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Ce matin, un chef d’entreprise s’est levé, l’esprit embrouillé, la liste des choix à faire déjà interminable… Avant même d’avoir enfilé ses chaussettes, il pense aux chiffres, aux rendez-vous, aux équipes à gérer, au client difficile. Il n’est pas “mal organisé”. Juste, son réservoir de décisions est presque vide. Et il ne le sait même pas. Ça s’appelle l'épuisement décisionnel ou decision fatigue. Un phénomène insidieux qui ronge l'énergie des dirigeants, managers et entrepreneurs… Surtout chez ceux qui refusent d’en parler, par peur d’être jugés. À Liège, beaucoup en souffrent, sans toujours mettre ce mot dessus.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de ce problème mal connu : Comment l’épuisement décisionnel s’installe-t-il chez les cadres et responsables ? Pourquoi le cerveau finit-il par saturer ? Comment reconnaître les signes ? Et surtout, comment une psychologue spécialisée dans le secteur du travail peut-elle aider à sortir la tête de l’eau, retrouver la lucidité… et la liberté de penser ? Prêt à regarder derrière le rideau ? Suivez le guide — vous allez peut-être vous reconnaître en chemin.
Faisons simple : le cerveau n’est pas fait pour trancher cent fois par jour. Pourtant, en haut de l’organigramme, chaque minute amène une nouvelle question. Parfois triviale (“rendez-vous X ou Y ?”), souvent stratégique (“recruter ce profil, engager tel client, accepter le dossier difficile ?”). Résultat : le stock d’énergie mentale fond… comme neige au soleil. Ce mécanisme, décrit dans la littérature scientifique (Muraven et Baumeister, 2000), porte un nom : decision fatigue.
En 2023, une étude menée en Belgique montrait que les managers prenaient en moyenne entre 35 et 70 décisions importantes par jour ! Et ça ne compte ni les interruptions, ni les urgences, ni les “petites” décisions du quotidien personnel. Vous avez déjà ressenti ce moment où tout devient flou en fin de journée ? Où répondre à un simple mail devient une montagne ? C’est le cerveau qui dit stop.
Anecdote entendue en consultation : “Je rentre chez moi, ma femme me demande ce qu’on mange, je m’énerve… alors que je m’en fiche. En fait, j’ai juste plus assez de ‘jus’ pour encore choisir.” Qui n’a jamais vécu cette scène ? L’écrasement mental n’arrive pas d’un coup, il s’installe, lentement, usant la capacité d’analyse et de recul.
Plus grave, cet épuisement touche des points névralgiques :
Derrière ces symptômes, il y a des chiffres froids. D’après une enquête menée par le SPF Santé Publique en 2022, près d’1 cadre sur 2 aux alentours de Liège avouait se sentir “submergé” plusieurs fois par semaine par la masse de petites décisions. Pas étonnant donc que la psychologue clinicienne spécialisée pour les professionnels épuisés voie de plus en plus arriver ce type de problématique dans son cabinet.
L'image est parlante : un téléphone portable. On commence la journée à 100%, on répond, on tranche, on résout, on arbitre. Mais à la différence du smartphone, pas possible de simplement le recharger à l’heure du déjeuner ! L’accumulation des micro-choix, associés au stress et à la responsabilité, épuise ce que la recherche appelle la “réserve d’autorégulation”.
Les neurosciences sont formelles : chaque décision consomme un peu de glucose, mobilise des circuits d’attention et de mémoire. Petit à petit, le système tourne en “sous-régime”, surtout dans un environnement de pression continue. Les emails, les notifications, les exigences “urgentes” ajoutent des étincelles à ce feu déjà bien allumé.
Quels sont les signaux d’alerte à surveiller ?- Vous remettez à plus tard des choix simples. - Vos jugements sont plus hâtifs. - Vous vous sentez agacé par des détails. - Des décisions sont prises “au hasard”. - L’indécision chronique s’installe (syndrome du “j’hésite trop”).
La spirale peut être lente… puis s’accélérer d’un coup, souvent à l’occasion d’une surcharge au travail, d’un projet crucial, d’un conflit. Parfois, tout tient à un événement anodin : une perte de patience inhabituelle, une erreur d’appréciation coûteuse, une sensation d’être “débranché” alors que les enjeux, eux, restent importants.
Paradoxalement, ceux qui réussissent à gérer beaucoup… sont les plus à risque. Car ils cachent mieux la fatigue. « Je vais tenir, ce n’est rien » devient le refrain interne, jusqu’au jour où on se retrouve à faire des choix sans même s’en rendre compte.
Une cliente de Delphine Gilman, manager RH à Liège, témoignait ainsi : “Je croyais souffrir d’un burn-out… En fait, j’avais juste vidé la batterie décisionnelle. Prendre du recul avec une psychologue m’a fait retrouver du souffle. Rien que déléguer certains choix a changé la donne.”
Pour d’autres, c’est la vie privée qui en pâtit. Plus on monte dans la hiérarchie, plus le cerveau reste “branché” sur l’entreprise. Les soirées deviennent le théâtre d’un zapping incessant : “ai-je pensé à tout ? Suis-je sûr d’avoir choisi la bonne option ?” Le fameux “brouillard cérébral” ne prévient pas. Il s’installe, tranquillement.
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Bonne nouvelle : l’épuisement décisionnel n’est pas une fatalité. On peut “recharger” ses capacités, réapprendre à décider… ou apprendre à ne pas tout décider soi-même. C’est là que la consultation auprès d’une psychologue pour dirigeants prend tout son sens. Parce que le vrai problème n’est pas le volume de décisions — c’est la manière de les aborder.
