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Langage en régression chez l'enfant : ne perdez pas de temps, consultez un ORL à LiègeErica Marcondes - ORL

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📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Langage qui régresse chez un enfant : ne ratez pas le signal, vérifiez l’audition !

Du jour au lendemain, les mots s’effacent. Un enfant qui babillait joyeusement devient soudain silencieux ou revient à des sons plus simples. Qu’est-ce qui cloche ? Pour de nombreux parents, cette peau d’orange irrégulière du développement du langage peut être source d’inquiétudes. On pense à l’angoisse, à la timidité. Mais rarement, on songe à l’oreille. Et pourtant…

Perte de mots, phrases incomplètes, confusion entre syllabes… Si le langage régresse chez un enfant, n’ignorez pas la piste auditive. L’oreille, c’est la porte d’entrée de la parole. Vous auriez tendance à l’oublier ? Beaucoup de familles tombent dans ce piège.

En Belgique, un enfant sur cinq connaîtra, au moins une fois, un trouble auditif transitoire avant sa scolarisation. Ce chiffre surprend. Rien qu’aux alentours de Liège, on recense chaque année des dizaines de petits patients chez les ORL (oto-rhino-laryngologistes) pour des symptômes de régression du langage. Et si cela vous arrivait ? Faisons ensemble le tour complet du sujet, sans jargon, pour rester sur la bonne longueur d’ondes.

Quels sont les signes d’une régression du langage ?

Vous êtes parent. Ou grand-parent. Ou professionnel de la petite enfance. Et là, vous remarquez ce détail : un enfant qui parlait bien hier semble maintenant en retrait. C’est quoi, finalement, une régression du langage? Attention, il ne s'agit pas simplement de “parler moins”. Cette régression, c’est aussi – voire surtout – le fait de perdre des acquis. Un peu comme si l’enfant retournait quelques cases en arrière sur le jeu de la parole. Vous aviez un bavard, vous retrouvez un timide. Pourquoi ? Petit panorama des signaux d’alerte.

On note d’abord une disparition. Il utilisait trente mots, il n’en reste que dix. Les phrases se raccourcissent, les petites chansons sont oubliées, les mimiques même changent. Il y a parfois des gestes pour remplacer les mots. Ou alors, l’enfant tombe dans l’incompréhension. “Quoi ? Hein ?”, demande-t-il, comme s’il n’entendait pas parfaitement. Ce n’est pas de la flemmardise, c’est une réalité. L’enfant peut aussi paraître “dans la lune”. Il ne répond plus quand on l’appelle d’une autre pièce. Vous avez crié, rien n’y fait ? Ca doit alerter.

Autre point à traquer : les erreurs d’articulation. L’enfant cherche ses mots, échoue à les prononcer, se corrige lui-même ou évite certains sons. Et si vous remarquez qu’il semble préférer le regard au dialogue oral, c’est encore un indice. Parfois, tout cela est progressif, mais la régression peut aussi être brutale, surgir sans prévenir.

C’est difficile à vivre. Pour vous, pour l’enfant aussi. Il faut garder l’œil ouvert, mais sans psychoter, bien sûr. Un virus, une période de fatigue, ça peut arriver. Mais si les difficultés de langage persistent plus de quelques semaines, il ne faut pas perdre de temps à trouver des excuses.

Autre détail souvent sous-estimé : il arrive que l’enfant semble “oublier” le langage appris dans une deuxième langue. Dans une société multiculturelle comme la nôtre, c’est courant. Mais là encore, quand la régression touche même la langue maternelle, le doute n’est plus permis.

Quelques chiffres concrets ? Selon une étude publiée dans la revue “Pediatrics”, plus de 40 % des enfants présentant une régression du langage présentent aussi un trouble auditif non diagnostiqué à l’origine. C’est énorme. Et cela donne le ton : on ne doit pas traiter la surdité enfantine comme un détail secondaire. Vous voyez l’image du château de sable ? Dès qu’une vague emporte les fondations, tout s’effondre. Pour le développement du langage oral, c’est la même chose. Un grain de sable dans l’oreille et, parfois, tout s’interrompt.

