Ostéopathe📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 58 53 14
Le bassin, c’est souvent de lui que provient ce petit truc qui cloche quand on marche. Un craquement discret, une sensation que “ça tire” dans une hanche, une douleur qui s’installe sans prévenir : et si tout venait d’un léger déséquilibre du bassin? Chez le sportif du dimanche comme chez la mère de famille, le bassin agit comme une charnière. Et lorsqu’il perd son alignement… c’est toute la mécanique qui s’enraye.
C’est un peu comme une voiture dont le châssis serait légèrement de travers. Elle roule, mais les pneus s’usent de façon étrange. Vous l’avez déjà vécu ? Vous êtes loin d’être le seul ! Aux alentours de Liège, de nombreux patients franchissent la porte du cabinet sans avoir conscience de ce point commun. Scène familière : “Docteur, j’ai mal au dos, mais aussi la jambe qui se réveille la nuit”.
D’abord, qu’est-ce qu’un déséquilibre du bassin selon l’ostéopathie ? Il s’agit d’une modification de l’axe normal du bassin, soit par rotation ou inclinaison. Cela peut découler d’une entorse oubliée, d’une mauvaise posture répétée, d’une grossesse ou tout simplement du quotidien stressant que nous menons. Parfois, c’est un traumatisme tout bête, un sac à dos mal porté pendant des années, qui lance la machine.
Vous vous dites : une petite bascule, ce n’est pas la fin du monde ! Sauf que le bassin, c’est la base. Il accueille la colonne vertébrale, supporte les viscères, et absorbe les chocs des jambes. Quand il est décalé, ce sont les compensations qui créent les douleurs, parfois à distance du bassin lui-même. Une hanche plus haute, un genou qui “craque”, des douleurs lombaires : tout cela s’accumule, souvent à bas bruit.
Quelques chiffres concrets ? Selon certaines études, près de 80% des douleurs lombaires pourraient avoir une origine posturale et, dans de nombreux cas, un déséquilibre du bassin n’a pas été détecté. Curieux, non ? À Liège, c’est même l’un des motifs d’évaluation les plus fréquents chez l’ostéopathe (voir ici pour les causes les plus courantes).
Comment repérer un déséquilibre du bassin ? Parfois, rien de douloureux au début. Mais, à y regarder de près : l’ourlet de votre pantalon qui n’est jamais droit ? Un pied qui tourne davantage ? Plus de fatigabilité après une randonnée ? Ou une jambe qui “tire” plus que l’autre en marchant ? Quelques signes qui mettent la puce à l’oreille.
L’ostéopathie se trouve alors en première ligne pour déceler ces anomalies subtiles. Un ostéopathe va observer votre posture, apprécier les différences de hauteur des os iliaques, tester la mobilité sacro-iliaque, et parfois même dérouler votre histoire personnelle pour y dénicher le petit détail oublié : une vieille chute, une grossesse, une opération de l’appendicite…
Et puis, tout ne se règle pas toujours dès la première séance. C’est un vrai travail d’enquête. Parfois, il faut rééquilibrer tout le puzzle : le bassin, le dos, les jambes, la posture générale. C’est là que l’approche holistique de l’ostéopathe prend tout son sens.
En Belgique, cette approche globale est reconnue et très plébiscitée. Saviez-vous que certaines mutuelles remboursent désormais une partie des séances d’ostéopathie préventive ? C’est un vrai gage de sérieux et d’utilité, preuve que la médecine moderne commence à s’intéresser de plus près à ces micro-ajustements qui changent le quotidien.
Alors, si vous vous levez parfois dans la douleur, ou que votre dos devient capricieux, n’attendez pas que le problème prenne racine. Le bassin, c’est un peu comme les fondations d’une maison : s’il bouge, tout le reste suit !
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Vous vous demandez peut-être : “Pourquoi un simple déséquilibre du bassin ferait-il autant de dégâts ?” La réponse est simple : tout est lié. Le bassin, c'est la plaque tournante du corps humain. Imaginez le mât central d’une tente, qui maintient toutes les toiles tendues. Si ce mât penche, chaque corde tente de compenser, tirant plus fort ou s’affaiblissant. Même chose avec vos muscles, vos articulations, vos ligaments.
