Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Le trouble de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH), touche aujourd’hui une foule d’enfants et d’adolescents. Vous en connaissez sûrement autour de vous, ou même à la maison. Concentration en miettes. Agitation. Fatigue nerveuse. Et trop souvent, une confiance qui s’érode, à mesure que les remarques tombent à l’école : « Tu n’écoutes pas », « Tu es dans la lune », « Bouge moins ! ». Et si une approche différente pouvait les aider à poser enfin la valise de stress qu’ils traînent ?
C’est là que la sophrologie entre dans la danse. Plus douce qu’une rivière, mais puissante comme elle, elle creuse lentement mais sûrement son lit dans le quotidien de l’enfant. Car cette méthode — ni magie ni poudre de perlimpinpin — repose sur des exercices de respiration, de relaxation et d’imagerie mentale. À force de répétitions, de petits rituels, elle apprend à l’enfant à mieux habiter son corps… et à mettre de l’ordre dans sa tête. Prendre rendez-vous avec une psychologue enfants qui connaît la sophrologie, c’est ouvrir une porte sur cet univers moins envahissant, où l’esprit arrête de sauter dans tous les sens et retrouve, peu à peu, sa boussole intérieure.
Mais concrètement, comment ça marche ? La sophrologie, c’est comme une boîte à outils pour apprivoiser ses émotions. Un peu comme apprendre à rouler à vélo : au début, on tombe. Puis, petit à petit, la confiance s’installe. Et on avance. Les séances sont guidées, l’enfant n’est jamais seul face à ses difficultés. On le soutient. Il découvre qu’il possède — en lui — des ressources simples mais puissantes.
C’est aussi une réponse à ce sentiment de décalage, ce « trop plein » d’énergie mal compris, qui mène certains à l’échec ou à la solitude. Trop souvent, le TDA/H est vécu comme un poids. Grâce à la sophrologie, on apprend à transformer cette énergie débordante en force tranquille. On la canalise, on la célèbre même parfois. C’est le début d’une autre histoire : celle où un enfant reprend confiance, où il se sent moins envahi, où la vie redevient un terrain de jeu plutôt qu’un champ de bataille.
Et si chaque parent se donnait la chance de découvrir ces outils ? Beaucoup exigent du système scolaire qu’il s’adapte. Mais la sophrologie, elle, nous aide à adapter l’enfant à lui-même, sans le tordre, ni le forcer à rentrer dans un moule. Voilà la promesse de ce chemin-là : moins de luttes, plus d’autonomie. N’est-ce pas, au fond, ce que chaque parent souhaite pour son enfant ?
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Passez la porte d’un cabinet. Imaginez une petite pièce chaleureuse, une lumière douce, des coussins au sol. Pas d’odeur de médecin, pas de blouse blanche — juste une atmosphère apaisante. L’enfant n’arrive pas ici comme un « patient » mais comme quelqu’un à accompagner dans un voyage intérieur. C’est un détail qui compte, surtout quand on a l’habitude d’être « celui qui dérange » partout ailleurs.
Le premier échange, souvent, ressemble plus à une conversation qu’à une consultation froide. On écoute la parole de l’enfant — mais aussi celle du parent. L’anamnèse (ce mot compliqué pour dire “faire connaissance, comprendre ce que vit l’enfant”) permet d’identifier ensemble les défis du quotidien : difficultés à rester assis, impulsivité, troubles du sommeil, anxiété… autant de points de départ possibles pour la suite.
La séance débute par un temps d’accueil — pour se poser. On demande à l’enfant comment il se sent, s’il a envie de parler ou non. On ne force pas. C’est la règle du jeu. Ensuite viennent les exercices. Ils ne durent que quelques minutes à chaque fois — car un enfant TDA/H a du mal à tenir en place sur la longueur. On alterne donc : un exercice de respiration, un moment pour bouger et relâcher l’énergie, puis un exercice d’imagination guidée (visualisation positive).
Petit exemple : on invite l’enfant à inspirer comme s’il gonflait un gros ballon bleu, à expirer en imaginant qu’il fait s’éloigner les nuages gris de ses pensées. Oui, c’est simple. Mais c’est justement l’essentiel. L’enfant rit, se concentre, oublie parfois — c’est normal. L’important, c’est la régularité, l’encouragement, le droit de recommencer.
La sophrologie met le corps en mouvement. L’enfant apprend à sentir son cœur qui bat, ses muscles qui se détendent. Souvent, les enfants TDA/H sont coupés de leurs ressentis, toujours projetés dans le futur (“Qu’est-ce que je dois faire après ?”). Ici, ils réapprennent à goûter le présent. Un peu comme si on remettait les aiguilles à l’heure sur une montre déréglée depuis trop longtemps.
