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Qui n’a jamais entendu, chez un enfant, la question pleine d’angoisse avant un départ en vacances : « Est-ce que je vais faire pipi au lit, cette fois ? » Ou ces regards gênés après un accident à la récré ? Les troubles urinaires et sphinctériens chez l’enfant, comme le pipi au lit (énurésie), la fuite à l’effort ou la miction trop urgente, sont plus fréquents qu’on ne l’imagine. Et ils pèsent lourd. Sur le quotidien, sur la confiance en soi – c’est là que la kinésithérapie urinaire intervient, main dans la main avec l’enfant et sa famille, pour restaurer le lien au corps. C’est un voyage, parfois semé d’embûches. Mais c’est le moment où l’on apprend, aux côtés du soignant, à lire les messages du corps qui, jusqu’ici, semblaient brouillés.
Dans la région proche de Liège, l’accompagnement par une kinésithérapeute urinaire chez l’enfant conventionné INAMI, comme Lisa MOENS, spécialiste reconnue à Esneux, devient un atout majeur pour surmonter – pas à pas – ce que les livres appellent pudiquement les « troubles de la continence ». Mais derrière ce terme, ce sont parfois les larmes après l’école, les stratégies d’évitement (« non, je ne reste pas dormir chez mamie ») ou la peur de ne jamais “devenir un grand” qui ont élu domicile.
Aujourd’hui, arrêtons-nous sur ce thème précis : Comment la kinésithérapie urinaire renforce-t-elle la confiance corporelle de l’enfant, quand chaque accident semble miné ce terrain fragile qu’est l’estime de soi ? Nous ne parlerons ici ni de toutes les formes de kiné, ni de digestion, ni de bronches. Seulement de ce cercle spécifique : la rééducation du périnée, du contrôle vésical, du pipi, chez les enfants et adolescents. Et comment, concrètement, la kiné façonne de futurs adultes apaisés avec eux-mêmes – et leur corps.
Pour comprendre l’impact psychologique d’un trouble urinaire, il faut se glisser un instant dans la peau d’un enfant. Imaginez : Avoir 8 ans, ne pas réussir à se retenir à l’école, sentir le regard des autres quand survient la petite flaque dans la culotte. Ou se réveiller chaque matin, draps mouillés, honte tapie derrière le sourire. Pour beaucoup, ce n’est pas « juste » du pipi au lit. C’est un rappel, chaque nuit ou chaque récré, que quelque chose ne fonctionne pas « comme chez les autres ».
Ce sentiment, neuroscientifiques et psychologues le confirment, pèse lourd sur la construction de la confiance corporelle. Le corps, censé être le point d’ancrage de la sécurité, devient une source de trahison : on ne sait jamais quand il va “lâcher”. À force, l’enfant s’identifie à son “problème”. Comme un manteau invisible qui colle à la peau. En Belgique, on estime qu’un élève sur dix a souffert ou souffre d’énurésie, et jusqu’à 15% présentent, à un moment de l’enfance, au moins un épisode d’incontinence urinaire diurne. Chez l’adolescent, le chiffre reste présent, même si les discussions se taisent.
Le constat est simple. Chaque accident écorne l’image de soi. L’enfant se retient, se prive, évite des activités, fuit les colonies de vacances. On trouve des stratégies : porter des vêtements plus foncés, vérifier dix fois avant de sortir. Le cercle stress-incontinence devient infernal : plus on craint le prochain accident, plus la pression monte, plus les fuites sont probables. C’est ici que le rôle de la kinésithérapie urinaire prend son sens profond.
Lisa MOENS, Kinésithérapeute urinaire chez l’enfant à Esneux, le décrit ainsi : « Un enfant qui retrouve le contrôle de son périnée, c’est un enfant qui retrouve le contrôle de sa vie. C’est comme recoller chaque petit bout de confiance qu’il croyait perdu. »
À ce titre, les troubles urinaires chez l’enfant méritent une démarche dédiée – médicale certes, mais surtout humaine et éducative. Car rien n’est plus cruel que grandir en se croyant “cassé”.
