Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Dans la région liégeoise comme partout ailleurs, la perte de libido, ou baisse du désir sexuel, est un motif fréquent de consultation en sexologie. Touchant aussi bien les femmes que les hommes, à tout âge et à tous les stades de la vie, cette difficulté demeure souvent silencieuse, taboue ou incomprise. Pourtant, une libido fluctuante ou absente impacte significativement le bien-être personnel, la confiance en soi et l’équilibre du couple.
A travers cet article, nous vous proposons une exploration complète, scientifique et bienveillante du phénomène de la perte de désir, en nous appuyant sur les dernières données cliniques. Pourquoi le désir s’étiole-t-il ? Comment reconnaître une vraie baisse de libido ? Quels sont les facteurs médicaux, psychologiques ou relationnels à l’œuvre ? Quels solutions et accompagnements sont possibles à Liège et en province liégeoise ?
Le terme « libido » provient du latin et désigne le souhait ou la pulsion vers le plaisir sexuel. Cependant, les sexologues et psychologues s’accordent à dire que la libido est une énergie complexe, influencée par une multitude d’éléments : biologiques (hormones, santé), psychologiques (humeur, stress, estime de soi), relationnels (qualité de la communication, conflits dans le couple) et socioculturels (normes, éducation à la sexualité, événements de vie…).
Un point essentiel : il n’existe pas de « norme » universelle du désir sexuel. Chaque individu possède son propre rythme, plus ou moins changeant au fil du temps. Ce qui compte, c’est que le niveau de désir soit perçu comme satisfaisant et non problématique.
On parle de perte ou de baisse de libido lorsque le désir sexuel diminue de façon durable (plusieurs semaines ou mois), provoquant une souffrance chez la personne ou dans la relation de couple. Cette diminution est relative à ce que la personne considère comme « normal » pour elle-même ou par rapport à ce qui existait auparavant.
Il est donc normal d’avoir des « creux » de temps en temps : fatigue ponctuelle, période de stress, bouleversement temporaire. On distingue une véritable perte de libido lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, altère la qualité de vie émotionnelle ou relationnelle, et génère frustratrion, doute, repli ou conflit.
À la périphérie liégeoise comme partout en Belgique, la fréquence de consultations pour absence ou diminution du désir est en hausse, notamment depuis la pandémie de COVID-19, marquant à quel point cette question traverse toutes les générations.
Il est important de distinguer la baisse de libido (moins d’envie mais aucune peur ou dégoût) et l’aversion sexuelle (un rejet, parfois accompagné de réactions anxieuses ou dépressives à l’idée de sexualité). Dans le second cas, un accompagnement psychothérapeutique est d’autant plus crucial, car la source est souvent plus complexe ou liée à un vécu traumatique.
La science met en évidence une multitude de facteurs qui opèrent souvent en synergie. Parmi les motifs les plus fréquents retrouvés en consultation sexologique à Liège et ailleurs :
– Changements hormonaux : la ménopause, l’andropause, le post-partum, ou certains troubles endocriniens (hypothyroïdie, diabète…) peuvent altérer le désir de façon significative.
– Maladies chroniques : diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale, sclérose en plaques, fibromyalgie... De nombreux états de santé impactent la sexualité via les symptômes, la douleur, la fatigue et l’image corporelle.
– Médicaments : antidépresseurs (notamment les ISRS), anxiolytiques, antihypertenseurs, traitements hormonaux ou anti-androgéniques sont bien connus pour leur effet secondaires sur la libido.
– Douleurs pendant les rapports (dyspareunies) : la crainte ou la survenue de douleurs réduit l’envie comme mécanisme d’autoprotection (Mitchell et al.).
– Stress, anxiété, charge mentale : un esprit accaparé par les soucis du quotidien, le travail ou la famille, laisse peu de place à l’excitation sexuelle. La province de Liège n’échappe pas à cette pression moderne.
– Anxiété de performance : la peur de « ne pas être à la hauteur », de décevoir son ou sa partenaire, peut bloquer le désir.
