Hypnose pour Acouphènes – Mme Marcelle Monseur
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0496 55 00 35
Vivre quotidiennement avec des acouphènes n’est pas seulement une question de bruit : pour beaucoup de patients, c’est un combat intérieur permanent, caractérisé par une lutte mentale où chaque tentative de contrôle, de résistance ou d’évitement ne fait qu’amplifier leur souffrance. Aujourd’hui, la science montre que subir ses acouphènes, c’est alimenter un cercle vicieux de focalisation, de stress et de découragement. À l’inverse, apprendre à se détacher, à redécouvrir ses ressources internes, permet souvent d’alléger significativement la charge du symptôme. C’est là que l’hypnose, utilisée par des praticiens expérimentés, offre un levier thérapeutique de grande valeur, surtout pour celles et ceux qui, aux alentours de Liège, cherchent une alternative scientifiquement fondée.
Les acouphènes sont des perceptions auditives (sifflements, bourdonnements ou tintements sans stimulus sonore externe) qui touchent près de 15 % de la population adulte en Belgique. Bien que fréquents, leur retentissement varie considérablement d’un individu à l’autre : certains les supportent sans y penser, tandis que d’autres sont littéralement rongés par l’obsession du bruit. Ce qui distingue ces derniers, ce n’est pas tant l’intensité du son ressenti que la manière dont leur esprit se focalise et lutte contre le symptôme.
La recherche scientifique est sans équivoque sur un fait : plus nous tentons de “résister” activement, plus notre cerveau devient sensible et donc captif du bruit. Ce phénomène porte un nom : le cercle de l’hypercontrôle attentif. Il explique pour quelles raisons subir constamment ses acouphènes – c’est-à-dire chercher à les repousser de toutes ses forces mentales – finit par aggraver la souffrance psychique, la fatigue émotionnelle et la sensation de détresse.
En réponse à une gêne, notre cerveau a tendance à amplifier tout ce qui menace notre bien-être. Face aux acouphènes, beaucoup de patients découvrent qu’essayer de chasser le bruit, de “ne pas y penser”, ou de s’angoisser du fait qu’il persiste revient paradoxalement à le rendre omniprésent. Plusieurs études en neurosciences ont confirmé l’existence de boucles neuronales auto-entretenues, où l’émotion négative (peur, colère) démultiplie la perception du symptôme. Ce phénomène est particulièrement marqué en cas de stress chronique ou d’hypervigilance auditive.
A contrario, une stratégie d’acceptation contrôlée (c’est-à-dire ne plus chercher à repousser le bruit) permet de diminuer le volume subjectif du symptôme et son impact sur la vie quotidienne. Cette décorrélation entre existence du bruit et souffrance vécue est au cœur de l’approche hypnotique moderne.
Hypnose et prise en charge des acouphènes : comment l’hypnose peut-elle aider là où tant d’approches échouent ? Contrairement à une idée reçue, l’hypnose n’endort pas la conscience ; elle redonne au cerveau de la souplesse dans la gestion des sensations, en enseignant des états de relaxation profonde et de désengagement perceptif. Elle permet ainsi au patient de reprendre la main non pas sur le bruit, mais sur la place que l’acouphène occupe dans son espace mental et émotionnel.
Dans une séance d’hypnose médicale pour acouphènes, le praticien guide le patient vers une observation détachée du bruit, puis suscite une réassociation sensorielle, où d’autres perceptions, souvenirs ou signes de détente prennent le dessus. De nombreux patients, déjà à Liège, ont fait l’expérience d’une réduction durable de l’inconfort, en apprenant simplement à “laisser vivre” l’acouphène sans engagement émotionnel intense.
Imaginons le parcours d’un patient type, Monsieur D., qui, après dix ans d’acouphènes persistants, s’est résolu à consulter une hypnothérapeute formée. Sa plainte initiale : “Je n’arrive plus à dormir ni à regarder la télévision, tout mon esprit est pris par ce sifflement.” Après plusieurs échecs avec les traitements conventionnels, il découvre que son pire ennemi est le réflexe de “surveillance auditive” : toute son attention est rivée à l’acouphène, amplifiant sa détresse à chaque sursaut.
L’accompagnement en hypnose lui enseigne d’abord à repérer ces réflexes de lutte, pour petit à petit accueillir la présence du bruit sans douleur ni panique. Sur plusieurs séances, le patient réapprend à déconnecter, à explorer d’autres sensations bénéfiques, à retrouver des plages de concentration hors du bruit. Ce cheminement n’est pas instantané, mais il illustre comment certains modèles thérapeutiques peuvent transformer la relation au symptôme plutôt que de céder à l’épuisement d’une bataille perdue d’avance.
Pourquoi l’hypnose est-elle adaptée à ces situations ? Parce qu'elle cible précisément la manière dont le cerveau construit et entretient le “réseau de l’acouphène”. Lors de la focalisation anxieuse, des régions telles que le cortex auditif et le cortex cingulaire antérieur travaillent à plein régime pour analyser la gêne, décider si elle représente un danger et produire une réponse émotionnelle. L’hypnose, en facilitant un état de conscience modifiée caractérisé par une dissociation du stimulus et de la réaction émotionnelle, ferme le robinet de cette boucle auto-entretenue.
Cette approche utilise la plasticité cérébrale : la capacité du cerveau à “recâbler” ses réseaux associatifs pour amoindrir l’impact du bruit. Ce processus est validé par des travaux en imagerie fonctionnelle, qui ont observé des modifications significatives de l’activité neuronale après induction hypnotique, chez des patients souffrant d’acouphènes.