Petit aparté : La sensibilisation passe par là. Les erreurs parentales, souvent involontaires (« tu le fais exprès »), amplifient l’anxiété. Pour aller plus loin, lisez Les erreurs fréquentes des parents face aux troubles urinaires de l’enfant.
Rentrons dans l’antre du cabinet : la pièce, au premier abord, paraît presque banale. Un tapis, des jeux, des ballons, quelques figurines rigolotes. Le secret : ici, la kiné n’est pas une gymnastique en silence, ni un interrogatoire. Chaque séance ressemble à un “laboratoire du corps” à hauteur d’enfant. On y apprend que le corps n’est ni une énigme, ni un adversaire : il faut apprivoiser ses signaux.
La kinésithérapie urinaire chez l’enfant est un savoir-faire délicat, fruit de multiples formations et d’un regard multidisciplinaire. Lisa MOENS, conventionnée INAMI, reçoit à son cabinet de Esneux – non loin de Liège – enfants et adolescents, pour : énurésie nocturne (pipi au lit), fuites à l’effort, instabilité vésicale, ou suspicion d’anomalie fonctionnelle de la vessie.
Son approche : un diagnostic précis, puis un accompagnement selon l’âge, la maturité, la personnalité. La kiné n’est pas une baguette magique. C’est un parcours où l’on apprend à ressentir : « Tiens, là, j’ai soif », « Là, ma vessie me signale qu’il est temps d’aller au WC », ou : « Le pipi pressant, je sais qu’il ne m’impressionnera plus ». On utilise des images simples – “Le robinet qu’on ferme”, “La rivière qui coule” –, des jeux sur ballon, des exercices de souffle, des postures adaptées. On parle fort, parfois on éclate de rire lorsque le ballon dérape. Mais toujours, le même fil conducteur : chaque “petit pas” est une victoire sur la peur de l’accident – et un galon pour la confiance corporelle.
Le secret ? Rendre l’enfant acteur. Pas question d’imposer, de gronder, ou de traiter la fuite comme une faute. Ici, le vocabulaire se veut bienveillant : “Tu vas découvrir comment ton corps fonctionne, et tu deviendras son meilleur ami.” Ou, plus scientifique : apprendre la proprioception du périnée, c’est-à-dire la capacité à “sentir” et maîtriser consciemment les muscles qui ferment la vessie.
Chiffre clé : Après quelques semaines de kinésithérapie urinaire spécialisée, plus de 70% des enfants présentent une nette diminution des accidents, selon une étude menée aux Pays-Bas en 2021. Mais surtout : les enfants évoquent un “soulagement”, le sentiment de “maîtriser leur vie”, d’être enfin “normaux”. C’est la clé. D’autant que, sans ce déclic, les répercussions peuvent se prolonger à l’adolescence, voire à l’âge adulte (isolement, anxiété, troubles secondaires).
Lisa MOENS travaille en étroite collaboration avec pédiatres et psychologues. Car parfois, le trouble urinaire s’accompagne d’anxiété, de phobie scolaire, ou de constipation cachée – d’où l’importance de la prise en charge pluridisciplinaire, souvent soulignée dans les accords belges et internationaux.
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Travailler la confiance corporelle, ce n’est pas “se forcer à se retenir”. Les séances incluent l’apprentissage du souffle (faire “monter le ballon” uniquement avec le ventre, pas les épaules, pour éviter les pressions sur le périnée), la proprioception des muscles périnéaux, mais aussi des jeux de rôle pour mimer les situations difficiles (WC d’école, activités sportives). On dédramatise. L’enfant associe de nouveaux gestes à des sensations positives. L’humour et la complicité sont omniprésents. Les parents participent volontiers – c’est indispensable.
La place de la famille dans ce parcours est centrale, comme expliqué dans cet article sur le rôle des parents lors de la rééducation périnéale pédiatrique. Il suffit parfois d’un déclic, d’une phrase simple : “Ce n’est pas une faute, c’est un apprentissage. Tu n’es pas seul.” Et la confiance, abîmée par les accidents, réapparaît peu à peu. Comme le soleil après une averse.
