Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Le sujet du deuil chez l’enfant demeure tabou et, trop souvent, méconnu par les adultes. Pourtant, chaque année en région liégeoise, des enfants sont confrontés à la perte d’un proche : parent, grand-parent, frère ou sœur, camarade de classe. Le deuil bouleverse alors leur quotidien et leur développement émotionnel. Comment identifier un deuil compliqué ? Quelles stratégies adopter pour accompagner son enfant dans la province de Liège ? Entre certitudes, incompréhensions et mythes, il est fondamental de s’informer pour agir avec bienveillance et réalisme. Cet article propose un éclairage scientifique et concret sur le deuil de l’enfant, destiné aux familles, enseignants et professionnels de la parentalité.
Le deuil chez l'enfant n'est pas une simple version miniature du deuil adulte. Selon Worden, et al. (2018), les enfants élaborent leur perte à travers des phases non-linéaires et présentent des réactions très variables : chagrin, colère, anxiété, culpabilité, troubles du comportement, voire parfois une absence apparente d’émotion (Worden JW, 2018, "Grief Counseling and Grief Therapy"). La maturité affective et cognitive de l’enfant, son environnement familial, l’âge auquel il affronte la perte et la nature de la relation avec le défunt influencent grandement la façon dont il vit et manifeste son deuil.
Contrairement à ce que l’on imagine, les fameuses « étapes du deuil » (déni, colère, marchandage, tristesse, acceptation) ne s’appliquent pas de façon linéaire, et surtout pas chez l’enfant (Stroebe & Schut, 2010, PubMed). Les enfants évoluent souvent par vagues, oscillant entre souffrance et recherche de distraction. Ils peuvent poser des questions déroutantes, se comporter « normalement » le matin et pleurer le soir même. Cette alternance est saine, elle leur permet d’apprivoiser l’irréversible à leur rythme.
Le vécu du deuil varie nettement selon l’étape développementale de l’enfant :
Tout enfant éprouve une certaine douleur suite à la perte d’un proche. Toutefois, si certains signaux persistent au-delà de plusieurs mois ou s’intensifient, une vigilance accrue s’impose :
Certaines situations de vulnérabilité (deuil brutal, décès multiple, contexte familial difficile), ou la survenue d'autres problématiques telles que les troubles neurologiques ou du comportement, nécessitent un accompagnement spécifique par un professionnel, notamment un psychologue pour enfants à Liège ou en province.
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Le premier réflexe de protection est souvent de taire la réalité pour préserver l’enfant. Or, d’après les recherches de Worden et al., la vérité dite avec douceur et adaptée à l’âge se révèle moins anxiogène que le silence ou le mensonge (Worden, 2018). Les enfants perçoivent les non-dits et peuvent se sentir délaissés ou coupables d’une souffrance qu’ils ne comprennent pas.
La participation à des rituels : enterrement, cérémonie, dessin ou création en l’honneur du défunt aide très souvent à structurer l’expérience de la perte (Stroebe & Schut, 2010). Les rituels symbolisent une transition et offrent la possibilité de dire adieu. Il est bénéfique que l’enfant puisse s’exprimer aussi par le biais de dessins, d’écriture, ou de jeux symboliques.
L’école occupe une place centrale dans la vie de l’enfant à Liège et dans ses environs. Après une perte, c’est parfois le seul lieu où il parvient à « oublier » momentanément. Pourtant, les enseignants se sentent parfois démunis. Un dialogue parent-école, soutenu par des conseils de psychologues spécialisés, est essentiel pour repérer tout changement de comportement et rassurer l’enfant sur l’accueil de ses émotions à l’école.
Il est conseillé d’informer les enseignants de la situation, même si l’enfant affirme ne pas vouloir que cela se sache. Une attention adaptée peut éviter l’isolement ou les moqueries.
Dans la cour de récréation, les réactions des pairs peuvent varier du soutien empathique… aux maladresses, voire aux remarques blessantes. L’accompagnement des « amis » du défunt est aussi important : eux aussi font face au « manque » et peuvent redouter la survenue d’autres décès.
Face à une réaction de deuil intense qui s’installe dans la durée, ou une souffrance psychologique aiguë qui désorganise la vie familiale ou scolaire, il est recommandé de consulter.