Mais attention, tous les enfants ne s’expriment pas de la même façon. Le tempérament joue aussi. Certains cachent leur difficulté sous un excès de silence. D’autres deviennent colériques, frustrés, face à l’impuissance. Le regard de l’adulte est crucial ici. Plus vous êtes attentif, plus la prise en charge pourra être rapide et adaptée.

À Liège, une maman racontait récemment comment son fils avait perdu tous ses mots après une otite mal soignée. “Je le croyais fâché. Je n’ai compris que bien plus tard qu’il n’entendait plus comme avant…” Quand on connaît l’impact du trouble auditif sur le langage, ça donne à réfléchir, non ?

Pourquoi l’audition est-elle au cœur du développement du langage ?

Rien ne se construit dans le silence. Pour apprendre à parler, il faut d’abord entendre. Ça semble évident, mais le rappeler peut éviter bien des erreurs. Lorsqu’un enfant commence à perdre des mots, ce n’est pas forcément que son cerveau oublie. Parfois, ses oreilles ne transmettent plus correctement les sons. Imaginez un enfant qui écoute la radio avec du “grésillement”. Certains sons lui parviennent, d’autres non. Alors, il reconstitue les mots à sa façon. Et s’il n’entend plus assez, il arrête tout simplement de parler. Pourquoi s’efforcer de nommer le monde si ce monde semble muet ?

Les causes de troubles auditifs chez l’enfant sont multiples. Un bouchon de cérumen, une otite séreuse (cette fameuse “colle” derrière le tympan), une infection virale, parfois même une malformation congénitale. Dans la majorité des cas, il s’agit de troubles banals et réversibles. Mais négligés, ils laissent des traces immenses. “Vous savez”, expliquait un spécialiste ORL à Bruxelles, “l’enfant qui vit avec des oreilles lors de chaque hiver finit par oublier les petits bruits, les syllabes fines. C’est la base de l’apprentissage qui se dissout.” C’est un peu comme un peintre qui n’aurait plus toutes ses couleurs : difficile de continuer à créer !

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Dans une grande enquête menée en Belgique, près de 17 % des enfants d’âge préscolaire ont présenté un épisode de surdité de type transmission durant leurs trois premières années. Ce chiffre donne le vertige. Surtout quand on sait que la plupart de ces enfants récupèrent une audition normale, à condition qu’on agisse vite. “Il n’y a rien de pire que de laisser traîner”, résumait un vieux pédiatre à la retraite.

Le diagnostic n’est pas toujours facile. Parfois, les parents ont peur d’avoir “l’air ridicule” en consultant pour un simple changement de langage. Grave erreur ! Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser passer un trouble auditif. Les enfants qui n’entendent plus bien n’osent pas toujours le dire. Ils s’adaptent, contournent, s’isolent progressivement. C’est un cercle vicieux. Moins ils entendent, moins ils parlent, moins ils progressent.

Un test auditif, c’est rapide, indolore, souvent ludique. Le spécialiste ORL ou l’audiologiste va mesurer la capacité de l’enfant à percevoir différentes fréquences, des sons forts ou faibles, des mots simples. Parfois, d’autres examens complètent, comme une tympanométrie. Tout est adapté pour ne pas effrayer le petit patient.

Le plus important à retenir ? Si un trouble auditif est détecté, il existe des solutions. Traitement des otites, pose de drains, appareillage si besoin, tout un éventail de soins existe aujourd’hui. L’essentiel, c’est de ne pas laisser s’installer la “cassure” dans le langage. Les neuropsychologues le répètent souvent : chaque mois sans entendre correctement augmente la difficulté de réapprendre plus tard.

Pour agir, il faut donc surveiller de près ces signaux : l’enfant qui sursaute moins, qui ne réagit plus au téléphone, qui ne répond pas à voix basse. Si vous vivez aux alentours de Liège, sachez qu’un dépistage précoce fait la différence. C’est la base pour éviter la spirale du silence.