Il est ici essentiel de rappeler que le kinésithérapeute urinaire conventionné INAMI, spécialisé en Pédiatrie, adapte les séances à chaque cas. L’approche n’a rien à voir avec la kiné “classique” de l’adulte. L’enfant n’est jamais forcé à l’introspection. On valorise chaque réussite, si minime soit-elle. On transforme la crainte du corps en curiosité : “Comment ça fonctionne, ici ? Qu’est-ce qu’un sphincter ?” Le mot “pudendal” arrache parfois un sourire.
Anecdote : Un jeune garçon de 9 ans, après avoir réussi à ne pas faire pipi la nuit pendant une semaine, a dit fièrement à sa kiné : “Je crois que mon corps et moi, on est devenus copains !” C’est cet état d’esprit que vise la prise en charge. Parce qu’un enfant qui ne craint plus son corps n’a plus à le cacher ou à le détester.
Pour ceux qui veulent comprendre “de l’intérieur” le parcours d’un enfant suivi en rééducation périnéale, ou s’informer sur ce qu’apportent les jeux et la complicité dans le processus, la lecture de l’approche ludique de la rééducation périnéale chez l’enfant offre des clefs très concrètes.
On se pose parfois la question : “Est-ce trop tôt ? Mon enfant va-t-il finir par être propre tout seul ?” Il y a une idée reçue à ce sujet – un peu comme avec les dents, on pense que tout finit par s’arranger naturellement… Parfois oui. Mais, dans de nombreux cas, attendre aggrave le problème, en renforçant la honte ou en laissant s’installer des habitudes qui, au fil des mois, deviennent difficiles à défaire. La règle en Belgique et dans de nombreux pays européens : à partir de 5-6 ans, un enfant devrait être propre le jour et, au plus tard à 7 ans, la nuit. Mais chaque enfant a son rythme. Il faut s’interroger si :
Le premier pas, souvent, c’est le pédiatre. Celui-ci écarte des causes médicales (infection, diabète…). Rapidement, une orientation vers le ou la kinésithérapeute périnéale pédiatrique comme Lisa MOENS à Esneux est judicieuse. Plus la prise en charge est précoce, plus la récupération est rapide et, surtout, plus la confiance corporelle peut se reconstruire « facilement ».
Ce qu’il ne faut pas attendre de la kiné : une baguette magique. Il y a des cas où le chemin est long, avec des étapes, des rechutes parfois. Mais chaque progrès (tenir 2 nuits, aller seul aux WC à l’école, moins d’accidents la journée…) est valorisé. Le rôle du ou de la kiné, c’est d’offrir un espace où l’on peut échanger, apprendre, tester, sans peur d’être jugé. Et toujours avec l’idée que le corps n’est plus “l’ennemi public numéro un”.
Pour mieux comprendre quand consulter, l’article Quand consulter un kiné spécialisé à Liège pour des troubles urinaires à l’adolescence détaille les signaux à surveiller.
Tout est question de confiance. Et cette confiance commence souvent “aux alentours de Liège”, dans un cabinet qui sent la pâte à modeler ou les ballons, pas la salle d’attente stérile.
Il suffit parfois de regarder les yeux des enfants à la fin d’un parcours de kinésithérapie périnéale pour comprendre. Ils entrent souvent tête baissée, en murmurant, accompagnés d’un parent inquiet. Ils ressortent plus droit, le pas léger, capables de parler de “mon périnée” ou “mes muscles du pipi” sans rougir. Il ne s’agit pas uniquement d’arrêter les accidents – même si c’est le but recherché –, mais de restaurer, chez chaque jeune, ce sentiment essentiel : “Mon corps est fiable. J’ai le droit d’en être fier, je sais comment il fonctionne.”