Le psychologue pour enfants (Mme Ariane Humblet) à Esneux, proche de Liège et dans la région, propose :
Dans certains cas complexes, un bilan neuropsychologique peut compléter l'approche, notamment lorsque le deuil coexiste avec d'autres troubles. À lire, sur le même site, un dossier dédié : Distraction et oublis fréquents chez les jeunes : un bilan en neuropsychologie s’impose.
La province de Liège se caractérise par une grande diversité culturelle. Les rituels, le sens accordé à la mort, la place des émotions publiques varient considérablement d’un foyer à l’autre. L’enfant peut éprouver un sentiment de conflit ou d’incompréhension en confrontant l’école et la famille, la culture d’origine et la société belge. L’accompagnement psychologique à Esneux s’adapte à toutes ces spécificités, en favorisant la prise en compte des valeurs de chacune.
À l’adolescence, la perte d’un proche vient parfois bouleverser une trajectoire déjà fragile. Le sentiment d’injustice, l’intensité des émotions, la révolte ou le silence s’amplifient. La question de la mort rejoint alors très directement celle du sens de la vie. Les recherches (Stroebe & Schut, 2010) montrent l’importance à cet âge de pouvoir parler en dehors du cercle familial, avec un adulte de confiance ou un professionnel formé à la psychologie adolescente.
Il existe des passerelles, par exemple avec la neuropsychologie, pour repérer des troubles liés (comme des troubles de l’attention après un choc). L’article consultation en intelligence : bilan Q.I. chez une neuropsychologue explique l’intérêt d’un accompagnement multidisciplinaire, complémentaire à l’écoute empathique de la famille.
À Esneux, aux portes de Liège, le soutien psychologique de l’enfant endeuillé propose :
Quand un enfant vit un deuil, c’est tout l’équilibre de la fratrie qui est touché. Chacun réagit différemment : certains frères et sœurs se referment, d’autres deviennent hyper protecteurs. Prendre en compte la souffrance des autres enfants de la famille évite la rivalité et la jalousie, mais aussi un repli durable sur soi. Une rencontre familiale chez le psychologue permet à chacun de déposer ses sentiments et de trouver sa place dans la nouvelle configuration familiale.
Les deuils compliqués, ou deuils pathologiques, se traduisent par des symptômes chroniques et envahissants : idées noires, repli majeur, insomnie persistante, anxiété, déscolarisation, conduites à risque. Les travaux de Melhem, et al. (PMC 2011) soulignent l’importance d’identifier très tôt les signaux d’alerte pour éviter l’ancrage d’un trouble anxieux ou dépressif (Melhem NM, Porta G, Walker Payne M et al. "Complicated Grief and Related Symptoms Among Children and Adolescents", J Am Acad Child Adolesc Psychiatry, 2011).
L’articulation entre soutien familial et recours à des professionnels en santé mentale dans la périphérie liégeoise forme la condition d’une véritable prévention. Il faut parfois plusieurs années à un enfant pour apprivoiser la perte : patience et confiance restent les maîtres-mots.
Le parent endeuillé doit aussi s’autoriser à demander de l’aide. Prendre soin de sa propre santé mentale, accepter ses propres limites, permet un modèle parental sain. Il n’est pas rare de voir les enfants « aller bien pour ne pas blesser leur parent » : une situation qui, à long terme, met en péril le développement de chacun.
L’espace d’écoute proposé par les psychologues à Esneux, proche de Liège, facilite le repérage de l’épuisement parental et propose de véritables solutions concrètes pour tenir bon sur la durée.
Le deuil infantile n’est jamais anodine : il rencontre de nombreuses fausses croyances, de la gêne et parfois même de l’hostilité dans l’entourage. Pourtant, comprendre les réactions de son enfant, offrir disponibilité et sécurité, savoir quand consulter un professionnel, ce sont autant de clés pour traverser l’épreuve sans la subir. À Liège et dans toute sa province, il existe des ressources pour sortir de l’isolement : ne jamais hésiter à faire appel à un spécialiste formé à la psychologie des enfants et adolescents.
Pour approfondir, n’hésitez pas à consulter Psychologue – Mme Ariane Humblet à Esneux, ou à découvrir d’autres articles sur la neuropsychologie et l’accompagnement psychologique sur le site.
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