Enfin, on termine ensemble en parlant de ce qui s’est bien passé, de ce que l’enfant a ressenti. Parfois, le parent participe — parfois non. Chacun son rythme. L’enfant repart avec des exercices simples à refaire à la maison. La clé ? Ce n’est pas la performance, c’est l’expérience. Comme une graine qu’on plante, et qu’on arrose doucement séance après séance.
À force de revenir, l’enfant découvre quels exercices lui font du bien. Certains adorent mimer un animal pour relâcher la pression. D’autres préfèrent se réfugier dans une bulle imaginaire quand la colère monte. On ne cherche pas à être parfait — on cherche à avancer. Là est toute la différence !
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Les chiffres parlent parfois plus fort qu’un long discours. En France, environ 5% des enfants présentent un TDA/H. En Belgique aussi, le phénomène prend de l’ampleur. Pourtant, trop de jeunes restent encore isolés, stigmatisés. La sophrologie, elle, offre une alternative complémentaire : praticienne, elle ne remplace pas un traitement médical, mais agît comme un tuteur pour la plante qui pousse de travers.
Qu’apporte-t-elle réellement ? D’abord, une amélioration mesurable de la concentration. À force de s’exercer à rester “ici et maintenant”, l’enfant muscle son attention. Il n’efface pas la difficulté — mais il sait mieux la reconnaître, la maîtriser. Les enseignants rapportent souvent, au bout de quelques séances, que l’enfant parvient enfin à terminer une tâche, qu’il lève la main avant de parler, qu’il oublie moins ses affaires. Ce n’est pas un miracle, c’est une progression. Parfois timide, parfois spectaculaire.
Autre bénéfice : la gestion de l’impulsivité. Pour un enfant TDA/H, chaque émotion est une déferlante. On réagit trop vite, on explose — puis vient la honte ou la tristesse. Grâce à la sophrologie, on apprend des outils pour faire redescendre la pression : respirer profondément, contracter puis relâcher les muscles, imaginer une “pause mentale”. Certains parents voient leur enfant apprendre à compter jusqu'à dix avant de répondre, ou à demander une pause calmement plutôt que de tout envoyer valser. Ce sont de petites victoires, oui. Mais pour ces familles, elles changent tout.
Les bénéfices touchent aussi la gestion du stress. Les enfants TDA/H carburent souvent sur le mode “alerte permanente”. Insomnies, cauchemars, tensions physiques… La sophrologie agit comme un “reset” nocturne ou une sieste du cerveau. Progressivement, le sommeil redevient réparateur. On observe aussi une baisse des troubles associés : grignotage, tics nerveux, somatisations diverses.
Et puis, il y a la confiance en soi. Car la sophrologie ne juge pas. Elle valorise. Pour beaucoup d’enfants, retrouver le sourire, la fierté d’avoir réussi un exercice, c’est énorme. Le sentiment d’être différent et forcément « nul » cède peu à peu la place à un autre regard sur soi. Les parents ressentent aussi un apaisement, une diminution de la culpabilité. Le cercle vertueux se met en place. Dans certains cas, cela permet même à l’enfant de retisser des liens avec ses camarades, d’oser plus en classe, de retrouver goût à l’école.
On pourrait multiplier les exemples vécus. Hugo, 8 ans, qui a enfin arrêté de ronger ses ongles. Clara, 11 ans, qui ose désormais parler de ce qu'elle ressent quand la colère monte. Ou encore Mathis, qui apprend à faire une pause dans la cour de récré au lieu de foncer tête baissée dans tous les conflits. Ces témoignages illustrent la beauté d'une transformation qui n'a rien de magique, mais tout d’humain.
Découvrez aussi comment la psychologie aide à la parentalité et la gestion de la pression familiale
La sophrologie n’efface pas les difficultés. Elle accompagne, elle outille. Mais la famille reste la base. Quand les parents s’impliquent, refont les petits exercices à la maison, valorisent les progrès… les résultats se multiplient. Aux alentours de Liège par exemple, certaines familles organisent même de petits rituels du soir : on ferme les yeux, on inspire ensemble, on relâche le corps, on imagine que l’Esprit finit la journée allégé.
Le rôle du parent, c’est aussi de montrer l’exemple. De ne pas exiger la perfection, mais d’encourager l’effort. De comprendre que, parfois, derrière l’incapacité à rester en place, il n’y a pas un enfant “mal élevé”, mais un enfant nerveusement épuisé. Chaque progrès, aussi minuscule soit-il, mérite d’être célébré. C’est ainsi que la motivation s’installe. Par petites touches. Comme les couches de peinture sur une toile — jusqu’à ce que, peu à peu, le tableau devienne lumineux.
Enfin, la sophrologie en famille, c’est aussi l’occasion de recréer du lien. De sortir du rôle “parent-éducateur-qui-crie”. On découvre un nouveau langage corporel, une manière douce de réparer ce qui a pu être blessé. Et franchement, qui n’a jamais rêvé de transformer l’heure du coucher en parenthèse apaisante, loin de la spirale des écrans et des disputes ?