Ce cheminement prend parfois quelques mois. Parfois moins. Certaines familles viennent de loin, y compris hors Esneux ou même en Belgique. Car la confiance acquise là se diffuse à toutes les sphères : meilleur sommeil, moins de peurs sociales, plus de sport, plus d’ouverture vers les autres. Les enseignants, les équipes de pédopsychiatrie le soulignent : il y a un “avant” et un “après” kiné urinaire chez l’enfant. Beaucoup disent que l’enfant “ose plus”, “participe”, “prend sa place”.
Mais attention : outils et stratégies doivent perdurer. Un suivi court, puis des rappels (par téléconsultation parfois), permettent de consolider les acquis. L’autonomie ne se joue pas seulement dans la continence, mais aussi dans la capacité à demander de l’aide si une difficulté survient plus tard (puberté, changement d’école, nouveau sport…).
Il existe aussi des ressources complémentaires : la lecture d’articles scientifiques, mais aussi de témoignages, aide à déculpabiliser. Le dialogue famille-soignant-enfant est fondamental. Ici, on explore aussi le lien entre rééducation périnéale et autres troubles urinaires, pour ceux dont l’histoire se prolonge à l’adolescence (voire au-delà).
Un chiffre : à la suite d’une prise en charge spécifique kiné urinaire, dans plus de 80% des cas suivis 6 mois selon les études françaises, les enfants retrouvent une continence suffisante pour être autonomes dans la vie quotidienne – même si un accident peut survenir en période de stress. Mieux : la majorité rapportent se sentir “mieux dans leur peau”, participer avec plaisir aux activités collectives et ne plus craindre la socialisation.
Une mère témoigne : “On oublie à quel point voir son enfant partir à l’école sans penser au pipi, c’est précieux. Maintenant, il se sent fort, même si parfois il a encore peur. Mais la kiné lui a donné les bons outils, et surtout la fierté d’avoir réussi lui-même.”
Lisez aussi l’approche complémentaire concernant les pertes urinaires nocturnes chez l’enfant pour mieux cerner toutes les possibilités d’accompagnement.
À retenir : La rééducation urinaire n’est pas qu’un traitement. C’est un retour à soi. Un apprentissage qui, étape par étape, permet à l’enfant d’arrêter de subir son corps, et de l’habiter pleinement, sans peur ni gêne.
Comment la kinésithérapie urinaire aide-t-elle à traiter le pipi au lit chez l’enfant ?
La kinésithérapie urinaire propose des exercices ludiques pour renforcer le périnée et apprendre à mieux contrôler sa vessie. Avec des outils adaptés à l’âge de l’enfant, le kiné aide à ressentir les signaux du corps, ce qui permet une diminution progressive des accidents nocturnes. En travaillant la confiance corporelle, l’enfant devient plus serein face à ses capacités.
Pourquoi consulter un kinésithérapeute spécialisé en troubles urinaires pédiatriques plutôt qu’un généraliste ?
Un kinésithérapeute spécialisé en pédiatrie, comme Lisa MOENS, possède une formation spécifique sur la rééducation du périnée chez l’enfant. Son approche est globale, adaptée et prend en compte les dimensions psychologiques et corporelles, ce qui favorise des progrès durables. De plus, il collabore avec les autres soignants pour un suivi sur mesure.
Quand faut-il s’inquiéter de troubles urinaires chez l’enfant et envisager la rééducation ?
Il est conseillé de consulter dès que les problèmes persistent au-delà de 6-7 ans, ou s’ils génèrent de la honte, de l’isolement ou une gêne dans la vie scolaire. Une prise en charge rapide permet d’éviter l’enracinement du trouble et préserve la confiance de l’enfant. Les signaux d’alerte incluent les fuites répétées, la peur d’aller aux toilettes ou les infections à répétition.
Faut-il impliquer la famille dans la rééducation périnéale de l’enfant ?
Oui, l’implication des parents est essentielle pour rassurer l’enfant et dédramatiser la situation. Une collaboration bienveillante entre la famille et le kiné facilite l’apprentissage des nouveaux réflexes et sécurise l’enfant tout au long du parcours. L’accompagnement familial soutient la confiance corporelle retrouvée.