AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
La perte auditive touche aujourd’hui près de 20% des adultes en Europe et bien plus au-delà de 65 ans. Pourtant, elle demeure souvent invisible dans la vie familiale comme en société. Repérer les signes précoces chez un proche permet non seulement de préserver sa qualité de vie, mais aussi de prévenir de lourdes conséquences cognitives ou relationnelles. Mais comment s’assurer qu’il ne s’agit pas de simples distractions, de lassitude ou de baisse de concentration ? Apprendre à détecter les signes subtils d’une perte d’audition peut véritablement changer la trajectoire quotidienne d’une personne malentendante, surtout si elle tarde à consulter un audioprothésiste pour bénéficier d’un appareil auditif adapté.
Dans cet article, dédié aux proches et aidants, nous vous accompagnons étape par étape pour comprendre et identifier les différents symptômes de déficit auditif, tout en expliquant les réflexes à adopter et les solutions médicales actuelles.
Souvent banalisée par ceux qui en souffrent (“C’est le téléphone qui grésille”, “Tu parles trop vite”, “Il y a du bruit autour de nous”), la baisse de l’audition n’en demeure pas moins progressive et insidieuse. Plusieurs études scientifiques, dont celle de Lin, et al. (2011) publiée dans le Archives of Neurology, montrent qu’une perte auditive non traitée majore de façon significative le risque de déclin cognitif, d’isolement social, de dépression et même de risques de chutes et d’accidents du quotidien.
Il est donc crucial de ne pas attendre ! Avec une consultation précoce chez un spécialiste, l’appareillage auditif, les conseils et suivis adaptés améliorent l’autonomie, la communication et le bien-être au quotidien.
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L’un des signes les plus précoces de la perte auditive – et pourtant le moins bien perçu par l’entourage – est la difficulté à comprendre une conversation dès que plusieurs personnes parlent, ou s’il y a du bruit de fond (télévision, restaurant, salle de fête…). La personne demande alors souvent : “Comment ?” ou “Tu peux répéter ?”, parfois plusieurs fois de suite, ce qui peut irriter l’entourage.
Ce phénomène, scientifique bien documenté – voir la compréhension dans le bruit – s’explique par l’atteinte des cellules ciliées de l’oreille interne qui, en s’altérant, rendent plus difficile le filtrage du bruit ambiant. À ce stade, le recours à des appareils auditifs performants se révèle souvent décisif.
Votre proche augmente exagérément le volume de la télévision et s’en plaint lorsqu’on lui demande de baisser le son ? Ce signe classique est l’un des plus fréquemment rapportés lors de la consultation chez l’audioprothésiste. Attention : plus la perte auditive s’installe, plus la tolérance au bruit fort diminue, ce qui crée des tensions avec l’entourage. Ce détail, apparemment anodin, est un marqueur d’alerte à prendre au sérieux.
La perte auditive engendre progressivement un sentiment d’inconfort lors des échanges en groupe. Le sujet se met alors à se marginaliser, reste dans son coin lors des discussions familiales ou fuit les situations de groupe (repas, réunions, apéritifs...). Par peur de ne pas suivre, il se met en retrait. Ce fonctionnement peut malheureusement mener à la dépression, à l’anxiété et à la solitude.
Vous posez une question à votre parent ou conjoint, et il vous répond à côté ? Il semble parfois comprendre de travers ou donne l’impression de rêver ? Cette confusion répétée, en dehors de tout trouble neurologique, est fréquemment liée à un déficit auditif qui altère l’intelligibilité des paroles, notamment sur des fréquences aiguës. Il ne s’agit pas de distraction mais d’un épuisement cognitif lié à l’effort de compréhension.
Sans s’en rendre compte, la personne concernée par une perte d’audition a tendance à orienter systématiquement la tête ou le buste vers la source sonore, fixer les lèvres ou “lire sur le visage” de son interlocuteur, surtout en cas de bruit ambiant. Ce réflexe met en place une stratégie de compensation, parfois inconsciente, pour pallier la baisse de l’ouïe.
La correction facultative d’une hypoacousie a pour conséquence d’exposer la personne malade à une forte charge mentale : s’efforcer de suivre, deviner, anticiper ou faire répéter sont autant de sources de fatigue cognitive. Selon Pichora-Fuller, et al. (2016, Trends in Hearing), cette surcharge entraîne irritation, lassitude et altération de la qualité de vie générale. Il n’est pas rare de voir un proche se replier, se renfermer ou s’énerver face à une situation incomprise.
