📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 54 96 32
💻 RDV en Ligne : burn-out, mais aussi de troubles anxieux ou d’un sentiment d’échec persistant, même quand tout le monde vous félicite.
La solitude psychologique n’a pas qu’un visage. Elle est parfois sournoise. Mais elle laisse des traces, visibles et invisibles. Vous reconnaissez ces situations ?
Vous quittez une réunion lourde, vous auriez besoin d’en parler, mais il n’y a personne à qui vous pouvez vraiment tout dire. Les nuits sont agitées de pensées en boucle. Parfois, vous vous demandez même : “Pourquoi continuer ? J’ai tout donné, mais je me sens las, démotivé, incompris.” Ce sont des signes connus.
Isolement social : d’abord discret, ce symptôme se renforce. Les dirigeants voient souvent leur cercle diminuer. Les sorties entre amis ou collègues se font rares, faute de temps ou d’énergie. Au bout d’un moment, la question devient : ai-je encore quelqu’un à qui parler hors du travail ?
Hyper-responsabilisation : on porte tout sur ses épaules, sans parvenir à déléguer, convaincu que “personne ne comprendra ou ne fera aussi bien”. Cette charge, quasi obsessionnelle, fracture les relations, y compris familiales.
Fatigue chronique et troubles physiques : maux de tête, tension musculaire, sensation d’épuisement, perte d’appétit. Le corps envoie aussi ses signaux, tout aussi importants.
Doutes existentiels récurrents : “Suis-je à la hauteur ?” Ce doute lancinant est une souffrance réelle. L’impression de ne jamais en faire assez, ou de décevoir malgré l’engagement.
Une étude menée par la Fédération des entreprises en Belgique note d’ailleurs une hausse de 22% des consultations psychologiques chez les cadres depuis cinq ans, principalement pour solitude et surcharge émotionnelle. Chez certains, ce mal-être peut conduire à des erreurs de jugement, une confiance qui s’effrite, ou dans de rares cas, à une rupture professionnelle (démission, arrêt maladie).
Syndrome de l’imposteur et anxiété de la performance : malgré le succès et la reconnaissance, certains managers redoutent “d’être démasqués”, persuadés de ne pas mériter leur place.
Un bon test : vous arrive-t-il de vous confier, en toute transparence, à quelqu’un sur vos peurs professionnelles ? Non ? C’est peut-être un premier indicateur à prendre au sérieux.
Antoine, 42 ans, a gravi les échelons jusqu’à diriger une PME de 26 personnes à Liège. Il gère tout, de la stratégie aux ressources humaines. “Je me suis mis à tout garder pour moi. Impossible de parler à mes équipes de mes doutes – ça aurait semé le doute chez eux aussi.” Résultat : il a fini par somatiser, multipliant les migraines et les insomnies, jusqu’à consulter. Comme lui, beaucoup d’entrepreneurs souffrent en silence. La solitude agit comme un poison lent, difficile à détecter de l’extérieur.
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💻 RDV en Ligne : Delphine Gilman à Esneux. Cette expertise spécifique permet d’aborder la question de l’isolement sans tabou, d’identifier les schémas répétés, et surtout de poser les bases d’un soutien adapté. Il ne s’agit pas de “guérir” à tout prix, mais souvent de réapprendre à parler, à demander de l’aide, à créer des relais.
En Belgique et aux alentours de Liège, il existe aussi des réseaux d’entraide professionnelle (groupements de dirigeants, clubs d’entrepreneuriat…), offrant un espace neutre pour échanger, en toute confidentialité. Mais il faut faire le premier pas, oser dire : là, ça ne va pas.
Parallèlement, plusieurs leviers peuvent être mis en place :
Vous cherchez des conseils pour libérer la parole ou reprendre votre souffle professionnelement parlant ? Un excellent complément de lecture : Recommencer le travail : Prendre la bonne direction vous donnera aussi des pistes concrètes pour dépasser le cap de la lassitude ou de la démotivation, très fréquentes chez les professionnels isolés.
Parfois, consulter une psychologue n’est pas le premier réflexe, mais cela se révèle souvent fondamental. Demander de l’aide, c’est déjà reprendre le contrôle et rompre le cercle vicieux. Vous pouvez en parler en toute confiance, en face à face ou en téléconsultation.
Alors, concrètement, que faire ? Casser la solitude du dirigeant nécessite un vrai travail de fond, mais des solutions existent, il n’y a rien d’irréversible.