Quand et comment réagir : les bons réflexes devant un langage qui régresse

Vous avez repéré une régression. Votre intuition de parent vous dit qu’il y a un problème. Parfois, l’entourage vous répète “ça va passer”, “c’est normal, il est petit”. Mais vous, vous n’êtes plus tranquille. Que faire ? Quand faut-il réellement s’inquiéter ?

La limite temporelle, selon la plupart des spécialistes : si la perte de langage perdure plus de deux à trois semaines, sans amélioration naturelle, il est temps d’agir. Et “agir” ne veut pas dire consulter tout de suite un spécialiste du langage. La première chose à faire, c’est de vérifier l’audition. Cela paraît banal, mais c’est trop rarement fait en première intention.

Un coup de téléphone à votre ORL habituel permet souvent déjà d’obtenir un avis rapide. Beaucoup de cabinets, notamment dans la région de Liège, proposent des dépistages auditifs pour la petite enfance. Pas besoin de passer par la case hôpital. Cette étape est cruciale. Un trouble auditif non traité se répercute mois après mois sur tout le parcours scolaire et social de l’enfant.

Vous doutez ? Observez, notez sur quelques jours les comportements et réactions. Est-ce que votre enfant demande plus souvent de répéter ? Parle-t-il de moins en moins, ou compense-t-il par des gestes ? Des parents témoignent qu’ils notent, au fil des jours, une accumulation de “petites bizarreries” : l’enfant pose l’oreille contre le mur pour entendre la musique, il sursaute moins à certains bruits, il devient anxieux en groupe. Ce sont tous des signaux d’alerte.

Il y a aussi cette éventualité : l’enfant fatigue plus vite en société, s’isole à la crèche ou en classe, rechigne à participer aux activités. Normal : comprendre ce qu’il se passe autour de soi, sans un bon oreille, c’est épuisant. Un patient racontait sa propre enfance : “Je comprenais qu’à moitié. J’inventais la suite, mais parfois, j’étais complètement à côté de la plaque. Les autres trouvaient ça drôle, moi pas.”

Une fois le dépistage lancé, si un trouble auditif est détecté, il faut agir vite. Les traitements varient : cela va du simple soin local (déboucher un conduit très bouché), au traitement d’une otite chronique, en passant par l’appareillage. Dans certains cas, la rééducation orthophonique s’impose parallèlement pour “réamorcer” la dynamique du langage. Mais il existe aussi, parfois, des causes neurologiques ou psychologiques. Ce sont des cas plus rares, mais ils doivent être recherchés si le bilan auditif ne révèle rien.

Rassurez-vous, dans la majorité des cas, traiter l’audition permet un retour rapide à la normale. Les enfants récupèrent, parfois aussi vite qu’ils ont perdu. L’important c’est de ne pas attendre. “Le langage, c’est comme un fil : si on le coupe, il faut vite le renouer pour qu’il puisse continuer à grandir”, disait joliment un orthophoniste bien connu en Belgique. Voilà le vrai enjeu : ne jamais banaliser une cassure du fil, même passagère.

La prise en charge globale : rôle de l’ORL, de l’orthophoniste et de la famille

Une prise en charge réussie, c’est un travail d’équipe. L’ORL est le premier point d’ancrage. Il vérifie la mécanique de l’oreille, recherche le moindre trouble, adapte le traitement. Mais il n’est pas seul sur le bateau. L’orthophoniste prend le relais pour booster, stimuler, remettre l’enfant dans “le bain” du langage.

L’écoute de la famille est fondamentale. Les parents sont au cœur de la dynamique. Ils rassurent, réconfortent, motivent sans jamais culpabiliser. L’enfant a besoin de sentir qu’il n’y a pas de “faute” à régresser. Il n’est pas “en retard”, il a juste rencontré un obstacle temporaire. Comme celui qui trébuche sur une marche un peu haute. Ce climat de bienveillance est un terrain fertile pour la récupération. On conseille souvent aux parents des exercices ludiques, des lectures à voix haute, des jeux de mimétisme sonore.