Face aux symptômes parfois similaires (perte de fil, oubli, réponses à côté, repli sur soi), il est tentant d’incriminer l’âge ou une pathologie neurologique naissante. Pourtant, de nombreux troubles du comportement sont directement en lien avec une baisse d’audition. Or, une déficience auditive décelée à temps – et corrigée par une aide auditive de qualité – permet dans bien des cas de prévenir la dégradation cognitive.
La méta-analyse de Livingston, et al. (2020, The Lancet) rappelle l’importance d’un dépistage systématique de la perte auditive chez tout senior ou adulte présentant des changements de comportement, même minimes : troubles de mémoire, difficultés d’attention, pertes de contact avec l’extérieur. Par ailleurs, la corrélation entre perte auditive et troubles mnésiques est aujourd’hui formellement établie.
La presbyacousie concerne tous les individus âgés de plus de 60 ans. Elle se traduit par une altération progressive de la perception des sons aigus d’abord, puis des graves. Elle explique la majorité des cas de baisse auditive lente et insidieuse. Les appareils auditifs modernes sont aujourd’hui conçus pour compenser efficacement ce phénomène.
Métiers bruyants (industrie, musique, travaux publics), loisirs intensifs (concerts, bricolage) ou simplement vie en environnement urbain contribuent à l’accélération du vieillissement auditif. Notons que plus de 15% des jeunes adultes présentent déjà une audition dégradée par le bruit ambiant (OMS, 2021).
Les antécédents d’otites, de perforations du tympan ou de maladies de l’oreille interne et moyenne doivent amener à surveiller toute modification de l’audition. Un suivi ORL rapproché est alors conseillé, en particulier chez les personnes ayant un passif médical dans ce domaine.
Certaines substances dites ototoxiques (antibiotiques, chimiothérapies, diurétiques, etc.) ont un effet délétère sur l’oreille interne. Un suivi audiologique régulier est vivement recommandé chez les patients polymédiqués, selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé.
La première étape est d’observer objectivement les changements de comportement du proche, sans pointer du doigt ou provoquer la gêne. L’objectif : recueillir les faits, comprendre le contexte (fréquence, situations, retentissement sur la vie sociale). Par exemple : Isolé lors des repas de famille, besoin de concentration accrue, augmentation du volume de la TV, réponses inadaptées, etc.
La perte auditive demeure un sujet tabou pour de nombreux adultes. Prendre le temps de dialoguer, inviter à la réflexion (“J’ai remarqué que tu avais du mal à suivre dans le bruit, tu veux qu’on en parle avec un spécialiste ?”) permet de lever la honte ou la peur. Rappeler que ce n’est pas “une fatalité”, mais une condition dont la prise en charge a évolué, mettra la personne en confiance.
Le dépistage auditif est indolore, rapide, entièrement pris en charge et peut s’effectuer sans prescription préalable auprès d'un audioprothésiste qualifié. Les appareils modernes sont discrets, ultra-performants, et leur prise en main est aujourd’hui facilitée.
Le chemin vers l’acceptation puis la réhabilitation auditive est parfois semé de doutes : la peur de l’appareil “visible”, du regard des autres, d’une gêne au port ou d’une technologie complexe, sont fréquemment évoquées lors du premier entretien. D’où la nécessité d’être un soutien bienveillant, de se montrer patient, et d’inciter à la régularité du suivi lors des premiers essais d’appareillage.
L’amélioration de la qualité de communication, l’accès à l’information, aux échanges familiaux, ou simplement à la musique et à la radio, est souvent le premier bénéfice rapporté après adaptation. Les appareils auditifs modernes, entièrement réglables et personnalisables, offrent aujourd’hui une perception naturelle et dynamique du son. Certains accompagnent l’utilisateur à chaque étape, du choix de l’appareil à la maintenance, jusqu’aux conseils pour l’entretien quotidien. Retrouvez tous les conseils utiles dans notre article sur l’entretien et la réparation des appareils auditifs.
De nombreux travaux scientifiques comme ceux de Amieva, et al. (2018, Journal of the American Geriatrics Society), ont montré que le port d’un appareil auditif réduit significativement le risque de déclin cognitif et de démence chez les sujets âgés. L’activité sociale, la stimulation cognitive par les échanges verbaux, mais aussi l’autonomie au quotidien, sont nettement préservées sur le long terme.