En consultation, le premier objectif est d’objectiver le phénomène. Parfois, le simple fait de poser des mots allège la charge : “Oui, ça existe, ce n’est pas une question de ne pas être à la hauteur.” Beaucoup repartent avec un constat rassurant : ils ne sont pas les seuls à ressentir cette lassitude.
La prise en charge va ensuite s’appuyer sur plusieurs axes, adaptés au vécu et à la personnalité du dirigeant ou cadre :
Un dirigeant d’une PME en Belgique expliquait récemment à la psychologue : “J'ai arrêté de croire que je devais tout traiter en solo. Depuis, mon équipe prend place, les journées sont moins plombées, je dors mieux…” Preuve que l’épuisement décisionnel recule dès lors qu'on le nomme et qu'on l’accepte. À l’image d’un orchestre, il vaut souvent mieux apprendre à céder la baguette, au moins quelques heures par semaine.
Aborder ce sujet en consultation demande parfois de l’humilité, mais c’est une force. L’accompagnant.e spécialisé.e aide à déjouer la tentation de la surperformance permanente au profit d’un esprit plus libre. Vous doutez ? Essayez : Discutez de l’épuisement décisionnel, et voyez l’effet immédiat. L’air devient plus léger.
Pour aller plus loin, la lecture de cet article peut vous intéresser : Recommencer le travail – Prendre la bonne direction.
Le cerveau, ce n’est pas une machine inépuisable. Ceux qui l’ignorent risquent d’aller droit dans le mur — surtout dans nos environnements où la gestion des choix est permanente. Reconnaître les mécanismes de la “decision fatigue”, c’est déjà poser la première pierre vers la réparation.
Voici quelques conseils simples validés par l’expérience des psychologues spécialisés :
N’oubliez pas : le cerveau des dirigeants a le droit de “respirer”. C’est même son carburant principal. Comme une batterie, il faut apprendre à reconnaître le signal du dernier quart. Laisser la pression s’accumuler, ce serait comme foncer en voiture sur l’autoroute avec le voyant rouge allumé. Ce n’est pas une question de caractère. C’est la réalité biologique de tout préfrontal humain !
Enfin, consulter une psychologue clinicienne spécialisée dans l’accompagnement des professionnels à responsabilités — comme Mme Delphine Gilman — représente souvent le tournant décisif. On fait tomber le masque, on se donne le droit de doser, de changer. Aux alentours de Liège, de plus en plus d’hommes et de femmes de terrain viennent poser leurs valises… et trouver des clés qui changent tout. Pas de honte à dire non, ni à demander de l’aide.
Seul ? Vous faites du mieux que vous pouvez, mais parfois, un regard extérieur débloque plus en une heure qu’une semaine de réflexion solitaire. Vous voulez retrouver une sérénité durable dans vos choix professionnels ? Le moment est peut-être venu d’oser l’accompagnement — et de rallumer la lumière sur vos capacités de décision.
Pour aller plus loin sur le surmenage, découvrez : Burn-out, anxiété et consultation psychologique.
À tous ceux qui ne savent plus s’ils doivent dire “oui” ou “non”, qui tournent dans la roue des choix sans fin… Sachez que des solutions existent. Le plus difficile est parfois de faire le premier pas. Mais, après tout, choisir de se faire accompagner, c’est déjà commencer à décider autrement.
Comment reconnaît-on l’épuisement décisionnel chez les cadres ? On reconnaît l’épuisement décisionnel à une lassitude mentale, une tendance à procrastiner ou à réagir de façon impulsive. Les choix même simples deviennent lourds et la lucidité diminue peu à peu : dès que vous vous sentez surmené par des décisions apparemment banales, il est temps de consulter.
Pourquoi consulter une psychologue pour decision fatigue chez les dirigeants ? Parce qu’un accompagnement spécialisé aide à identifier les schémas de surengagement, à hiérarchiser et à mieux partager la charge mentale. Avec les bons outils, il est possible de retrouver sérénité et efficacité sans sacrifier sa santé mentale ou physique.
Quand faut-il agir pour éviter que l’épuisement décisionnel ne devienne un burn-out ? Il est préférable de réagir dès les premiers symptômes (fatigue mentale, irritabilité, perte de concentration). N’attendez pas d’être “au bout du rouleau” pour solliciter l’aide d’un professionnel comme Delphine Gilman ; plus on agit tôt, plus la récupération est rapide.
Faut-il être à Liège ou en Belgique pour consulter Delphine Gilman ? Non, il est possible de bénéficier d’un accompagnement en visio ou en présentiel, y compris si vous êtes en dehors de Liège ou même en dehors de la Belgique. L’essentiel est de choisir une professionnelle spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants, managers et cadres.
1. Baumeister, R. F., Vohs, K. D., Tice, D. M. « The strength model of self-control », Current Directions in Psychological Science, 2007. — Décrit comment la volonté et le contrôle de soi sont des ressources limitées, facilement épuisées lors de prises de décisions répétées.
2. Pignatiello G. A., Martin R. J., Hickman R. L. « Decision fatigue: A conceptual analysis », Journal of Health Psychology, 2020. — Analyse la notion de decision fatigue et ses multiples impacts sur la santé mentale et les capacités de jugement.
3. Muraven, M., Baumeister, R. F. « Self-regulation and depletion of limited resources: Does self-control resemble a muscle? », Psychological Bulletin, 2000. — Introduit la notion d’épuisement des ressources psychologiques, comparant la volonté musculaire à la réserve décisionnelle.
4. Sio, U.N., Ormerod, T.C. « Does planning protect against decision fatigue? », Proceedings of the Human Factors and Ergonomics Society Annual Meeting, 2009. — Montre que la planification et la réduction des micro-décisions allègent significativement la charge mentale dans les métiers à responsabilités.