Un bassin en “bascule” perturbe la statique : il désaxe le sacrum, le coccyx, influe sur la colonne lombaire. Rapidement, des douleurs lombaires s’installent, mais pas seulement. Les genoux, les hanches, la cheville compensent. Et parfois, la douleur se déplace aussi dans des zones inattendues comme l’épaule ou la nuque (lire cet article pour comprendre les répercussions à distance).
Vous aurez peut-être entendu parler de la fameuse “jambe plus courte”. En réalité, il s’agit souvent d’une fausse inégalité, secondaire à un déséquilibre postural. Cette inégalité crée un mouvement de compensation qui va se répercuter tout le long de la chaîne musculaire postérieure, remonter dans le dos, gagner jusqu’aux muscles du cou. Résultat ? Douleurs diffuses, fatigabilité à la marche, parfois migraine persistante.
À noter aussi, les effets sur l’équilibre interne. Le bassin n’est pas seulement un socle osseux. Il protège aussi vos organes digestifs, vos organes génitaux internes. Lorsque le bassin se désaxe, il peut comprimer des nerfs essentiels – le nerf sciatique par exemple – ou exercer une pression sur les muscles du plancher pelvien. Cela explique pourquoi, parfois, certains patients rapportent des troubles digestifs, urinaires ou des douleurs pelviennes chroniques. On n’y pense pas tout de suite : mais oui, un bassin déséquilibré peut provoquer une gêne digestive ou même irradier jusque dans la jambe (sciatique, névralgies… Un classique !). Le lien avec la prise en charge de la sciatique en ostéopathie est évident.
Les sportifs, eux aussi, connaissent ça par cœur. En course à pied, un bassin mal aligné, c’est le risque de blessure assuré. La hanche « saute » un peu, le genou tire. Au fil des séances, on remarque que la foulée n’est pas la même. Parfois, la petite gêne se transforme en contracture musculaire, puis en tendinite. Et voilà comment un souci de bassin force le sportif à stopper sa progression.
Hormis les sportifs, le déséquilibre du bassin touche tout le monde : enfants, adultes, seniors. Des chutes de l’enfance, un mauvais cartable, ou encore la posture prolongée en télétravail… À terme, chaque déséquilibre devient une « dette » posturale, que le corps tente d’éponger par tous les moyens. Mais au fil des années, les réserves s’épuisent.
L’ostéopathe intervient alors pour dérouler la pelote. En cabinet, il prend le temps d’observer la statique, d’écouter votre histoire (chutes, accouchements, surmenage). Il recherche la source du déséquilibre, la corrige par des techniques précises et adaptées, et met en place un plan pour rééduquer la posture.
Quelques exemples concrets vus en cabinet : cette jeune femme, qui après une grossesse avait une hanche “qui bloque” ; cet homme de 50 ans, bricoleur du week-end, qui a mal au dos après avoir soulevé des sacs de ciment ; ou encore ce jeune adolescent, qui se plaignait d’un genou douloureux, alors que le véritable problème se trouvait… dans le bassin. Les histoires se répètent. Mais la solution est là, à portée de main, à travers une prise en charge adaptée et ciblée.
En Belgique, les professionnels de santé travaillent désormais main dans la main avec les ostéopathes pour une approche globale des troubles posturaux. Le corps n’est pas une succession de pièces détachées : tout fonctionne en réseau, et le bassin est souvent la clé de voûte.
Peut-être le saviez-vous déjà. Mais la plupart n’y pensent pas avant d’en avoir fait les frais. Un signe qui ne trompe pas : lorsque, malgré les massages ou les infiltrations, les douleurs persistent… c’est que le problème n’est pas résolu à la racine.
La première consultation chez l’ostéopathe, c’est souvent un grand pas pour beaucoup. On franchit la porte du cabinet, parfois sceptique, souvent déjà épuisé d’avoir tout essayé. En réalité, le bilan ostéopathique commence dès la première poignée de main. Un “bonjour”, une marche un peu hésitante, une grimace lorsqu’on s’assied : l’ostéopathe observe tout !
