre, c’est aussi respecter son histoire et préparer en douceur le chapitre suivant.

Pour découvrir comment reprendre son parcours après une période difficile, lisez aussi l’article Recommencer le travail : prendre la bonne direction.

Comment avancer ? Conseils pratiques pour apprivoiser le deuil entrepreneurial

On a tendance à vouloir tourner la page vite. À “passer à autre chose”. Pourtant, plus on force, plus on traîne la douleur. Certains parlent de sentiment de vide, comme un coureur à pied qui s’arrête d’un coup, cœur battant encore, mais plus d’élan. Alors, comment amorcer sa reconstruction intérieure ?

Voici les étapes et conseils remontés par le terrain – et validés par la science :

  • Oser demander de l’aide. On ne le répétera jamais assez : il n’existe aucune honte à consulter. Vous parleriez de votre jambe cassée ; n’hésitez pas pour une blessure du moral. Même au sein du monde professionnel, le recours à un psychologue spécialisé est de mieux en mieux perçu depuis quelques années.
  • Accepter ses émotions. Tristesse, colère, frustration… Chacune indique un chemin à parcourir. On ne force pas la marche. Les vagues émotionnelles sont normales. Les accueillir, parfois, c’est déjà les apaiser.
  • Remettre à plat ses valeurs. Certains réalisent que derrière le projet d’entreprise il y avait une quête plus profonde : indépendance, créativité, besoin de reconnaissance, valeur ajoutée. Clarifiez ces moteurs : ils guideront la suite.
  • Être bienveillant envers soi-même. Les entrepreneurs sont souvent plus durs avec eux que leurs propres investisseurs ! Un échec n'est pas un verdict. Un échec, c'est un apprentissage, c'est de l’engrais pour le prochain projet. Permettez-vous cette réécriture intérieure.
  • Créer de nouveaux rituels. Sans votre entreprise, tout l’agenda se vide. Remplissez-le différemment : activités physiques, bénévolat, formation, rencontres informelles. Ce sont les nouveaux jalons d’une identité en expansion.

Quelques chiffres donnent le vertige : près de la moitié des dirigeants ayant connu la liquidation de leur société développent un trouble anxieux dans l’année qui suit l’événement. C’est dire l’enjeu du repérage précoce – et de l’accompagnement professionnel adéquat.

L’autre point-clé, c’est la notion de temporalité. Le deuil entrepreneurial n’a pas de durée imposée. Parmi les entrepreneurs accompagnés par Mme Delphine Gilman, certains retrouvent souffle en quelques semaines. D’autres ont besoin de plusieurs mois, et c’est “OK”. Le plus dur, c’est d’accepter de ne pas être linéaire, ni comparé aux autres. Les consultations psychologiques servent alors de balises. On y mesure les avancées, comme on suit les progrès d’un rétablissement physique.

N’hésitez pas à chercher d’autres témoignages ou groupes de parole, notamment aux alentours de Liège, où les réseaux de soutien se développent peu à peu. D’autres sont passés par là – et leurs récits éclairent la route. Une métaphore souvent citée : “Le deuil d’un projet, ce n’est pas s’arrêter. C’est apprendre à marcher autrement, parfois avec des cicatrices, mais la tête plus haute.”

En Belgique, la législation offre aussi quelques dispositifs d’accompagnement à la réorientation professionnelle (chèques coaching, bilan de compétences…). Parlez-en à votre psychologue, qui pourra vous orienter selon votre situation. Le but ? Ne pas naviguer seul.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître un deuil entrepreneurial chez un dirigeant ? Un dirigeant en deuil présente souvent une grande fatigue, une perte d’envie, parfois des insomnies ou un isolement inhabituel. Le sentiment d’échec ou la perte de confiance en soi sont aussi des signes à surveiller. À l’apparition de ces symptômes, une consultation spécialisée s’avère précieuse.

Pourquoi consulter un psychologue du travail lors d’une transition professionnelle difficile ? Le psychologue du travail apporte un espace d’écoute et des outils adaptés pour traverser la perte d’une entreprise ou d’un poste de direction. Son accompagnement aide à prévenir l’épuisement et à reconstruire un nouveau projet de vie professionnelle. Il joue aussi un rôle dans la valorisation des compétences acquises durant l’aventure entrepreneuriale.

Quand envisager une prise en charge psychologique après un échec entrepreneurial ? Il ne faut pas attendre. Dès que la souffrance pèse au quotidien, gêne le sommeil ou mine la confiance, il vaut mieux consulter. Plus l’accompagnement débute tôt, plus la reconstruction sera solide et rapide.

Faut-il obligatoirement parler de son passé entrepreneurial en consultation ? Non, mais cela aide à dénouer les nœuds émotionnels. Chaque personne peut avancer à son rythme et choisir ce qu’elle souhaite partager. Le psychologue adapte son approche en respectant l’histoire et le tempo de chacun.

Références scientifiques

Shepherd, D.A. (2003). “Learning from business failure: Propositions of grief recovery for the self-employed.” Academy of Management Review, 28(2), 318-328. Résumé : Analyse du processus de deuil suite à une cessation d’activité entrepreneuriale.

Jenkins, S., Wiklund, J., & Brundin, E. (2014). “Individual responses to firm failure: Appraisals, grief, and the influence of prior failure experience.” Journal of Business Venturing, 29(1), 17-33. Résumé : Le deuil entrepreneurial étudié à travers les émotions et stratégies d’adaptation.

Sentinelles Santé-Travail (2021). “Troubles psychiques en contexte professionnel : le regard du clinicien.” Résumé : Impact des transitions forcées sur la santé mentale des actifs.

Kets de Vries, M.F.R. (2014). “The entrepreneurial mind-set: Reflections on human behavior.” European Management Journal, 32(3), 404–410. Résumé : La psychologie de l’entrepreneur face aux ruptures et à l’incertitude.

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