Il existe mille et une façons de pratiquer la sophrologie avec votre enfant. La clé : choisir un/e professionnel/le formé/e, sensible aux particularités du TDA/H. La psychologie pour enfant s’enrichit désormais de la sophrologie moderne. Se tourner vers une psychologue enfants expérimentée dans l’accompagnement du TDA/H, c’est s’assurer d’un suivi éthique, ajusté, humain.
À Liège, des spécialistes proposent aujourd’hui ces séances adaptées. Les séances peuvent se faire en individuel ou en petit groupe. Les avantages du groupe : l’enfant se sent moins « à part », parfois il ose plus. Mais certains enfants auront besoin d’un suivi individuel, plus ciblé, surtout au début. C’est aussi lors de la première séance que le/la praticien/ne évalue ce qui conviendra le mieux : on s’adapte toujours à l’enfant, pas l’inverse.
Les séances sont généralement courtes, entre 30 et 45 minutes. Le rythme ? Au début, on conseille souvent une à deux séances par semaine, puis on espace progressivement, selon l’évolution. Vous aurez parfois l’impression d’avancer à petits pas, parfois de faire des bonds de géant. Gardez en tête que la constance prime sur le sprint.
N’hésitez pas à poser toutes vos questions lors du premier rendez-vous : sur les outils utilisés, les protocoles suivis, ou le rôle du parent à la maison. Et, si le cœur vous en dit, renseignez-vous concernant d’autres accompagnements psychologiques complémentaires (En savoir plus sur le TAG chez les enfants).
En Belgique, certaines écoles commencent aussi à intégrer la sophrologie, même si la route reste longue. De plus en plus d’équipes pluridisciplinaires collaborent : psychologues, orthophonistes, psychomotriciens et sophrologues. Le message est clair : aucun enfant ne devrait être laissé de côté. Chacun mérite, à un moment ou à un autre, que l’on s’arrête pour l’aider à respirer, à lâcher prise, à grandir sur un chemin qui lui ressemble.
Si vous cherchez un professionnel près de chez vous, pensez à vérifier les spécialisations et l’expérience dans le domaine du TDA/H. Les recommandations du bouche-à-oreille — et les témoignages d’autres familles — sont souvent les plus précieux. Enfin, n’oubliez pas : la confiance est le premier pas. L’enfant doit se sentir en sécurité, compris, jamais jugé.
Comment savoir quand proposer la sophrologie à un enfant TDA/H ?
La sophrologie peut être proposée dès que l’enfant montre des signes de stress, d’anxiété, ou des difficultés à gérer ses émotions et son attention. Plus on commence tôt, plus les bénéfices peuvent s’installer durablement, mais il n’est jamais trop tard pour essayer.
Pourquoi choisir un psychologue spécialisé en sophrologie pour mon enfant ?
Un psychologue pour enfants formé à la sophrologie comprend les besoins spécifiques du TDA/H et sait adapter les exercices pour que l’enfant s’y sente en confiance. Ce double accompagnement sécurise la famille et maximise les chances d’évolution positive.
Faut-il arrêter un traitement médical pour commencer la sophrologie ?
Non, la sophrologie vient en complément d’un suivi médical ou psychologique mais ne s’y substitue pas. Il est important de l’intégrer dans un parcours global, en lien avec les autres professionnels de santé si besoin.
Quels exercices de sophrologie sont efficaces à la maison ?
Des exercices simples, comme la respiration abdominale, l’imagerie mentale positive, ou des jeux de contraction-relâchement, peuvent être reproduits à la maison en quelques minutes. Il est conseillé de demander au thérapeute les fiches et conseils adaptés à la situation particulière de votre enfant.
Références scientifiques :
1. M. Durand, S. Bressollette. "La sophrologie et les troubles du comportement chez l’enfant", Revue Francophone de Clinique Comportementale et Cognitive, 2017. — Montre comment la sophrologie améliore la gestion des impulsions chez l'enfant.
2. L. Dervaux, A. Falissard. "Sophrologie et sédation de l’agitation psychomotrice : indication chez l’adolescent", La Presse Médicale, 2018. — Étudie la dimension apaisante de la sophrologie pour les troubles de l’attention chez les jeunes.
3. H. Tranchant, J. Pires. "Intérêt de la sophrologie dans le TDA/H : revue de la littérature", Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, 2020. — Synthétise les résultats positifs de la sophrologie dans l’accompagnement du TDA/H.
4. F. Giannotti, M. Cortesi. "The role of relaxation techniques (including sophrology) in the treatment of children with attention deficit hyperactivity disorder", Paediatrics & Child Health, 2019. — Décrit comment relaxation et sophrologie réduisent l’agitation chez l’enfant TDA/H.