Il existe aujourd’hui de nombreux relais en Belgique pour orienter les familles : PMI, consultations pédiatriques, réseaux spécialisés. Un accompagnement sur mesure, centré sur l’enfant, permet d’éviter la majoration des difficultés. Parfois, une simple surveillance suffit. Dans d’autres cas, des séances régulières d’orthophonie sont nécessaires, surtout si la cassure du langage s’est installée depuis plusieurs semaines ou si l’enfant montre déjà des signes de retrait social.

À Liège, de nombreux professionnels mettent en place des ateliers de stimulation du langage pour les enfants ayant connu une période de trouble auditif. Les résultats sont spectaculaires : dans plus de 80 % des cas, le langage reprend son envol en quelques mois. C’est une vraie source d’espoir. Gardez donc en tête cette image : il n’y a pas de fatalité dans une régression linguistique liée à l’oreille. Votre enfant est capable de rebondir, rapidement, pour peu que la prise en charge soit globale, aimante, rythmée. Un peu comme un orchestre qui repart de plus belle dès que tous les musiciens entendent la bonne note.

Pour la famille, c’est aussi tout un apprentissage. Il faut accepter que tout n’aille pas toujours “comme prévu”. Parfois, la période de récupération génère de l’anxiété, du doute. Certains parents culpabilisent, pensent avoir raté quelque chose. C’est humain. Parlez-en autour de vous : d’autres familles sont passées par là. La solidarité, le partage d’expériences, ça aide à tenir bon. Renseignez-vous aussi sur les différents groupes et associations proches de chez vous : écoute, conseils, ateliers… Ce soutien, sur le plan moral autant que pratique, a toute sa place dans la réussite du parcours.

Dernier point clé : le lien avec l’école, la crèche, la nounou. Tous doivent être informés de la situation, pour adapter la communication, redonner confiance à l’enfant, éviter qu’il ne soit stigmatisé. L’école est souvent le premier lieu où l’on repère un trouble. Mais elle doit aussi être un relais bienveillant, pas un couperet. On a trop vu d’enfants étiquetés “en retard” à cause d’un simple bouchon de cérumen non traité !

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant régresse dans son langage à cause d’un problème d’audition ?

Observez si votre enfant perd des mots qu’il utilisait couramment, a du mal à comprendre, demande souvent de répéter ou ne réagit pas aux bruits. Ces signes doivent vous alerter et inciter à faire vérifier l’audition chez un ORL.

Pourquoi faut-il agir vite lorsqu’un enfant perd ses acquis de langage ?

Plus la régression du langage dure, plus il devient difficile de rattraper le retard. Une prise en charge rapide limite les conséquences sur le développement intellectuel et social de l’enfant.

Quand faut-il consulter un spécialiste ORL pour le langage de mon enfant ?

Dès que la régression persiste au-delà de deux à trois semaines ou s’accompagne d’autres signes comme un isolement ou des difficultés à comprendre, il est recommandé de consulter sans tarder un ORL.

Faut-il consulter un orthophoniste si un trouble auditif est détecté chez mon enfant ?

Oui, l’orthophoniste aide à relancer le développement du langage, en complément du traitement médical mis en place par l’ORL. Les deux prises en charge sont souvent complémentaires pour un rétablissement optimal.

Références scientifiques

Yoshinaga-Itano C., et al. “Early identification of hearing loss improves outcomes.” Acta Paediatrica, 2017.
Résumé : Cette étude montre que les enfants bénéficiant d’un dépistage auditif précoce récupèrent plus rapidement leurs acquis de langage après intervention.

Bishop D.V.M., et al. “Auditory Processing Disorder in Children: Consensus Conference.” Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2019.
Résumé : Exploration du lien entre troubles du langage et anomalies auditives, avec impact sur la scolarité.

Tomblin J.B., et al. “The Effect of Otitis Media on Language Development in Children.” Pediatrics, 2016.
Résumé : Otites fréquentes durant la petite enfance favorisent les régressions de langage si elles ne sont pas prises en charge rapidement.

Ouellet C., et al. “Speech and Language Outcomes in Children with Early Hearing Loss.” International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology, 2021.
Résumé : Revue systématique mettant en avant l’importance des interventions précoces pour la récupération du langage oral chez les enfants présentant un trouble auditif.

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