– Troubles de l’humeur : la dépression est fréquemment associée à une perte de libido, de même que le burnout.
– Estime de soi et image corporelle : prendre du poids, vieillir, tomber malade affecte parfois la façon dont on se perçoit, et donc la capacité à se sentir désirable.
– Routine et lassitude dans le couple : la répétition, l’érosion de la nouveauté ou du sentiment amoureux, sont des plaintes fréquentes en sexologie à Liège et alentours.
– Conflits, ressentiment, communication : la rancœur ou un manque d’échanges authentiques sur « ce qui va mal » sont des freins majeurs au désir partagé.
– Manque de temps, enfants en bas âge, charge familiale : la parentalité bouleverse en profondeur la dynamique sexuelle du couple.
– Tabous, éducation stricte : avoir grandi dans un contexte où la sexualité était considérée comme « sale », honteuse ou immorale peut laisser des traces durables sur le rapport au plaisir.
– Pression médiatique, réseaux sociaux : l’importance donnée à la performance et à l’apparence, ou la représentation stéréotypée du sexe, créent des attentes irréalistes et accentuent parfois la frustration.
Face à la perte de libido, un piège classique est de « laisser filer », pensant que le désir « reviendra tout seul » ou à l’inverse, culpabilisant. Ce silence renforce l’incompréhension chez le ou la partenaire, conduit à une diminution de l’intimité physique, puis émotionnelle, entraînant un éloignement, voire des disputes et une érosion du lien.
Il est ainsi capital de comprendre que la baisse du désir n’est pas une fatalité ; il s’agit d’un signal invitant à prendre soin de sa vie intérieure, de sa relation, ou de sa santé globale.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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La baisse du désir concerne les deux sexes, mais n’emprunte pas toujours les mêmes chemins. Voici quelques nuances à connaître, selon le sexe et l’époque de la vie :
Les diverses études (comme celle de Basson, et al.) soulignent que le désir féminin est souvent dit « responsif » plutôt que spontané. Cela signifie qu’il se déclenche plus fréquemment en réponse à une sollicitation, un contexte positif, plutôt qu’à une pulsion physique immédiate.
Après la ménopause, lors d’un accouchement ou à l’occasion de traitements médicaux, les variations hormonales et la sécheresse vaginale sont les premiers facteurs biologiques de baisse du désir. Mais la fatigue, la routine, le manque de communication sont tout aussi déterminants chez les femmes de tout âge.
La charge mentale, plus prononcée chez les femmes selon une enquête INSEE de 2023, est également impliquée dans la dynamique de la perte de libido en province de Liège.
Le désir sexuel masculin, quoique souvent pensé comme plus stable, connaît lui aussi des fluctuations avec l’âge (baisse progressive de la testostérone), certaines maladies (diabète, troubles cardiovasculaires) et le stress professionnel.
Chez les hommes, la perte de libido est parfois associée à l’érection : une baisse du désir peut entraîner des troubles érectiles, mais l’inverse est aussi vrai. Le poids du « devoir de performance » reste d’actualité, surtout dans la sphère francophone.
– Les jeunes adultes peuvent se confronter à la pression de la « réussite sexuelle », à l’anxiété performance ou aux écarts avec la réalité pornographique.
– Chez les parents (notamment de jeunes enfants), la fatigue et la gestion familiale réduisent fréquemment la place laissée à la sexualité.
– La cinquantaine et après : ménopause, andropause, adaptation à un nouveau corps et à une nouvelle dynamique de couple… font baisser la libido, mais également l’envie de renouer avec d’autres formes de plaisir plus lent ou plus doux.
Dans la plus grande partie des cas, le décalage de désir évite le conflit si la communication est ouverte. Mais lorsque la baisse de libido d’un des partenaires devient source d’insatisfaction, de doutes (« Suis-je encore désirable ? »), la crise guette.
Voici les pistes à travailler, que ce soit seul(e), en couple ou avec un(e) sexologue à Liège :
La consultation sexologique n’est pas réservée aux situations extrêmes. Au contraire, plus l’accompagnement est précoce, plus il est facile de débloquer la situation.