Prendre plaisir à participer, oser reprendre le téléphone, profiter des sorties, s’investir dans les clubs et associations : l’appareillage, même tardif, apporte une seconde jeunesse sociale et affective. L'amélioration de l’audition, en restaurant la confiance et la dignité, combat l’isolement et la perte d’estime de soi souvent rencontrés chez les personnes malentendantes.
La prise en charge de la perte d’audition ne saurait se limiter à la prescription technique : elle repose sur l’écoute, l’explication et l’accompagnement sur mesure. Le audioprothésiste assure le bilan (audiométrie tonale et vocale), le choix de l’appareil après un entretien individualisé, la programmation fine de la prothèse, l’explication du fonctionnement, la maintenance, ainsi que le suivi régulier pour adaptation continue.
Choisir un professionnel expérimenté et proche de chez soi, c’est s’assurer disponibilité, qualité d’échange, et progression sur toute la durée du port de l’appareil. Retrouvez nos détails pratiques et conseils dans cet article sur les mythes entourant les appareils auditifs.
Un diagnostic précoce de la perte auditive transforme la vie. Pour le proche concerné, mais également pour son cercle familial, professionnel et amical. En tant qu’aidant, conjoint, enfant adulte, ami ou collègue, soyez attentif à ces petits signes du quotidien : questions répétées, repli progressif, hausse du volume de la télévision, tentatives de compensation, fatigue ou bouleversement de l’humeur… Dites-vous qu’agir rapidement, c’est préserver confiance, communication et autonomie, et c’est permettre à chacun de profiter au maximum de tous les sons de la vie.
Il ne s’agit pas de forcer, de brusquer ou de juger, mais d’offrir écoute, bienveillance et orientation douce vers des professionnels compétents. Seul un examen complet – audiométrique, ORL puis prothétique si indiqué – permettra de restaurer au mieux l’audition, avec toutes les retombées positives sur la santé globale de votre proche.
Le refus de l’appareil est fréquent et normal. La peur du “stigmate” ou du “vieillissement” associé à la prothèse auditive est aujourd’hui dépassée grâce à la miniaturisation et à la discrétion des équipements. Discutez, informez, valorisez les bénéfices rapportés par d’autres utilisateurs. Rappelez que la correction est un vrai gain d’autonomie – et non une marque de faiblesse.
Un audioprothésiste expérimenté proche de votre domicile saura orienter, conseiller, rassurer et accompagner chaque étape du parcours auditif, y compris dans le choix de la prothèse et pendant la période d’adaptation.
Les aides auditives, aujourd’hui, se déclinent en dispositifs invisibles ou extrêmement discrets (intra-auriculaires, micro contour, RIC…). Leur port ne se remarque presque plus. Les nouvelles technologies garantissent confort, contrôle à distance, connectivité Bluetooth et facilité d’utilisation.
En dehors des surdités de transmission (bouchons de cérumen, infections traitables), la perte auditive neurosensorielle liée à l’âge ou au bruit ne se corrige pas de façon spontanée. Seul l’appareillage permet de conserver une bonne communication et de prévenir la dégradation progressive, tel que validé par les référentiels internationaux (WHO, 2021). Ne laissez pas s’installer l’isolement !
Le premier test peut être proposé dès 55 ans ou avant, en cas d’antécédents ou de signes ressentis. Les rendez-vous réguliers sont ensuite fortement conseillés, au rythme d’environ un contrôle tous les deux ans, chez le médecin ORL ou l’audioprothésiste.
En somme, repérer les signes précoces de perte auditive chez un proche, c’est lui offrir une chance inestimable : celle de conserver le lien, l’autonomie, la convivialité et toutes les joies du quotidien. Ouvrez l’œil, tendez l’oreille, et accompagnez votre entourage sur le chemin d’un mieux-être durable. Parce que bien entendre, ce n’est pas seulement percevoir des sons, c’est rester acteur de sa vie, à tout âge.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
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Lin, F.R., Metter E.J., O'Brien R.J., Resnick S.M., Zonderman A.B., Ferrucci L., "Hearing loss and incident dementia", Archives of Neurology, 2011.
Pichora-Fuller, M. K., Kramer, S. E., Eckert, M. A., Edwards, B., Hornsby, B. W, et al. "Hearing impairment and cognitive energy: The framework for understanding effortful listening (FUEL)", Trends in Hearing, 2016.