1. Osez l’autodiagnostic : Parfois, tout commence par un simple questionnaire ou exercice d’introspection. Prenez 10 minutes pour faire le point, avec des questions simples : à quand remonte la dernière fois où vous avez partagé un vrai doute ? Sur qui pouvez-vous compter pour parler boulot, sans enjeu, sans concurrence ?
2. Investissez dans un “tiers de confiance” : Rencontrer un professionnel extérieur (psychologue, coach) permet de mettre des mots là où, dans l’entreprise, on ne veut ou peut pas. Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour préserver sa santé mentale à long terme.
3. Rejoignez des réseaux ou groupes de pairs : À Liège, plusieurs associations d’entrepreneurs, clubs et réseaux existent. L’objectif : sortir de la posture de “celui qu’on vient voir”, pour redevenir, l’espace d’un instant, un simple membre d’un groupe. Certains participants racontent que cela leur a permis de se sentir “soulagé”, en découvrant qu’ils n’étaient pas seuls à vivre ces problématiques.
4. Mettez en place des rituels de décompression et de régulation de la charge mentale : Marchez 15 minutes, coupez les écrans, prenez un café sans dossier à lire. Ces rituels, aussi anodins paraissent-ils, offrent une soupape essentielle.
5. Formez-vous à la délégation saine : Trop souvent, la solitude vient d’une surcharge assumée par souci de contrôle. Apprendre à déléguer, à faire confiance, c’est alléger le sac à dos invisible de responsabilités et, paradoxalement, renforcer les relations professionnelles.
Un dernier conseil : ne minimisez pas l’importance du soutien familial et amical, même si vos proches ne comprennent pas tout. Parce que garder ce lien, c’est garder un ancrage hors du monde du travail, là où l’on peut souffler.
Pensez aussi à consulter si vous sentez que vous perdez la joie ou l’énergie : le burn-out du dirigeant commence souvent par une solitude mal gérée.
Aujourd’hui, prendre soin de sa santé psychique, ce n’est plus juste une option : c’est une condition de la réussite durable, pour soi et pour ses équipes.
Comment savoir si la solitude professionnelle met ma santé mentale en danger ?
Si vous vous sentez isolé depuis plusieurs semaines, avec de la fatigue, du repli, des ruminations, et une perte de plaisir au travail, il est temps de consulter. Ne jamais attendre l’épuisement total pour demander de l’aide, car plus tôt c’est pris en charge, plus efficaces seront les solutions.
Pourquoi la solitude touche-t-elle surtout les managers et dirigeants ?
Les responsabilités importantes, la confidentialité, et la difficulté à partager les doutes rendent souvent les managers et dirigeants plus vulnérables à l’isolement que les autres salariés. C’est un phénomène documenté et fréquent dans la psychologie du travail.
Faut-il consulter un psychologue pour parler de la solitude au travail ?
Oui, consulter un psychologue du travail spécialisé permet de sortir du silence et de mettre au jour des solutions adaptées. Le soutien professionnel aide à rompre le cercle vicieux de l’isolement et à retrouver une bonne santé mentale.
Quand prendre rendez-vous si je me sens isolé en tant que dirigeant, manager ou entrepreneur à Liège ?
Dès que l’isolement impacte votre moral, vos relations ou votre efficacité, prendre rendez-vous avec un professionnel est recommandé. Mieux vaut prévenir que guérir : un accompagnement précoce protège du burn-out.
Références scientifiques :
Fernet, C., Guay, F., Senécal, C., et al. (2012). Burnout, psychological distress, and their relationships with job-related stressors in managers. Journal of Occupational Health Psychology. Résumé : Étude sur le lien direct entre solitude, stress et burnout chez les managers, public francophone.
Kets de Vries, M. F. R. (2014). Coaching the lonely at the top. Harvard Business Review. Résumé : Analyse du phénomène de solitude des dirigeants et recommandations pratiques pour le coaching.
Pien, S., Karsenti, T., et al. (2011). L’isolement psychologique des leaders d’organisation. Canadian Journal of Behavioural Science. Résumé : Exploration qualitative de la solitude des chefs d’organisation, ses sources et ses conséquences sur le bien-être au travail.
Shoss, M.K., Jiang, L., & Probst, T.M. (2016). Solitude at the Top: Leadership and Loneliness. Leadership Quarterly. Résumé : Étude qui montre comment la position hiérarchique augmente l’isolement et propose des solutions d’accompagnement psychologique.