Voici quelques indicateurs qui peuvent justifier une prise de rendez-vous chez un sexologue proche de Liège :
À Liège et dans sa région, le réseau de professionnels sexologues s’est largement développé ces quinze dernières années, avec des approches pluridisciplinaires (psychologues, médecins généralistes, gynécologues, kinésithérapeutes pelviens...).
La prise en charge moderne s’appuie sur différentes approches, adaptées à la singularité de chaque situation :
Les études scientifiques montrent que la sexothérapie (même courte) déclenche un impact positif rapide chez la majorité des personnes concernées par une perte de désir (Bitzer et al.).
À la maison, quelques habitudes peuvent transformer l’atmosphère et nourrir le désir :
La baisse du désir sexuel n’est pas toujours un problème à « éradiquer » ; elle peut représenter un moment clé de la vie : réévaluation de ses priorités, remise en question existentielle, ou simple besoin de ralentir après des années à courir.
En province de Liège, de nombreux hommes et femmes témoignent qu’une crise de désir fut l’opportunité d’aborder enfin, en couple ou en individuel, des sujets longtemps tus : questions identitaires, aspirations enfouies, fatigue relationnelle, désir de réinventer leur sexualité ou de se réconcilier avec leur propre corps.
Le ou la sexologue formé(e) propose un espace d’écoute, non jugeant, scientifiquement informé, et respectueux de la singularité de chacune et chacun. À Liège ou dans ses alentours, le premier rendez-vous vise à clarifier l’histoire du trouble, les attentes, les limites et les potentiels biologiques/émotionnels/relationnels en jeu.
Il/elle pourra, si besoin, orienter vers d’autres spécialités (médecin, gynécologue, andrologue, psychologue, kinésithérapeute) pour un travail pluridisciplinaire.
L’objectif ? Permettre à chacun de (re)devenir acteur de son propre chemin vers le plaisir, l’intimité et le bien-être, quel que soit le degré ou la forme de désir retrouvés.
En consultation, les phrases suivantes reviennent souvent à Liège et en province de Liège :
Il existe de nombreuses idées fausses autour du désir : qu’il faudrait toujours avoir envie, qu’il est forcément spontané, qu’il dépend uniquement du couple, ou qu’il suffit d’attendre pour le voir « revenir ». Démonter ces fausses croyances fait partie du travail en sexologie.
De nombreux sites, ouvrages ou associations œuvrent à normaliser, prévenir et soutenir les difficultés liées à la sexualité et à la baisse de libido :
Au moindre doute, n’hésitez pas à consulter une sexologue formée et reconnue proche de Liège ou dans votre région.
La perte de libido constitue un signal émotionnel et physique. Il n’y a ni honte ni fatalité à observer des changements dans son envie sexuelle. Prendre en charge cette question, en parler avec bienveillance et sans tabou, consulter si besoin un(e) professionnel(le) (sexologue à Liège, ailleurs en Belgique francophone ou dans votre région) permet souvent de découvrir une sexualité renouvelée, adaptée à vos besoins et riche de sens.
Retrouvez le plaisir d’être à l’écoute de vous-même, de votre corps et de votre relation : chaque étape de vie porte, en creux, de nouvelles potentialités d’épanouissement sexuel.
Pour toute demande de rendez-vous ou d’accompagnement, contactez une professionnelle formée et expérimentée comme Sexologue – Mme Sabrina Bauwens à Esneux, proche de Liège, qui saura orienter, informer et guider votre démarche dans le respect et la confidentialité.
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Mitchell, K.R., Graham, C.A., et al., "Psychological and biomedical predictors of sexual difficulties in women: evidence from a population-based study". International Journal of Sexual Health, 2017. Lien PubMed
Bitzer, J., Giraldi, A., et al., "Sexual medicine: sexual desire and arousal disorders in women". Sexual Medicine, 2019. Lien PubMed