Au cabinet Ostéopathe – Yoan DEBROECK, par exemple, le bilan débute par un entretien complet. Antécédents, douleurs irréductibles, sports, habitudes au bureau, accidents passés. Rien n’est laissé au hasard. Ensuite, place à l’analyse de la posture : debout, allongé, marche, flexion, tout est scruté.
Vous êtes sans doute nombreux à être surpris : l’ostéopathe mobilise le bassin, la colonne, puis observe comment le reste du corps bouge. Parfois, il teste la longueur des membres inférieurs, recherche des tensions musculaires ou ligamentaires, analyse la mobilité des articulations sacro-iliaques. Tout l’art consiste à reconnaître que la douleur lombaire peut provenir d’une ancienne entorse de cheville ! Le corps garde la mémoire.
En séance, les techniques varient. Certaines sont très douces : pressions progressives, mobilisations en douceur, travail sur la respiration. D’autres peuvent être plus dynamiques, en mettant en jeu les muscles profonds autour du bassin. Et parfois, une manipulation précise débloque la situation instantanément. C’est ce fameux “clic” que l’on ressent. Mais la plupart du temps, tout se passe dans la fluidité et la précision.
Le saviez-vous ? Les ostéopathes utilisent plus de 200 techniques différentes pour corriger un déséquilibre du bassin. Parmi elles, l’écoute tissulaire : l’ostéopathe “sent” la réponse du corps, ajuste la pression, guette la détente du muscle ou la libération d’une articulation. Rien n’est laissé au hasard.
Au-delà des manipulations, le suivi passe souvent par des conseils personnalisés. Posture à adopter au bureau, exercices de renforcement, étirements adaptés, gestion du stress, conseils pour le sport ou la marche. Il s’agit de rééduquer le corps à tenir sur ses propres fondations solides (voir ici pour les aspects préventifs).
L’ostéopathe peut aussi travailler en synergie avec d’autres professionnels : kinésithérapeutes, podologues, médecins généralistes. On parle alors de “chaine fonctionnelle” : chaque thérapeute intervient sur un maillon particulier pour restaurer l’équilibre global.
Et si les douleurs sont très anciennes ? Le processus est parfois plus long, mais non moins efficace. À force de compensations, le corps a développé des schémas, une posture de “survie”. Il faut alors détricoter, tout en douceur, chaque compensation. Parfois, une vieille émotion refait surface : le corps garde tout en mémoire !
Par où commencer avant de venir consulter ? Notez vos douleurs, ce qui les majore ou les soulage, l’horaire d’apparition. Observez vos chaussures : l’usure en dit long ! Un talon plus abîmé, une semelle inclinée, sont parfois de petits indices précieux. Et surtout, ne laissez pas traîner : lorsque le bassin se dérègle, l’idéal est de réagir tôt, avant que le corps n’installe trop de compensations. En prévention ou pour une douleur installée, rien ne vaut une évaluation spécifique du bassin pour retrouver sa mobilité.
Une consultation n’est jamais “magique” du premier coup, mais chaque pas vers l’équilibre du bassin est un billet pour un quotidien plus léger, moins douloureux, plus sain. À la clé : une meilleure énergie, un dos libéré, une foulée naturelle.
Après la séance, tout commence ! L’ostéopathe propose le plus souvent un plan à appliquer chez soi. Cela peut paraître contraignant, mais c'est la clé. Car notre mode de vie actuel n’épargne pas le bassin. Entre le télétravail, les longues heures de voiture, le sac à main sur l’épaule toujours du même côté… Votre corps vous dit “stop” à sa façon.
Première règle : bouger, changer de position régulièrement. Vous êtes assis toute la journée ? Petite astuce : posez une alarme toutes les heures. Étirez-vous, marchez, faites quelques flexions de jambes. Votre bassin aime le mouvement !