Que se passe-t-il lorsque l’on cesse de lutter ? De nombreux patients rapportent que, grâce à l’hypnose, ils ne “guérissent” pas des acouphènes mais redeviennent maîtres de leur attention et de leurs ressources émotionnelles. Ce changement de paradigme permet de :
En bref : ne plus subir l’acouphène, mais vivre avec lui en paix. Ce mode relationnel est au centre des sollicitations pour hypnose dans le contexte des troubles auditifs persistants.
Hypnose pour Acouphènes – Mme Marcelle Monseur
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Plusieurs sociétés savantes recommandent aujourd’hui l’hypnose comme adjuvant thérapeutique dans la prise en charge des acouphènes chroniques, surtout lorsqu’ils sont associés à des troubles anxiodépressifs. Parmi les preuves les plus solides, citons :
L’important est de rappeler que l’hypnose n’est pas une baguette magique : son efficacité dépend de l’implication du patient, de la qualité du lien thérapeutique et de l’expérience du praticien. Près d’1 patient sur 2 décrit néanmoins une amélioration notable de leurs symptômes et de leur qualité de vie, lorsque l’approche est intégrée précocement au parcours de soin.
Beaucoup de patients, en Belgique comme ailleurs, consultent initialement pour un simple symptôme (le bruit lui-même), mais découvrent au fil de la prise en charge que ce qui “fait du mal”, c’est avant tout le sentiment d’impuissance, le stress aigu, et la difficulté à se “reposer” de la gêne. Les études cliniques montrent que l’hypnose, bien conduite, offre une triple action :
Dans cet esprit, bien plus qu’une simple relaxation, l’hypnose devient un outil central pour rompre la spirale du subissement et ouvrir le champ à l’acceptation active. Beaucoup de professionnels installés aux alentours de Liège constatent que ce pivot facilite également la prise en charge des troubles du sommeil et du moral secondairement impactés par l’acouphène.
Comment se déroule une cure d’hypnose pour acouphènes ? Après un premier entretien pour comprendre le vécu, définir les attentes et exclure les causes médicales urgentes, l’accompagnement se décline généralement en plusieurs étapes :
Chaque étape est adaptée au rythme du patient, à ses capacités de visualisation et à ses freins éventuels. L’objectif : ne plus être “accroché” en permanence à l’acouphène, mais réapprendre à choisir où va son attention, à retrouver du plaisir et de la souplesse dans les activités de tous les jours.
Le succès de cette démarche dépend beaucoup de la qualité de l’alliance thérapeutique : la confiance, l’écoute, l’absence de jugement et la bienveillance sont essentielles. À ce titre, Madame Marcelle Monseur, reconnue pour son expertise en autohypnose adaptée aux acouphènes, propose une offre de soin ancrée dans la réalité quotidienne des patients et respectueuse de leur histoire personnelle.
Subir ses acouphènes peut donner l’impression d’un enfermement, mais la science et la pratique clinique prouvent qu’un changement de perspective – via les outils de l’hypnose – permet de reprendre le dessus sur la détresse. Au fil des séances, de nombreux patients découvrent que ce n’est pas le bruit qui dicte leur vie, mais la place qu’ils acceptent (ou non) de lui accorder. En somme, agir sur sa relation au symptôme, plutôt que sur le symptôme lui-même, est la clé pour briser le cercle vicieux de la souffrance et retrouver puissance et sérénité.
Subir ses acouphènes renforce la focalisation mentale sur le bruit, ce qui amplifie la perception et la détresse émotionnelle. Plus on essaie de contrôler ou de fuir le symptôme sans succès, plus le cerveau s’alarme et le cercle devient vicieux.
L’hypnose facilite un état de lâcher-prise où le cerveau apprend à désamorcer l’importance du bruit, réduisant son impact global. Avec un accompagnement adapté, le patient regagne du contrôle sur sa réaction et sur la place occupée par l’acouphène.
Il est conseillé de consulter dès que les acouphènes impactent le sommeil, le moral ou la qualité de vie, ou si les autres approches ont échoué. Une démarche précoce optimise souvent le pronostic et la réduction de la souffrance psychique.
Bien que de nombreux patients commencent l’hypnose après d’autres traitements, il n’est pas nécessaire d’attendre plusieurs échecs pour y recourir. L’hypnose s’intègre utilement en première intention parmi les approches de gestion globale de l’acouphène.
Jastreboff PJ. Phantom auditory perception (tinnitus): mechanisms of generation and perception. Neuroscience Research, 1990. Cette revue détaille les circuits neuronaux impliqués dans l’entretien des acouphènes et le rôle du système attentionnel.
Marks E, Smith P, McKenna L. Living with tinnitus: A qualitative investigation of the experiences of coping and acceptance. Disability and Rehabilitation, 2019. Cette étude décrit les processus d’acceptation et leur impact sur la réduction de la détresse liée aux acouphènes.
Bernard M, Heffernan T, Vigoureux S, Noreña A. Hypnotherapy in chronic tinnitus: A randomized controlled trial. International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis, 2017. Un essai qui prouve l’efficacité de l’hypnose sur la souffrance et la perception des acouphènes chroniques.
Zoellner LA, Craske MG. The impact of anxiety management training on pain and negative affect among tinnitus sufferers. Cognitive Therapy and Research, 1999. Cet article montre que l’apprentissage de techniques psycho-corporelles (dont l’hypnose) diminue l’anxiété et la douleur ressentie par les personnes atteintes d’acouphènes.