Deuxième conseil : faites attention à la symétrie ! Portez vos charges en répartissant bien le poids. À l’école, on alterne le sac sur chaque épaule. Un détail, croyez-vous ? Pourtant, c’est souvent là que tout commence : l’habitude d’enfance se grave dans la posture d’adulte.
L’ostéopathe recommande aussi d’intégrer quelques exercices ciblés : renforcement du plancher pelvien, travail de gainage, mobilité des hanches. Pas besoin de matériel sophistiqué. Une chaise, un tapis, cinq minutes par jour : vous voyez la différence en quelques semaines.
Enfin, n’attendez pas la douleur ! Consultez en prévention. Une évaluation annuelle de la posture, c’est la meilleure garantie d’éviter que de petits déséquilibres deviennent de grandes douleurs. Les sportifs, eux, ont compris depuis longtemps l’intérêt de cette prévention.
Aux alentours de Liège, de nombreux clubs de sport demandent conseil à des ostéopathes pour évaluer la posture de leurs membres. Les résultats parlent d’eux-mêmes : moins de blessures, récupération plus rapide, performance optimisée.
Sachez enfin que l’ostéopathie agit aussi sur la gestion du stress. Les tensions musculaires du bassin (psoas, pyramidal) s’accentuent sous l’effet du stress chronique. En travaillant sur la globalité corporelle, on agit donc à la fois sur la mécanique, mais aussi sur l’émotion !
Vous hésitez, vous doutez ? Discutez-en avec un professionnel de santé, osez poser vos questions. Changer quelques habitudes, c’est simple, mais cela vous évite souvent bien des désagréments.
Faut-il consulter un ostéopathe en cas de douleurs fréquentes au niveau du bassin ?
Oui, il est fortement conseillé de consulter un ostéopathe si vous ressentez régulièrement des douleurs au niveau du bassin ou du bas du dos. Une évaluation ostéopathique permettra d’identifier un éventuel déséquilibre du bassin, d'agir rapidement et de retrouver un confort au quotidien. Plus tôt l’anomalie est prise en charge, plus elle est facile à corriger.
Comment savoir si mon bassin est déséquilibré sans examen médical ?
Des signes comme des pantalons qui tombent mal, une jambe qui paraît plus courte, des douleurs de hanche ou une posture penchée peuvent alerter. Cependant, seul un ostéopathe expérimenté pourra confirmer le diagnostic après un examen détaillé de votre posture et de votre mobilité.
Pourquoi un déséquilibre du bassin entraîne-t-il des douleurs à distance comme dans la jambe ou la nuque ?
Le bassin étant un point clé d’équilibre, une bascule entraîne des compensations musculaires et articulaires dans tout le corps. Cela explique l’apparition de douleurs à distance (sciatique, cervicalgie, tendinite) car chaque partie essaye de compenser pour préserver votre équilibre général.
Peut-on prévenir un déséquilibre du bassin grâce à des exercices à la maison ?
Oui, adopter des exercices de renforcement, de mobilité et de gainage adaptés est très utile pour prévenir les déséquilibres du bassin. Prendre de bonnes habitudes posturales et consulter pour un contrôle régulier chez l’ostéopathe sont également des mesures efficaces à long terme.
Panjabi MM. "The stabilizing system of the spine. Part II. Neutral zone and instability hypothesis", J Spinal Disord, 1992 : Détaille le rôle fondamental du bassin et de la zone lombaire dans la stabilité vertébrale et la genèse des douleurs.
Jean W., Leboeuf-Yde C. "Pelvic asymmetry in primary care patients with low-back pain", Chiropr Osteopat, 2008 : Montre que les déséquilibres du bassin sont très fréquents chez les patients souffrant de lombalgie.
Vleeming A., Pool-Goudzwaard AL. et al. "The function of the long dorsal ligament of the sacroiliac joint", Spine, 1996 : Décrit le rôle des ligaments sacro-iliaques dans les troubles fonctionnels du bassin.
Hodges PW., Moseley GL. "Pain and motor control of the lumbopelvic region: effect and possible mechanisms", J Electromyogr Kinesiol, 2003 : Analyse les conséquences d’un déséquilibre du bassin sur la motricité et les douleurs à distance.